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 La politique de la Corruption

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Casus Felt
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MessageSujet: La politique de la Corruption   La politique de la Corruption Icon_minitimeMar 18 Sep - 16:36

PARTIE I


« Conseiller Dalagur au Chancelier Tagon Rorik
- Vous pensez qu’ils se laisseront berner aussi facilement ?
- L’avenir nous le dira. »



Deux heures du matin. La Chancelière se trouve devant une mission importante. Alors la galaxie se remue avec l’arrivée de nouvelles informations sur les évènements de La Roue, alors qu’un Seigneur Noir des Sith a fait son apparition, alors que la Galaxie se retrouve au bord du gouffre de la guerre des Sith, Tagon se tourne vers la République et vers son centre administratif, le Sénat. Vêtue d’une simple tunique dont la couleur principale était le bleu, elle patientait dans son appartement, dont les lampes diffusaient une lueur douce et agréable qui rappelait les flammes d’un feu de bois. Elle patientait. Son conseiller, Dalagur, guettait à la porte des appartements présidentiels l’arrivée des acteurs de la conspiration de Tagon Rorik. Car il s’agissait d’un sujet sérieux que ce soir elle allait jouer dans son coin, loin des regards des Jedi, loin de l’obsession de l’omniscience des médias, et loin des autres sénateurs. Ce soir, elle jouerait dans les eaux troubles, au risque de passer pour ce qu’elle n’était pas.

Elle vérifia que sa lampe de bureau était bien placée, pour qu’elle diffuse une lumière calme qui n’illuminerait que la position de ceux qui se trouveraient autour du bureau. Dans le premier tiroir, il y avait un blaster, une arme que Tagon espérait ne pas avoir à sortir. A vrai dire, elle ne savait pas comment cela allait se passer. Néanmoins, elle avait déjà pris contact avec un responsable de ses appartements, pour que toutes les preuves soient effacées. Ce soir, après que le dernier de ses visiteurs soient passés, toutes les données de son datapad seraient effacées.

La porte s’ouvrit et Tagon perçut les premiers bruits de pas qui se dirigeaient vers la pièce où elle se trouvait, le bureau. Elle entendit un bref échange de formalités et bientôt son conseiller apparut accompagné d’un imposant personnage. Il s’agissait du Sénateur Ordemon Tarti de Chandrila. Un homme dont l’épais ventre l’empêchait de marcher de manière droite et le faisait osciller de gauche à droite à chacun de ses pas, comme une bouée à la mer. Il portait un costume cravate au ton bleu marine et tenait une pipe dans sa main droite sur laquelle il tirait par de nombreux coups vifs. Le bout de sa pipe passait entre les poils de la moustache blanche qui poussait sous son nez. Il arborait un regard subtil et Tagon sut qu’il profitait de son apparence de bon vivant pour tromper son interlocuteur. Il était tout sauf le gros plein de soupe auquel il ressemblait. Il salua la Chancelière de la tête, un sourire sympathique sur le bout des lèvres. Quand il parla, sa voix était rocailleuse et un fort accent roulait dans sa gorge, comme un vieux tracteur qui peine à tirer sa remorque pleine de pierre.

« - Chancelière, je suis assez étonné de votre désir de me rencontrer, surtout à une heure aussi tardive ! Néanmoins, je peux vous assurer que c’est avec plaisir que je suis venu jusqu’ici. »

Tagon s’était levé pour l’accueillir et le remercia d’un mouvement de la tête aussi rapide que discret, presque militaire. Elle désigna le siège qui se trouvait devant son bureau et l’encouragea à s’y installer. Il ne se le fit pas dire deux fois, et poser son imposant derrière, avec quelques difficultés d’ailleurs, sur le coussin du fauteuil. Ses plis débordaient du dossier et reposant son menton sur le dos de ses deux mains rejointes, il lui demande en quoi il pouvait lui être utile.

« - Et bien pour être franc, je craignais que vous ne l’ayez comprit sénateur. Comme vous le savez, j’ai une volonté énorme de guérir la République de la Corruption, néanmoins c’est une charge tellement importante que je ne sais comment m’y prendre et j’avais pensé que vous auriez pu m’éclaircir à ce sujet. On dit que vous êtes un expert en la matière. »


L’éclat de malice brilla de plus belle dans les yeux du sénateur, mais son visage ne trahit rien de ce qui se passait dans son esprit.

« - Ah bon ? On dit cela de moi ? Malheureusement, je ne vois toujours pas comment je pourrais vous aider. »

Tagon sorti délicatement de son bureau un graphique représentant une ligne entre deux lignes de chiffres qui relataient l’évolution de deux comptes en banques.

« - J’ai fait des recherches, Sénateur. En effet, on m’a indiqué que la présidence de Chandrila avait augmenté ses gains ces dernières années de manières remarquables. Et en faisant de plus ample recherches, j’ai pu remarquer une nette évolution depuis le moment ou le Chancelier Skyurr a été démit de ses fonctions. A ce moment précis, l’argent s’est vu augmentée de plus de cinquante pourcent et plus encore. En cherchant un peu et en usant des informations auquel chacun des Chancelier a droit, j’ai remarqué qu’un versement était prévu tous les six mois en direction de la présidence de Chandrila depuis les comptes prévu pour le Chancelier. »


Elle reposa son dos sur les dossiers de son siège et expira. Le premier serait facile à piéger. Les informations n’avaient pas été réellement cachées par Chandrila. Dans une République corrompue, à quoi bon cacher ce dont tout le monde se doute et se fiche ? Mais cela avait changé, et aussitôt sorti du bureau, le sénateur irait voir ses compagnons de corruption et les préviendrait de se tenir à carreau.

« - Il y a de plus de nombreuses notes de la part de mon prédécesseur rapportant vos entrevues. Ne niez pas, il y a des caméras d’enregistrement un peu partout dans le bureau du Chancelier, et ce dernier se devait de posséder une arme de protection au cas où vous essaieriez de le tromper à votre tour. Je reprends donc les faits : vous avez marchandé quelque chose avec le précédent Chancelier en échange de plus d’argent. Ce qu’il y aurait de plus de logique vu les actes de ce dernier est une demande de plus de pouvoir, après tous les votes du Chancelier n’ont par le passé pas souvent posé de gros problèmes. »

Le petit sourire malicieux du sénateur Ordemon se changea en une expression plus dure. Le masque venait de tomber, et il ne semblait plus aussi satisfait de ce qu’il montrait. Derrière ce gras, se cachait un personnage sévère et dur qua Tagon allait apprendre à mater. Dans le pire des cas, son conseiller, Dalagur, se trouvait dans la pièce d’à côté et avait plus du Soldat d’élite que du politicien.

