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 {La destinée d'Odeous}

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MessageSujet: {La destinée d'Odeous}   {La destinée d'Odeous} Icon_minitimeJeu 18 Oct - 16:36

Année 335 AFS, six ans avant l'élection de Tagon Rorik. Géonosis, aride, rocailleuse, désolée. Cette planète existait depuis des temps immémoriaux, et restait pourtant relativement méconnue du reste de la Galaxie. Jadis, ce monde était verdoyant, arboré, fertile. Un havre de paix inconnu, protégé par l'ignorance, aux confins de l'actuelle Bordure Extérieure. Jusqu'au jour où une comète percuta de plein fouet la plus grosse lune de Géonosis, la transformant en millions de petits météores qui pour la plupart frappèrent violemment la surface de la planète, exterminant presque toute la végétation, presque tous les êtres vivants à la surface. Seul les ancêtres des Géonosiens survécurent à ce cataclysme. Les derniers fragments de lune, quant à eux, restèrent dans l'espace, en orbite. Par effet de gravitation, ils finirent par constituer les anneaux de Géonosis. Par la suite, le monde ne connu plus de grand événement durant des millénaires, puis se fit pour la première fois remarquer à la veille de la Grande Guerre Galactique déclenchée par les Vrais Sith du Seigneur Vitiate. Friands de combats de gladiateurs, les Géonosiens accueillirent dans une de leurs arènes un guerrier Mandalorien anonyme, secrètement sponsorisé par l'Empire Sith. Ce dernier vint à bout de tous ses adversaires, avant de s'auto-proclamer le nouveau Mandalore, appelant tous les Mandaloriens de se joindre à lui sous la bannière impériale. Après cela, les arènes de Géonosis restèrent sous la surveillance secrète des Sith. Nombreux furent les agents spéciaux impériaux à être issus de ce genre d'arène. Quand la Grande Guerre se termina, et que le Seigneur Vitiate et son Empire furent vaincus, Géonosis retomba dans l'oubli. Depuis le Quatrième Schisme causé par Darth Ruin, la République, et plus récemment le Consulat qui disposait d'une flotte permanente sur Ryloth, effectuaient des patrouilles régulières dans le secteur de Géonosis, au cas où des Sith s'y seraient cachés. Ce qui n'avait fait que renforcer la méfiance des Géonosiens à l'égard du reste de la Galaxie.

Néanmoins, cette planète attirait encore l'attention de certains. Comme c'était le cas aujourd'hui. À bord d'une navette républicaine, il regardait la planète rougeoyante, alors que le vaisseau sortait juste d'hyperespace. Serein, confiant, il espérait que cette petite escapade ne s'éterniserait pas. Mais il devait en avoir le coeur net. Darth Odeous n'aimait pas se déplacer pour rien alors que la République pouvait avoir besoin de lui ailleurs. Grand, fin, à la peau rouge, presque brune, et aux yeux de serpent, verts avec des pupilles fendues. Sa pique-sabre laser tenue fermement dans sa main droite. Une tunique légère grise, un manteau noir à capuche, et le visage caché derrière un masque rituel en os, arborant des marques écarlates. Odeous, de son vrai nom Noyien tal Sokan, était un Kaleesh, l'un des rares à avoir laissé derrière lui son foyer natal, la lointaine planète Kalee. Initié au Côté Obscur dès son plus jeune âge, Odeous eu heureusement suffisamment de chance et de sagesse pour fuir ses Maîtres, et voler de ses propres ailes. Disposant d'une foi innébranlable dans le Côté Obscur de la Force, il n'en était pas moins éprit de justice, et plein de valeurs morales. Orateur charismatique, il fut rejoint par de nombreux Sith, Jedi Noirs et autres adeptes de l'Obscur, avant d'être finalement repéré puis contacté par des sénateurs de la République. Des sénateurs qui ne se fiaient plus à l'Ordre Jedi, ni au Chancelier du moment, un certain Skyurr, lui-même Maître Jedi. Malgré une arrivée très fortement controversée, Odeous et ses Sith furent accueillit au sein de la République par Skyurr lui-même, avec une vive poignée de mains entre le Seigneur Kaleesh et le Chancelier Umbaran. La Garde Noire Sénatoriale, tel fut le nom qu'on leur donna. La Citadelle Blanche, tel fut le sanctuaire qu'ils bâtirent sur Metellos, en parallèle au Temple Jedi de Coruscant. Après l'exil forcé de Skyurr, on s'attendit à ce que ces Sith le suivent, à ce qu'ils trahissent la République. Mais rien ne se passa, car Odeous su contenir ses frères et ses soeurs. Servir la République ou périr, tel était la maxime de la majorité des Gardes Noirs.

