Darth Magus n’était pas le sith le plus influant de l’ordre. Peu recommandé par ses pairs, mal vu par ceux qui siégeaient au conseil noir, il vivait néanmoins dans une demeure sur Dromund Kaas à l’ouest des Temples Sith, dans les régions plus calme des cités et village. Si on considère souvent la guerre des Sith comme un conflit à l’échelle galactique, il ne faut pas mettre de coté le fait que le combat continuait aussi sur chaque planète. Et des actes et décisions qui semblaient avoir peu de comparaison face à ce qui se passait dans l’évolution de la bataille pouvaient avoir plus d’influence qu’on ne le pensait. Et de ce fait, à l’époque, bien avant Skyurr et sa traque des Sith, alors que Ruin et les siens grandissaient, de nombreuses familles Sith combattaient leurs ennemis au plus profond de leur planète mère. Darth Magus en faisait partie. A l’époque, il vivait calmement sa petite vie. Il n’accordait que peu d’attention aux ordres donnés par le conseil et se réservait de droit de juger de la nécessité de tels ou tels actes. Il laissait tranquille l’Ordre et celui-ci n’en demandait pas plus.

La raison d’une telle méfiance face à ce personnage remontait à ses origines et son arrivée dans les rangs impériaux. Avant d’être Darth Magus, Seigneur Sith, il fut membre d’une organisation plus ou moins secrète, pour le moins peu connue nommé Jal Shey. Ceux-ci étaient de fier savant de la force qui mélait les arcannes du bien et du mal de la force pour trouver une issue aux conflits de ceux qui vivaient. Leur but ? La paix. Le chaos disparu. Une vision que tous ne partageaient pas de la même manière. La pensée Jal Shey étant plus un dogme qu’une règle à suivre, ses membres n’agissaient pas toujours tous dans le même sens. Le fait que la plupart d’entre eux s’étaient rangé sous l’éthique républicaine fit qu’on les confondit à de nombreuses reprises avec les Jedi, ordre similaire sous leur apparence. Les Jal Shey se fondirent ainsi dans la masse, on les oublia. Darth Magus se nommait Myrn de Tameli à l’époque.

Il était déjà l’homme passionné par les reliques des temps anciens et passaient plus de temps à bouquinner et à consulter les ouvrages des temps anciens qu’à entrainer son art du combat. A ce niveau, il répugnait l’utilisation de la violence ou du moins les actes purement offensif dans sa lutte pour la paix. Il refusait avec fermeté le port d’un sabre laser et préférait dévellopper sa capacité à repousser les armes énergétique par la force, technique qu’il dévelloppa avec vigueur au fil du temps. Il révait pourtant d’un temps ou il pourrait passer plus de temps à lire et étudier qu’à se préocupper du sort de l’univers, par l’intermédiaire de la guerre.

A l’issue d’une traque plus sanguinaire car plus longue que celle que mena le Chancelier Skyurr, certains Jal Shey choisirent de s’emparer des rennes de cette traque et amenèrent leur connaissance de la force pour combattre les Sith. Myrn en faisait partie. C’est sur Tund qu’il mena son propre front. Il combattait les derniers membre de la Sorcelerie de Tund, les Sorciers, qui répondaient pour la plupart aux ordres de la Sith et qui de toute manière se liaient d’actes comme de pensées à la civilisation sith à l’instar de sa philosophie. Au plus profond des entrailles de la planète, il acheva les derniers des adeptes de la magie noire de Tund, sachant que ceux restant avaient déjà fuit la planète et s’éloignaient dans les tréfonds des régions inconnues. Au bout de cet affrontement, il se ressentait plus imprégné que tout de toute la colère destructrice qui s’était engorgé tout autour de lui. Son cœur et son âme, affaiblies par l’affrontement, succombèrent au désespoir d’une lutte sans fin. C’est à cette période que Myrn choisit de rejoindre ceux qu’il avait juré de combattre.