« - Je suppose que vous allez nous dénoncer ? » fit-il d’une voix sombre.


Tagon hocha négativement de la tête.

« - Non. Ce serait faire du mal à mes prédécesseurs et ferait passer le sénat pour une institution à la main de politiciens véreux. Non, je veux bien plus. Je veux exactement ce que mon collègue demandait par le passé. Vous allez me donner votre bénédiction. Je vais faire voter une loi pour la traque des sénateurs corrompu dans le sénat, qui lancera toute une série d’enquête et quoi que les personnes concernées fassent, elles seront au final retrouvé. Lors de ce vote, vous voterez en faveur de sa validation. N’ayez crainte, vous n’en serez pas affecté. Cela fait partie de notre contrat. »

Il hocha la tête de manière positive. Bien, cela avait été plus facile que ce qu’elle ne l’avait pensé.

« - Vous prenez conscience que nous participons à un acte de corruption ? » demanda-t-elle.

« - Oui »


« - Dans ce cas, vous comprendrez que cette entrevue doit rester secrète. Je vais bientôt rencontrer d’autres des contacts de mes prédécesseurs, et si vous avez parlé, je le saurais. Je vous conseille donc de garder votre langue, Sénateur. »


Nouveaux hochements de tête.

« - Dans ce cas, je vous encourage à quitter mes appartements, Sénateur Ordemon. »


Elle se leva et l’accompagna jusqu’à la porte. Le conseiller Dalagur se trouvait devant la porte d’une autre pièce et ouvrit celle de la sortie. Tagon salua le Sénateur et le regarde passer la porte, son poids le faisant tanguer d’un coté à l’autre au rythme de ses pas. Une fois qu’il fut bien loin et que Tagon eut refermé la porte, le Conseiller Dalagur s’approcha d’elle et lui demanda comment cela s’était déroulé. Le Chancelier déclara que ça allait.

Elle alla prendre une douche, dégusta un encas, puis attendit l’arrivée de l’informaticien. Quand celui-ci eut terminé son travail, que toutes les informations susceptibles de l’incriminer furent supprimées de son datapad et de ses documents personnels, comme l’aurait fait un conspirateur, elle s’accorda un moment de répit pour aller dormir.
Elle venait de corrompre la corruption. C’était un pas vers l’assainissement de la République.

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MessageSujet: Re: La politique de la Corruption   La politique de la Corruption Icon_minitimeSam 22 Sep - 14:03

PARTIE II



Tagon Rorik sorti de sa douche. Après avoir passé une nuit assez tendue, suite à son entrevue avec le sénateur de Chandrila, la Chancelière avait opté pour une douche qui rafraichirait sa peau autant qu’elle ne la réveillerait. Elle lava à la fois son corps, mais également son esprit. Partout sur elle, la sueur de la peur qu’avaient provoqué ses actes s’était infiltré dans ses pores et y avaient laissé une impression désagréable de plaquant. La douche l’avait délesté de ce poid. Quand elle arriva dans sa chambre, elle en profita pour enfiler quelque chose de plus doux et léger, agréable à porter mais tout en restant aussi décent que la tenue d’un Chancelier devait être. Un pantalon en toile suvi d’une chemise bordeaux dont les bords étaient couverts de dorure. Il s’agissait d’une parure à la fois riche et sobre. Ensuite, elle se dirigea vers la suite de ses appartements.

Lorsqu’elle avait été élue, elle ne s’était pas attendue à recevoir des quartiers particuliers. Mais après avoir éxercé quelques jours, il devint naturel qu’elle ne s’éloigne pas du Sénat. Les temps actuel demandaient la présence constante de l’autorité près de l’endroit où on l’éxercait. Elle ne pouvait se plaindre de ce qu’on lui avait fourni. Elle était installé dans une suite de taille assez importante, principalement constituée de trois grandes pièces, chacune divisée en partie distinctes. Il y avait la pièce principale avec un coin cuisine, une partie salon, et un coin plus isolé pour la soirée. Dans une autre partie de ses appartements se trouvaient la chambre de Tagon où se trouvaient dans un isolement la salle de bain. Et puis il y avait le bureau, divisé en plusieurs parties dont une à l’abrit des regards. Une pièce secrète auquel seul le Chancelier avait accès. Majoritairement, le style architecturale était sobre et dénué de la moindre touche décorative pour que celui qui y emmènage puisse adapté ses propres gouts sans de réelles difficultés. Mais à l’avis de Tagon, il était un peu dommage de passé du temps sur la décoration de ses appartements plutôt que sur des sujets qui préocupent plus sa fonction.

Quand Tagon sortit de sa chambre, elle remarqua que son Conseiller, Dalagur, était déjà présent et lui préparait son repas. Cela fit sourire le Chancelier, en effet il s’agissait d’une sorte de plaisanterie entre elle et lui. Leur relation ayant depuis longtemps dépassé le stade de conseiller, ils se considéraient comme des amis, et dans le plus grand des secrets, Dalagur restait l’un de ses plus grand confident. Et à parler de secret, Dalagur cachait bien son jeu. Originaire d’Hapes comme le Chancelier, il l’avait accompagné depuis le début de sa carrière en politique. Non pas seulement comme un conseiller, mais également comme un protecteur, à l’instar de Darth Egern, le cousin de Tagon. A sa manière, Dalagur cachait sa véritable nature, avec le soutien de Tagon Rorik qui remuait des bras et des mains pour que nul n’apprenne la vérité. Sous ses apparences de conseiller disciplinés se trouvait quelqu’un de bien plus impliqué.

Ce matin-là, Tagon avait de nombreuses choses à faire. Et Dalagur n’hésita pas à les lui rappeller.

