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 Kat Revan

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Kat Revan
Kat Revan
Messages : 8
Date d'inscription : 26/12/2012
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MessageSujet: Kat Revan   Kat Revan Icon_minitimeJeu 27 Déc - 22:01

« C'est bon, unité E-2L6 ? »

« Tout à fait, Colonel Revan. Vous pouvez y aller. »

« Attends, et la caméra ? »

« La mise au point est faite, ne vous en faites pas. Voilà, soufflez. »

« Allez, je suis prête. »



KATAREÏNA REVAN


GENERALITE
Affiliation : 56ème bataillon terre-espace de la République, forces d'intervention avancées Quantum, au grade de Colonel

Identité de combattant : On me surnomme Golden, allez savoir pourquoi. Certains trouvent que je suis un chef en or, d'autres apprécient juste mon joli minoi.

Âge : 29 années galactiques standards

Espèce : Scion Arkanienne

Planète d'origine : Arkania

Taille : 1,71 mètres

Poids : 63,3 kilogrammes

Couleur des cheveux : Blancs

Couleur des yeux : Mauves



PHYSIQUE ET PSYCHOLOGIE
Description physique :

Comment me décrirais-je ? Je vais commencer par mon apparence générale. Je suis une Scion, une Arkanienne génétiquement modifiée. Ma peau et mes cheveux sont aussi blanc que les neiges éternelles de Csilla. J'ai des yeux en amandes, aux iris mauves, et de fins sourcils blancs. J'ai des lèvres et un nez également fin. Après, je ne peux rapporter que des compliments évasifs d'anciens amants : ils disaient que mes yeux sont plus envoûtants que l'éclat des cristaux d'Ilum, mes lèvres pulpeuses et délicieuses, ma peau, douce comme les broderies de soie de Naboo et agréable au toucher. Une pure beauté, selon eux, même si je ne me trouve pas mieux que d'autres. Ah, une dernière chose qui me caractérise, évidemment : mes oreilles se terminant en pointes, la plupart du temps dissimulées sous ma longue chevelure blanche.

Pour le reste du corps, je me trouve plutôt svelte. Je ne suis pas forcément très grande, mais j'ai quand même de longues jambes fines, des fesses de taille plutôt moyenne, bien proportionnées, et un tour de poitrine qui a déjà été qualifié d'idéal à plusieurs reprises. En gros, ma silhouette est parfaitement dessinée, à tel point que je pourrais presque passer pour un être lambda que personne ne remarque jamais.

Mais il ne faut pas s'y fier. Je suis une combattante redoutable, en particulier à mains nues et au corps à corps. En effet, ma musculature ne se trahit pas vraiment, et je ne m'en plains pas car mon aspect physique de jolie fille en reste intacte. Néanmoins, la musculature nécessaire à mes capacités de combattante sont bien réels, tout comme mon agilité et mes talents de gymnaste. Je n'irais pas jusqu'à dire que je suis aussi douée que les Jedi ou les Sith, mais je sais me battre bien et intelligemment.


Description psychologique :

Et dire que je trouvais difficile de se décrire physiquement ! Que dire sur ma personnalité ? Je suis une femme simple, je ne perds jamais de temps avec les choses superflues, je ne garde que ce qui m'est utile et rien de plus. Cela fait que je hais le luxe et tous ceux qui vivent dedans, pour ne pas citer les politiciens corrompus, les Hutts, les chefs d'entreprises intergalactiques et les gros patrons du crime organisé. Et ainsi tout s'enchaîne avec moi : comme je hais les grandes organisations du crime, je déteste de manière absolue le trafic de drogue et d'armement, la piraterie et l'esclavage. Pour moi, tous ces êtres répugnants qui vont et viennent dans la Galaxie comme bon leur semble ne méritent que la mort, et si possible de la manière la plus cruelle possible.

Oui, je suis une sanguine. Susceptible, impatiente, ce qui me rends parfois incontrôlable avec mon tempérament bien trempé de militaire stricte. Je ne connais l'indulgence que pour ceux dont j'estime qu'ils la méritent, et je suis parfois très sévère, parfois cruelle avec les hommes placés sous mon commandement. J'essaie de m'améliorer, de changer ce caractère contraignant qui me cause souvent des problèmes.