Odeous se rappela à quel point il fut difficile de s'adapter – et surtout d'adapter les Acolytes de son ordre – aux valeurs et aux lois de la constitution républicaine. Ses Sith étaient souvent impatients, bornés, cruels, ils ne savaient pas se donner de limites, et les victimes qu'ils laissaient sur leur passage commençaient sérieusement à faire jaser. Le Kaleesh décida donc de rencontrer en secret un Maître Jedi de l'Ordre. Les Sith de la Garde n'étaient pas prêts à voir leur Seigneur côtoyer les Jedi, et la plupart des membres de l'Ordre Jedi refusaient de rencontrer les Sith républicains. Ainsi Odeous fit-il la connaissance de Nalrac A'Kla, un jeune Maître Caamasi qui, malgré sa réticence première envers la Garde Noire, accepta finalement de conseiller le Seigneur Noir sur une ligne de conduite à adopter, une discipline qui permettrait aux Sith de servir convenablement la République sans pour autant déformer ou abandonner leurs croyances. Ainsi, le Kaleesh réussit à changer progressivement la façon de penser et de voir les choses de ses adeptes. Les Gardes Noirs acceptèrent l'existence de la Lumière et servirent la République mieux que jamais, alors que les Jedi ne cessaient de nourrir un mépris, une détestation persistante envers leurs cousins Sith. De ce fait, les Sith d'Odeous finirent soit par détester l'Ordre Jedi pour son arrogance et son manque de considération, soit à l'ignorer de manière sage et respectueuse. Le Kaleesh lui-même tapa plusieurs fois du poing, demandant aux Jedi de sortir de leur bulle, mais rien n'y fit, et il finit par abandonner, comme le reste de la Garde Sénatoriale. Ça n'était pas faute d'avoir essayé, mais face à l'obstination et à l'étroitesse d'esprit des Jedi, Noyien tal Sokan préféra laisser tomber pour se concentrer sur la République.

Une Républiqe qu'il servait encore, malgré les problèmes dont elle souffrait, et l'absence de Chancelier pour la diriger. Pourtant, cette mission sur Géonosis ne lui avait pas été attribuée. Il avait pris la décision, seul, de partir sur ce monde rocailleux, là où personne n'aurait envie d'aller. Il avait mis la main sur de vieux holocrons, ramené par des Acolytes ayant quitté la Légion Sith consulaire ou des Seigneurs indépendants. Parmis tous ces artéfacts, l'un d'eux mentionnait un ancien croiseur de classe Dreadnaught Harrower, qui aurait fait partie d'une flotte de l'Empire du Seigneur Noir Vitiate, et qui se serait écrasé sur Géonosis. Aucune autre information n'était disponible, on ignorait si l'équipage avait pu survivre, ou ce que le peuple Géonosiens avait pu faire de l'épave du vaisseau. Le mystère restait entier, mais aux yeux d'Odeous il y avait déjà une vérité claire comme de l'eau de source d'Alderaan : si la Légion Sith, ou des Seigneurs des Vestiges, en retrouvaient la moindre trace, et qu'ils y découvraient de vieux secrets d'une puissance presque indécente, alors la République serait. Fortement mise à mal. Et cela, le Kaleesh ne pouvait le laisser arriver. Et comme le Seigneur Sith ne pouvait s'appuyer que sur de vieux holocrons Sith qui n'avaient de cesse de murmurer des choses insidieuses, il s'était résolu à partir sans l'approbation du Sénat et du Conseil de Metellos. En mission solitaire, ou presque. Du coin de l'oeil, il observa la jeune et jolie Acolyte se trouvant derrière lui, affairée à boutonner sa combinaison grise en cuir de Chien Akk. Sa peau verte pâle, ses multiples cornes semblables à des lekkus à l'arrière de son crâne, ses grands yeux noirs pétillants aux reflets rouges pourpres. La jeune Koney Faeg avait tous les traits génétiques caractéristiques des Nautolans. Une élève prometteuse, qu'Odeous avait commencé à préparer en vue de l'élever au rang de Dame des Sith.


- Inutile de s'énerver avec cette tenue, Koney. Les objets ne cèdent pas face aux passions.

- Je sais, Maître, mais j'y suis... (Elle ferma la combinaison, et se tortilla dedans pour que le tissu adopte les courbes de son corps.) Voilà !

- L'habit ne nous détermine pas, Koney. Pourquoi ne pas porter ces élégantes robes fendues que toutes les femmes de notre ordre affichent avec tant de charme et de raffinement ?