Comment était-il passé d’un coté à un autre ? Quand on passe sa vie à combattre un ennemi et que ce dernier fini toujours par revenir, on finit par se questionner sur la volonté propre de la force. Et si l’image qu’on avait des Jedi et des Sith était mauvaise ? Et si les rôles n’avaient pas été inversés par erreur ? De nombreuses questions en suspense qui tourmentaient l’esprit déjà fort affaibli du Jal Shey. Vers la fin du conflit et cinquante années avant l’avènement de Darth Ruin, Myrn de Tameli gagna les restes de la flotte Sith partagé entre l’idée de faire une erreur et celle d’avoir regagné le bon chemin.

On ignore énormément de choses sur ce qui suivit ce changement d’affiliation. On sait qu’il se trouva un maitre, une femme, qui lui apprit les bases du coté obscur, ou du moins ce qui lui manquait pour devenir un Sith. En effet, l’apprentissage de base du Jal Shey ne se limitait pas aux arcanes du coté clair de la force mais bien de la force en général, considérant que celle-ci ne formait qu’un tout parsemé de classification pour ses pouvoirs et capacités selon l’optique qu’on s’en faisait. Peu en savent plus sur les années d’apprentissage de Myrn de Tameli. Néanmoins, son futur apprenti, Darth Mortuus, déméla pas mal de nœud à son sujet tel que celui sur le nom de son Maitre. On sait que ce dernier se nommait Darth Sade, jeune femme fort concentré sur l’utilisation de sa propre douleur dans son utilisation de la force. On sait que c’est avec elle qu’il développa nombres des capacités de combat qu’il n’avait pas apprises par le passé. Et ce qui reste le plus important pour cet étrange personnage, on sait d’autant plus que c’est à cette époque précise qu’il découvrit de nombreuses techniques qui ferait de lui un personnage ayant dépassé sa limite de vie.

Magus. Ce fut le nom qu’on lui donna. Dans l’ancien langage des Sorciers de Tund, cela signifie « Sorcier ». Vu ses antécédents, on commenca à le désigner ainsi lorsqu’il fréquentait les milieus Sith. De plus, son incroyable vitalité et sa capacité à invoquer des puissances qu’on ne réservait habituellement qu’aux membres de la tribu pour laquelle il avait creusé une tombe le rendait plus mystique et plus craint dans les rangs Sith. Puis par la suite, lorsqu’il devint capable d’assumer un rang plus élevé au sein de l’ordre Sith, il choisit de se nommer Darth Magus pour immortaliser ses actes. Son Maitre ayant rejoint la force suite à un affrontement peu détaillé par son apprenti avec plusieurs Jedi, Darth Magus s’était illustré en demandant à parcourir la galaxie à la recherche d’allié possible et potentiellement capable de mettre fin à ce conflit. Une demande qui fit beaucoup parler tout autour de lui. On le traitait à la fois de visionnaire mais non sans moquerie, mais aussi de fou et de faible. Pourtant sa requête fut acceptée et il fut envoyé. Certaines sources affirme que le conseil l’avait plutôt « éloignée » du centre des régions sith, encore trop faible depuis les dernires attaques Jedi.
L’ancien Jal Shey entreprit ainsi, sous de faux airs d’exploration, ses premières recherches. Sa volonté propre étant la recherche d’artefact, d’héritage et d’autres objets qui lui amèneraient plus de puissance et ce non pas dans l’intérêt de terminer le conflit mais de faire de lui un être inimaginablement puissant. Magus est un homme d’un âge déjà haut à cette époque, et pourtant il est aussi frais que dans sa force de l’âge.

Il crut pendant de nombreuses années, et avec la preuve de ses recherches, qu’une antique râce avait conquis l’univers. On parlait de Killiks, on parlait d’une planète vivante, mais on parlait aussi de Célestials. Ces derniers, selon les différents ouvrages trouvés lors de ses mystérieux péllerinage, étaient de puissants avatars de la force, abritant en leurs êtres une force inouïe leur venant d’on ne sait où. Les différentes sources amenaient Magus vers Mortis, une étrange planète abrité dans un artefact des plus inquiétant. Néanmoins, par fautes de temps et de confiance, il se détourna de la planète pour y revenir qu’un siècle plus tard avec son apprenti, Darth Mortuus.

