Assaut sur la résidence du sénateur

Messages : 17 Date d'inscription : 10/11/2012

La mission avait été acceptée, et le temps de préparation avait été des plus courts. Ils avaient mis prêt de 24h pour faire le trajet jusqu’à la planète de la cible. Un temps mit à profit pour monter un plan d’assaut. Les informations étaient semble-t-il fiable, aussi le capitaine avait décidé de se baser dessus. Mais il avait prévu du temps pour aller les vérifier directement sur place. A quelques heures de l’arrivée, le briefing eut lieux devant les officiers mercenaires. La salle était petite et intime. Quelques sièges de cuir en rang devant une table holographique et une estrade sur laquelle se tenait Tosh. Droit comme un « i », il alluma le plateau et la carte du bâtiment fournit par l’Homme apparut sous les yeux des chefs de section.

Messieurs, voici le bâtiment de notre cible, comme vous avez pu le lire sur le dossier de mission qui vous a été transféré quelques heures plutôt. L’entrée 1 correspond à la porte principale, la 2 à celle de l’armurerie, et la 3 au bureau.
Une 10e de soldat républicains, quelques invités, nos deux cibles et des gardes du corps plus que capable. Notre client a été clair, les dégâts collatéraux ne sont pas gênants. Cela nous simplifie les choses. Voici comment on va procéder.

Les sections 1 et 2 approcheront de la propriété dans les camions du traiteur qui a été sélectionné pour la soirée. Une fois au point d’entrée 1, les groupes de sniper de la section 6 et 7 s’occuperont de neutralisé tout garde extérieur à 22h00. C’est le top départ de l’action d’intrusion.

Les navettes d’assaut déposeront alors une section et un marcheur de combat à l’entrée 2, deux sections et un marcheur de combat à l’entée 3 et un marcheur sur la partie Est du bâtiment.
A 22h03, le courant sera coupé. Nos agents ont déjà pris contact avec un employé de l’usine qui a accepté moyennant finance d’insérer un virus qui se déclenchera à l’heure prévu.

Une fois le courant coupé, on entre. La section 1 prend l’entrée, la 2 s’occupe du toit, la 3 prendra l’armurerie, et la 4 et 5 prendront le bureau. On ne prend pas de risque. On fait sauter les portes, grenade flash et on rentre. Tout ce qui est présent dans la pièce est à abattre. Si on a de la chance, on pourra éliminer un maximum de garde dans ces pièces-là. Le marcheur de la zone Est enverra des fumigènes et lacrymaux via les fenêtres. Un brouilleur d’onde sera dans le camion, ils ne devraient donc pas pouvoir appeler de renfort.

Ensuite, le groupe 4 et 5 ont chargé de collecter toute information possible dans le bureau, on récupère tout ce que l’on trouve. Ordre aussi de prendre le petit salon qui les sépare de la pièce principale. E

On avisera ensuite suivant le répondant des personnes présente dans la zone centrale. Même s’ils opposent de la résistance, on bénéficie de 3 points d’entrée, la possibilité d’intervenir par les fenêtres via la section sur le toit.
Une fois que l’on aura tout nettoyé, on s’assure que nos cibles sont bien présente, on les supprime et on récupère les têtes. Si y’a des civils qui n’ont pas opposé de résistance, on les immobilise avant tout départ
Ensuite extraction par navette et on rejoint le vaisseau au point 24/12/7

Messieurs, c’est une mission facile. On aura l’avantage de la surprise, on est plus nombreux, mieux équipés, et sans lumières ils seront en aveugle alors que nos équipements permettent une vision infrarouge. En somme, ce n’est pas une mission difficile, alors je ne veux aucun couac et aucune perte est-ce claire ?

Un « oui capitaine » claire et synchronisé lui fit adresser en retour. Chacun avait ses ordres et connaissaient le plan de mission. La réunion fut donc terminée. Les dernières heures de routes furent utilisées pour préparer l’équipement et les hommes.

Il était tôt lorsqu’ils arrivèrent sur la planète. Le Thanit fut autorisé à l’atterrissage sous couvert de réparation et de réapprovisionnement. En civil, les hommes et l’équipement furent déployé discrètement pour aller prélever le matériel qu’il leur manquait comme le camion ou le brouilleur.