Je ne suis pas une grande romantique. Et j'ai du mal à garder un amant pendant plus d'un mois. Je me dis toujours que je ne suis pas faite pour cela, mais j'ai besoin de compagnie, de réconfort, et à chaque fois je me retrouve à séduire un pauvre homme que je briserai quelques semaines après. Je ne suis pas nymphomane, loin de là, mais disons que je n'arrive pas à accepter une autre opinion que la mienne sous mon toit. Je suis comme ça, avec trop d'amour-propre et d'estime de moi-même. Je suis incapable de combler un homme donc, par défaut, j'essaie de combler la République par mes actes.

Je suis par contre une combattante déterminée. Toujours dans les premières lignes quand on me dit que je devrais être aux centres de commandement. Je ne suis pas une planquée de service, je me suis engagée pour servir la République, pour servir la démocratie. Et pas pour jouir du confort d'un croiseur stellaire pendant que la chair à canon se fait dévorer sur les champs de bataille. Je suis une femme de terrain, je vis pour le combat, un peu comme les guerriers Mandaloriens. Sauf que, contrairement à eux, je ne me bats pas pour l'honneur et la gloire. Il n'y a pas d'honneur dans un combat, et la gloire est un luxe qui ne me concerne pas. Moi, je me bats pour des idéaux, pour la paix, pour des populations qui ont foi en moi, en la République.

Je n'ai aucun motif pour détester les Jedi, du moins ceux de la République. Je déteste l'Alliance Jedi, parce qu'elle est avec le Consulat Arkanien. Mais pas l'Ordre Jedi. Je ne suis pas nulle en histoire, je sais qu'ils protègent la République et ses idéaux depuis des millénaires. Je leur suis d'ailleurs reconnaissante de veiller sur notre démocratie, car sans eux, la Galaxie aurait été plongée dans le chaos depuis bien longtemps. J'ai une certaine appréhension quant à leur Force, mais je respecte ce pouvoir, car il est capable d'accomplir de grandes choses. En ce qui concerne les Sith de la Garde Noire, je ne sais pas trop quoi penser. Ils sont des Sith, même s'ils défendent aussi la République. Mais je trouve cela étrange, peut-être parce que l'on n'a jamais été habitué à une telle présence dans notre institution. Quoi qu'il en soit, je sais qu'ils sont bons sur le terrain, et je ne suis pas contre travailler avec eux.






INVENTAIRE ET APPROCHE DE LA FORCE
Inventaire :

Arme principale : Un fusil blaster d'assaut KF-331 avec lance-grenades intégré, un modèle républicain très apprécié.

Armes secondaires : Il y en a deux :
- Un pistolet blaster Arratech I-27 à charge sonique répulsive idéal pour déstabiliser un adversaire.
- Une vibro-épée que j'ai faite forger sur Corulag, en alliage duracier-neuranium.

Armure : En général, je porte une tenue d'officier de la République : c'est une sorte de robe droite s'arrêtant à mi-cuisses, de couleur rouge et immitant les vestes boutonnées sur la gauche des officiers masculins. Le tout se complète avec des bas gris et des bottes rouges sombres.
Et lorsque je suis sur le champ de bataille, je dispose d'une armure de combat républicaine adaptée à ma morphologie féminine, comme vous pouvez le voir sur cette image :

Kat Revan Kat_re11

Vaisseau : Mon vaisseau est un prototype républicain de chasseur nouvelle génération, le B-37 Tornade :

Kat Revan Chasse10

Droïde : Je ne possède pas de droïde pour le moment.

Autres : En plus de mes armes, j'emporte toujours avec moi mon Datapad, un holocommunicateur longue distance, un comlink et des rations de survie pour une semaine.


