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 Hécatombe sur la Roue

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Javus Tharn
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue - Page 3 Icon_minitimeDim 21 Oct - 10:37

Parfois, la Force a un sens de l'humourtrès particulier. Qui aurait cru qu'un droide, certes un Exécuteur,mettrait à terre un des meilleurs assassins de la galaxie ?

Alors que Javus, abattait une de ses lames jaunes sur TH, celui-ci l'avait paré avec son bras droit. Le zeltron en resta hébété pendant plusieurs secondes. Ce ne fût que lorsque sa lame grésilla et tressauta qu'il compris en quoi était fait le bras du droide. Du cortosis pur. L'assassin ne réagit pas à temps, TH se releva et lui envoya un coup de poing dans l'estomac de Javus, celui-ci, malgré les fibres qui se durcirent, eu l'impression qu'un marteau en fer mandalorien s'était enfoncé dans ses entrailles. Le Zeltron vola à plusieurs mètres en arrière.

Il avait l'impression qu'on lui avait éclaté l'estomac, ce qui était peut-être vrai après tout. La tête lui tournait et des bouffées de sueurs froides lui trempa le corps. Il entendit à peine le droide hurler envers son nouveau maître. Il eu l'impression de perdre conscience pendant quelques instants. Lorsqu'il se réveilla, sa première réaction fût d'enlever son masque pour laisser un flot de vomi se déverser sur le sol du hangar. Le droide avait dût frapper très fort pour mettre Javus à ce point mal à l'aise. Ce-dernier se releva tant bien que mal, encore chancelant sous le choc. Il remarqua alors que son armure était poisseuse de sang. Il regarda autour de lui et ne vit plus aucun zombie. Il ne savais pas ce qui s'était passé, mais visiblement, quelqu'un avait fait le grand ménage.

Ce ne fût que lorsqu'il vit le vaisseau à côté de lui se préparer à décoller, qu'il compris l'urgence de la situation : Son contrat était en train de s'échapper !!!

Il dégaina son blaster et tira sur le vaisseau, espérant toucher quelque chose, n'importe quoi, qui empêcherait Mortuus de s'enfuir. Malheureusement ce fut insuffisant, et Javus ne pût regarder le vaisseau emportant sa proie à plusieurs millions s'éloigner vers l'espace infini- enfin plutôt vers le Flotte Consulaire faisant barrage autour de la Roue.

Javus resta pendant deux minutes à observer le vaisseau, n’arrêtant pas de jurer derrière son masque. Si jamais il retrouver ce droide, il le désosserais, balancerai ses pièces dans tous les soleils de la galaxie et
brûlerai son huile jusqu'à qu'il ne reste rien de ce foutu Tas de Ferrailles. Il se retourna alors vers le hangar désormais vide. Enfin pas totalement vide, puisqu'il remarqua un anzati et un jeune humain tenant Nalty dans ses bras. Mais nulle trace d'Eris, ni de l'antidote :

Mais où était-t-elle passée ?
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Darth Mortuus
Darth Mortuus
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 15:46

Mollosus... Douleur. Un cri au trait de lumière déchira le sommeil noir et assombri. Il ne prit pas conscience tout de suite que cette voix était la sienne. Comme mis de coté du monde dans lequel il vivait, il se dépetra peu à peu de sa torpeur pour revenir à la réalité. Haletant, sa dernière pensée revenant à la roue et son environnement du démon, il ne saisi pas imméditament où il se trouvait. Et puis il vit ce droide penché sur lui sa griffe sur son bras blessé. Sa plaie n’était pas infectée et il ne comprenait toujours pas pourquoi elle était aussi brûlante. Son front était chaud même s’il n’avait pas de fièvre, et Mortuus se rappela des rêves cauchemardesque et de bien triste pensées durant son sommeil. Il écouta les paroles du droide avec attention tant bien celle-ci était digne de sens et attisait à la fois sa colère et sa raison. Pour une fois, il put retrouver le calme intérieur que le vrai Darth Mortuus possédait.

« Ce n’est pas le sort de la galaxie qui échappe à mon contrôle, c’est le contrôle de sort que je perd. Depuis quelques temps j’ai beaucoup de mal à garder mon calme, et d’autant plus à rester clair dans ma manière d’agir. Sans compter ces moments de colère et de violence qui s’empare de moi et me font devenir ce que la Sith a toujours su faire de ses membres, des tyrans. Je ne suis pas un seigneur de guerre, je ne l’ai jamais été… »

Pourquoi se confiait-il ainsi au robot ? Sans aucun doute parce que celui-ci semblait avoir été fondé par les sith, pour les sith ou qu’il représentait l’évolution de la sphère sith fondé par les anciens. Disposant d’une volonté propre et du savoir des sith, fait pour servir la volonté du coté obscur. Et il fut un temps ou Mortuus cru lui-même qu’il était la volonté du coté obscur. Il en perdait quelques peu la conviction ces temps-ci, peut être les Celestials auraient pu le réconforter ? Il n’avait néanmoins pas le temps de se rendre sur Mortis pour recevoir l’avis de la Mère.

