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 La mort de Darth Mortuus

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Darth Mortuus
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MessageSujet: La mort de Darth Mortuus   La mort de Darth Mortuus Icon_minitimeMar 13 Nov - 19:25

Mortuus avait passé la plupart de ses jours à méditer de manières différentes pour parvenir à calmer à la fois son corps mais surtout ses pensées, depuis les évènements de la roue. Perdus dans les limbes neuronalles de son esprit, le Sith avait tenté de trouver une solution en remuant dans tout les sens possibles les enseignements qui avaient fait de lui ce qu’il était. Les multiples apparitions de ses maitres et compagnons du passé s’étaient rejoint sur un point, il s’était éloigné perceptiblement du traité et surtout de ce qu’il avait été lorsqu’il était un élève de Darth Magus. Il se rapprochait plus d’un Sith de bas étage que du Sith Ultime, celui qui domine sa colère et se fait aussi fiable qu’un Jedi. Comment il était parvenu à un tel stade de faiblesse, Mortuus avait du mal à y trouver réponse, néanmoins il nourrissait l’espoir de trouver une solution. Pour lui, trouver la source du problème était y trouver une once de solution. Derrière toute ses appréhensions, derrière sa colère et derrière sa peur se trouvait l’issue d’un combat qui avait commencé sans lui, à ses dépends. Batreyel avait été clair, Mortuus était atteint d’une maladie mortelle, presque incurable. Du moins, il n’avait pas laissé entrevoir une fin agréable à ce virus, du moins pas tant que Mortuus ne devenait pas rationnelle. Pas tant qu’il continuait à se comporter comme l’être abjecte qui avait défié l’ordre public dans le seul but de capter l’attention de tous. Par la méditation et la culture du calme intérieur, il était déjà parvenu à un seuil de tension moindre et à une paix spirituelle qui lui avait tant manqué durant les dernièrs jours. SI le Sith était calme d’esprit, une rage acide et coléreuse rongeait toujours les parois de ses veines et rendait sa respiration chaude et douloureuse. Après avoir purifié son âme, il devait trouver un moyen pour calmer son corps. Cela ralentirait le processus qui l’amènerait à l’état végétatif, puis celui d’un non-mort. Il devait éviter de perdre le contrôle de son corps, au risque de perdre celui de sa vie. Il reposait ainsi, au milieu des Ruines et des allez et venue de ses troupes. Les jambes croisées, avec moins d’élégance que ceux qui pratique la position du lotus, il se concentrait paisiblement sur sa respiration et sur le flux incessant de l’air pénétrant ses poumons. Il gardait l’objectif d’un esprit accaparé d’aucune pensée, et d’un calme intérieur éternel. Parfois, il se permettait une pause pour s’alimenter, préférant les nutriments leger qui s’éliminerait par ses efforts, et profitait de l’eau claire et filtrée d’une source coulant à quelques mètres de là. On ne le dérenga pas, et il savait que son ami le Duc Molinon veillait particulièrement à le préserver des inquiètudes du mondes ainsi que tout ce qui les concernaient directement. Pourtant, au plus profond de lui et de part le lien qui le liait à la force, Mortuus savait que les choses nécessitaient sa réaction et que le monde appréhendait sa prochaine apparition. Nulle méditation ne pouvait l’éloigner de la pièce de théatre dans laquelle il s’était engagé. Il était devenu l’acteur principal, et son public attendait sa prochaine représentation. Et comme dans toute grande tragédie, le public ne saurait qu’à la fin que leur acteur tant attendu est en réalité atteint de la pire des maladies, qui l’enlèverait à la scène. Il calma son pouls, prit du temps à se fixer un rythme de respiration, imagina l’air emporter un peu de ce poison qui voguait dans ses veines et s’en débarasser à chaque respiration. Et peu à peu, il retrouva les idées claires et su qu’il ne devait pas abandonner après une si brillante entrée. De nombreuses personnes l’avaient vu perdre son calme, il se devait de montrer qu’il ne s’était pas complètement perdu dans la haine et la folie, et qu’il valait mieux que tout ces tyrans qui possèdent un Empire dans les bas-fonds de la Galaxie. Il était Darth Mortuus, élève de Darth Magus et dernier membre actif du traité d’Upekzar.