Approche de la Force :

Que penser de la Force ? Je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas comment répondre à cette question. La Force m'est inconnue, je dois l'admettre. J'ignore quelles peuvent être ses origines, et quelles sont ses étendues. Mais j'ai eu la chance de côtoyer des Jedi dans ma vie, et ils ont eu la bonté de me parler de la Force dans les grandes lignes. D'après eux, il s'agit d'une sorte d'énergie spirituelle s'étendant à l'échelle galactique, et influant sur toute vie, ainsi que sur la mort. C'est tout ce que j'ai pu en comprendre, avec l'opposition entre les Côtés Lumineux et Obscur qui fait que des Sith s 'en prennent à la République ouvertement. Je ne sais pas si la Force a une influence sur ma vie, mais je crois qu'elle est avec moi. Il y a eu plus d'une fois dans ma vie où j'ai faillit mettre un terme à mon existence.




POINTS FORTS
- Charismatique
- Déterminée
- Farouche combattante
- Sociable malgré mon caractère
POINTS FAIBLES
- Susceptible, sanguine, parfois cruelle
- Obstinée
- Infidèle (en plus de ne pas être douée pour la vie de couple)
- Tête brûlée
- Toujours en conflit avec la hiérarchie militaire


HISTOIRE
Par où commencer ? J'ai longtemps cru que ma vie n'était qu'une suite d'événements destinés à me faire souffrir jusqu'à ce que je sois poussée à bout et décidée à mettre un terme à ma misérable vie. Longtemps j'ai été seule, perdue dans le noir à ne pas savoir quoi faire de moi, à ne pas savoir où était ma place. Je n'étais, aux yeux de beaucoup, qu'une erreur de la nature qui n'avait pas sa place dans la Galaxie. On me croyait destinée à errer sans but jusqu'à la fin de mes jours. J'ai souffert dans ma jeunesse à cause d'une cruauté presque digne des pires Seigneurs Sith que l'Histoire ait jamais connu. On ne me voyait que comme un objet, un outil qu'on avait créé mais quine servait plus, et qu'on avait donc simplement jeté pour ne pas avoir à s'en soucier. Je connais cela, et vous aussi je pense. Des parents abandonnent leurs enfants pour des raisons diverses et variées. Sauf qu'il ne s'agissait pas de mes parents. Et il ne s'agissait pas que de moi. Imaginez une planète froide et austère où certains s'enrichissent et font prospérer leur société, pendant que vous rampez dans la neige et le gravier pour obtenir ne serait-ce qu'une once de considération et de pitié. Imaginez un peuple qui préfère créer des êtres par la génétique pour les faire travailler et donc ne pas avoir à se salir les mains. Imaginez maintenant, que ce peuple est très avancé, craint par certains et maudits par d'autres. Imaginez l'endroit où Skyurr a atterrit après un an d'exil, quand tout le monde était à sa poursuite. Oui, vous y êtes. Je vous présente Arkania, un caillou gelé et mille fois maudit, peuplé des fiers Arkaniens, peuple parmi les plus ignobles et les plus narcissiques de toute la Galaxie.