Si Darth Magus était un puissant utilisateur de la force, on ne pouvait nier celui qui l’accompagna par la suite dans ses voyages. On le nommait Darth Batreyel, mais Myrn l’avait connu sous le nom d’Epistofane quand il ne l’appellait pas mon frère. Leurs origines niées de nombreuses années de part leur choix d’opinions différentes. Avoir rejoint l’Empire Sith, c’était aussi rejoindre la famille. Seigneur de guerre et puissant bretteur, Epistofane était le digne représentant d’une ancienne lignée de combattant sith, qu’on hasardait encore à nommer Bladeborn. Ces lames née combattaient pour la fierté de l’Empire et ce avec une fureur et une puissance rarement égalée. A l’instar de son frère, Batreyel, avait tenté le diable et la force pour pouvoir garder sa vivacité et ce au détriment de son physique. En effet, si les résultats semblaient plus évident de par sa vivacité et sa célérité, son corps en souffrait d’autant plus. Portant de multiples scarifications partout sur le corps tandis que sa peau devenait aussi cassante que du verre, Batreyel se multipliait les protections sur le corps et ce à chaque année de plus qu’il passait. Bientôt, il dû se résoudre à voiler son corps entier, à cacher sa peau et à fondre son visage dans l’ombre d’un masque. Lui qui se disait être le visage de la mort, il n’était plus le visage de sa propre personne.

Ces deux frères de l’éternel parcouraient ainsi la galaxie, caché sous de fausses identitées et taisant leur véritable nature en se confondant avec le peuple. Si Magus arrivait à cacher son coté obscur, Batreyel retenait avec plus de difficulté la rage belliqueuse qui le tiraillait au plus profond de ses tripes. L’ancien Bladeborn dut émousser ses lames.

Et puis Ruin parvint. Comme pour beaucoup d’autres, Darth Ruin annonca le retour d’une véritable fiereté dans les rangs de la Sith. Plein d’idéaux dans le cœur, les deux frères gagnèrent le centre du Nouvel Empire Sith. Et ce ne fut que peu de changement. S’ils n’y trouvèrent pas les bonnes résolutions qu’ils attendaient, Darth Ruin leur permit de réunir les esprits sith les plus communs de l’Empire.

Plus tard, ils se firent appeler « Le traité d’Upekzar » de par toute une série d’évènements et de choix. Pourtant, avant d’être l’organisation secrète qu’ils devaient devenir, ils n’étaient que des Sith qui partageaient l’amour des choses qui entourent la force, mais aussi la Sith, sans que cela n’ait de rapport avec la guerre et encore moins, le mal d’un autre. Pas de volonté de conquête de la galaxie, pas de vengeance contre un organise, juste l’attrait de la force et l’appel de la connaissance et de la sagesse. Une telle volontée faisait de ces êtres des hérétques pour le reste des troupes Sith, raison pour laquelle il se préservèrent de faire l’erreur d’en parler à quiconque. Les simples traces de leurs passages suivrait leurs apprentis et les rares holocrons qu’ils laisseraient sur leur passage. De par son grand âge et sa connaissance du coté obscur, Darth Magus fut le fondateur de cet ordre secret. Les règles étaient simple, il ne fallait pas se détourner de l’objectif premier de ce groupe. Enfreindre cette règle, c’était la mort. Non pas venant d’un membre du traité, mais une mort qui viendrait indépendemment, d’une manière ou d’une autre. Etrangement, les membres du traité y croyaient et le plus étonnant fut que cela se vérifia par la suite. La deuxième règle était d’éviter la guerre au maximum, mais le temps montra que cette dernière règle n’allait pas de paire avec le traitement qu’on réservait au sith dans la galaxie. La dernière règle était que le traité ne pouvait recevoir de nouveau membre que de par les apprentis de leur membre, apprentis qui partageaient le même désirs de connaissances et de sagesse.

Le traité fut signé sur la mystérieuse planète Upekzar, endroit étrange que Magus et son frère avaient découvert lors de leur pèlerinage. Imbue par le pouvoir du coté obscur, le lieu était propice à ce genre d’organisation, et les paroles des Sith s’unirent au rythme du souffre s’expulsant hors des volcans endormi du centre de la planète.