L’air changea calmement, la chaleur humide de la planète se mua en vent froid qui s’engouffrait entre les murs décharnés et affalés sur le sol. Les rares oiseaux s’envolèrent de leur postes et s’éloignèrent de leur position. Le ciel s’assombrit et Mortuus cru qu’une pluie lourde et froide allait s’abbattre sur la planète mais ce fut autre chose qui vint perturber son calme. Une masse énorme s’interposa entre la planète et son soleil, déviant la lumière et les rayons, et apportant son lot de bruit et de problème. L’énorme croiseur républicain dérangea le silence impérieux de la planète en déversant sa rage dans une gerbe de laser qui allèrent percuter à la fois le sol de la planète et les installations nouvelles du Sith. Sorti de son calme méditatif, Mortuus leva lentement les yeux au ciel pour voir une flottille de vaisseau qui débarquaient au sol, tout en déchainant leur batteries de laser. Il y eut plusieurs explosions au loin et les divers coup de blaster ressemblaient à la moisson humide des étés trop chaud. Des coups de tonnerre éclatèrent et éclairèrent l’horizons. Le sith entendit des hommes crier tandis que les soldats Sith réagissaient enfin en faisant jouer leur atout du terrain, et laissant leurs armes cracher toute leur vigueur et confiance. De multiples laser rouge s’envolèrent dans les airs, suivant des trajectoires parralèles au sol et qui allaient de plus en plus vite pour percuter les blindages ennemis. Il ne fut que quelques secondes de plus à Mortuus pour comprendre que la situation évoluait en pis au fil du temps et que l’image du débarquement des troupes républicaines sur la planète n’était qu’une pâle représentation du chaos qui devait avoir lieu en orbite de la planète. Il sentit que les troupes terrestres ne seraient pas les seuls perturbatrices, tandis qu’un voile de lumière recouvraient les alentoures, et que la tension se faisait de plus en plus sentir dans la force. Mortuus avait un mauvais présentiment, chargé à la fois d’acceptation de la situation et de frustration de n’avoir plus le prévoir. Il ne savait pas leur nombre, mais des Jedi se situaient dans les alentours et le Sith savait que c’était pour lui qu’ils étaient présent. Il ne bougea pas d’un poil, ferma les yeux et se concentra sur le moment présent. Il se plongea dans la force et tenta d’intercepter l’aura des Jedi, pour les guider jusqu’à lui. Il déposa de petits caillou dans le fleuve de la force qui les mèneraient jusqu’à sa position. A ses cotés, il sentit son sabre laser attendre contre sa cuisse, tout comme le sabre noir reposé à moitié affalé contre un mur, quelques mètres plus loin devant lui, sur un mur lui faisant face.

Et puis ce fut simple, un pas engendra un bruit puis un autre et il sut qu’ils l’avaient vu. Aucune précipitation, juste l’admirable calme intérieur des Jedi. Mortuus les admira pour cela et ne put s’empecher de les détailler dans la force pour tenter de saisir toute la saveur de leur technique. Puis, une fois qu’ils furent assez prêt, le calme de la situation et l’attente lui permit de les distinguer. Ils étaient trois, et chacun semblaient se maitriser de manière aussi différent qu’admirable. Le Sith ne tenta pas de voir de qui de l’autre était le Maitre ou le Chevalier, ils étaient des Jedi, le reste importait peu. Il ouvrit les yeux, et vit que les leurs étaient posé droit sur lui. Et s’ils étaient apparu éclairé et bien en vue dans la force, ils étaient assombri et peu voyant au travers de sa vue. Il y a un humain en bure brune, dont les extremité du vêtement étaient tailladé de manière peu délicate, sans aucun doute l’héritage de multiples batailles. Il y avait des traces de brulures, dont certaines étaient encore récentes, les trous rongés par les braises fumant encore. Une barbe broussailleuse et peu entretenue décorait le visage fatigué de celui qui portait un tel vetement. Un manche de sabre laser reposait entre une poigne solide et Mortuus devina qu’une lame plus longue que la normale en sortirait, au vu de la longueur du manche. A ses cotés, un Nagai se postait droit dans ses bottes, les deux mains délicatements posées sur ses hanches et dévisageant Mortuus droit dans les yeux. A sa ceinture ne se trouvaient aucune arme. Néanmoins, cela ne le destabilisa pas pour autant, le Sith admirait déjà les multiples tatouages qui recouvraient l’entièreté du corps de l’humanoides à peau blanches, dont une mince tunique laissaient entrapercevoir les muscles saillant d’un corps néanmoins fort maigre. Et puis venait une immense Chagrian au regard percant, dont l’immense armure blanche faites de morceau de métal et de tissus recouvrait chaque partie avantageuse de la jeune femme. Un sabre laser à double lame reposait déjà dans sa main gauche et virevoltait lentement et calmement comme une élice d’avant en arrière. De temps à autres, la Chagriane bougeait les épaules et sautillait sur place, trahissant son calme et son besoin de s’échauffer. Tous le regardaient comme s’ils attendaient une quelque réaction. Le Sith ne savait pas vraiment ce qu’ils attendaient qu’il fasse. Craignaient-ils qu’il invoque les plus sombres pouvoir en sa possession et ne fasse s’abbattre une pluie de sang pour les effrayer ? Créer d’immondes créatures aux dents accérés et aux doigts munis de milles lames ? Mortuus n’en sut véritablement rien. Pourtant eux, semblaient avoir prévu le coup. Le Nagai recula et se positionna. Nul doute que s’il ne maniait pas les armes, il serait un adversaire puissant en matière de magie de la force. Mortuus avait été l’apprenti d’un Sorcier de Tund, il saurait faire preuve d’aversité.