Je suis née dans le froid et la misère, quatorze ans avant le scandale qui pousserait Skyurr à quitter la République. Je maudit encore Arkania, et son peuple. Pour quelle raison ? Vous trouverez sûrement étrange que je déteste à ce point mon monde et les Arkaniens. Pour moi c'est tout naturel. Je ne suis pas une Arkanienne, je suis une Scion Arkanienne. Je fais partie d'une minorité maltraitée, créée il y a des siècles de cela. Les Scions étaient à l'origine des êtres génétiquement modifiés, des Arkaniens conçus in vitro et destinés à être de grands scientifiques. Nous étions considérés comme inférieurs, mais nous avions accès aux études, et à du travail utile et valorisant. Mais à l'époque de la Grande Guerre des Sith déclenchée par Exar Kun, un scientifique Scion nommé Gorman Vandrayk découvrit comment manipuler les Exoghorts, ces immenses vers habitant dans l'espace intersidéral et se nourrissant d'élément minéraux – c'est-à-dire de corps célestes. Il voulait les utiliser comme système de recyclage pour anéantir les déchets rejetés en orbite des planètes civilisées. Malheureusement, la riche famille Arkanienne Adasca pour laquelle il travaillait voulait utiliser les Exoghorts comme une arme de guerre pour affirmer la toute puissance d'Arkania (ce qui en disait long sur la mégalomanie et le narcissisme de ce peuple). Vandrayk décida donc de fuir la compagnie industrielle de cette famille, Adascorp, et disparu. Une trentaine d'années plus tard, durant les Guerres Mandaloriennes, alors que le descendant des Adasca tentait de vendre les Exoghorts à Mandalore en personne, Vandrayk, avec l'appui de la République et de quelques Jedi, mis fin à cette mascarade et détruisit Adasca et son vaisseau, avant d'emmener les Exoghorts loin dans les espaces inconnus. Mais ce qu'il ignorait, c'est que sa fuite trente ans plus tôt avait causé la fin des Scions. Considérant qu'il avait trahit, les Adasca décidèrent que les Scions seraient employés dans des mines ou des usines, et n'auraient plus accès aux universités, ni le droit de côtoyer les Arkaniens purs. Nous fûmes délaissés, vivant dans la misère et la maladie. Et, malgré la mort du dernier Adasca, la situation des Scions ne s'arrangea absolument pas.

Je suis donc née sur Arkania, dans ce que l'on pourrait comparer à des bidonvilles, là où les Scions sont et doivent rester. Ma mère mourut en me donnant la vie, ainsi je fut élevée par mon père et ma grande sœur. Ils n'étaient pas forcément des exemples de soumissions aux purs, toujours enclins à se rebeller, à défier les règles à la moindre occasion. Et je ne pu que suivre leur exemple. Mon enfance fut pour cela difficile. J'étais toujours en train de défier les Arkaniens étant petite fille, je ne les respectait pas, je n'avais pour eux que détestation et mépris. Mon père ne prenait jamais trop de risque avec les autorités, mais ma sœur et moi ne savions pas rester en place. Et lorsque ma sœur devint majeure, elle fut arrêté pour tous les actes de désobéissance qu'elle avait commis. Je n'ai jamais su ce qui lui était arrivé, mais je ne la revit plus jamais. À partir de ce jour, je pris une décision : quitter définitivement Arkania. Tout ce qui me retenait était mon père malade, que je ne pouvais me résoudre à laisser sur ce monde pitoyable. J'avais treize le jour où je suis partie. Mon père venait de décéder la veille, et je ne comptais donc plus m'attarder. Certes, j'avais du chagrin, énormément de chagrin, mais je devais le laisser de côté pour réussir à quitter la planète. C'est ainsi que je fit la première bonne rencontre de mon existence : je m'apprêtait à embarquer à bord d'un transport pour les Mondes du Noyau quand on me repéra. Les Arkaniens ne laissaient aucun Scion quitter leur monde, aussi le simple fait d'imaginer ce que l'on pourrait me faire subir me poussa à... courir. Ce fut la seule chose qui me semblait bonne en cet instant, courir le plus vite possible, le plus loin possible. J'ai cherché à me cacher dans les docks, jusqu'à ce que je tente de monter dans un vaisseau dont la rampe était abaissée. Mais je ne vis pas les deux propriétaires du transport juste devant mon nez, et je me suis retrouvée le nez dans une bure brune. Un vieillard venait de m'intercepter. Il était accompagné d'un Rodien à l'expression sereine – du moins le pensais-je, puisque c'était ma première rencontre avec un Rodien. Mais ces deux hommes étaient plus qu'un vieillard et un Rodien. Et j'en fus assurée quand les gardes à ma poursuite arrivèrent eux aussi devant eux.

- Ah, euh... Excusez-nous, Maître Jedi, mais cette jeune fille est en état d'arrestation.

- Allons, cher monsieur, commença le vieillard sur un ton paisible, on se présente quand on rencontre une personne.

- Je... Euh, oui, bien sûr. Sergent Saraasd de la sécurité du spatioport. Et qui mes hommes et moi avons-nous l'honneur de rencontrer, Jedi ?