« - Avez-vous bien dormi, majesté ? Parce que nous avons pas mal de travail ce matin. Je vous rappelle que vous recevez Maitre Icarus et Maitre Dedaleous, de la Garde Noire. Cela fait un petit temps déjà que cette rencontre était programmée, et elle sera décisive dans la suite de notre petit plan. Avant tout, nous recevrons Sera Kato d’Holonews. J’ai relu votre discours et y ait corrigé diverses erreurs. Ne vous méprenez pas, je sais ô combien la charge de travail vous affaibli, Altesse. Ensuite, nous recevrons votre avocat, Newara Vent. Et nous terminerons par notre agréable rencontre avec le Sénateur de Correlia, dont j’ai toujours autant de mal à me souvenir le nom. »


Tagon hocha de la tête de bas en haut. A cette dernière remarque, elle ne fit qu’un commentaire.

« - Vous savez, Dalagur, les corrompus ne méritent pas qu’on se souvienne de leur noms. » Elle marqua une pause et releva la tête vivement d’un air interrogateur. « Tout est en place ? Ca ira ? »

Dalagur eut un sourire et répondit.

« - Ne t’inquiète pas, tout ira bien. »

« - Merci Dalagur, sans toi je ne saurais faire tout ceci. »


Elle déjeuna, avala son bol de céréales et le jus de fruit dont la saveur était si agréable que Tagon s’en resservit. Puis, elle amena la vaisselle sale au lave-vaisselle et se dirigea vers son bureau. Elle vérifia que tout étais en place, puis revint dans la pièce centrale et attendit.

Soudain, Dalagur recut un appel de la sécurité. La Garde Noire attendait derrière la porte qu’on vienne leur ouvrir. Le conseiller se dirigea vers eux et les accueilli. Les deux maitres sith pénétrèrent alors dans les appartements présidentiels. Tagon se porta à leur rencontre et les salua. A leur tour, ils abaissèrent leur tête en signe de salut et attendirent qu’on leur annonce le sujet de leur présence. Dédaleous était un chagrian au visage rude mais sage. Il n’y avait pas dans ses yeux la rage que l’on retrouvait dans le regard des sith de la Légion. Il était calme et il ne régnait aucune tension autour de lui. Sa peau était blanche et quelques tatouages sith parcouraient l’ensemble de sa peau, depuis les longues cornes qui menacaient le ciel depuis le haut de son crane. Les tatouages longeaient les cotés de son corps, et descendaient sur ses bras, sans jamais se croiser sur le centre de son corps. D’après ce que savait Tagon, Dédaleous était un Maitre Sith, contrairement à Darth Icarus qui n’était qu’un Acolyte. Un peu comme il existait des Maitres Jedi et des Chevaliers Jedi. Icarus, quant à lui, était bien différent de son maitre. Il s’agissait d’un chiss dont les yeux rouges de nature étaient reforcé par la haine et la rage, typique des membres de la sith. Néanmoins, en le regardant, on pouvait percevoir qu’il se controlait pleinement. Il portait une lourde armure rouge qui le protégeait de toute part sur son torse, et s’arretait à hauteur de la ceinture. Une cape, sortant d’en dessous de son armure, plongeait jusqu’à hauteur de ses pieds.

Contrairement à Dédaleous qui devait le cacher, Icarus arborait fièrement son sabre laser, à sa ceinture. Tout deux regadaient Tagon avec un respect profond.

« - Merci, Maitre Dédaleous et Maitre Icarus d’avoir bien voulu me rencontrer. » fit Tagon Rorik.

Maitre Dédaleous se chargea de répondre, de manière un peu solennelle.

« - L’honneur est pour nous, Chancelier. Nous sommes au service du Sénat. »

Sa voix était lourde, rocailleuse, comme si elle venait du fin fond de la galaxie, de la plus profonde des cavernes. Cela ne troubla que très peu le Chancelier qui avait l’habitude de ce genre de voix, de nombreux sénateurs arboraient les mêmes artifices pour se donner un style plus grave, à la différence que Dédaleous ne semblait ne pas être à l’origine de ce sombre ton qui lui trônait dans la gorge.

Elle les encouragea à la suivre dans son bureau, et leur proposa ensuite un siège, qu’ils accèptèrent. Darth Icarus semblait peu à l’aise sur sa chaise, son armure lui rentrant dans le bas ventre, mais il fit tou son possible pour ne pas le montrer. Dédaleous affichait un sourire que Tagon jugea de niai, mais qui semblait être sincère. Les Sith n’avait pas l’air de savoir comment sourire, et le Maitre Sith y mettait du sien pour paraitre le plus naturel possible.

Tagon s’installa derrière son bureau et Dalagur se posta à l’autre bout de la pièce, occupé à rédiger des notes et parcourir les informations que donnait l’Holonet. A cet instant, Tagon reprit.

« - J’ai demandé à vous rencontrer dans l’espoir de mieux organiser la protection du Sénat et la gestion de notre coopération. Vous savez tous que j’ai dans l’intention de changer pas mal de choses en application depuis plus d’une décennie. Depuis bien trop longtemps, la corruption règne au Sénat et je compte bien faire table rase de tout cela. De plus, Jedi et Garde Noir se disputent la part du Sénat, voire de la République, et cela pose trop de problème. Si ce conflit n’est pas règlé avant longtemps, je ne pourrais me concentrer sur des sujets plus importants. »

Icarus prit alors la parôle.

« - Nous sommes au service du Sénat, Chancelier. »

Chancelier le gratifia d’un hochement de la tête.

« - Je ne vous donne pas d’ordre, mais j’aimerais juste faire en sorte que la Garde Noire ne perturbe plus les relations entre l’Ordre Jedi et le Sénat. Les Jedi doivent avoir accès au Sénat car sans cela nous ne pourrons protéger au mieux la Galaxie. Par ailleurs, j’aimerais voir la Garde plus présente dans les affaires de la Présidence. »


Hochement de sourcil du coté sith. Ca n’était pas étonnant d’ailleurs. Avec une telle demande, cela secouait un peu l’image d’un Chancelier désirant faire tout tout seul sans l’appuit d’un ordre. Et Tagon n’ignorait pas que ses futurs demandes allaient remuer du monde. Elle désirait plus de contrôle sur ses affaires mais également sur les affaires du Sénat.

« - Le fait que je secoue les cages dans lesquelles se sont enfermé les Sénateurs ne va pas plaire à tout le monde. J’ai déjà reçu des lettres de menaces et je suis certaines que d’un jour à l’autre, les menaces passeront à exécution d’abord de manière préventive puis plus aggressive. Néanmoins, il me faut un poids plus lourd pour intimider les Sénateurs que la présence d’un Jedi à mes cotés. Cela fait trop longtemps que la Garde Noire passe pour des fouinneurs de l’ombre dans le Sénat. Je vous propose de changer cela. »

« - Qu’elle est votre demande ? » fit Dédaleous.