« - Au nom de la République Galactique, je vous déclare en état d’arrestation. Vous êtes prié de vous rendre sans résistance, Darth Mortuus. » fit l’humain dont le manche était désormais entouré par les deux grandes paluches qui lui servait de main. Mortuus senti une tension qui remontait depuis les poignets de l’homme jusque dans l’extremité de ses épaules.

Assez.

Mortuus se releva, appuyant sur ses jambes avec la force pour bondir avec rage et célérité. Dans sa course, il invoqua la force pour faire voler son sabre noir, rester cacher alors que le regard des Jedi étaient resté perché sur lui. La lame vint se planter dans le flanc du Nagai qui retomba sur le sol dans un cri de douleur. Mortuus senti sa douleur lorsque sa peau ensanglantée et déchiré percuta le sol avec violence. Le sith vit les mains du Jedi se presser sur le trou béant au milieu de son ventre. Continua son mouvement, Mortuus activa son sabre laser et para une première attaque violente d’une lame énorme qui s’élanca de bas en haut en direction de son crane. Le choc lui fit prendre confiance de la puissance d’assaut de l’humain barbu et de sa poigne d’enfer. A sa droite, et en renfort, arrivait la Chagriane dont la double lame s’animait et virevoltait comme une mouche de mort. Déviant sa lame, Mortuus percuta l’une de celle de la jeune femme aux cornes pointues et menacantes. Bientôt, le Sith dû bloquer un nouveau coup pour pouvoir enfin attaquer la chagriane. Tentant de percer une défense peu conventionelle, Mortuus attaqua le flanc gauche de la jeune femme et entra en contact avec l’armure Jedi. Sans surprise, la lame du sith s’évanouit en une gerbe d’étincelle tandis que le Cortosis faisait son effet. Le sourire de la jeune jedi s’efface lorsqu’elle dut, pour éviter de finir couper par l’immense hachoir du Jedi barbu Mortuus bondit en arrière, reculer in extremis en presque trébuchant. Mortuus leva les mains et invoqua la force. Les ruines de briques s’effritèrent et une pluie de poussières s’envola vers les Jedi. Les environs furent recouvert d’une tempête peu rassurante. Aveuglé par la crasse et le bruit que ces particules provoquaient, le Jedi Barbu ne put éviter la main de Mortuus qui se posa sur l’extremité de sa nuque. Encore moins de repousser le sentiment étrange de bestialité qui émana de son corps tout entier. Et c’est avec terreur qu’il ressenti ses veines se resserer, ses yeux sortir de leur orbite. Il échappa un cri et de longues dents poussèrent en lui déchirant la peau des gencives. Ses bras, couvert désormais d’échimose et de tache de sang, semblaient mû à d’étranges changements. Bientôt ses muscles se firent plus gros, mais aussi moins bien reparti. Quand la peur et la douleur furent à leur apogé, il ne put réfrenner le cri de sa bouche alors que son crane se brisait pour se reformer en un masque immonde et aggressif d’une bête sith nommée Rakghouls. Son esprit s’évapora comme l’eau dans les volcans. Quand la tempête de sable s’évanouit, c’est un monstre aux origines familières que la Chagriane dut affronter.