- Je suis le Maître Ran Duolf, du Haut Conseil de Coruscant, et voici mon Apprenti, Kad'lin. Que voulez-vous à cette enfant ? Quelle crime a-t-elle commit ?

- Elle fuyait du spatioport, Maître Duolf !

- Et en quoi est-ce une raison de l'arrêter ?

- Mais... Je... C'est une Scion !

- Je vous avais dit que cette planète puait la discrimination et l'intolérance, Maître, lâcha le Rodien avec une pointe de mépris.

- Laisse-moi régler ça, Kad'lin. (Il se tourna vers les Arkaniens.) Vous êtes répugnants, messieurs.

- Qu'importe, Maître Jedi. Nous avons pour ordre de la renvoyer chez elle.

- Depuis quand les Arkaniens vivent-ils au dessus des lois de la République ? Qui êtes-vous pour décider du sort de cette enfant ?

- Je...

- Vous allez partir, la fille a disparu, fit Kad'lin avec un geste de la main.

- Nous allons partir, la fille a disparu.

Et les Arkaniens quittèrent les lieux, l'air un peu hagard. Quant aux deux Jedi, ils m'emmenèrent avec eux dans leur vaisseau. Je ne leur ai pas beaucoup parlé, sauf pour leur dire nom. Je crois qu'ils respectaient mon silence. Et puis ils semblaient déjà tout savoir des Scion Arkaniens, ou au moins de leur situation sur Arkania. Le voyage se déroula en silence, et on me permit de dormir dans un lit bien douillet. Je n'en avait nullement besoin, mais je ne pouvais pas leur refuser quoi que ce soit, j'avais peur qu'ils me prennent pour une ingrate. Ils m'amenèrent sur Coruscant, la grande capitale de cette République dont je n'avais vu aucune trace sur mon monde natal. Je fus captivée par son immensité, sa grandeur, ses tours de duracier et de transparacier perçant le ciel et perforant les profondeurs de la planète. Les deux Jedi firent de nombreux allés et retour, prenant de leur précieux temps pour me faire voir et revoir les plus beaux endroits de la cité. L'immense champignon métallique du Sénat Galactique, et le majestueux Temple Jedi surplombé de ses cinq tours. Je crus un instant qu'ils allaient m'emmener au sein de leur Ordre mystérieux, mais ils m'expliquèrent, comme s'ils avaient lu mes pensées – ce qu'ils avaient fait – que je n'était pas capable de devenir Jedi pour des raisons naturelles, qui n'étaient en rien liées au fait que je sois Scion. Ils m'ont amené dans un quartier très fréquenté de la cité, où nous avons rencontré un certain Mager Slans, un Ithorien qui portait des galons et l'uniforme de la République. J'ignorais ce que les Jedi savaient sur moi, mais s'il m'amenaient à cet homme, c 'est qu'il y avait une raison. Ils discutèrent tous trois longuement dans une pièce adjacente, à l'écart de mes petites oreilles curieuses,et au bout d'une demi-heure ils sortirent en échangeant des poignées de mains et des sourires. Mon destin était tracé. Le Capitaine Slans serait mon tuteur à l'Académie militaire républicaine de Carida.

Le début fut difficile. C'était une vie que je préférais de loin à celle que j'avais menée sur Arkania, mais c'était dur. Il fallait s'endurcir, disait Slans, et je voulais m'endurcir, et réussir. Je voulais lui faire honneur, ainsi qu'aux deux Jedi qui m'avaient tirée de l'enfer Arkanien. Je pensais tout le temps à mon peuple resté là-bas, alors que je disposais d'une petite vie confortable me préparant à un grand avenir. C'est ainsi que, dès mes premiers mois à l'Académie, j'appris à profiter de ce que j'avais et à faire ce qu'on me disait, sans plus. Le luxe, les ambitions gargantuesques me rappelaient les Arkaniens purs, et je ne voulait pas devenir comme ça. J'étais donc disciplinée, certes, mais mes compétences physiques étaient loin d'être excellentes. Beaucoup d'entraîneurs et d'élèves considéraient que je n'avait pas ma place dans cet endroit, que je devrais être serveuse ou danseuse. Mais je m'accrochais, et plus je m'accrochais, plus Slans était fier, plus il avait confiance en mes capacités. Je devenais chaque jour plus forte. Chaque jour, je visais mieux au blaster et esquivait mieux les coups en duel d'entraînement. J'étais loin d'avoir le niveau des autres, puisque j'étais entrée assez tard à l'Académie, mais je faisais tout pour réussir. Je ne voulais pas être la meilleure, juste réussir, pour servir cette République que je découvrait enfin.