« - Je vous demande ce que je n’aurai pas avec les Jedi. Je demande plus de présence dans les affaires républicaines. Les Jedi sont indépendant, si j’ai besoin d’eux je ne peux que leur demander de l’aide. J’ai besoin d’avoir à mes cotés des personnes sur qui compter en cas de coup dur. J’aimerais que la Garde Noire devienne plus qu’une arme qui œuvre dans l’ombre, je voudrais qu’elle soit reconnue publiquement comme un Ordre de la République. En échange je vous offre plus de pouvoir et de droit. Votre nature sith vous discrédite auprès de la population, je vous propose de vous rendre populaire, et surtout, respecté. Les planètes que vous avez amenée avec vous n’ont toujours pas réellement le droit de parole dû à leurs origines Sith. Je leur donnerais leur droit au sénat. »


Pas de réaction.

« - J’aimerais également avoir la présence d’un membre de la Garde Noire qui donnerait son avis au sénat et qui resterais à mes cotés. Les Jedi m’ont laissé un de leur membres pour me défendre. J’aimerais que vous fassiez de même. Autant pour me protéger des menaces, mais également pour me protéger des Jedi. Je n’ai pas confiance en eux. »


Les deux Maitres sith ne réagirent pas oralement. Ils se tournèrent l’un vers l’autre, comme s’ils parlaient avec le regard. Tagon savait que les sith pouvaient parler par la force, mais était-ce aussi précis que pour avoir une réelle discussion ? Elle l’ignorait. Elle ignorait bien trop de choses de la force. Néanmoins, elle gardait une confiance plus accrue en un ordre bien précis, celui de la Garde Noire. Ils étaient encré dans sa vie depuis bien des années, sa famille ayant fait don d’un de ses enfants à leurs dogme.

« - Je dois en discuter avec le reste de notre Ordre. » répondit Dédaleous. « Néanmoins, Darth Icarus pourrait rester en tant que représentant et Protecteur. Si cela vous convient…".


Cette situation avait un sens de déjà vu, à la différence que cette fois ca n’était pas des Jedi mais des Sith qui lui parlait. Icarus possèdait cette même audace qui caractérisait Jayna Thysdal, à la différence que le Chiss semblait plus aggressif.

« - Cela me convient. » fit Tagon. Dédaleous se leva tandis qu’Icarus se dirigea vers Dalagur. Le Chancelier accompagna le Maitre Sith jusqu’à la porte et le remercia encore d’avoir bien voulu la rencontrer. Il la remercia également et passa la porte.


Dehors, Sera Kato, la journaliste d’Holonews, l’attendait. Sans prendre le temps de souffler, Tagon la salua et la fit entrer. Du respect régnait dans le regard que la journaliste lui dirigeait et le Chancelier apprécia cette impression. Cela faisait du bien de voir que certaines personnes appréciaient son travail.

La raison de la présence de Sera Keto était smple. Le Chancelier avait demandé à pouvoir faire un communiqué sur les récents évènements ayant secoué la galaxie. L’apparition d’un Seigneur Noir des Sith avait inquièté plus d’une personne, et le peuple se posait déjà mille questions sur l’évolution de cette affaire. Allait-on replonger dans la guerre ? Fallait-il se lier au sith ? Quelle était la position de la République ? Et le Consulat ? Jusqu’à présent, Tagon n’avait laissé échappé que quelques informations sur sa décision, mais il était désormais décisifs de contre attaquer.

Elle suivit les instructions de la journaliste et s’installa derrière un bureau de plus petite taille qui se trouvait dans la pièce centrale, loin de Darth Icarus et de Dalagur qui discutaient dans une autre pièce.

Quand Tagon se sentit prête, elle s’adressa à l’enregistreur directement lié à l’holonet qui retransmettrait son discours. Discours qu’elle avait préparé le jour précédent, peu de temps avant l’arrivée du Sénateur de Chandrila. Dalagur l’avait ensuite corrigé.



« - Ceci est un communiqué officiel de la part de Tagon Rorik, Chancelier de la République, aux habitants de la Galaxie, peu importe leur gouvernement, leurs opinions ou leur race. Ceci est également une réponse à la déclaration de guerre officielle du Seigneur Sith Darth Mortuus.

Nous ne permettrons pas ce genre de comportement Seigneur Sith.

Il y a trois jours, vous avez déclenchez l’explosion d’un explosif qu’on ne peux désamorcer. En vous attaquant à La Roue, vous vous êtes attaqué à chacun d’entre nous. Vous vous êtes attaqué à ce qui nous reliait tous. Vous vous en êtes pris à la Vie. Et pour cette raison, je ne peux vous laisser continuer votre politique de la peur. Bientôt viendra le jour des affrontements Seigneur Sith. C’est pourquoi nous allons vous traquer.

La République a décidé de s’engager dans la traque au Seigneur Sith. Moi Tagon Rorik, met une prime sur la tête du Seigneur Sith Darth Mortuus et de tout ceux qui compose son armée. Aucun ennemi de la République ne sera épargné, néanmoins nous voulons capturer ces Sith vivants, pour qu’ils soient exécutés. Une situation extrême mérite une réponse extrême.

C’était Tagon Rorik, Chancelier de la République. »




Tagon ne pouvait supporter l’idée qu’un Sith se permette de s’en prendre à la République et encore moins qu’il le fasse lors de son mandat. Les Sith, tels qu’il y en avait du temps de Skyurr, avaient eut leur temps et leurs heures et devaient se faire à l’idée qu’ils étaient passé de mode. Ils ne pouvaient vivre leurs rêves, ils devaient laisser la place à l’avenir, à la République et au Consulat. Se taire et disparaître à jamais. Darth Mortuus représentait un danger, mais pourrait amener plus de bien que de mal, notament une collaboration avec le consulat. Pourquoi ne pas en profiter pour travailler mains dans la main, abbattre ce Mortuus, et finir par entamer des procédures qui à long terme, pourrait permettre la réunification des systèmes du consulat avec la République. Mais pour cela, il faudrait une armée. Une grande armée. Mais chaque chose en son temps !

