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 Tagon Rorik, Princesse Hapienne

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Casus Felt
Casus Felt
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Date d'inscription : 15/07/2012
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MessageSujet: Tagon Rorik, Princesse Hapienne   Tagon Rorik, Princesse Hapienne Icon_minitimeVen 17 Aoû - 11:36


GENERALITE

Affiliation : Forces Républicaines

Nom : Rorik

Prénom : Tagon

Âge : 37

Espèce : Hapienne

Planète d'origine : Hapes




PHYSIQUE / INVENTAIRE

Informations basiques :

-Taille : 1m72
-Poids : Proportionnel
-Couleur des cheveux : Rousse
-Couleur des yeux : Bleue

Description physique :

Le visage calme mais solide, elle affiche le regard de quelqu’un bien ancré dans son opinion et confiant en soi. Ses yeux bleus sont comme les lointains océans de Naboo. En vous fixant de ces deux saphirs d’une grande pureté, elle parvient à vous redonner confiance là où les situations vous l’arrachent. Ses cheveux roux longent le long de sa nuque et s’ils sont parfois attachés dans son dos, elle préfère les garder détachés, bien que cela puisse sembler ne pas coller avec sa personnalité de femme ferme dans ses opinions et sans faille, comme elle le prouve à chaque débat.

Pas forcément grande, mais bien assez pour une femme, juste ce qu’il faut pour être remarquée et se faire une place lorsqu’elle entre dans une pièce. Elle sait camper son rôle de Chancelier dans son port, parvenant à s’imposer dans un salon tout comme elle parvient à transcender les passions au cœur du Sénat pour les rallier à son propre avis. Si elle est une battante dans les débats, elle n’a pas l’âme d’une guerrière, et son corps le montre bien, malgré les heures d’entrainement qu’elle s’impose tous les matins.

Elle est souvent vêtue des vêtements traditionnels du Chancelier de la République, mais arbore néanmoins souvent l’uniforme des princesses royales Hapiennes, un type d’uniforme gris strict, frôlant une rigueur toute militaire. Point de coquetterie pour cette femme, son but n’est pas de gagner le cœur des hommes, mais de celui du peuple.


Inventaire :

Autres : Un comlink, Datapad.




CARACTERE / FORCE


Description psychologique :

Elle a passé sa vie à se convaincre qu’elle passerait toujours en second plan. Une fois élue sur le devant de la scène, elle sentit en elle le besoin de relâcher toute la tension accumulée au cours des ans. Ce qui fait d’elle une adversaire impitoyable, qui donnera tout ce qu’elle a pour garder sa position et faire respecter la paix et loi dans la République.

Convaincue que les gens ne sont défini que par leurs actes et non par leur réputation, elle ressent un besoin de remettre en cause toutes les institutions et de leur attribuer une place plus adaptée à ses yeux. D’un naturel calme, il lui arrive toutefois de temps en temps de perdre son sang-froid, et de s’énerver.

Son but n’est pas tellement d’avoir plus de pouvoir, mais d’apporter quelque chose de bien à la présidence de la République, en être un véritable moteur et non un simple observateur. Et bien évidemment une femme de sa trempe considère naturellement que le travail est infiniment mieux effectué lorsqu’elle en tient elle-même les rênes.


Approche de la Force :

La Force est en général une notion fort peu exploitée dans l’éducation des Non-Jedi. En effet, fort peu comprennent ce qu’est véritablement le côté obscur ou le côté clair, surtout quand on sait que jedi et sith proviennent de la même base. De ce fait, Tagon en est venue à considérer les Jedi et les Sith comme une même faction dont les opinions auraient un jour différé, à l’image d’un parti politique qu’un schisme aurait scindé en deux mais dont les origines communes sont preuve pour l’éternité d’une base commune. Elle se sent l’obligation de leur trouver une nouvelle place, de mettre un terme aux doutes concernant leur objectifs et ce qui fait d’eux ce qu’ils sont. La Force est un atout puissant, mais redoutable, qui effraie parfois les sénateurs. C’est l’incompréhension qui génère cette peur, et Tagon est dirigée par ce désir d’éclairer ce mystère.