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MessageSujet: Re: La mort de Darth Mortuus   La mort de Darth Mortuus Icon_minitimeMer 14 Nov - 18:22

Quelle vision horrible cela dû être pour la Jedi que de voir son compagnon d’arme ainsi changé. Sa seule réaction fut un recul, d’abord au niveau de la tête, suivi de quelques pas en arrière. La garde se releva par réflexe et la lame vibra lorsque la Jedi accentua son mouvement circulaire pour balayer les premiers assauts de gueule et de griffes de son compagnon nouvellement changer en bête de cauchemard. Nul doute que la Chagriane connaissait la nature et les risques qu’implicaient un Rakghouls, car Mortuus senti l’anxièté grandir chez elle tandis qu’elle invoquait la force pour anticiper les mouvements et gestes du monstre. De son coté, le Sith en profita pour s’eclipser, délaissant son sabre noir sith, toujours enfoncer profondément dans le Nagai Jedi agonisant sur le sol. En passant à coté de lui, Mortuus le senti s’évaporer peu à peu dans la force, et risqua de le sonder pour ressentir à la fois sa peur et sa frustration de n’avoir pu se donner d’avantage dans cette intervention. Percevant le combat qui se déroulait dans son dos, le sith accentua sa marche au point de se mettre à courir. Il n’avait plus couru depuis tellement de temps, et par chance les installations encore en fonction n’étaient qu’à quelques mètres de là, ce qui lui permit d’éviter la pointe de côte qui se profilait lentement dans sa poitrine. Bientôt, il apercut de nombreux soldats sith qui, bien trop absorbé par leur propres affaires, allaient de droite à gauche entre les échanges de blaster et les préparations pour l’évacuation de la planète. Mortuus s’empara d’un comlink à porté de main et contacta le Duc Molinon. Malgré les diverses interférences à la fois provoquées par les tentatives de brouillages mais également les explosions dans les airs et au sol, Mortuus put comprendre que Molinon se trouvait déjà dans l’espace avec trois croiseurs pour contrer l’armée républicaine en orbite mais aussi pour permettre aux derniers appareils de la flotte de décoller de la planète pour leur apporter de l’aide. D’après le Duc, la flotte républicaine n’était pas bien puissante mais assez nombreuses, autant que pour déstabiliser les troupes. Molinon parla aussi de la présence de plusieurs croiseurs d’origine arkanienne et mit en évidence la possibilité d’un partenariat entre la République et le Consulat pour le traquer. Peu importe la vérité, il fallait reconnaitre que la situation n’était pas bien partie et que cela ne s’améliorerait certainement pas.

Reposant le comlink sur une caisse, tandis que plusieurs soldats échangeaient une série de laser avec un tireur embusqué à quelques mètres sur sa gauche, Mortuus apercu plusieurs appareils de guerre républicain qui avancaient lentement au sol en déversant leur puissance de feu à la fois sur les ruines et sur les installations Sith. Un immense canon à proton pivota vers les troupes républicaines et déversa une impressionante salve qui vint porter un coup fatale à plusieurs unités. L’explosion fut suivi par un souffle chaud qui fit taire les canons et les blasters pour quelques secondes, le temps que la poussière et la fumée s’évaporent et permettent aux soldats de reprendre leur valse mortelle. Mortuus continua sa route et pivota vers les docks. Il sentait dans son dos que la Jedi avait triomphé de son triste compagnon et se lancait à sa suite et il en fut d’autant plus persuadé lorsqu’il entendit les coups éttoufé de sa lame contre les soldats Sith. Mortuus s’engagea dans les docks avec la conviction que s’il voulait survivre à ce facheux évènements alors il devait prendre la fuite. Pour ce faire, il visa une escapade en parfaite inconnu. Il pénétra dans une des pièces où se trouvaient de nombreux soldats en train de se ravitailler. Sans un regard pour lui, bien trop afférer à leur propre tâche, les soldats empilaient munition et grenade avant de sortir de la pièce en répondant aux ordres de leurs supérieurs. Mortuus se débarassa à la fois de sa bure et de tout ce qui le recouvrait pour enfiler une combinaison de combat, celle que ses propres soldats portaient sur leurs épaules. Pour seul indication son sabre laser pendant à sa ceinture néanmoins voilé par un immense blaster de combat, il ressemblait au premier coup d’œil à un simple trouffion. Il sorti aussitôt de la pièce et arbora son regard le plus naturel possible, invoqua la force pour se cacher le plus profondément possible dans les abysses du fleuve de la force pour qu’on ne puisse détecter par son truchement son affiliation avec le coté obscur. Puis il se lanca dans le flot de soldats qui pivotaient et tiraient au milieu du dock, désormais envahi par les troupes républicaines dont les armures blanches brillaient à cause des différents explosions de laser des blasters.