Une fois le journaliste parti, Newara Vent arriva. Il s’agissait d’un twi’lek à la peau verdatre dont les lekkus reposaient autour de son cou. Il portait une tunique d’avocat et tenait entre ses mains un dossier. Tagon ne devait le voir que quelques minutes. Elle désirait s’assurer que tout était en règle au niveau de ses droits en cas de poursuite contre sa personne. Dans sa position actuelle, elle préférait s’assurer qu’on ne pourrait s’en prendre à elle avec trop de facilité et que même en cellule, elle conservait le droit d’accepter ou non qu’une loi soit voté.

Une fois cela fait, elle retourna dans son bureau où Darth Icarus et Dalagur discutaient calmement. Tagon vint s’assurer qu’une fois de plus, tout était bien prêt. Dalagur hocha de la tête. Icarus, lui, semblait bien plus détendu qu’en la présence de son Maître et attendait dans un coin de la pièce, les mains posées de part et d’autres de sa taille.

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MessageSujet: Re: La politique de la Corruption   La politique de la Corruption Icon_minitimeSam 29 Sep - 15:21

PARTIE III

« - Vous savez que vous prenez de très gros risques, Princesse ? » fit le Garde Noir.

Ses yeux rouges semblaient sonder Tagon et plus elle le fixait et plus elle avait l’impression de fondre sur place. Il y avait quelque chose autour de ce sith, quelque chose de plus puissant que le pouvoir politique, il était sûr de lui et confiant. La force donne ce pouvoir, lui avait dit un Jedi une fois, le pouvoir d’avoir plus confiance en ses capacités qu’en sa position dans la hierarchie. Le chiss maitrisait cette façon de penser avec brio et ne semblait pas vouloir le cacher. Il se tenait debout, les bras croisés sur son torse.

« - On pourrait découvrir votre supercherie, on pourrait vous enlever vos droits. » continua-t-il.

Tagon ne se laissa pas décourager par les paroles du Garde Noir et répondit plus fermement, montrant qu’elle aussi avait de la confiance en soi. Et elle ne se plaignit pas que Dalagur se trouve derrière elle pour la soutenir.

« - Vous êtes là pour faire en sorte que cela n’arrive pas, Darth Icarus. » fit la Chancelière.

Il y eut un avertissement sonore et Dalagur se dirigea précipitament vers la porte. A entendre la voix qui lui répondit, il fallait croire que le Sénateur de Correlia était présent. Elle ne parvint toujours pas à se rappeler le nom de ce misérable sénateur, sans aucun doute le pire de tous. Elle avait de nombreux indices qui prouvaient qu’il était un salopard, mais rien d’assez tangible pour le faire sombrer. Il faudrait le forcer à faire une erreur. Et pour cela, elle allait foncer dans le tas, réveler ses atouts. Cartes sur table.

Le sénateur pénétra dans le bureau et salua tour à tour chacun des personnages présent, en passant plus de temps à remercier le Chancelier d’avoir bien voulu le recevoir. Il lui raconta qu’il l’admirait tant et qu’il désirait depuis longtemps pouvoir lui parler et ce même à l’époque où elle n’était que Sénatrice. Du pipot. Son sourire commercial était peu convainqueur pour une professionnelle comme Tagon et cette fausse vérité qu’il s’exercait à mettre en place semblait ne pas être un secret. Le sénateur savait qu’on savait qu’il mentait. Le sénateur de Chandrila avait du déjà cafter.

« - Sénateur Orpius ! Quel plaisir de pouvoir enfin vous rencontrer ! » s’exclama-t-elle. Il est étrange comme parfois on ne se souvient du nom des personnes qu’en voyant leur visage. C’était le cas pour le corelien qu’elle identifia comme une personne au visage neutre, mais néanmoins avenant. Il respirait la confiance naturelle des Correliens.

Elle l’invita à s’assoir tandis qu’Icarus sortait par la porte, avec l’ordre de garder un œil sur la sécurité. De son coté, Dalagur s’était rapproché du bureau et pianotait toujours sur un petit écran.

« - Chancelier, le plaisir est pour moi. Néanmoins je suis assez perplexe quant à la raison de notre rencontre. » fit-il. Sa voix était nasillarde et peu agréable, du genre qui vous pince les timpans.


Tagon lui fit le sourire le plus faux-cul possible et aquiesa de la tête. Jouer la comédie, mais ne pas être dupe, telle serait la difficulté de ce combat.

« - On m’a dit un grand bien de vous sénateur. Je n’ai trouvé personne qui ait pu prétendre que vous lui fassiez du tort. Vous savez, dans ma grande quête contre la corruption au sénat comme le sénateur a put vous le dire, j’essaie d’en apprendre un peu plus sur les gens qui m’entoure. Ohhh vous savez, ce n’est pas très agréable, c’est un peu aller à la rencontre des politiciens pour savoir si tel ou telle personne est aussi sainte qu’elle ne le prétend, et encore faut-il arriver à dénouer la vérité de leurs envies de dénaturer un sénateur. Ca n’est guère aisé, je vous l’avoue. Maiiiis à votre sujet ce le fut. Vous êtes une personne respectable, Monsieur Orpius ! » s’exclama-t-elle.


Orpius sourit. Il lui adressa un regard des plus faux cul.

« - Vous savez, Chancelier, on essaye de faire ce que l’on peut ! Mais, quel sénateur dites-vous m’aurait dit cela ? »

« - Le sénateur de Chandrila. » répondit Tagon.


Le regard Orpius changea, à l’instar du Sénateur de Chandrila lorsque Tagon lui raconta qu’elle était au courant de son affaire de corruption. Il fallait passer à l’action.

« - Néanmoins, lorsqu’on est en face à autant de sympathie envers une personne, on en finit par se demander si cela n’en est pas suspect. Vous savez qu’en ma position, il m’est assez d’aisé d’obtenir les vidéos de surveillance de pas mal de batiment, dont ceux de votre appartement. Oh il n’y a rien d’inquiètant. Rien de suspect je vous rassure, hormis les informations technique. Ne me faites pas ce regarde surpris, vous savez de quoi je parle. Il est assez étrange de voir que l’heure d’enregistrement ne correspond pas aux moments filmés. J’ai rarement vu une soirée aussi rayonante que celle dont traite vos caméras. En de tels moments, j’en viens à me demander ce que vous pouviez bien vouloir cacher. »


Orpius sembla plus menacant de son regard grave. Tagon vérifia que Dalagur était toujours prêt d’elle. Elle craignait qu’Orpius ne réagisse violement et elle préférait voir son conseiller présent dans la pièce. Orpius remarqua ce mouvement qui trahissait la confiance en soi du Chancelier et riposta sans attendre plus longtemps.