Néanmoins, elle accorde toujours beaucoup de respect à ceux qui emploient la Force, Jedi comme Garde Sénatoriaux. La République existe depuis des millénaires grâce au soutien des Jedi, il n’y a pas de République sans Jedi. Mais ceux ci ne doivent pas pour autant croire qu'ils portent à eux seuls la République.




FORCES ET FAIBLESSES

Points forts : Déterminée, juste, combative, elle a le sens des responsabilités.

Points faibles : Peut se laisser aller à la colère, et nourrit de grands doutes vis à vis des utilisateurs de la Force.





HISTOIRE

Cerebon Rorik était le fils ainé de la Chumeda Tanya Rorik de Hapes. Le premier de deux mâles sans que la moindre héritière ne soit jamais venue après eux. Alors que la tradition voulait que le pouvoir aille de mère en fille, le pouvoir du contrairement à plusieurs milliers d’années de règles et de coutumes, aller de mère en fils. Et à la mort de la Chumeda, le Prince Cerebon Rorik de Hapes s’engagea à régner provisoirement sur le Consortium de Hapes et à se trouver une épouse assez droite et rigoureuse pour diriger le royaume à la suite de sa régence, comme le veut la tradition, un mâle ne resterait pas sur le trône. Seule une femme doit diriger les planètes du Consortium de Hapes. Il leur faut une Reine, il leur faut une Chumeda.

Cerebon Rorik était le genre d’homme qui n’ordonnerait jamais à ses hommes de faire quelque chose dont lui-même ne se sentirait capable, ce qui faisait de lui quelqu’un fort respecté parmi l’armée hapienne mais également par ses serviteurs et ses pages. Eduqué comme un soldat, alors que sa mère espérait encore avoir une fille par un nouvel accouchement, il était un homme du terrain qui donnait ordres et menait les forces hapienne. Son visage affichait le regard d’un enfant qui ne s’était jamais senti aimé pour ce qu’il était vraiment. Sa barbe brune était ronde et son gros nez respirait à grosses goulées. Il portait une immense armure rouge sur lui, qui lui donnait l’air de guerrier de l’ancien temps. Il était tout ce qu’il restait de royal dans ce royaume. S’il savait que son couronnement n’était qu’hérésie aux yeux de la cour et des anciens, il gardait l’espoir d’arriver à diriger son royaume aussi bien que sa mère. Respectueux envers les anciennes traditions, il se jura de trouver une Chumeda pour diriger le royaume à sa place et de lui donner de nombreux enfants, dont une fille pour reprendre la relève.

Elle s’appelait Dorya. C’était une jolie humaine née sur Coruscant. Ses parents étaient diplomates. Ils assuraient le bon transport d’émigrés vers les autres planètes. Plus tard, Dorya avait repris « l’entreprise » familiale. Ainsi, lors d’un voyage, elle fit la rencontre du souverain alors qu’il vérifiait quelques données auprès de l’officier de pont. Ce fut leurs regards qui se joignirent qui poussa le souverain à s’approcher de la diplomate. Après diverses procédures de salut, d’avertissement de la part des gardes du Prince, ils purent discuter seul à seul. Ils tissèrent d’abord une complicité infantile. Les deux n’avaient jamais vraiment eut une enfance calme et ce point commun sembla les rejoindre tant bien que leur compréhension de l’autre était infinie. Leur complicité les amena rapidement à une situation d’amants. Dorya répétait les voyages, assurait de plus en plus la protection de convoi et multipliait les moments avec Cerebon. Ainsi, ce ne fut pas surprenant qu’un soir, elle ne revint pas avec le convoi. Deux semaines plus tard, une nouvelle Chumeda montait sur le trône d’Hapes.