Les choses finirent par se corser un an plus tard, quand le Chancelier Jedi Skyurr fut radié et forcé à l'exil pour ne pas être exécuté par la Garde Noire, qu'il avait pourtant aidé à s'intégrer. Il quitta donc la République, et on n'entendit plus parler de lui. Le pouvoir était laissé aux mains du Sénat sans dirigeant, ce qui annonçait une période noire gouvernée par la corruption. Et encore un an après, Skyurr réapparut, sur Arkania. En apprenant la nouvelle, mon sang ne fit qu'un tour : il était sur le point de monter un nouveau gouvernement en s'appuyant sur les Arkaniens. Ainsi, le rêve de grandeur nombriliste des soi-disant purs devenait réalité, ils allaient devenir un centre galactique. Après cette terrible nouvelle, rien ne fut fait pour arrêter Skyurr, car Arkania était trop bien protégée pour qu'une opération militaire soit tentée. Malgré moi, je ne pus que faire les frais de ce retournement. J'étais une Scion, mais tous les autres élèves de l'Académie, ainsi que certains instructeurs, me voyait comme une Arkanienne, tout simplement, et donc une ennemie. On me bizutait, on m'insultait, mais je restait de marbre. Je poursuivais mon entraînement auprès de Slans. Sauf que je commençait à le décevoir. Il recevait de plus en plus de rapports sur mon comportement envers les élèves et certains instructeurs. Il comprenait mon désarroi, mais il disait qu'il fallait laisser couler. Sauf que je savais ce qui allait couler si je ne faisais rien : moi ! Il me fallut attendre le moment opportun pour m'affirmer, pour montrer qui j'étais vraiment. Nous étions un an après l'arrivée de Skyurr sur Arkania. J'avais seize ans, et j'étais la benjamine de la promotion. Une élève me défia en duel, une certaine Riffha, la plus vieille de la promotion, une Mirialan dont les parents avaient été tués par des raiders Arkaniens dans la Bordure Médiane. Elle haïssait les Arkaniens, mais elle ne semblait pas vraiment vouloir entendre ma version de l'histoire. Elle voulait me défier au corps à corps, pour pouvoir m'infliger de grave blessures et ainsi m'obliger à quitter l'Académie. Elle décida d'un combat à la vibro-épée. J'acceptai le duel, tout en connaissant les risques. Toute la promotion s'était rassemblée pour me voir implorer et demander pitié à leur favorite. Je n'avais rien contre elle, mais avais-je le choix ? J'ai prit mon courage à deux mains, et l'ai affrontée.

- Tu es faible, Arkanienne ! Tu crois que tu peux t'intégrer, comme ça, sans crier gare ? Tu n'as pas ta place ici !

- Ma place est là où je le décide, et nulle part ailleurs !

- Alors décide-toi à te rendre et à partir d'ici !