- Très peu pour moi, Maître. Et puis je ne suis pas du genre coquette. (Elle jeta un regard derrière le Kaleesh.) Nous sommes arrivés ?

- En effet. Prépare le matériel.

La Nautolan fit oui de la tête, et disparue à l'arrière du vaisseau. Darth Odeous se tourna de nouveau vers la vitre de la navette, contemplant une fois de plus la surface orangée de Géonosis. Le passé, tout autant que l'avenir, regorgeait de mystères et de dangers. Et il fallait que ceux qui en avaient le courage se montre dignes d'élucider ces mystères, d'écarter ces dangers, quitte à ce que leur vie soit mise en jeu. Ce jour-là, Noyien tal Sokan s'arma de tout son courage, alors qu'il ne sentait dans la Force que la brume de l'obscurité, un écho noir annonciateur d'une tempête menaçant de s'abattre sous peu sur toute la Galaxie...
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MessageSujet: Re: {La destinée d'Odeous}   {La destinée d'Odeous} Icon_minitimeSam 20 Oct - 14:02

Depuis sa création, le Consulat Arkanien constituait une force militaire parmi les plus organisées et les mieux équipées qui soient. Les Arkaniens arrivaient à imposer le respect face à la République, et toutes leurs infrastructures de production d'armement et de vaisseaux tournaient à plein régime. Pourtant, leurs armées, leurs flottes, manquaient d'uniformité. Les soldats consulaires portaient soit les uniformes Arkaniens, soit ceux de la République pour ce qui était des anciens républicains, soit des tenues hétéroclites de mercenaires et de milices au service du Consulat. Les troupes consulaires formaient donc un beau tableau multicolore, une armée barriolée dont on aurait presque envie de rire. Mais on ne riait pas, car les troupes du Consulat étaient farouches et déterminées, prêtes à tout pour la gloire de Skyurr. Quant aux vaisseaux, on pouvait faire le même constat. Il y avait principalement des croiseurs Arkaniens, mais aussi des vaisseaux de guerre de la République portant les couleurs consulaires, ou encore des croiseurs volés à des Seigneurs de guerre des Vestiges. Un manque d'uniformisation qui, en réalité, offrait aux flottes consulaires un très bon équilibre lors des combats. Chaque type de vaisseau était capable de compenser les faiblesse d'un autre modèle. Le Consulat avait remporté de nombreuses victoires grâce à cette organisation dans ses flottes. Notamment, parmi tous ces modèles, on retrouvait également de vieux croiseurs, venus d'un autre temps, ou donnant l'impression que le passé avait rattrapé le présent. Le destroyer Sith de classe Interdictor, massivement utilisé par Darth Revan et Darth Malak durant la Guerre Civile des Jedi. Un modèle robuste et fiable, que le Seigneur Togan aimait utiliser lors des rares fois où il quittait Dromund Kaas ou Korriban. Comme ce jour-là.

Debout sur le pont du Transcendant, fixant le tunnel hyperspatial avec une rare intensité, toujours vêtu de son ample robe noire, son visage, indiscernable, engloutit par une capuche, Lord Togan pensait. C'était la seule chose qu'il pouvait de toute façon faire ici, dans ce vaisseau. Penser, c'était déjà commencer à être victorieux. Pour lui, le combat, la guerre, la violence ne représentaient que des alternatives annexes. L'ultime recours dans une situation où l'on a été trop stupide pour empêcher un carnage. Togan était un intellectuel insatiable. Le savoir donnait le pouvoir. Selon lui, aucune connaissance n'était jamais hors de portée, pour peu qu'on se donne la peine de s'ouvrir à elle. Son champ de connaissances était assez large et diversifié : histoire, art, technologie, astronomie, xénobiologie, génétique. Mais ce qu'il appréciait par dessus tout, c'était la Force. La puissance de cette énergie vive qui sous-tendait la Galaxie. Togan pensait être immensément puissant dans la Force, pourtant il admettait avec modestie qu'il y aurait toujours à apprendre. Lord Togan était un Sorcier Sith, maître du Côté Obscur et des arcanes noires des Anciens Sith de l'Âge d'Or. La Force n'avait plus que peu de secrets pour lui, même s'il savait qu'il serait toujours impossible de tout savoir sur Elle. Il était aussi un Alchimiste, doué dans la manipulation génétique, la fabrication d'armes biologiques et la création de cristaux de sabres laser à partir de minerais périssables. L'alchimie était pour lui une remarquable application du Côté Obscur, ce qui lui avait valu le surnom d'« Alchimiste » auprès de ses proches et de ses fidèles. C'était ainsi, il aimait la Force, dans toute sa splendeur, toute son étendue. Les possibilités presque infinies qu'Elle renfermait. Oui, le Seigneur Togan adulait la Force, Elle le faisait grandir, le rendait plus instruit, plus sage et, surtout, sauvegardait son corps.