Quatre enfants, quatre filles, quatre avenirs prometteurs. Le premier enfant fut Dalia. Deux ans plus tard suivait la princesse Asrik et sa jumelle Solene. La quatrième fut Tagon, six ans plus tard.

Tagon n’eut pas forcément une enfance plus calme et plus heureuse que celle de son père et de sa mère à son âge. Malgré leur bonne volonté, elle était une enfant de sang royale, une princesse qui malgré sa place éloignée dans la ligne de l’héritage, pouvait se retrouver néanmoins sur le trône en cas d’accident. C’est pourquoi elle fut sans relâche éduqué comme une Chumeda, à suivre l’apprentissage de l’histoire d’un royaume présent depuis presqu’autant de temps que la République. Elle apprenait à se tenir droite et polie devant ses pairs et les sujets de la cour. Sans relâche on transformait son visage en un masque à porter devant tous. Elle ne pouvait montrer son sourire joyeux lorsque quelque chose d’amusant arrivait, elle devait apprendre à se contrôler pour soi-disant « garder le contrôle de la foule ».

Les rares moments où elle pouvait se comporter normalement, le soir, lorsque les sujets laissaient un moment de répits à la famille royale, c’était le bonheur total. Son père et sa mère jouaient avec elles. Même si Tagon et ses sœurs avaient de nombreuses années d’écart, elle partageait tous ce plaisir commun qu’est la présence de ses parents après une dure journée d’apprentissage. Nul autre que Cerebon pouvait mieux comprendre le calvaire de ses filles. Il devenait alors un père amoureux de ses filles qui les taquinait, qui jouait avec elles, mais qui leur apprenait aussi ses propres valeurs au détriment, parfois, de celles qu’on leur avait apprise la journée. Nostalgique de ces années passé au combat, à faire respecter les lois hapienne et la justice, il comptait autant à ses filles qu’à son épouse les épiques batailles auxquelles lui et ses compagnons avaient participés. Parfois, lorsque la nuit arrivait à son quart, il s’aventurait dans les souvenirs et les histoires que son propre père lui avait un soir racontés, alors qu’à son tour il était un enfant. Parfois, les quatre sœurs voyaient perler une larme au bord des yeux du Prince. A ce moment, souvent leur mère leur demandait d’aller se coucher. Rarement celles-ci refusaient, car elles savaient que si elles résistaient, leur mère reprendrait son rôle de Chumeda et deviendrait beaucoup plus froide et sévère.

Asrik était la plus grande de toutes. Première héritière du trône, elle grandissait et avec l’âge son visage devenait de plus en plus sévère, comme si la joie des années de l’enfance ne l’avait jamais effleuré. Elle protégeait ses sœurs à tout moment, appliquant ces histoires de représentant des siens déjà auprès de sa propre famille. Elle semblait vouloir les préserver du danger de la cour. Elle n’avait pas tort, à de multiples reprises on avait tenté de s’en prendre à la famille royale. Jamais les princesses ne seraient acceptées par la cours royale tant qu’elles n’auraient pas fait leurs preuves. Les coups et tentatives d’assassinat étaient toujours faits dans l’ombre, si bien que la Chumeda ne pouvait agir. Le prince Cerebon Rorik, de son coté, traquait dans l’ombre les terroristes et menait une enquête avec les hommes dont il ne doutait pas de la loyauté. Mais les coupables d’innombrables crimes ne furent jamais trouvés.

Dans son coin, Tagon continuait son brin de chemin, apprenant avec ses sœurs.

Lorsque ses jumelles furent retrouvées noyée dans le fond d’un puits, les choses devinrent plus sombres. Une fois encore, on ne sut jamais qui était à la base de ce meurtre, car les preuves montraient qu’il s’agissait d’un meurtre, mais la famille royale ne doutait pas qu’il s’agisse de membre de la cour. Celles-ci, depuis la nuit des temps, testait la force de la famille royale avec une férocité qui relevait des plus anciennes traditions. De leur côté, le Prince Rorik et la Chumeda continuèrent leur vie avec leurs deux filles, comme si cet incident ne s’était jamais vraiment passé ou qu’il s’agissait plus d’une sorte de leçon que la mort de leurs enfants.