« - Le traité d’Upekzar… »


Le traité d’Upekzar. Que pouvait bien savoir un artificiel du traité. Comment avait-il put être au courant. Aussi secret soit-il, le traité avait compté bien des membres et la plupart en avait pati. Ils avaient fini par être retrouvé par la mort pour avoir trahi l’une des règles du traité. En parler, était une erreur mortelle.

« - Le traité n’a aucun rapport avec la création d’une nouvelle philosophie sith. Le traité a toujours été porté sur lui-même et sans regard pour la galaxie. Il se voulait indépendant de toute conquête et c’est surement ce qui l’a perdu. A un moment ou à un autre, chacun de ses membres c’est senti dans le besoin de s’interroger sur sa place dans la galaxie et tous, à leur manière, ont réagi. Ma façon a été de montrer à la galaxie que l’on ne peut rester indépendant face au conflit. Que d’une manière ou d’une autre, il faut combattre un jour ou un autre. Mon but n’est pas de prendre la place du Chancelier, mon but est de permette aux sith de retrouver leur paix et de pouvoir croitre sans craindre qu’on ne les combattent à nouveau. Je veux amener une paix dans la galaxie, un univers ou les membres de la sith pourraient étudier la force, devenir plus puissants, percer des secrets indomptable et ce sans crainte de combattre. Et pourquoi pas ? Arriver à un traité avec les Jedi qui selon moi, ne sont pas si éloigné de notre philosophie. »


Il fit une pause, se redressa pour se trouver assis sur le bord de la couche. Il grogna de douleur lorsqu’il s’appuya sur ses bras. Puis reprit, le souffle alletant.

« - Mais je ne verrais pas ce jour. Pour y arriver, un sith doit fournir tout les sacrifices pour que d’autres puissent y parvenir. Je ne suis que le liens vers une autre période. Ma folie destructrice, comme vous dites, n’amènera que le calme nécessaire à la création d’un nouvel ordre. Je suis l’héritage du traité, et c’est sa parôle que j’essaie d’amener par la guerre. Après avoir percé les limites de la vie, j’essaye d’atteindre celle de la mort. »


Il se mit debout, et se débarassa de la combinaison fournie par le droide pour s’emparer de ses affaires qui trainaient non loin. Il enfila son armure et ce avec pas mal de difficultés tandis que le métal froid entrait en contact avec sa blessure chaude et humide de son bras. Puis il passa sa ceinture autour de ses hanches et vérifia l’état de ses armes.

« - Je perd la tête. Mon maitre m’a toujours dit de prendre garde à la colère, et ces derniers temps j’ai honte de ne pas avoir suivi son conseil. Je dois désormais faire avec. Vous dites que je suis l’espoir de la sith, j’en prend bonne note et vais prendre garde à ne pas décevoir ceux qui en attendent beaucoup de moi. J’aimerais d’abord vous remercier de m’avoir tiré de l’enfer de la roue. Néanmoins, j’aimerais pouvoir retourner dans les régions inconnues, parmis ma flotte. Du moins ce qu’il en reste. Je pense que votre position en tant que membre du consulat peut servir le Traité. De mon coté, je vais faire en sorte que nos troupes s’agrandissent, nous avons besoin de plus de puissance de feu. Un jour où l’autre, je me retrouverais confronté à la République, je ne peux pas me faire d’illusion. Pour l’instant, nous n’y sommes pas prêt. Avez-vous une idée à ce sujet ? »
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TH-01
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue - Page 3 Icon_minitimeMar 23 Oct - 18:25