Trois siècles et demi au service de la juste cause des Vrais Sith. Lord Togan avait bien brûlé l'extrême limite de longévité qui lui avait été imposée par la nature. Il croulait sous les souvenirs, sous chaque année de sa vie qui s'était écoulée depuis sa naissance. Et depuis le Schisme. Ses pensées se tournèrent vers le passé. Un passé lointain. Il revoyait Phanius, son Maître, le plus grand de tous, se transformer en Darth Ruin, et promettre la paix et la liberté. Togan avait cru en lui, avait eu l'espoir d'une Galaxie enfin libre et sereine, où la stabilité aurait succédé au Chaos. Et il avait été déçu. Déçu que Ruin ne tienne pas ses promesses et sème la pagaille, qu'il sombre dans la folie destructrice et violente de l'Empire de Vitiate. Et, finalement, la Force avait rappelé Phanius à Elle. La trahison, tout simplement. Quelques Sith trop gourmands avaient assassiné Darth Ruin pour prendre le pouvoir. Togan les avait traqués et tués, car il détestait au delà de tout la trahison et la lâcheté. Mais le mal était fait, une guerre civile éclata. Depuis Roon, monde capitale de l'Empire de Ruin, le Seigneur Togan regarda s'effondrer, tel un château de cartes, l'oeuvre de son Maître, partagé entre le regret et la satisfaction. Le regret d'un rêve brisé, et la satisfaction de voir disparaître Phanius, qui s'était aveuglé dans sa noble quête. Il y eu beaucoup de sang Sith versé, sur Korriban, sur Umbara, sur Ziost. Depuis le palais de Phanius sur Roon, Togan avait regardé la grande cité, qu'ils avaient mis tant d'années à bâtir, disparaître dans une guerre intestine sans nom et sans dignité, comme lorsque l'Empire Infini Rakatan s'était écroulé sur lui-même. Ainsi, tandis que les derniers Seigneurs Sith, anciens alliés de Darth Ruin, se dressaient les uns contre les autres pour la succession du pouvoir, Lord Togan disparu sans laisser de trace, sans laisser d'héritage de son savoir et de celui de son défunt Maître. Pendant les trois siècles qui suivirent, il se cacha sur Korriban, dans une région montagneuse et méconnue de la planète, où il installa son propre clan Sith, l'Ordre Kun. De nombreuses années plus tard, il rejoignit Skyurr et le Consulat Arkanien, faisant ainsi partie des Seigneurs fondateurs de la Légion Sith.


- Mon Seigneur, nous sommes sur le point d'arriver, annonça un officier de pont.

- Parfait.

Le Transcendant arriva au dessus de Géonosis, planète lumineuse et orangée de la Bordure Extérieure, considérée comme sous-développée et sans intérêt aux yeux de la République et du Consulat. Des imbéciles nageant dans l'ignorance, voilà comment Togan voyaient ceux qui croyaient ça. Car Géonosis méritait qu'on s'y attarde. Seul ceux qui avaient beaucoup voyagé pouvaient affirmer sur leur vie que les Géonosiens fabriquaient des armes de guerre soniques de grande qualité. Seul ceux qui connaissaient l'histoire galactique sur le bout des doigts pouvaient jurer que ce monde était lié aux Sith depuis au moins deux millénaires. Togan était un peu des deux, voyageur et historien. Il écumait la Galaxie, en quête d'artéfacts. Il cherchait du savoir, il cherchait des héritages de la Sith, oubliés depuis longtemps. Sa soif de connaissance, son intarissable curiosité le guidaient sur le chemin du pouvoir. Il savait que les Sith avaient peuplé Géonosis sous l'Empire de Vitiate. Il savait aussi qu'à cette époque, tous les Sith se poignardaient dans le dos à tout va, complotant les uns contre les autres. Les Apprentis contre les Acolytes, les Acolytes contre les Seigneurs, les Seigneurs entre eux et contre leur Empereur, alors que la puissance et victoire ne s'obtenaient que par l'union. L'Empire de Darth Ruin avait sombré dans le même gouffre auto-destructeur, et Togan ne comptait pas faire cette erreur. Il fallait qu'il gagne plus de pouvoir, de sagesse, de connaissances, pour à nouveau unir les Vrais Sith. Il avait de grands projets : amener la paix, la justice, l'harmonie. Anéantir les institutions chaotiques qu'étaient les démocraties républicaine et consulaire. Oui, la fin du Chaos passait par le Chaos, par l'annihilation de la persistance démocratique des deux gouvernements. Il détruirait la République au nom du Consulat, avant de détruire Skyurr et le Consulat. Car il était Lord Togan, Seigneur Noir des Sith. Car il savait de quoi la Galaxie avait besoin. Car il n'avait, en réalité, jamais été loyal. Ni au Consulat, ni à Skyurr, ni à la Légion Sith...
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MessageSujet: Re: {La destinée d'Odeous}   {La destinée d'Odeous} Icon_minitimeJeu 1 Nov - 16:14