Ce n’est qu’à la nuit tombée que les troupes quittèrent via les navettes le vaisseau Mercenaire. C’était un total de près de 70 hommes, 4 navettes et 2 marcheurs qui partaient en mission. Un déploiement qui visait à minimiser un maximum les risques. Entre temps, l’espionnage avait détecté que les vitres de la résidence étaient blindé et qu’il faudrait donc les exploser avant de pouvoir faire passer les fumigènes. Les charges pour faire sauter les portent furent également modifier pour s’adapter à la résistance de celle-ci.

A quelques kilomètres de la zone d’action, les troupes établirent leur point de rendez-vous. Les sections se répartirent dans leurs navettes, exceptions faites des snipers qui étaient déjà en place depuis un bon moment tout autour de la maison. Tosh pour qui la section 1 faisait office de garde personnel prit place dans le camion. A quelques minutes du départ de l’action tout ce petit monde se mit en route.

Après quelques virages, ils furent en vue de la résidence de leur cible. Cacher dans le camion, la troupe retira la sécurité de ses armes. A l’avant les conducteurs étaient en costume de livreur. Arrivé devant la grille, ils s’identifièrent et elle s’ouvrit sans difficulté. Mais les deux gardes devant la porte principale eux insistèrent pour voir l’arrière du véhicule. Alors que le passager était descendu pour leur ouvrir la porte arrière, deux sifflements se firent rapidement entendre avant que les deux mandaloriens ne s’écroulent au sol sans un bruit. La porte arrière du camion s’ouvrit et le capitaine descendit en premier en contemplant l’œuvre de ses snipers avec un sourire aux lèvres. Beaucoup estimaient que les armes à projectile étaient dépasser, mais forcé de constaté qu’elles avaient leur utilité.

Une petite alarme se fit entendre dans son casque et un décompte s’afficha dans un coin de sa vision. Alors qu’il entendait les navettes déposer leurs troupes et les marcheurs. Même si les invités avaient entendu cela, bien que c’était peu probable vu les vitres, ils n’auraient pas le temps de faire grand-chose. Le bâtiment était déjà encerclé et les charges posé sur les portes. Alors que le décompte entrait dans ses derniers instants, Tosh fit rouler les muscles de ses épaules et se prépara à l’action. Arriva enfin le chiffre zéro et tout démarra.

Dans le même instant, 3 détonations se firent entendre, envoyant voler en éclat les portes de la résidence alors que le marcheur avait fait feu, détruisant deux vitres avant d’y envoyer ses diverses gazs dans un bruit de bouchon. Devant lui il vit un de ses hommes envoyer une grenade flash. La détonation se fit entendre et ils entrèrent dans la pièce.

Sa vision nocturne activé, il vit deux silhouettes dans son champ de vision. Il avait la charge de cible sur la droite. Son arme déjà levé, il fit deux à trois rapide avec son pistolet et sa cible s’écroula quasiment en même temps que son compère. La zone était clean, il rangea alors son arme de poing pour se saisir de son fusil d’assaut. Il entendait d’ici la panique qui se répandait dans la salle des invités alors que les derniers coups de feu retentissaient. Plaqué contre le mur, son canon dirigé vers la pièce suivante, il activa son transmetteur.

Sections aux rapports !

Messages : 109 Date d'inscription : 05/06/2012

Mira Rorik

La veille – Peu de temps avant minuit

Mira Rorik était arrivé sur Mandalore au moyen d’une petite navette hapienne. Tout droit venue de Hapes, après avoir quitté la famille royale, la jeune femme s’était dirigée de manière habituelle vers ce qui semblait être une maison de plaisance que possédait son ami Cardo Zax. Bien plus proche que de simples amis, les deux personnages étaient étroitement liés par une histoire d’amour vieille de plus de six ans. Celle-ci s’était véritablement concrétisée lors de la colonisation de la planète Mandalore par la République et avec le repli des troupes mandaloréene. Le risque de conflit sur la planète et le danger de s’y rendre en moins, la jeune femme avait renforcé les échanges commerciaux avec la planète dans l’espoir d’être amenée à côtoyer le sénateur de la planète. Il n’y avait pas à y repenser à deux fois, folle amoureuse, elle l’était. Elle ne l’ignorait pas et avait cessé de se cacher la face. Néanmoins, après plusieurs années à attendre, elle ne pouvait plus se contenter d’une petite amourette. Elle voulait du concret. A trente ans elle voulait se caser et avoir une situation stable.

