[color=yellow][center][i]Il en faut du temps pour se rendre compte que la vie et la mort n'est qu'une seule et même chose... Un cycle sans fin qui s'équilibre de lui même et qui fait avancer le monde dans toute son harmonie et sa majesté. Cet équilibre régit cet univers et nous, simples mortels, sommes les composant qui pouvons interragir sur celui ci. Le principal outil, nous le connaissant tous inconsciement. Certains en sont conscient et le persoivent réellement. D'autres encore peuvent l'utiliser afin d'apporter leure touche personnelle en cet endroit. Cette chose dont je vous parle c'est la Force. Une entité qui peut s'apparenté à la vie, ou à la mort. Ces deux aspects sont exploités. Les uns sont les siths, les autres les jedis. Le côté mort et le côté vie. Bien que ceux ci soient opposés dans une guerre qui semble dérisoire et assez destructrice, ils permettent à leur manière de concerver l'équilibre du monde. Mais bon, ce n'est pas un vieillard tel que moi qui vais donenr une leçon de spiritualité à l'univers et encore moins me permettre de changer les choses.
Je me redresse péniblement, faisant craquer mes vieux os rouillés par le climat humide de la soirée tranquille que je venais de passer. Peut être est-ce la liqueur de fruit qui me donne tant de mal à me lever ? Qu'importe ! Le monde tourne, pourquoi ne tournerais-je pas avec lui ?
Je donne quelques tapes sur ma vieille tunique crasseuse. Et fini de me redresser, chancelant, et commence à chantonner une chanson à boire qui remonte en ma mémoire d'elle même... La mémoire... Triste découverte humaine dans son évolution. Celle ci est à l'origine de bien des conflits, aussi bien politiques que militaires, de souffrances comme de bonheurs, de vengences et de réconciliations... Cette idée me frappant soudain, comme une vieille blessure encaore béante qu'on essayait d'oublier... L'oubli... La seule chose qui nous permette de faire face à cette Mémoire douloureuse et impitoyable.
Je suis né sur Coruscant. Belle et prospère planète qui a perdu la notion de nature au profit de celle du progrès et de la productivité. Des parents politiciens, un environnement propice à toute évolution bénéfique sur mon avenir. J'étais le fils qu'ils attendaient pour reprendre la succession. Déçut au préalable par deux filles, ils avaient eu la simplicité d'esprit de céder une dernière fois à leur amour dans leur appartement luxueux afin de trouver leur héritier. Mais cette vague de bien-être fût vite passé, aux alentour de mon 3ème anniversaire, lorsqu'un manipulateur de la force leur appris malgré eux et sans tact que ma vie n'était pas au sein des manoeuvres politiques mais dans les méandres d'une entité plus complexe nommée la Force. La colère, la déception, et peut être la tristesse, bien que j'en doute, saisi mes deux parents en cet instant. Mais peut importait au jedi qui leur faisait face. Il importait peu également à la tradition qui voulait que je rejoigne les rangs des sages du temple. Ainsi, je ne vécu que trop loin de ma famille pour y avoir un quelconque attachement autre que celui des visites de commodité que le temple m'imposait. Lors de ces entretiens avec mes géniteurs, je me rendait compte que, malgré leur visages souriant et leur air sympathique, leur coeur était chargé de rage et de souffrance. Je n'avait appris que bien plus tard le fait que j'étais leur unique héritier...
Ma vie au temple me plaisait bien. Je suivais mon entrainement et mes études du mieux que je le pouvait, le temps était pour moi une notion qui n'existait pas. Je passait de la maîtrise de la force, à la lecture d'holocron, à l'entrainement au combat, sans oublier les heures de méditation et les cours sur la perception du monde à travers la force. Lors de mon dixième anniversaire on me présenta à la personne qui devint mon maître. Un certain Roméus Dolfite. Jedi de formation et aussi simple que modeste, cet homme brillait dans l'art de la méditation plus que dans le reste. Mon existence poursuivait ainsi son cours, comme un long fleuve tranquille...
Mais c'était sans compter les différents qui opposèrent plusieurs maîtres... Un nouvel ordre se créa et la paix que je connaisasit jusque là se transforma vite en désaccord avec moi même... L'innaction était une chose intéressante, mais l'action était bien plus que ca. Une nouvelle forme de vie, motivée par les sentiments et le ressenti, par l'amour et la haine, par les actes et les éclats. Aux alentours de mes 17 ans je parti de l'ordre avec celui qui, du point de vue de tous, était le traitre et le mauvais... Ruin...