Rapidement, la navette pénétra dans l'atmosphère nuageuse de Géonosis. La teinte orangée du ciel éblouit Odeous durant quelques secondes, avant que sa vue ne redevienne normale. Il apreçu un désert couleur de rouille, sableux et rocailleux, balayé par des vents poussiéreux. Scrutant le paysage du regard, le Kaleesh ne put qu'être submergé par ses souvenirs. Cet endroit lui rappelait tant Korriban. Il semblait y régner le même genre de désolation que sur le monde cimetière de l'Ordre Sith. Mais, préférant ne pas songer à sa "sombre époque", il se concentra sur l'étendue orange-brune se présentant devant lui. Koney Faeg, aux commandes de la navette, avait l'air tendue, elle qui d'habitude aspirait au calme. Odeous l'était aussi, en fait. Il sentait quelque chose d'étrange. Il n'aurait pu mettre un nom dessus, mais il avait en tout cas un mauvais pressentiment à ce sujet. Il continua donc à scruter l'horizon. La paysage tendait à devenir plus rocheux que poussiéreux, avec falaises, canyons et montagnes. Et il savait que sous terre, des milliers de Géonosiens observaient la navette traverser le ciel orangé. Car, et peu de gens le savaient, les Géonosiens disposaient de leur propre technologie, et même, d'après de rares sources, de petites usines souterraines permettant de fabriquer armes et droïdes. Personne ne savait à quoi ressemblait le monde sous terre, mais on supposait que les Géonosiens tenaient leurs connaissances technologiques de l'occupation officieuse de l'Empire de Vitiate, deux millénaires auparavant. À cette pensée, une autre succéda. Et si les Géonosiens avaient pillé le croiseur Sith écrasé ici ? Une très mauvaise perspective, car les natifs étaient peu enclins à côtoyer les étrangers.

- Pose-nous là, ordonna-t-il à Koney en pointant du doigt des pics rocheux proches d'un canyon.

La Nautolan s'exécuta, dirigeant avec souplesse leur navette jusqu'au sol rocailleux. Le vaisseau se posa lourdement, et les deux Sith en descendirent. Koney portait à la ceinture quatre petits appareils, qui se trouvaient être des explosifs. Le plan d'Odeous était simple : entrer dans le vaisseau, trouver tout ce qu'il y avait d'intéressant à trouver, et faire exploser le croiseur pour ne laisser aucune trace. Le Kaleesh ne comptait pas s'attarder, surtout que la sombre présence se rapprochait. Les Sith commencèrent donc à chercher dans plusieurs directions, à l'aide de senseurs de précision. Car s'il y avait un croiseur vieux de 2 000 ans sur ce monde, alors il devait être ensevelit sous le sable et la roche. Les appareils de détection guidèrent le duo à travers l'étendue rocailleuse séparant les pics du canyons. Lorsqu'ils furent arrivés à quelques mètres seulement du gouffre, le signal de leurs senseurs se stabilisa. Koney Faeg regarda autour d'elle avec un air perplexe, avant d'effectuer plusieurs réglages sur les appareils. Mais rien n'y fit, et le signal persista. Amusé, Darth Odeous s'approcha du bord du canyon, et regarda à l'intérieur. La surprise fut de taille : le fameux croiseur Sith était là, à une centaine de mètres du fond, encastré entre les deux parois rocheuses du canyon. Il paraissait être bien calé, en parfait équilibre, mais il valait mieux être prudent. Odeous jaugea avec approximation la hauteur entre lui et la coque supérieure du vaisseau, puis laissa tomber son sac à bandoulière au sol. Il en extirpa de la corde et du matériel d'escalade, et Koney et lui s'équipèrent pour pouvoir descendre la paroi abrupte. Le seul accès au vaisseau passait par une descente en rappel dans le gouffre. Ils descendirent donc le long de la paroi, lentement et avec assurance, et après une vingtaine de minutes ils finirent par toucher le vaisseau. Il n'y eut aucune secousse, aucun déséquilibre, aucune oscillation, et Odeous en déduisit que le Dreadnaught était très bien encastré dans la roche. Par la suite, avec son sabre laser, la Nautolan créa une ouverture circulaire dans la coque, et les deux Sith sautèrent à l'intérieur. Ils atterrirent dans un long couloir vide et sombre. La désolation régnait en maître en ces lieux. Ils échangèrent un regard, puis se séparèrent. Ils connaissaient tous les deux leur mission.
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MessageSujet: Re: {La destinée d'Odeous}   {La destinée d'Odeous} Icon_minitimeJeu 29 Nov - 23:40