TH-01 regarda le Seigneur Noir droit dans les yeux. Il semblait différent, comme il le soutenait lui-même. Le droïde écouta donc ce que Mortuus disait s'abbreuvant de ses paroles, comme jadis il avait bu des paroles de Lord Togan. L'appétit, la curiosité, voilà ce qui animait la machine. Mais un robot était-il réellement capable de ressentir l'appétit et la curiosité ? N'était-il pas qu'une simple carcasse vide de toute conscience ? TH ne se considérait pas comme tel, et il ne perdait pas son temps avec des questions philosophiques qui, dans le fond, ne changeraient rien en lui. Il se contenta donc de regarder le Seigneur Noir, en sueur, remettre sa tenue habituelle et récupérer ses affaires, tout en l'écoutant parler de la folie qui le guettait, du fameux Traité, des espoirs qu'il avait de voir un jour les Sith libres de leurs mouvements. TH-01 semblait comprendre, étrangement, même si la collaboration avec les Jedi était pour lui quelque chose d'impossible. Le Créateur le lui avait enseigné, les Jedi s'accrochaient à leurs principes, ils étaient bornés, faibles de par leur dévotion à des causes qui n'en valaient pas la peine, et aveuglés par leur culte de la Lumière. En vérité, l'Exécuteur ne détestait pas les Jedi, ni les Sith rangés sous les deux grandes bannières. Pour lui ils étaient tous des sacs à viande, il les mettait tous au même niveau. En réalité, il haïssait les principes qu'ils honoraient, mais qui les empêchaient d'être clairvoyants. Cela aussi, Togan l'avait enseigné au droïde, pour l'empêcher de n'être qu'un vulgaire hachoire à viande. TH pensait, jugeait, calculait. Il avait laissé son blaster moléculaire à la jeune Jedi sur la Roue, car il la savait en train de jouer un dangereux jeu d'équilibriste, sur le fil délicat qui séparait le Côté Lumineux du Côté Obscur. Et donc, en cela, elle représentait une potentielle recrue, une enfant pleine d'avenir dont les capacités ne demandaient qu'à être développées et affinées pour servir une grande cause. C'était ainsi que le droïde réfléchissait. Il calculait avant de se jeter dans un combat. Il parlait quand la discussion était nécessaire, et avait appris la patience dans chaque situation. Il tuait par seule nécessité, et, même si personne ne le savait, il recommandait toutes ses victimes à la Force. Lord Togan n'avait pas fait que le créer, il l'avait fait vivre. Ce pouvoir si particulier, que l'on appelait Mechu-Deru, Togan l'avait appliqué sur TH-01. Le droïde n'était pas qu'une simple boîte vide : tout ce qui restait de son Seigneur continuait à vivre à travers sa carcasse et ses circuits. Il n'était plus un droïde, mais une chimère. Une sorte de gardien d'un savoir qui ne devait jamais se perdre.

- Je n'ai pas vraiment d'idée, Seigneur Mortuus, répondit-il lorsque le Sith lui demanda son avis. La République et le Consulat vont redoubler de prudence désormais. Il me sera difficile de trouver des vaisseaux par moi-même. Mais je peux le faire par procuration.

Mortuus sembla surpris. TH lui-même s'étonna de sa réponse. Il n'était pas du genre à accorder sa confiance, et donc ce qu'il venait de dire pouvait être dénué de sens, ne serait-ce que pour lui. Mais Togan s'exprimait à travers lui. Il savait en fait pourquoi cette idée était venue. Il se rappelait. La Trahison n'était jamais éternellement tournée contre les mêmes, en fait.

- Tout ce qui rappelait le Seigneur Togan a été détruit ou profané après sa mort. Et sa réputation salie et baffouée. Mais je sais qu'il doit en rester qui lui restent fidèles, même après cinq ans. Des Sith, des soldats du Consulat. Le Clan Bancaire de Muunilinst lui-même fournissait des fonds à mon Maître. Je peux les contacter, et les convaincre de vous rejoindre. (Mortuus sembla sceptique.) J'agirais ainsi : je les convainc de vous rejoindre avec le plus de matériel ou de vaisseaux possible, et en échange je leur donne un point de rendez-vous où ils pourront vous rencontrer. En cas de trahison, nous nous chargeons d'eux, purement et simplement.

Le Seigneur Noir restait sceptique, néanmoins il sembla d'accord. TH avait prit des risques pour lui, il ne le trahirait pas bêtement. Pourtant, le droïde préférait voir le Sith sur ses gardes. On ne se permettait pas d'ignorer la prudence lorsque l'on venait de profaner un symbole de paix et de neutralité en seulement trois jours. L'Exécuteur s'installa aux commandes, demandant à Mortuus d'entrer dans l'ordinateur de bord les coordonnées de sa flotte, ou d'un endroit où il serait en sécurité le temps de rejoindre ses alliés. Après une courte hésitation de la part du Sith, TH reçut enfin des coordonnées valables sur son écran. Il activa les moteurs, et propulsa le vaisseau. Lorsque l'hyperdrive eu assez chauffé, le droïde enclencha la vitesse-lumière, et le Night Shade disparu dans un halo de lumière. Il venait de sauver le Seigneur Noir Darth Mortuus. Il venait de décider de sa voi. La voie qu'aurait choisie Togan. La voie qui mènerait les Sith au sein de leur rêve ancestral de paix et de justice...
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Eris
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue - Page 3 Icon_minitimeVen 2 Nov - 23:58