C’est à cet instant que Tagon comprit que même s’ils avaient leur moment de bonheur, son père et sa mère ne seraient jamais les parents idéaux. De son coté, Asrik l’héritière du trône prenait de l’assurance et se faisait de plus en plus redoutable dans les tâches royales. On la promettait à un grand avenir, elle serait une Chumeda sévère mais juste, et ses parents étaient déjà fiers d’elle. Et dans l’ombre, Tagon continuait son petit brin de chemin, persuadée que de par sa condition de seconde fille, on ne lui accorderait de l’attention que s’il arrivait un autre accident dans la famille. Elle ne désirait pas la mort de sa sœur, mais ce simple constat lui faisait énormément de la peine. Elle en était devenue dépendante et se laissait dépérir.

C’est à cet instant qu’un jeune homme entra dans son environnement. Car si la famille royale en elle-même avait connu le pire des drames, elle n’avait malheureusement pas été la seule victime de l’offensive menée pour tester les forces de la famille royale Hapienne. Et entre autres victimes étaient tombé le propre frère de Cerebon. Tagon n’avait jamais vraiment eu l’occasion de connaître son oncle, il n’était qu’une figure familiale certes, un homme au visage bienveillant autant qu’elle ait toujours pu en juger, mais toujours contraint à se tenir plus de dix pas derrière elle par la volonté du protocole écrasant des cérémonies de la cour Hapienne. Mais si cet oncle ainsi que sa femme avaient été emportés par la violence de la tradition Hapienne, ils laissaient derrière eux un fils âgé de seulement quelques années. Un garçon du nom de Jonath. Cet enfant était un mâle, il n’avait à se titre aucun droit sur la nation Hapienne, du moins en l’état des choses. Et Cerebon ne pouvait admettre d’abandonner le fils de son frère. Alors, contrairement à ce que lui dictaient de nombreux de ses conseillers qui lui disaient de maintenir la famille royale au dessus de ce genre de considérations pour maintenir son apparente supériorité sur l’ensemble de la cour, contrairement à l’avis même de la Chumeda qui au dire de certains ne voyait pas de raison pour accueillir un enfant dans un foyer tel que le sien... Une famille ou malgré toute leur volonté les parents restaient lointain, ou les responsabilités de plus en plus émoussaient les relations entre ses différents membres. Mais en cette occasion Cerebon abandonna le sens du consensus que l’on lui connaissait habituellement, imposant son avis. Tagon venait de gagner un frère.

Ce garçon fut un véritable bol d’air pour la jeune fille, un être qui pouvait pleinement la comprendre, qui lui non plus ne serait pas voué au pouvoir, à la lumière. Un confident surtout, un ami fidèle, dévoué. Le deuxième homme après son père à marquer son existence, le premier de son âge, ou presque, qu’elle était amené à côtoyer avec des relations normales. Cette adoption eu pour effet de rapprocher encore un peu plus Cerebon de sa fille, comme ci ce nouvel enfant, ce fils, fut il adoptif, avait pour lui été l’occasion de se projeter dans son propre passé, de se rappeler toujours un peu plus de tout ce qu’il aurait voulu vivre. De tout ce que sa fille avait besoin malgré les peines qui avaient handicapé le père qu’il était... Les deux jeunes gens grandir l’un avec l’autre, leur formation occupait de plus en plus les deux cousins et même si Jonath ne semblait pas tout vouloir lui dire, ne pas pouvoir lui dire, sur ce qu’il faisait, Tagon lui conservait son amour profond comme sœur et comme amie.