La poussière orange se soulevait à chacun de ses pas. Le bas de sa robe noire balayait lentement le sol. Le vent chargé en sable ne semblait guère le gêner. Lord Togan était de ceux qui n'imposaient pas leur volonté à la Nature. Le respect de la vie, de l'existence des choses naturelles. Mère Nature avait ses droits, et même les êtres aussi puissants que lui ne pouvaient se permettre d'aller à l'encontre de ces droits. Avec la Force, la chose était différente. Les Jedi croyaient bêtement qu'il fallait seulement se laisser entraîner par une destinée que le Force aurait préalablement tracé. Les Sith croyaient qu'ils pouvaient se placer comme les égaux de la Force, et se laissaient dominer par leurs sentiments et leurs passions. Togan savait que tout cela n'était qu'aveuglement et naïveté. Il avait jadis été Jedi puis Sith, et pas des moindres. Il n'avait été autre que le disciple de Darth Ruin, au sein de l'Ordre Jedi puis sous le Nouvel Empire fondé par son maître. Certes, tout cela était loin désormais, mais ces lointaines années passées au sein de l'Ordre Jedi et en tant que Sith impérial lui avaient appris ô combien les enseignements des deux côtés étaient erronés et n'offraient qu'une vision partielle et obscurcie de la Force. Togan avait ainsi appris que l'on pouvait impunément imposer sa volonté à la Force, car Elle était entièrement malléable et à la disposition de ceux qui lui étaient sensibles. En revanche, il fallait lui montrer un respect sans égal. Ça, le respect, les Jedi le connaissaient, et les Sith l'ignoraient pour la plupart. L'imposition de sa volonté, les Jedi le reniaient et les Sith en abusaient à tout va. Aucun des deux côtés ne valait mieux que l'autre en vérité, et Togan l'avait comprit en s'ouvrant au Côté Lumineux comme au Côté Obscur. Ainsi il s'amusait des croyances des Jedi et des Sith, et en même temps s'en attristait, car la Force était une entité altruiste totalement ouverte à la volonté des sensitifs, et en même temps les fondations même de l'Univers.

Il était seul dans cette étendue désertique, et cela lui convenait. Cette opération pouvait être risquée. Pour certaines raisons qu'il avait préféré ne pas expliquer. En même temps, il n'était pas stupide au point de se compromettre. Il haïssait le Consulat et la Légion Sith, mais en attendant ils lui servaient bien en matière de moyens financiers et militaires. Néanmoins, il tardait au Seigneur Noir de quitter le régime consulaire pour repartir avec ses fidèles dans son bastion du Noyau Profond, là où l'on pouvait mieux disparaître que dans la Bordure Extérieure. Le seul problème était que Darth Woonsen, qui durant tant d'années avait été son plus fidèle allié, s'était attaché à la cause du Consulat et à la Légion. Au grand damne de Togan. Mais fort heureusement, le Seigneur Sith avait encore une autre fidèle alliée : la jeune Jayna Thysdal, toujours en formation, mais exceptionnellement douée. Bientôt, il pourrait l'affranchir de son statut d'apprentie, et alors il lui offrirait son titre : Darth Phydra, Dame des Sith, puissante guerrière de l'Ordre Kun. En y repensant, Togan songea que son Ordre n'en était plus vraiment un. Il s'agissait plutôt d'une sorte de Confrérie désormais. Il faudrait juste la baptiser, et Lord Togan avait horreur de devoir nommer les choses. En tout, pour le moment, cela resterait la Confrérie. Lui, ses fidèles aspirants Sith, ses alliés de l'armée consulaire, ses contacts au sein de la République et les mercenaires qui étaient à son service. Il n'était pas seul.