Hécatombe sur la Roue
« Certains jours, je me sens si lasse... »


Et c’était terminé. Eris ne savait pas trop comment, ni si elle devait réellement sa survie à la Force, mais tout était terminé. Le sith était parti. Affalée plus qu'assise contre le mur du hangar, Eris reprenait doucement ses forces, alors que le vaisseau décollait, avec à son bord Darth Mortuus et TH-01. Il n'y avait plus de bruit, plus de d'agonie, plus rien d'autre que le silence, lourd et pesant. Malgré sa survie, malgré le fait d'avoir réussit à récupérer l'antidote, la jedi n'arrivait pas à se sentir victorieuse ou même fière, tout ce qu'elle ressentait à l'instant, c’était une bref impression que les choses étaient incomplètes, alors qu'un lourd sentiment de lassitudes mettait toutes ses autres émotions sous cloche. Il n'y avait plus de peur, juste de la fatigue. Tellement, tellement de fatigue. Comment en était-elle arrivé là?
Fermant les yeux, Eris oublia pendant un instant tout le reste, laissant sa tête se reposer contre le mur, alors qu'elle s'autorisa une bref pause, laissant un état presque méditatif s’emparer d'elle. Elle se sentait loin, si loin de la mer chaotique qu’était devenu son âme. Pendant un temps, elle se sentit presque bien.
Pendant un temps trop court, hélas.

C'est le poids léger, mais insistant, de deux petites mains posées sur son genou, qui finit par faire de nouveau reprendre pied à la Jedi, alors que la réalité et la douleur qui allaient avec la ramenèrent doucement dans ce monde. C'est un regard fiévreux, remplis d'une inquiétude nouvelle qui glaça Eris, la faisant soudainement reprendre conscience du poids de ses actions et des obligations qui étaient devenu les siennes. Rouvrant pleinement les yeux, elle se redressa, cherchant l'antidote qu'elle avait rangé précipitamment dans sa manche, pour immédiatement l'administrer à la petite Nalty, qui semblait alors plus inquiète pour la jedi que pour elle-même.
Quelle piètre sauveuse elle faisait, à l'instant.

"Ça va aller mieux, je te le promets.

Pour peu que cela soit vraiment l'antidote. Après tout, le Sith aurait très bien pu mentir, et cette mixture n'être qu'un poison de plus, qui fera endurer mille douleurs à la petite Cathar, avant d'inévitablement la tuer. Certes, c’était un risque, mais Eris n'avait d'autre choix que de faire confiance à Darth Mortuus. Perspective assez angoissante, alors qu'il y avait un instant encore, il essayait de la tuer.
Laissant ses peurs de coter, Eris injecta le sérum à l'enfant, cherchant à voir dans ses traits tous signes de rétablissements ou de douleurs quelconques. Mais rien... Peut-être que cela prenait un peu de temps... Soit. Tout ce qu'elle voulait à l'instant, c’était quitter cette fichue Roue pour mettre l'enfant en sécurité, loin de cet endroit de mort et désolation. Le reste, tel que sa fatigue ou les assassins, importait peu.

Si Eris avait bien un défaut, c’était son orgueil. Orgueil qui la forçait, bien souvent à se montrer ingrate, comme le prouvait son attitude avec Suvaj depuis le début de leur collaboration. C'est donc sans surprise qu'elle attrapa l'enfant et quitta le hangar sans un ''merci'', ni même un ''au revoir'', pour les deux assassins restant. Elle avait la seule chose qui comptait pour elle, l'enfant, le reste était clairement secondaire. Attrapant la petite main velue de Nalty qu'elle tient fermement, elle fut satisfaite de voir l'enfant reprendre du poil de la bête, alors que son regard redevenait plus vif. Involontairement, la jedi se sentit redevable envers Darth Mortuus pour lui avoir réellement donné l'antidote, mais l'amertume qui découla de cette gratitude lui sembla si amer qu'elle préféra oublier ce sentiment.
Même si de part son éducation, Eris essayait d'être impartiale, par moment, cela devenait difficile, alors que ses émotions se diluaient dans ses pensés. Devait-elle lui en vouloir pour avoir essayé de la tuer, ou le remercier pour avoir sauvé Nalty? Le choix restait délicat.

"On va où?

C'est la voix de l'enfant, discrète, et hésitante, qui fit reprendre pied à Eris, alors qu'elles venaient d'arriver dans le hangar du vaisseau de la Jedi. C'est vrai, elle n'avait même pas expliqué ses intentions à l'enfant, l'obligeant à la suivre sans le moindre mot. Secouant la tête négativement, la jeune femme s’accroupit, se tenant ainsi face à l'enfant. Forçant un sourire à se dessiner sur ses lèvres, la jedi essaya de se faire rassurante, alors qu'au fond, elle n'arrivait même plus à se rassurer elle-même. Qu'il était tentant de répondre qu'elle-même ignorait ou elles se rendaient, qu'elle n'avait absolument aucune idée de ce qu'elle devait faire et qu'elle aurait aimé qu'on lui dise. Mais non. Elle avait décidé de marcher seule, il fallait qu'elle en assume les conséquences, maintenant.