Mortuus se fraya un chemin jusque vers les vaisseaux d’embarquement, tout en sentant que la Jedi cornue la suivait toujours, un peu plus décontenancé par la perte de sa proie. Néanmoins, si elle ne le cherchait plus directement, elle s’en était prit à la défense des troupes sith pour les faire tomber un à un. Cela lui permit de comprendre que si les troupes adverses étaient républicaines, les Jedi qu’il avait affronté étaient d’origines arkaniene et étaient sans nul doute des envoyés de Skyurr. Il comprit cela grace à cette volonté d’être plus efficace et ce manque de retenue qui qualifiait la Jedi et qui était ressortie précédement dans les caractéristiques de ses compagnons. Mortuus salua son premier affrontement avec l’Alliance Jedi et fut satisfait de l’issue de celui-ci. Il méritait son titre pour avoir tenu avec autant de faciliter face à plusieurs Jedi en même temps. Néanmoins, il soupsonnait que le pire restait à venir, sachant que plus de trois Jedi se trouvaient impliqué dans la bataille et que d’autres viendraient bientôt le traquer. Qui sait ce qui l’attendait dans l’espace. Il se rapprocha d’un Croiseur Centurion en attente de départ. Mortuus l’identifia comme étant le « Séraphinn ». Il pénétra dans sa carlingue par les portes d’embarquement qui se préparaient à se refermer. On le salua d’abord comme un soldat, recevant des ordres de se présenter à telles ou telles positions pour y apporter son coup de main. Pour ne pas perdre son anonymat, il hochait de la tête tout en baissant un maximum la tête pour garder son visage voiler par sa casquette. Puis une fois éloigné de l’extérieur, il se débarassa de celle-ci pour laisser son visage à l’air libre et pouvoir ainsi bénéficier de l’égard qui lui était dû.

Il se dirigea vers le pont principal. Il y régnait une agitation nerveuse mais ordonnée qui rassura Mortuus sur les manières avec lesquelles ses officiers s’occupaient de ses batiments en période de stress. Son arrivé diffusa un sentiment de confiance dans les esprits des hommes s’y trouvant et on salua sa présence par divers sourire ou échanges de regards. Il présenta à l’officier en charge du croiseur sa volonté de vouloir dirigé le combat à partir de ce Croiseur. Après divers remerciement et paroles de formalités, l’officier déclara le croiseur à partir en état d’urgence, remettant les différentes séquences de révisions des instruments à être réalisé une fois hors de porté de la flotte républicaine. L’imposant vaisseau en forme triangulaire alluma ses réacteurs et déchargea une gerbe de flamme de la taille d’un arbre dans le hangar tandis qu’il s’élevait et gagnait les cieux de la planète. Rapidement, il décolla et ses batteries faisaient déjà feu en réponse aux attaques terrestres venant des chars d’assauts républicains. Puis une fois hors de portés, les vitres blindées du cokpit furent recouvertes par les volet de protection tout en permettant une vision du champ de bataille spatiale plus étroits que s’ils ne s’étaient trouvé au sol. A la place du chaos qui se déroulait dans les ruines de la planète, la bataille en orbite d’Upekzar était plus impressionante. A l’instar des antiques affrontements de navire au boulet de canon, les croiseurs sith et républicains se chevauchaient et échangeaient des salves de laser qui faisaient voler les boucliers en éclat. L’arrivée du Croiseur Centurion provoqua une ovation dans la fréquence de communication des appareils Sith, et cela redoubla d’embleur lorsque Mortuus signala sa présence, encourageant ses hommes de ne pas perdre espoir.
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MessageSujet: Re: La mort de Darth Mortuus   La mort de Darth Mortuus Icon_minitimeMer 21 Nov - 18:40