Les années passèrent et même si Tagon ne semblait pas aussi importantes pour la cour royale et pour le peuple hapien, elle gagnait néanmoins en maturité et en connaissance sur le monde politique qui l’entourait. L’histoire de son royaume et des souveraines qui avaient été à sa tête, la consolidait dans son estime de soi. Les enfants de sang royal, les princesses plus particulièrement, représentaient toute la force de ce royaume qui existait depuis tant de siècles. C’est dans cette optique qu’elle voulut servir son peuple en étant plus que la sœur de la future Chumeda.

Elle se lança dans de nouvelles études, plus poussées, qui l’amèneraient bien plus tard au poste de diplomate puis de Sénatrice de Hapes auprès du Sénat de la République. Et c’est à l’âge de 26 ans, qu’elle se retrouva à la tête de l’image politique de son royaume. En tant que Sénatrice, elle gardait sur ses épaules des années de travail de collaborations entre le royaume de Hapes et la République. Alors que la guerre faisait rage, il était impératif de garder de bon contact avec la République et ce même si le partenariat ne portait pas toujours ses fruits. Les armées hapiennes étaient puissantes, ses dragons protégeaient bien le royaume mais demandaient beaucoup d’entretiens et de ressources que la République pouvait produire et fournir à Hapes. Néanmoins, les temps de guerre ne facilitaient pas de telles transactions et le peu de calme qu’il restait entre les politiciens des deux factions commençait à se disloquer. Tagon exerça avec sérieux et conviction son rôle de Sénatrice, ayant derrière elle l’appui de sa sœur devenue depuis la Chumeda ainsi que de ses parents, désormais trop vieux pour porter la charge du royaume.

La République était une puissance qui contenait temps d’histoire en elle-même et la voir dans un tel état était désolant. Les guerres sith faisaient rage depuis tellement d’année, et la présence du nouveau Chancelier Skyurr ramenait un peu d’espoir au centre de la République, sur Coruscant. Pourtant Tagon ne pouvait s’empêcher de voir en l’incursion d’un Maitre Jedi sur le trône républicain comme un affront à tout ce qui avait été de la République avant lui. Les Jedi étaient dangereux. Non pas pour leur pouvoir ni pour leur capacité à combattre dans les pires situations, non ils représentaient un pouvoir que l’on ne pouvait contrôler. Ils ne dépendaient ni des forces armées républicaines ni du Sénat, et ne répondaient à aucune autorités dépendante de la République. Pourtant les Jedi étaient les « gardiens de la République ». Ils étaient comme un sabre à double tranchant. Puissant dans la défense de la République, mais que l’on ne pouvait maitriser totalement, de risque de se le voir retourner contre soi. Qui disait qu’une fois les sith vaincu, le Chancelier ne livrerait pas la République au conseil Jedi pour qu’il en dispose ? Beaucoup de Jedi aurait répondu à cela qu’il ne s’agissait pas de la volonté de la force, mais après tout qu’en savait le peuple ? Cette Force, seule les Jedi et les Sith semblaient en avoir confiance. Ce qui était d’ailleurs très tracassant lorsque l’on se souvient que leurs origines sont communes.

Néanmoins, le Chancelier Skyurr menait le combat contre les sith avec acharnement. Les seigneur noirs tombaient, d’autres rejoignaient la République en incorporant la Garde Noire Sénatoriale qui étaient présentes depuis peu. Une initiative qui ne déplaisait pas la sénatrice. En effet, on avait souvent tendance à juger les Sith de manière générale, à cause de l’influence des Jedi, en les classant tous dans un même panier. Mais après tout, un sith peut également accorder un avis positifs à un autre gouvernement que l’Empire. Selon la philosophie sith, cela n’est pas incompatible. Une fois de plus, les Jedi sont à la base de ce conflit. Une fois de plus, cela prouvait que les Jedi avaient une réelle prise sur les membres de la République alors que ces Jedi-même ne font point parti d’une instance administratrice. Preuve était que les sith n’était pas forcément de mauvaise personne. Fréquemment, la Sénatrice elle-même entrait en contact avec l’un d’entre-eux. Un Hapien qui lui était proche. Darth Egern. Un homme qui lui avait longtemps servi de compagnon lorsqu’elle n’était qu’une enfant. Un ami, un proche, un frère. Et ce même lorsqu’elle avait apprit son étrange lien avec ce que les Jedi appelaient « le côté obscur de la force ».