Il arriva au bord d'un large et profond canyon. En regardant vers le bas, il ne put rater l'immense destroyer gris à l'avant se terminant en deux parties. Vestige inestimable de l'Empire Sith de Vitiate, ce Dreadnaught Harrower était visiblement logé entre les deux parois du canyon. N'étant pas du genre à faire le difficile, Lord Togan sauta vers le vaisseau. Il ralentit progressivement sa chute grâce à la Force, et arriva sans encombre, sur la coque du croiseur. Créant une ouverture circulaire avec son sabre laser, il se glissa à l'intérieur, telle une ombre. Il traversa plusieurs couloirs obscurs, des salles vides recouvertes de poussière, des dortoirs, des armureries. Il le sentait, il était là. Ce qu'il cherchait était dans ce vaisseau. Encore un plan efficace. Il arriva sur le pont de commandement, et il le vit. Grand, fin, en bure grise, tenant une lance métallique scintillante de ses doigts griffus. Togan se rapprocha lentement de sa cible. L'être se retourna, révélant un masque en os cachant un visage, laissant seulement paraître deux yeux reptiliens perçants. Il l'avait retrouvé, enfin. Le Kaleesh Darth Odeous.


- Noyien, entama Togan.

- Toi ici, Toggarhian ? ironisa le Kaleesh. À la seconde où tu as mis les pieds sur Géonosis, j'ai senti ta présence.

- À la seconde où tu as quitté les Mondes du Noyau, j'ai pu sentir ton passage à travers la moitié de la Galaxie. Mais je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce que tu mordes à l'hameçon.

- Bien sûr. J'aurais du deviner que cette histoire de croiseur Sith était encore un de tes traquenards. C'est un beau mastodonte, n'est-ce pas ?

- En effet. (La cavité noire de la capuche de Togan continua de fixer Odeous.) Pourquoi faut-il que les choses soient ainsi, mon vieil ami ?

- Nous nous forgeons seuls, tu n'y peux rien. Regarde-moi. J'ai été ton apprenti, et ça ne m'a pas empêcher de...

- De me trahir, oui. De tuer deux de mes meilleurs lieutenants pour t'enfuir, déshonorant par la même occasion notre juste cause.

- Juste cause ? Détruire la Galaxie et tout ce qui est n'est pas une juste cause, même si c'est au nom de la paix !

- Je croyais ta Garde Noire meilleure que cela, Noyien.

- Nous sommes des Sith, Togan. Ceux de la République. Des Sith démocratiques, qui ont compris que la cruauté et la destruction ne peuvent rien résoudre. Nous apporterons la justice et la démocratie.

- Tu est aveugle, Odeous, et tu déformes mes propos et mon combat. Je ne prône pas la violence et la guerre, tu le sais. Reviens dans le monde réel. La démocratie est intrinsèquement chaotique. Et rien ne changera jamais cela.

- C'est toi qui te leurres, mon ami. Tout ce que tu crois avoir contruit pour l'éternité s'effondrera tel un château de cartes. Ton apprentie, Jayna, finira par ouvrir les yeux et partira, comme je l'ai fait.

- Non. Elle fera ma fierté. Même si elle demeure Jayna Thysdal, au fond de son coeur elle restera Darth Phydra, ma disciple, et elle continuera mon combat. Au nom des Vrais Sith que nous sommes.

- Ainsi tu as sombré dans la folie, Toggarhian. (Le Kaleesh alluma sa lance-laser.) Comme ton maître avant toi.

- Je ne suis pas Phanius, Noyien. Et si tu comptes régler cette histoire au duel, alors... (Togan dégaîna son sabre laser.) Je suis désolé, Noyien.



--------------------



Au même moment, Koney Faeg se trouvait dans la salle des machines du vaisseau, en train de déposer ses charges explosives. Les résidus d'énergie qui se trouvaient encore dans certains générateurs suffiraient pour que l'explosion détruise tout le vaisseau grâce à une réaction en chaîne. Elle prépara son matériel avec professionnalisme, réglant les appareils, étudiant les endroits où les explosifs causeraient le plus de dégâts. La Nautolan s'y connaissait en matière d'armes explosives. Ça faisait partie de ses spécialités. Elle vérifia une dernière fois ses dispositifs, puis se décida à rejoindre son maître. Ce ne fut que lorsqu'elle fut concentrée sur lui qu'elle sentit le danger. Darth Odeous était aux prises avec une ombre des plus terrifiantes.

Retour sur le pont principal du vaisseau. Le Seigneur de la Garde Noire était à genoux, au sol. Sa lance avait été propulsée plus loin. Il se tenait le ventre, là où la lame de son ancien maître l'avait transpercé. Il s'attendit à ce que Lord Togan l'achève, mais ce ne fut pas le cas. Le Sith sans visage rangea son sabre laser et toisa Odeous.


- Alors tu préfères... me voir agoniser ? fit le Kaleesh.