"En sécurité loin d'ici. Tu veux venir avec moi? Je te promets qu'il ne t'arrivera rien.

Qui serait assez fou pour suivre une parfaite inconnue dans la galaxie? Nalty aurait eu plus d'une raison de refuser cette offre, quand bien même l'idée de rester sur la Roue était encore moins engageante qu'entrer dans un vaisseau inconnu... Mais ce qu'avait vécu les deux êtres les avait... Rapprochées. Ça ne s'expliquait pas. Eris se sentait lié à cette enfant, sans pour autant se sentir capable de comprendre pourquoi. Probablement était-ce la même chose du coté de Nalty, car elle n'hésita même pas une seconde avant de hocher de la tête, résolue à suivre la jedi. Sa famille était désormais morte, quel autre choix lui restait-il, de toute façon? La Jedi venait de la sauver de cet enfer. Peut-être qu'a son tour, dans un futur proche, pourra-t-elle la sauver de cette chose qui la rongeait, là, tout au fond de son cœur.



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Javus Tharn
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue - Page 3 Icon_minitimeSam 3 Nov - 16:37

Javus ne vit finalement Eris que quand celle-ci quittait le hangar pour sans doute se rendre à son vaisseau et évacuer la station damnée. Sans même un «au revoir ». Décidément elle avait une certaine fierté, c'était contraire au préceptes Jedi. Mais l'assassin se douta qu'elle n'était pas à un infraction près. La voyant s'éloigner, il remarqua qu'elle portait Nalty dans ses bras. La petite Cathare semblait aller mieux, sans doute la jedi lui avait injecter l'antidote au virus de Mortuus. Néanmmoins, la Dague Sanglante suspectait qu'il lui faudrait de nombreux mois pour se remettre de ce qui s'était passé sur la Roue. Mais elle était sauvée et là était le principal. Eris avait su la protéger, a contrario de Javus vis à vis de sa femme...


Refusant d'y penser maintenant il tourna vers les deux êtres vivants qui été restaient dans le hangar. L'un été un jeune humain très visiblement apeuré et l'autre, son visage était familier, il n'était certainement pas humain, pas avec ce teint de peau fantomatique, non plutôt un Anzati et ils étaient peu présent dans cette galaxie, en fait les seuls qui voyageaient été très souvent des assassins accomplis. Et Javus en avait rarement vu et plus rare encore étaient ceux qui n'avaient pas été un contrat.

Les deux hommes se jaugèrent du regard durant de longues minutes, chacun gardant un silence de plomb, chacun essayant de se rappeler où est ce qu'il s'était rencontré. Ce n'est qu'au bout de ce laps de temps qu'un souvenir s'imposa à la mémoire du Zeltron, un vieux souvenir ou plutôt, un vieux contrat commun qui avait dégénéré. Cela faisait au moins une décennie qu'ils ne s'étaient pas rencontrés et c'était sans doute pour le mieux. Il sembla que l'Ombre se rappelait aussi de ce moment. L’atmosphère se tendit alors que Javus resserra sa prise sur sa lame en cortose.

Finalement, il décida de s'en aller, non sans lâcher un petit rire plus d'amusement que de provocation. Cette fois l'anzati n'étais pas sa cible-et l'inverse était aussi vrai- et Javus restait plutôt faible à cause du coup porté par TH-01. Essayant de cacher sa douleur, il se dirigea vers la sortie alors que deux zombies, un Bith et une Elomin venait d'arriver, sans doute attirer par le bruit des combats. La Dague les abattit tout les deux avec un de ses blasters, préférant couper court aux mondanités.


Au bout de trois quart d'heures il revint enfin à son vaisseau, le « Legacy », certes pas le nom le plus follement original mais que voulez-vous, il fallait bien lui donner un nom. A peine eut-t-il abaisser la rampe d'embarquement que son droide, T7-P1 vint l’agresser avec des réunions prévu par la direction Primordium Industries, l'entreprise officielle de Javus. Tout en l'écoutant débiter son agenda prévu, l'assassin enleva son masque, rabattit sa capuche et se dirigea vers le cockpit puis mis en chauffe les moteurs. T7 passa ensuite aux messages qu'avait reçu le vaisseau pendant son absence :

-Vous avez actuellement 3 nouveaux messages, maître. L'un vient de monsieur Kaanzo au sujet des actions de Primordium Industries, le second vient de monsieur Korimus, sur une information de la plus haute importance apparemment, enfin, le dernier vient de Mme Silara sur l'anniversaire de la jeune maîtresse Achiana.