« - Si vous pensez pouvoir m’accuser quoique ce soit avec cela, c’est perdu d’avance. Vous ne pouvez pas m’accuser d’avoir fait des choses que rien ne prouve. Les enregistrements sont vide, impossible de récupérer les vrais. » déclara-t-il.
Tagon hocha de la tête.

« - Effecivement, on ne peut pas. Pourtant, on peut retracer certains de vos derniers appels. Avec votre paranoia de la sympathie que vous avez entretenue en arosant les sénateurs et politiciens, et en menacant les plus résistants, vous voyez vous ne niez même pas, vous avez baissé votre défense pensant que personne ne viendrait fouiller dans vos affaires. Pourtant je vous observe depuis longtemps et je sais que vous gardez sous votre ailes un atout de poids. Depuis quand mouillez vous dans l’assassinat ? L’un de mes concurent au rang de Chancelier a été assassiné il y a peu. L’auteur n’a pas encore été retrouvé, mais ce que je sais, c’est que la personne qui s’en est chargée a été à de maintes reprises en contact avec vous. Mes preuves ? De la surveillance, comme à l’ancienne. Je possède de nombreux messages cryptés que vous lui avez envoyé, des messages sonores, et les rares informations que vous lui avez dicté. Vous êtes un meurtrier Sénateur, un assassin. Vous ne valez pas mieux que les Sith ou les Jedi, vous faites primer votre situation sur la vie des autres. Vous vous pensiez surpuissant mais j’ai le pouvoir de vous faire payer, autant physiquement que spirituellement. J’ai le pouvoir. Plus de pouvoir que certains d’entre vous ne le pensiez. Et je le montrerais au monde. Sauf si vous me jurez fidelité, et me supportiez dans ma lutte contre la corruption. »


Orpius se raidit. Il la regardea avec un mélange de pitié et de dégout.

« - Vous pensez que je vais me laisser avoir par des menaces ? Je ne suis pas aussi influencable que les Chandrilens ! Je n’en écouterais pas plus. Vous n’avez rien contre moi, et vous entendrez parler de mes avocats ! » s’exclama-t-il en se levant d’un bond.


Avant qu’il n’est pu faire un pas, Tagon senti la force passer droit devant elle. Elle leva la main vers le Sénateur de Correlia. Celui-ci cessa de bouger, comme s’il était retenu par des chaines invisibles. De son regard colérique et confiant, passa un voile blanc alors qu’il tournait la tête vers le Chancelier. Celle-ci tendait la main vers elle, affichait un visage concentré tel qu’il l’avait déjà vu sur celui des Jedi alors qu’ils invoquaient la force.

« - Arrêtez Chancelier ! » cria Dalagur à gauche de Tagon.


Elle n’en fit cependant rien. Tagon pivota la main et lentement Orpius s’éleva dans les airs. Il tenta de résister mais une barrière l’empechait de faire un seul mouvement. Il persistait, battait des bras et des pieds. Parfois il tendait un pied et forcait sur la barrière, avant de la ramener près de son corps. En vain, il tentait de se débattre de récupérer son équilibre mais revenait toujours à sa position habituelle. Il poussa un cri de colère terrifiant, à l’instar de nombreux guerriers lors d’un assaut. La porte s’ouvrit brutalement et Darth Icarus pénétra dans la pièce subitement. Il ordonna au Chancelier de cesser.

« - Je vous avais dit de ne pas me résister, Sénateur Orpius. » déclara Tagon d’une voix lourde et concentrée.

Celle-ci écarta les doigts et Orpius fut repoussée, les pieds résistants toujours au sol. Pas à pas, il recula d’un pied puis l’autre. Bientôt il fut à portée de la porte. Tagon referma la main et Orpius fut libéré de la prise de la Chancelière. Le Sénateur se releva et afficha un regard plus rageur qu’effrayé. Sans un mot, il quitta la pièce. Tagon et Dalagur l’entendirent quitter les appartements présidenciel en courant.

Tagon pivota, exedée, vers Dalagur et déclara :

« - Le voile est tombée. Attendons-les maintenant. Ils viendront me chercher. N’oubliez pas ce que nous avons dit. Prévenez l’ordre Jedi. Icarus, vous me tiendrez compagnie en cellule. »

Et ce fut tout. Deux heures plus tard, Tagon séjournait en celule.

A suivre…

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MessageSujet: Re: La politique de la Corruption   La politique de la Corruption Icon_minitimeSam 29 Sep - 20:42

PARTIE IV


« - L’Ordre Jedi a-t-il été prévenu ? » demanda Tagon.

Darth Icarus l’avait accompagné jusque dans la prison de Coruscant. Ne pouvant se trouver dans la cellule en même temps n’étant présent que pour la protéger, Tagon étant toujours considérée comme Chancelier, le Garde se trouvait de l’autre coté de la grille et lui tenait compagnie. Cela faisait désormais plusieurs heures qu’on l’avait amené ici. Orpius avait porté plainte et rapporté son agression à la sécurité. On ne l’avait pas tout de suite cru, mais lorsque la sécurité s’était pointé chez Tagon, Dalagur n’avait rien dit et Icarus avait également déclaré qu’il n’était pas sur de ce qu’il avait vu. Voyant bien qu’il y avait eut un problème, la sécurité avait visionné les video d’enregistrement du bureau du Chancelier et avait été confronté à l’évidence, Tagon Rorik possédait la force et en avait employé pour tenter de menacer le sénateur Orpius. Embarquée sans trop de résistance, le Chancelier s’était retrouvée dans une cellule annexe, spécialement concue pour des personnes de son rang tandis que le débat avait commencé à pleuvoir. On parlait de manipulation ! On rappellait l’époque de Skyurr. Certaines parlaient de la proximité de la Princesse hapiene avec certains membres de la Garde Noire. Qu’allait-on faire ? Qui allait se charger de reprendre les rennes de la République. Beaucoup se sentaient trompés, même si d’autres la défendaient toujours. Mais l’avocat du Chancelier, Newara Vent, s’était vite fait connaitre. Le Twi’lek avait fait remarqué que la preuve que le Chancelier possédait le pouvoir de la force reposait sur les accusations d’un seul homme et d’un holoécran de mauvaise qualité. La défense du Chancelier demandait une véritable vérification et faisait appel à la science dévellopée par l’Ordre Jedi pour prouver les faits.