- Non, et je pourrais te soigner. Aucune mort n'est jamais nécessaire, Noyien. Je peux sentir mon âme se désagréger chaque fois que je prends une vie. Mon maître, Darth Ruin, n'avait plus de respect pour l'existence d'autrui. Je ne tiens à devenir comme lui.

- Mais tu penses... que détruire tout ce qui existe dans cette Galaxie va la sauver...

- Tu ne comprends pas, Noyien. Je ne compte pas anéantir, mais remodeler. Et hélas, parfois la violence, la mort, la haine sont des passages nécessaires.

- Tu parles comme un Jedi...

- J'ai été un Jedi, j'ai été un Sith. Aujourd'hui je ne suis plus rien de tout cela, je suis un mélange des deux. Je suis égal à moi-même, en équilibre entre la Lumière et l'Obscurité. Je sers la Force, et la paix, la justice, l'égalité. Pour le bien de la Galaxie.

- Et si tu meurs... avant, Toggarhian ?

- Je vais mourir avant, Noyien. La Force me l'a montré. Le passage nécessaire de vie à trépas. Un passage qui poussera Jayna vers la Lumière, vers l'Ordre Jedi. De l'intérieur, elle pourra ainsi voir à quel point les Jedi, les Sith, le Consulat, la République ne sont que des freins à l'idéal d'une Galaxie en paix. Oui, mon ami, je périrais, pour une cause plus grande que moi.

- Assez dur à croire, pour quelqu'un qui a prolongé sa vie de trois siècles. Serait-ce encore une histoire à dormir debout ?

- Je ne t'ai jamais menti, Odeous. Ce n'est pas aujourd'hui que je commencerais.

- Peut-être. Approche. (Togan s'agenouilla auprès du Kaleesh.) Tu as dit que tu pouvais me soigner. Ne le fais pas.

- Pourquoi ?

- Laisse aller. Il est temps que je rejoigne la Force de toute façon. J'appartiens au passé, tout comme toi. Nous sommes les héritiers des erreurs d'antan, et il faut laisser la place aux nouvelles générations.

- Ça n'est pas nécessaire...

- Oh, que si. Ma destinée était de fonder cette Garde Noire pour amener les Sith sur la voie de la démocratie. C'est fait, je peux donc... partir, sans me soucier de ce dont demain sera fait. (Il regarda Togan une dernière fois.) Fais ce qui te semble juste, mon ami. Navré de t'avoir trahit, bien que ç'ait été nécessaire.

- Adieu, Noyien. Les Vrais Sith se souviendront de toi jusque dans les méandres de l'éternité.

Darth Odeous continua de regarder son ancien maître, jusqu'à ce que son regard devienne fixe et inexpressif. Son corps tout entier se détendit, et se laissa tomber sur les bras de Lord Togan. Pourquoi mourir ? Le Kaleesh avait-il perçut le mur dans lequel la Galaxie fonçait ? Oui, assurément. Il avait admit la fatalité, chose qui arrivait toujours trop tard. Darth Odeous avait su qu'un jour il périrait, et ce jour, jamais il ne l'avait redouté, car son rôle avait été joué. Il avait accomplit son destin. Là où il était, dans cet au-delà régit par la Force, il serait plus serein qu'il ne le fut jamais. Togan déposa délicatement le corps de son vieil ami au sol, et se releva lentement, avant de quitter le pont du vaisseau. Il s'aida de la Force pour éviter la jeune Sith venue avec Odeous, dont le cri déchirant envahit tout le croiseur lorsqu'elle découvrit le corps de son maître. Lord Togan du ignorer cette douleur qu'il partageait pourtant un peu, et quitta le vaisseau. Il émergea du canyon, et dès lors les vents poussiéreux de Géonosis le caressèrent à nouveau.

Avant de rappeler sa navette, il s'autorisa quelques pas dans les pics rocailleux de ce monde ignoré. Pas une seule fois il n'avait menti à son vieil ami, ni ce jour-là ni dans le passé. L'avenir était incertain, mais d'une incertitude construite autour d'éléments fixés à l'avance. Il fallait qu'il l'admette, il appartenait au passé, tout comme Odeous. Tout comme Upekzar et son traité. Ignorant pourtant si Upekzar avait un héritier, il se sentit rassuré d'avoir une personne fidèle qui serait apte à continuer son combat. Jayna Thysdal, alias Darth Phydra, se tournerait vers les Jedi quand lui, Togan, rejoindrait la Force. Elle découvrirait l'imperfection des Jedi et de la démocratie, et changerait tout de l'intérieur. La continuité était assurée, l'héritage préservé. Le plan le plus parfait que Lord Togan ait jamais conçu. Et sûrement le dernier...




« Il n'y a pas de mort, il n'y a que la Force... »



FIN
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