Javus s'arrêta net dés qu'il eu entendu le nom d'Achiana. Il s'en voulut immédiatement, comment avait-il décemment pût oublier l'anniversaire de sa propre fille ? Déjà que, pour sa propre sécurité, il ne la voyait quasiment jamais, il en venait à oublier son anniversaire. Il dit :

-Envoie un message à Achiana, dis-lui que je viendrais la voir très bientôt et que je lui souhaites un bon anniversaire.

A peine une seconde plus tard, le droide avait envoyer le message. De premier abord on pourrait penser que Javus était un père distant, mais la vérité était bien plus complexe. En fait, c'est juste qu'il n'avait pas le courage de venir la voir plus souvent. Chaque fois, en revoyant son visage, tellement ressemblant à celui de sa mère, la culpabilité et le remords assaillait le cœur de l'assassin. Il n'avait pût la sauver d'Eux. Ils l'avait élevé puis lui avaient tout pris, sauf sa fille, que tout le monde pensait morte-née en même temps que sa mère. Il l'avait confié à une des rares personnes en qui il avait toutes confiance, Thess Silara, une amie d'enfance.



Refoulant ses noires pensées, il reprit la procédure d'allumage et quand, enfin, les moteurs s'étaient allumés, il quitta le hangar où il était amarré mettant le plus de distance possible entre lui et la station mille fois maudites. Mortuus s'était peut-être échappé, mais le contrat n'était pas annulé pour autant. Javus suspectait que le seigneur noir s'était réfugié auprès de sa flotte, or, le zeltron ne savait pas où elle était. Mais il était patient, il attendrait son heure, et puis, il pouvait toujours se lancer à la poursuite de TH. Qui sait ? Peut-être que dans sa mémoire il découvrirait les coordonnées de la flotte, et puis cela lui permettra de prendre sa revanche sur ce foutu tas de ferraille !!

Ce fût sur cette réflexion que Javus entra les coordonnées hyperespace à destination d'un nouveau contrat ...
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Destinée
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue - Page 3 Icon_minitimeJeu 15 Nov - 19:12

« La haine est un mensonge... »


Les trois destroyers de classe Dreadnaught, menés par le croiseur Sweet Temptation, récemment "acquit" sur Kuat, filaient à toute vitesse en hyperespace. Ils apportaient le renouveau, l'Apocalypse salvatrice. À bord du vaisseau républicain, il était là, sur le pont, tournant une fois de plus le dos à son équipage. Dans sa main gauche, il tenait un long sceptre gris orné de symboles anciens. Derrière lui, les membres d'équipage semblaient nerveux. L'escarmouche de Kuat les avait effrayé, mais ils avaient sous-estimé la puissance de leur Seigneur. Parmi ces courageux officiers, il y avait une jeune femme qui faisait les cent pas. Un joli brin de fille, choisie pour son intelligence et ses capacités à diriger hors du commun. Brune avec des mèches blanches, de taille légèrement inférieure à la moyenne, elle portait pourtant un masque sévère sur le visage. Elle était vêtue d'une tenue bleue et d'une veste brune, la tenue des officiers de navigation de la République. Elle était Madame le Colonel, la haute autorité au sein de la flotte en l'absence de son Maître. Mais il était là, cette fois-ci. Et il ne lâchait pas prise. Il tenait à enchaîner les apparitions, juste pour permettre à toute la Galaxie de savoir que sa flotte existait. Certes, il ne s'exposait pas autant que l'avait fait Darth Mortuus, néanmoins il exposait sa force de frappe. D'abord Bakura, puis Cato Nemoidia, et ensuite Kuat, où il avait effectué un coup de maître. Leur prochaine destination était désormais la Roue, un endroit où la République et le Consulat étaient positionnés depuis plusieurs jours déjà. Le Colonel ne comprenait pas ses motivations. Lui, pourtant, savait ce qu'il faisait. Il agissait de manière claire et stratégique. Mais d'une stratégie qui échappait à sa jeune amie. La Roue était un passage obligé. Il fallait que la Galaxie soit au courant de l'existence de la Flotte Fantôme, sans qu'on ne sache qui il était lui, du moins pour l'instant. L'ignorance provoquait la peur de l'inconnu, l'appréhension qui obligeait à commettre des erreurs. Pour la plupart des gens, ce qui ne se voyait pas n'existait pas, et pourtant frappait. C'était le plus pissant des pouvoirs : provoquer la peur de l'invisible. Il le savait, il s'en servait. La Galaxie devait passer par l'ignorance et la patience forcée avant que n'ai lieu l'Apocalypse. Car telle était la volonté de la Force. On ne choisissait pas son combat, et ceux qui croyaient avoir le choix se fourvoyaient. Jamais la volonté de la Force ne devait être remise en question. Pourtant, le Colonel avait du mal à l'accepter.