Il existait effectivement un procédé employé d’abord par les Jedi pour repérer le taux de midichloriens dans le sang d’un être vivant. Cette technique leur permettait de voir si oui ou non un patient était capable de suivre la formation des Chevaliers Jedi. Néanmoins, avec les dernières discussion au sujet des Jedi et des Sith et la volonté de refuser des Chancelier possédant la force, le souvenir de Skyurr étant toujours trop ancré dans l’esprit des politiciens, le Sénat avait employé l’outils pour vérifier que plus personne ayant le don de force ne puisse accedé à un rang aussi important. Avec les dernières nouvelles au sujet de Tagon, on reparla de la fiabilité de cet engin, mais le Sénateur Orpius parla de corruption. Le Chancelier avait pu corrompre les verificateur pour passer au-delà de ces analyses. Dès lors, le Sénat adressa une demande au conseil Jedi qui, étant trop loyal dans sa manière de procédé et incapable de mentir au sénat, procéderait à la vérification avec un appareil certifié non modifié. Newara Vent, l’avocat de Tagon, avait également adressé un message au sénat, déclarant que le Chancelier Rorik accusait le Sénateur Orpius de corruption et qu’une enquête devait être ouverte. Le Sénat n’accorda pas grande attention à cette accusation, trouvant que l’affaire présente était bien plus importante.

Le visage sombre, plus que précedement, la mine grave, le Chiss répondit.

« - Le Conseil lui-même a été prévenu. Le fait que je me sois présenté à eux ne leur a pas forcément plus, mais ils ont répondu présent à l’appel. Selon eux, il est impossible de corrompre un appareil électronique. Ils savent que tout ceci est une machination. Néanmoins, il vous encourage à être plus prudente à l’avenir. Le Sénat ne vous suivra pas si vous continuez sur cette voie. »

Tagon hocha de la tête. Le Sith avait prouvé qu’il était un bon conseiller. Contrairement à Dalagur qui accompagnait Newara Vent dans toutes les démarches, Darth Icarus était resté avec le Chancelier depuis le début de son emprisonement. Il n’était pas très bavard, mais il diffusait tout autour de lui un sentiment de calme et de paix, mais surtout il inspirait la sécurité. Il dévisageait ceux qui passaient dans le couloir, et décourageait les journalistes de prendre des photos ou de venir questionner le Chancelier.

« - Je ne compte plus faire virevolter un Sénateur. De toute manière, à l’instant je ne m’en sens pas vraiment capable. » fit-elle en rigolant.

Icarus lui répondit d’un hochement de tête qui parut extremement amical par rapport à ce qu’il avait pu déjà montrer de sympathie jusqu’à présent. Il paraissait imperturbable et ne vouloir jamais se laisser aller.

« - C’était néanmoins bien fait. Quelle coordination ! » s’exclama le sith.

Avant qu’elle ne puisse répondre, des pas se firent entendre et Tagon vit apparaitre plusieurs gardes sénatoriales, non pas les sith mais ceux en armure bleu. Ils présentèrent à nouveau les conditions de sécurité. Le Chancelier ne devait pas faire de geste brusque, ne pas tenter de s’enfuir ni aller autre part que l’endroit où on l’emmenait. Elle se soumit aux demandes sans broncher et suivit les gardes. On la fit sortir des cellules préventives du sénat pour la conduire dans l’immense dôme. Du moins, c’est ce qu’elle comprit. En effet, on aurait pas recouru à des gardes du sénat pour un trajet plus long. A peine sorties de la prison séntoriale qu’elle put remarquer la présence d’une foule titanesque de journaliste qui criaient des questions au travers des barrières de protection. Tagon leur adressa un regard suivi d’un sourire et s’assura ensuite que Darth Icarus la suivait toujours de prêt. Ce dernier se trouvait sur ses talons, la main gauche à la ceinture tandis que l’autre se trouvait à portée de son arme.

On la fit alors pénétrer dans le dôme du sénat. Les délégations des différents système attendaient sur chacunes de leur partie et se tenaient en silence quand le Chancelier parvint au centre. Tandis que la partie présidentielle s’élevait dans les airs, elle put se libérer les mains et saluer Newara Vent et Dalagur qui patientaient calmement frais et détendu.

« - Tout est en ordre. » murmura Dalagur.

Tagon hocha de la tête.

Une fois la partie présidentielle placée, une autre branche se mit à voler et Tagon comprit que le Chagrian qui allait prendre la parôle allait diriger le « procès ».

« - Mesdames et Messieurs, nous sommes présent pour débattre d’un grave problème. Le Sénateur Orpius de Correlia ici présent à été victime d’une agression de la part du Chancelier Tagon Rorik. Le Sénateur affirme avoir été la victime d’un assaut violent et mortelle avec usage de la Force. Que plaide la défense ? »


Le Chagrian passa de la branche correliene au dome du Chancelier.

« - Innocent, votre honneur. » déclara Newara Vent d’un ton glacial.


Cette réponse fut suivie de plusieurs bavardages. On ne s’attendait pas à ce que le Chancelier tente de défendre une telle évidence.

« - Le Sénateur Orpius a décidé de prendre en main lui main sont procès. » fit le Chagrian.

Le sénateur de Correlia prit alors la parole. Il était couvert de bandage et arborait un visage fatigué. Le correlien jouait la comédie avec merveille, et Tagon ne put laisser échapper un petit rire qui ne se fit remarquer.