Ils devaient passer un moment merveilleux. Cardo avait promis tant de choses ! Selon ses dires, ils mangeraient un bon repas, ils discuteraient de tout et de rien. Cardo adorait l’écouter parler de ses affaires et de la situation de l’univers. Surtout que cela faisait plus d’un moi qu’il n’avait pas quitté Mandalore. Ensuite, ils feraient l’amour, comme lors de leur première fois, près du feu sur la peau de bête. Mais bien sûr, rien ne s’était passé comme prévu. Il avait été exécrable. Mira n’y avait rien compris. Elle avait juste saisie diverses informations au sujet d’une Twi’lek du coin qui lui aurait fait des avances et qu’il n’aurait pas repoussé. Comment avait-il pu lui faire cela ? Et il osait encore lui demander pardon ? Et dire que tout cela n’avait été que passager ? Ordure ! Mira était partie de la villa aussitôt. Elle ne reviendrait jamais.

Difel Terk

Mon patron est un abruti. Certes, la petite était mignonne, mais bon à part la troncher elle ne pouvait rien offrir d’autres que des emmerdes. Elle ne savait pas tenir sa langue, en dehors du lit à ce que Zax racontait aux hommes. La catin parlait trop et cela l’épuisait à mourir. Mais sur certains point il n’avait pas tort, il s’agissait d’une Rorik, et se lier avec elle pourrait lui apporter pas mal de soutien concernant les affaires de Mandalore. Le peuple en a assez d’être sous la coupe républicaine et bon sang de bonsoir ! Qu’est-ce qu’on voudrait en découdre. Mais là, c’est clair qu’on en est incapable. On n’a pas la puissance nécessaire. Et si troncher cette pucelle peut nous apporter du soutien, alors je suis prêt à foutre du viagra plein à craquer dans le plat de Cardo !

Ils n’ont pas arrêté de s’engueuler. Faut dire, quel con de lui raconter cette histoire avec la Twi’lek. Enfin, les twi’lek. Parce qu’elles avaient beau fortement se ressembler ces jumelles, elles étaient bien deux ! Il a bien fait d’omettre ce petit détail. Mais tant pis, la garce est partie. Elle va revenir je lui ai dit. Elle est trop conne pour passer à côté du graaand amour. Il a rigolé. Quel con !

Mes hommes s’impatientent. On se fait chier à chaque fois qu’on vient ici. Qu’ont bien pu faire les Ailes d’Acier pour en finir ainsi. Quel pitoyable destin…

Une explosion suivit de plusieurs autres. Cardo Zax se trouve à l’instant même en train de manger devant le feu, le cul posé sur la peau de bête. (5 sur la carte). Son premier réflexe est de plonger sur le sol, évitant de justesse le feu qui se trouve devant lui. Sénateur, mais néanmoins Mando, il se précipite vers l’une des armoires qui se trouve dans la pièce pour y dégoter une arme et son masque mando. Il a l’air ridicule avec uniquement son masque sur la tête, mais il ne pourrait affronter un combat sans cet atout. Il tourne le verrou de l’un de ces armoires et s’y précipite, fermant le loquet de l’intérieur. Ca n’est pas quelque chose de particulièrement solide. Mais c’est la procédure, le but étant de faire gagner du temps à son équipe de protection en cas de soucis de ce genre.

De son coté, Difel Terk sursaute à cause de l’explosion et se retrouve face à la menace. Professionnel, il beugle les ordres malgré le chaos qui règne. Selon lui, l’assaut frontal n’est pas encore arrivé. Ses adversaires, quel qu’ils soient, doivent bien être entrainé pour s’attaquer ainsi à une maison mando. Plusieurs petits objets filent dans le hall et Difel remarque qu’il s’agit de grenade flash. Sans pouvoir s’en empêcher, il lâche un ricanement. Sans aucun doute la première erreur de ses adversaires. Les grenades flash explosent mais cela n’entame pas sa vue. La visière de son casque, comme celle de tous les casques de ses compagnons d’armes, est protégée contre ce genre d’artifice. Néanmoins, Difel ne sait toujours pas à qui il a affaire.

Deux mando se retire et se dirige vers Cardo pour s’assurer que tout va bien. Accompagné de trois mando, Difel dégaine deux grenades et les lance au pied des fenêtres, à l’intérieur de la maison et plonge en arrière pour éviter l’explosion, son arme au poing. Une fois que les grenades auront explosée, il ouvrira le feu.

Assaut sur la résidence du sénateur

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