Elle chargea, avec toute la puissance dont elle disposait. Elle n'était que puissante brute, et moi j'étais un courant d'air. Légère comme une plume et rapide comme l'éclair. Elle attaquait, j'esquivais. Elle frappait, je parais. Elle se rendit vite compte que nous étions au même niveau, mais pas de la même manière : elle avait des lacunes en défense, j'en avais en attaque. Elle manqua une fois de m'ouvrir la jambe gauche, mais ma lame para le coup une fois de plus. Au fond, derrière les élèves agglutinés, je pouvais voir les instructeurs qui me détestaient, qui pariaient également sur le duel. Ils me dégoûtaient au plus haut point, mais leur cruauté était le dernier de mes soucis. Je devais mettre un terme à ce duel et me défendre, mais par des mots cette fois-ci. On devait m'écouter. Parant un nouveau coup de Riffha, je lui mettait un coup avec la poignée de mon arme, la poussais au sol d'un coup de pieds, et envoyais son arme loin au milieu de la foule, dans laquelle venaient de surgir Mager Slans et le directeur de l'Académie, apparemment un général qui n'aimait pas le désordre. Riffha était toujours à terre, incapable de croire que je l'avais battue. Le général me regarda froidement, tandis que je relevais la tête pur prendre un air assuré – presque arrogant – devant lui. Aux loin, les instructeurs qui voulaient me voir partir se faisaient tout petits. Il n'y avait plus un bruit, et la voix du général retentit comme l'explosion d'une charge à concussion.

- Que se passe-t-il ici, Cadet Revan ? Vous semez le trouble, vous agressez les élèves ?

- Monsieur, commença Slans sans pouvoir finir.

- C'est votre élève, Slans ? Elle vous déshonore, dans ce cas ! Cette Arkanienne...

- Je ne suis pas Arkanienne ! hurlais-je enfin d'une voix pleine de colère.

- Et vous osez me parler comme...

- Je ne suis pas Arkanienne ! Je suis une Scion, une Arkanienne génétiquement différente de ceux qui ont prêté allégeance à Skyurr. Mon peuple est considéré comme une honte par les Arkaniens purs, et pour cela ils nous laissent vivre dans la misère et le désespoir, sans possibilité de quitter Arkania pour une vie meilleure. (Je balayai l'assemblée muette du regard.) Grâce à Mager Slans, je suis arrivée ici avec l'espoir de vivre une vraie vie, au service d'une vraie cause : la République. Et j'ai découvert une promotion d'élèves, et des instructeurs également, au moins aussi cruels que ces sales Arkaniens ! Je les hais tout comme vous, mais vous n'avez eu de cesse de me rabaisser, de m'ignorer ! Mais aujourd'hui, c'est terminé ! (Je jetai ma vibro-épée au sol dans un geste de colère.) J'ai essayé de m'expliquer, de me justifier, mais personne ne m'a jamais écouté ! Et personne ne s'est jamais excusé ! Donc, oui, je sème le trouble ! Et je le sèmerais tant que vous n'aurez pas acquit le minimum de sagesse et d'intelligence nécessaire à des êtres doués de conscience !

Les choses étaient dites. De manière crue, violente, avec rage et douleur, mais de toute façon on ne vous écoutait que de cette manière-là. Il y eu des explications sur place, devant toute la promotion et les instructeurs concernés. Les choses furent mises au point, on demanda aux responsables de présenter leurs excuses, que j'acceptai par la suite. Et à partir de là, je pus vraiment progresser à l'Académie. Cet incident me permit de me lier d'amitié avec la Mirialan, Riffha, ce qui me poussa à croire que la Force avait le sens de l'humour, pour réunir deux êtres se détestant encore douze heures plus tôt. Nous avons échangé beaucoup de choses, comme nos histoires, nos passions, notre amour de la mère patrie, notre chère République. Et puis une chose vers laquelle je n'avais pas porté mon attention jusqu'à ce jour-là : les hommes. Riffha était une vraie croqueuse d'hommes. Je ne pouvais m'empêcher de m'amuser en la voyant jouer avec eux à ses jeux de « Je t'aime, moi non plus ». Et puis j'ai voulu faire comme elle. Elle m'apprit tout ce qui selon elle devait être utile pour faire face à un homme : analyser ses réactions, établir rapidement une stratégie en fonction de celui qui se trouvait en face, trouver un moyen d'amorcer une attaque adaptée au type de cible. En me rendant compte qu'elle ne faisait que s'appuyer sur ce qu'on apprenait à l'Académie, je me suis sentie assurée et prête à relever le défi. Mon premier amour, et surtout ma première nuit avec lui, furent une épreuve bien éloignée de ce à quoi je m'attendais au début. Mais Riffha était là, elle me conseilla, me rassura, et au fil des ans, alors que nous apprenions à devenir de grands officiers de la République, en parallèle j'apprenais à être une femme, ce qui ne m'était jamais passé par l'esprit auparavant. Grâce à tout cela, et à Riffha, je me sentais enfin libre et accomplie.