- Monsieur, êtes-vous sûr ? Si tôt après notre passage sur Kuat ? Et puis, nous serons exposés là-bas, ils vont nous réduire en miettes.

- J'ai écouté la Force et j'ai vu une silhouette. J'ai amplifié mes perceptions et j'ai senti le désespoir. Nous ne retournerons pas en arrière. Nous sauverons ces âmes damnées.

- Bien, Monsieur. Il me semble... que nous arrivons.

Sans répondre, le Seigneur tout de noir vêtu tendit son sceptre à la jeune femme, qui saisit immédiatement le vieil artéfact aussi lourd qu'un fusil d'assaut. Le Sith leva les dex mains devant lui, paumes gantées vers le haut. Il concentra la puissance de la Force en lui, devenant presque un nexus d'énergie pure. Et, lorsque les quatre croiseurs sortirent d'hyperespace, il projeta son pouvoir salvateur sur la station de la Roue.


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L'Irréprochable, croiseur de facture Arkanienne de consulaire assignée à la quarantaine de la Roue. Le vaisseau, comme tout le reste de la IIème flotte d'intervention, orbitait autour de la station spatiale depuis trois jours déjà. Et quarante-huit heures avaient suffit pour que l'équipage perde le moral. Les équipes envoyées se faisaient décimer par des cadavres revenant à la vie, et il ne semblait pas y avoir de fin à ce cauchemar. Les pertes étaient terrifiantes tant du côté républicain que du côté consulaire. Les troupes d'interventions n'avaient jamais été préparées à ce genre de situation, elles ne disposaient pas de l'entraînement nécessaire. Darth Mortuus avait frappé la cible idéale avec l'arme adéquate. En tant que stratège, il méritait tous les honneurs. Mais pour ce qui était du reste, il avait tout du monstre que les enfants voyaient en cauchemar. Stons Flawen, Chevalier Sullustain de l'Alliance Jedi, en était persuadé. La mort était présente partout à bord de la station, et pourtant il sentait la flamme de vie contre nature des morts-vivants. Le Seigneur Noir avait provoqué ne véritable cassure dans la Force, un profond déséquilibre. Une onde noire qui avait du traverser toute la Galaxie. Car les âmes de ceux qui revenaient à la vie ne rejoignaient pas la Force, elles étaient condamnées à rester coincées entre deux états, dans des corps qui n'étaient plus sous leur contrôle. Et il le sentait. À cause de cela, le Jedi ne cessait de tourner en rond sur le pont du vaisseau-amiral. Il était en poste à bord, et chargé, comme le reste de l'équipage et même de toute la flotte, de contrôler tous les appareils qui quittaient la Roue, par mesure de sécurité. Bien évidemment, certains réussissaient à passer au travers des mailles du filet. On lui avait rapporté la veille que le Seigneur Exécuteur, le droïde TH-01, avait quitté le secteur avec un Acolyte mourant sans se plier aux protocoles imposés. Et bien sûr, personne n'avait voix au chapitre, puisque seuls le Premier Consul et le Seigneur Noir Woonsen disposaient d'une quelconque autorité sur le droïde. Ce genre de chose n'était pas sans inquiéter le Chevalier Flawen. De toute manière, bien des choses l'inquiétaient ces derniers temps : la Roue, les Sith, les tensions entre Consulat et République. Et surtout cette sombre présence qui se rapprochait. Il se dirigea vers la baie vitrée du pont, et élargit ses perceptions. Mais il n'eut pas le temps d'anticiper, car le mal pressenti arriva instantanément. Quatre croiseurs, trois de classe Dreadnaught portant les couleurs de l'Empire Sith, et un inconnu qui semblait les diriger.

- Alerte ! lança le Sullustain. Les Sith !