« - Sénateurs, membres du sénat, je suis ici car une affaire grave viens à nous. Il y a plusieurs semaines, nous avons accordé la confiance du peuple des plusieurs systèmes à un sénateur qui se présentait comme l’image même de la pureté. Nous voyions en lui l’exemple à suivre et celui capable d’apporter une fin à notre désaroi. La corruption s’est emparé de la République, c’est un fait auquel nous accordons énormément d’attention et nous pensions avoir trouvé quelqu’un en qui placé notre espoir de rédemption. Nous nous trompions. Hier soir, le Chancelier Tagon a prouvé qu’il n’était pas ce qu’il était. Il a prouvé qu’il avait violé la loi à plusieurs reprises en se présentant comme candidat au poste tout en étant un utilisateur de la force. Hier soir, il a prouvé de sa volonté de destruction en s’en prennant à un membre respecté du Sénat. »


« - Objection ! Le Sénateur accuse sans preuve valide. » déclara Newara Vent.

« - Il y a des preuves. Nous possédons les enregistrements des caméras de surveillance ! » répondit Orpius sans attendre la permission du Juge.

On diffusa alors les enregistrements. On y voyait très précisément Tagon en train de tendre la bras tandis qu’Orpius se débattait. Il y eut des cri des cris de haine de la part de certains sénateurs en direction du Chancelier. Tagon ne réagit.

« - Pour mettre fin à ce débat, nous avons convoqué un membre du Conseil Jedi pour effectuer les vérifications une seconde fois. Si le taux de midichloriens atteint la limite, nous saurons enfin la vérité. Néanmoins, la défense a demandé à adressé un mot au Sénat. » fit le Juge.


« - Sénateurs, Sénatrices, peuple de la République qui suivez mon procès, j’aimerais tout d’abord m’excuser pour tout ces dérangements. Ma volonté n’a jamais été de vous décevoir. J’accepterais avec beaucoup de respect la décision du Sénat concernant mon jugement. Néanmoins, j’aimerais me défendre. J’ai fait beaucoup de recherche concernant le sénateur Orpius et j’ai découvert qu’il est un as de la manipulation de video. Je le soupsonne d’avoir modifié les enregistrements de mon bureau. En effet, pour avoir enquêter sur ses dernières activités mon agence de recherche à découvert que les vidéos de surveillance de ses appartements étaient fréquement remaniée, pour effacer certaines données. J’ai récemment livré un dossier au Sénat concernant l’implication du Sénateur Orpius dans certaines affaires criminelles et j’espère qu’on y accordera plus d’attention une fois que je serais innocentée. »

Rire dans le Sénat.

« - Hier soir, j’ai confrontré mes preuves au Sénateur Orpius et hier soir la discussion a été agressive et rien de plus. Je n’ai rien à dire d’autres. »

« - Merci, mademoiselle Rorik. » fit le Juge. « Maintenant, procédons aux vérifications. »


Darius Jenti s’approcha. Le Maitre Jedi à la longue barbe rousse se présenta avec une série d’instrument. On commenca par une série de vérification de type visite médicale. Son poids, le Jedi lui prit le poux suivi d’une visite de son système nasal. Ensuite, le Jedi préleva quelques gouttes de son sang qu’il analysa par différentes techniques. Assistés par plusieurs délégués médicaux du Sénat, le Jedi procédait. Au bout de quelques minutes le Jedi se retourna et soumit les résultats au Juge.

Ce dernier se leva et encouragea le reste de l’assemblée à en faire de même.

« - A la suite des verifications et au vu des résultats officiel et réglementé, nous affirmons le fait que Tagon Rorik est … innocente. Les analyses ont prouvé qu’elle ne possédait pas un don suffisament élevé pour être une utilisatrice de la force. L’accusation d’agression par la force est donc rejetée. » fit le Chagrian.


Il y eut de nombreuses exclamations dans la foule mais ce furent les cris de protesations du Sénateurs Orpius qui furent le plus bruyant. Il était rouge de colère et hurlait en formant des mouvements aléatoire et peu coordonné avec ses bras.

« - Je protèste ! Je sais ce que j’ai vécu. Et les vidéos prise par les caméras de surveillance ! » déclarait-il de manière violente.

Tagon se leva et prit la parole, cette fois-ci elle arborait sa prestance de Chancelier et ses paroles prirent plus de sens.

« - Comme je l’ai déjà démontré plus tôt dans le procès, le Sénateur Orpius a à de nombreuses reprises des signes qui tendraient vers de la corruption. J’encourage la cours à se pencher avec plus d’attention sur les enregistrements et les diverses enquête menée sur le Sénateur Orpius. Je pense qu’il est à la base de nombreuses affaires menacant le sénat. En s’en prenant à moi comme il l’a fait, il a tenté de raffermir sa position sur le Sénat. Certaines preuves en ma possession tende à prouver que la mort du candidat à l’élection Rikalk de Correlia est liée aux actes du Sénateur Orpius. A de nomreuses reprises, il a montré sa volonté de prendre part aux élections et de voler la place de Rikalk. Sa mort a changer les choses. Je n’ai plus rien à dire. »

Le Chancelier se leva et adressa un geste de la main au Sénat. Celui-ci suivit son geste avec beaucoup d’attention et on l’acclama de plus belle. En moins de deux jours, elle était passé de statut de la personne la plus détestée à celle de la plus aimée. Elle avait tenu son parit.

Elle quitta le Sénat, avec les excuses de nombreux sénateurs qui l’attendaient à la sortie. Ce n’était pas ce qu’elle attendait de cette affaire. Mais cela, ce désir, elle savait qu’il serait assouvi avec le procès qui serait mené contre le Sénateur Orpius. Nombres des sénateurs qu’il avait menacé ou acheté allaient se manifester et les accusations pleuveraient. C’était le premier coup contre la corruption.

Elle passa la porte du sénat où la foule l’acclama. Dalagur l’accompagnait tandis qu’Icarus, le Garde Noire, les suivaient en balayant les environs des yeux, à la recherche d’une éventuelle menace. Ils se dirigèrent vers un speeder qu’Icarus pilota. Une fois à l’intérieur, Tagon se tourna vers Dalagur et déclara :

« - Comment pouvez-vous être aussi sûr que tout ceci nous mènera à la paix ? »

Le conseiller sourit.

« - Car c’est ainsi que va la Force. » répondit Dalagur.

« - J’ai toujours du mal à concevoir le fait que quelqu’un qui fait partie de l’ordre le plus pacifique de la Galaxie, puisse avoir fait autant de violence à une personne et de mentir avec autant de volonté. Orpius va passer de mauvais jours. » fit-elle.


Dalagur ricanna gentillement.

« - Nous verrons. Mais après tout, la voie du Jal Shey n’est qu’une question de point de vue… »


FIN


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