Sept ans avant l'élection de Tagon Rorik. Nous étions sortis d'école, fins prêts pour mener la guerre contre les Empires Sith de la Bordure Extérieure. Nous avons lancé un assaut sur le monde froid et éloigné de Toola. Les services de renseignement de la République avaient captés plusieurs messages codés qui semblaient indiquer la présence de Sith sur ce monde. Nous avons donc été déployés là-bas, avec des troupes, pour assurer une reconnaissance du terrain et évaluer la puissance de l'ennemi. Ce qui n'avait pas été prévu, c'est que les Sith nous avaient tendu un piège, sûrement dans le but de faire des prisonniers ou pour porter un coup douloureux à la République. Face à une force militaire numériquement supérieure, nous avons trouvé refuge dans une montagne, au centre du territoire de contrôle des forces Sith. Il nous était impossible de faire marche arrière, car nos ennemis nous assiégeaient, pendant qu'ils étaient eux même assiégés par les forces républicaines. Nous étions bloqués, dans le froid, avec des réserves de vivres et de munition limitées. Ce siège dura un mois entier. Il fallut que mon amie Riffha périsse suite à un raid Sith sanglant pour que je décide que nous devions nous bouger. La République attaquait d'un côté, nous pouvions donc attaquer de l'intérieur. Avec trois de mes camarades, nous avons prit les opérations en main, et avons rassemblé notre courage et nos armes pour infiltrer et saboter la forteresse Sith. Il y eut de terribles pertes, de chaque côté, mais la victoire fut à nous. Ou du moins, ce que l'on appela la victoire. Car pour moi, il n'avait été question que d'une boucherie dans un enfer gelé. Une fois de retour sur Coruscant, alors que l'on nous acclamait pour nos actes héroïques, mes mais et moi nous sommes enfermés chez nous durant plusieurs jour. Nous avions perdu des êtres chers, et d'autres qui aurait rêvé d'être avec nous à la capitale. Plus tard, Mager Slans m'expliqua que je venais de découvrir ce que cela faisait d'être un soldat de la République. Et mieux encore, un officier de la République. Une promotion au grade de Capitaine qui avait le goût amer de la mort et des regrets.

J'ai finit par l'accepter, avec le temps. Il fallait bien, de toute façon, puisque je verrais des sacrifices inutiles encore longtemps durant ma carrière. Cela me semblait cruel et inhumain de devoir regarder la mort en face sans devoir ressentir quoi que ce soit, mais on nous avait formé pour être ainsi. Et j'ai continué ma carrière. J'ai prit de l'assurance avec le temps, j'ai fait mes preuves à de maintes reprises, malgré mes problèmes caractériels et mon incapacité à toujours obéir à mes supérieurs, jusqu'à devenir celle que je suis aujourd'hui : une femme forte en apparence mais encore fragile au plus profond d'elle-même. Si jeune, et je suis pourtant déjà Colonel, avec toujours plus de responsabilités, des hommes à mener et des batailles à livrer. Je suis accomplie, j'ai la vie dont je rêvais depuis toujours, et pourtant il reste au fond de mon cœur une étincelle brûlante que je ne peux éteindre moi-même : le désir de vengeance. Avec impatience, je guette le jour où sera officiellement déclarée la guerre entre le Consulat et la République, pour enfin pouvoir me venger des Arkaniens purs, et pouvoir sauver mon peuple Scion de l'existence miséreuse qu'il mène depuis des siècles.






Dernière édition par Kat Revan le Dim 10 Fév - 0:27, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Kat Revan   Kat Revan Icon_minitimeJeu 27 Déc - 22:27

Que ton courage et ta loyauté te guident sur les sentiers de la victoire, jeune Scion. Ta destinée semble promise à la gloire, à moins que le feu de la vengeance ne te consume avant.

Présentation validée.
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Kat Revan

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