- Quadrant seize, quatre destroyers ! cria un officier. Préparez les...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, car une onde violente secoua le vaisseau, projetant tout l'équipage au sol avec une force insoupçonnée. Quelques minutes, qui semblèrent durer une éternité, s'écoulèrent sur le pont plongé dans l'obscurité. Lorsque Stons Flawen se releva, il jeta un oeil par la vitre, et constata que les quatre appareils ennemis étaient déjà repartis. Quand le courant revint, on découvrit que tout était opérationnel, mis à part les écrans des ordinateurs qui affichaient tous le court message « Flotte Fantôme » en Basic. Le Jedi vérifia que personne n'avait été trop gravement blessé, puis fut assaillit par une étrange sensation. Il se tourna de nouveau vers la vitre et regarda la Roue. Puis l'horreur se peignit sur son visage. Paniqué, il demanda à ce qu'on lui prépare une navette. Il embarqua donc à bord d'un appareil avec une petite escouade, et ils se dirigèrent vers le secteur de la Roue où les troupes consulaires avaient pu conserver quelques checkpoints. Une fois là-bas, il ne leur fallut que peu de temps pour découvrir des corps inanimés, dans un couloir : des soldats du Consulat à un bout, et des morts-vivants à l'autre, jonchant le sol. Prudemment, les hommes du petit groupe vérifièrent les corps de leurs camarades et ceux des non-morts. Le Sergent du groupe et le Jedi restèrent au milieu.

- Pas de traces de morsure sur nos hommes, Sergent.

- Et pas d'impacts de tirs ou de blessure à l'arme blanche sur les zombies.

- Alors c'est bien ce que je craignais...

- Qu'y a-t-il, Maître Flawen ? demanda le Sergent.

- Il n'y a plus une seule âme qui vive sur cette station. (Il déglutit avec peine, devant l'air interloqué du militaire.) Cette Flotte Fantôme, ou en tout cas un de ses membres, a envoyé tous les êtres présents sur la Roue, vivants et zombies, rejoindre la Force...
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue - Page 3 Icon_minitimeMar 20 Nov - 22:36

Journal d’Orthello Arthan – Espace


Nous avons quitté la Roue. L’horreur est derrière nous. Alors qu’on gagnait le hangar, la station a été frappée d’une sérieuse panne de courant. Les soldats de la République encore vivant ont craint que les responsables de la roue n’aient décidé de signer notre perte en coupant l’électricité, après tout, on suivait de moins en moins la route. Au détour d’un chemin, on risquait de se retrouver au milieu d’un troupeau de zombies ! Mais on a réussi à éviter la plupart d’entre eux. Le temps passant, j’ai l’impression qu’ils ont perdue en vigueur. Sans aucun doute l’effet de la faim sur leurs estomacs. Ils ont beau l’air être des monstres à nos yeux, leurs corps restent à l’état humain. Ils ont un estomac, de l’énergie qui se consume et un peu d’esprit derrière ces yeux vides et pourtant si agressif.

On a gagné une partie du hangar qui n’était pas fréquenté, mais alors qu’on préparait le décollage, un troupeau de non-mort a débarqué dans le hangar. Certains d’entre nous ont péri sous le choc des pas mais aussi des crocs suintant. Je fus terrifié par l’idée de mourir si près du but. Quand nous avons quitté la station à bord de la navette, nous avons tous exprimé notre soulagement, mais de manières différentes. Certains ont soufflé, d’autres ont exprimé leur peur par les larmes, sans oublier quelques-uns qui se sont mis à rire de manière effrayante et nerveuse. Moi, seul dans mon coin, j’ai fixé le vide de l’espace et ce point métallique qui se rétrécissait dans le hublot. La roue ma narguait depuis sa position et me rappelait que quoi que l’on puisse raconter sur la raison de ma présence sur la station, j’y avais perdu un ami, un confident.

On a été intercepté par une équipe médicale qui a refusé de nous laisser passer. On a été mis sous quarantaine et ramené sur Coruscant dans une unité encadrée et bien surveillée, à l’abri de la population. On nous a gardé là quelques temps et on nous a interrogé un par un. Lorsque mon tour est venu et que j’ai dit mon nom, la situation s’est un peu accélérée. Ironiquement et par chance, mon journal avait été retrouvé et lu par les autorités. Ils étaient au courant de toute l’affaire, à la fois malheureusement et par chance. L’antidote qui coulait dans mes veines permit de fabriquer un contre poison qui protégea ceux qui m’accompagnaient dans la cellule.

J’ignore combien de temps on m’a enfermé par la suite. Après tout, j’étais autant impliqué dans la contamination de la Roue que l’était Darth Mortuus. Mais quand on m’interrogea à son sujet, j’ai préféré dire tout ce que je savais à son sujet. Ce que j’avais vu de sa flotte, à quoi il ressemblait, ses contacts, ses préférences, tout ! Je n’ai rien laissé au hasard, et ce qui me mettait en danger augmentait les représailles possibles menées par la République. L’interrogatoire se termina par l’ultime question : Où se trouvait la flotte Sith lorsque vous avez rencontré Darth Mortuus ? Je ne pus répondre qu’un mot assez difficile à prononcer et qui me fit frissonner autant que les milles souvenirs tortueux de mon voyage sur la roue : Upekzar.


FIN
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