Les années de batailles, de guerre, avaient amené la majorité des gens à penser comme les Jedi, à considérer les Sith comme une menace à tout prix. La présence de sith au Sénat par le biais de la Garde Noire, avait changé la donne et bientôt de nombreuses questions furent soulevées chez certains sénateurs. Tagon fit partie des personnes qui menaient ce mouvement. Non pas pour mettre à bas l’ordre Jedi, loin de là, mais pour reconsidérer l’apport des utilisateurs de la force dans la République. Des questions tel que le port du sabre laser ou rendre une administration plus en relation avec les forces armées républicaine. Au cours de ces débats, Tagon et ses compagnons politiciens recevaient la visite de Jedi, parfois de Garde Sénatoriaux, et les discussions, bien que haute en énervement, ne dépassaient pas le stade du débat.

Quand les choses s’envenimèrent avec le Chancelier Skyurr, Tagon décida de garder ses distances avec la politique pour cette affaire. Elle sentait la colère qui régnait sur place. Elle percevait la volonté de se débarrasser du Chancelier, non pas pour des actes déplacés ou pour ses origines, on voulait l’oublier comme on oublie une ère de guerre et de massacre. Il était l’encre qui maintenait le Sénat et la République dans la guerre et le passé. Quand le Sénat se débarrassa de lui, Tagon revint sur le devant de la scène et fit jouer ses relations pour s’occuper de la succession à la présidence. Bien que la guerre semblait avoir cessé dans la galaxie, un nouveau combat s’engageait au Sénat. Il fallait récupérer le contrôle de la galaxie et gérer en même temps les affaires en cours. Des sénateurs s’emparèrent du pouvoir pour régler les affaires qui se présentaient d’urgence tandis que de leur côtés, d’autres Chancelier présentaient leur projet pour être élu à la présidence de la République.

Tagon n’avait jamais pensée devenir Chancelier. Quand on le lui suggéra, elle refusa dans un premier temps. Depuis sa plus tendre enfance, on lui avait donné une place de second rôle et les grandes responsabilités semblaient s’être éloignées d’elle. Mais elle était une Princesse, forte, héritière d’une lignée de Chumeda. De plus, son combat pour la légalisation des ordres forceux l’avait rendu influente et connue au sénat. Elle était réputée pour être vive dans ses entreprises et pour tenir sous le poids des évènements. De plus, sa vision de la République était nostalgique et cela encourageait de nombreux autres sénateurs. Elle voyait la future de la République en un retour aux sources. Au calme politique et au Sénat tout puissant, en la collaboration entre les Jedi. Chose qui semblait avoir disparue depuis les guerres sith. Elle aspirait à un retour à l’ancienne République dont on lui avait parlé dans ses cours d’histoire sur Hapes. Une République qui vendait un rêve à tous les peuples mais surtout un bouclier solide derrière lequel tous pouvaient se protéger lors qu’au-delà de ses frontières s’abattait la plus grande des tempêtes. La grêle était passée, Tagon se sentait capable de réchauffer le cœur des peuples de la République. C’est dans cette optique qu’elle se présenta pour les élections au poste de Chancelière.





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MessageSujet: Re: Tagon Rorik, Princesse Hapienne   Tagon Rorik, Princesse Hapienne Icon_minitimeLun 20 Aoû - 7:39

L'éternité s'ouvre devant toi Chancelière. La République est en péril, elle a besoin d'un dirigeant fort et juste. Sauras-tu relevé le défi ?

Présentation validée.
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