Mortuus observa la bataille tandis que son appareil s’approchait peu à peu d’un affrontement entre un appareil sith et une corvette républicaine. Si le croiseur Centurion s’en tirait pas mal, la Corvette gagnait tout de même sur le terrain en se démarquant par ses tirs rapide et défoncant qui réduisait le blindage du vaisseau sith en millette. Loin d’être un fin stratège en matière de combats spatiaux, Mortuus avait toujours laissé les commandes à ses subordonnées préfèrant se concentrer sur ce qui lui était propre, représenter son ordre et influencer ses adversaires. Dès lors, tandis que ses hommes à bord dirigeaient les différentes opérations depuis le contrôle des réacteurs jusqu’au ciblage des batteries de laser, Mortuus de son coté réflechissait à comment assurer la réussite de son évasion. Il quitta l’avant du pont de commande pour se diriger vers le centre des communications. En s’approchant, percu le son des échanges de paroles. Des pilotes exprimant à la fois leurs réussites et exploits mais également leurs craintes concernant les évènements, sans parler des commandants des différents croiseurs qui faisaient leurs rapports et communiquant les résultats des derniers scanners sur leurs appareils. Une voix dominait néanmoins, le Duc Molinon déversait ses ordres mais surtout ses conseils dans le comlink de son appareil pour que la bataille se déroule au mieux. Il parlait comme un père rassurait ses enfants dans des moments difficile. Mortuus était satisfait de son compagnon – son ami ? – et ne regrettait vraiment pas son soutien. Il était plus que convaincu de sa loyauté et de sa capacité à diriger. Il l’aiderait toujours et encore, jusqu’à la fin et prendrait sa place pour le faire parvenir à son but ultime. Mortuus se connecta, avec l’aide d’un agent de communication, au comlink de la Fierté de Magus et donc, à celui de Molinon.

« - Molinon, mon cher, j’ai besoin de ton conseil. Que dois-je faire pour nous faciliter la victoire ? » demanda Mortuus.

Le visage fatigué, couvert de sueur jusqu’aux yeux, apparut dans l’écran. Dans son dos, et par la caméra, Mortuus put apercevoir que l’agitation régnait sur le pont. Plusieurs soldats étaient aglutinés autour d’un officier dont la tête était couverte de sang. Apparament, le pont principal avait été touché par un tir d’artillerie et certains en avaient fait les frais. Mortuus remarqua que la baie vitré avait été recouverte par son volet métallique et que le vaisseau naviguait désormais par caméra et radar.

« - Mon Seigneur, vous devez fuir. Et ce à tout prix. Nos services d’informations nous ont prévenu que de nombreuses troupes républicaines affluaient dans votre direction et que nous serions bientôt en sous nombre. Si nous ne fuyions pas d’ici peu de temps, alors vous serez dans l’incapacité de vous enfuir. Et la Galaxie dépend de votre survie. On a gaché trop de vie pour rater ce moment. »


Cette dernière phrase était sortie de la bouche d’un homme épuisé et Mortuus s’en rendit compte lorsque son regard croisa celui du Duc. Outre son envie de combattre et de se venger, il restait une volonté de poursuivre son œuvre et donc de fuir pour y arriver. Mais pour cela il sentait qu’il devrait sacrifier plus que son orgueil.

« - Mon Seigneur. La fierté de Magus va tomber d’ici peu de temps, et je pense qu’ironiquement Upekzar s’effondrera avec lui. Je pense qu’il serait bon de faire croire à l’ennemi que vous avez disparu dans l’explosion. Ce n’est pas une légende, ce croiseur est le vôtre. Mais pour que cette ruse fonctionne, il faut perséverer. Envoyez un message à vos adversaires en le faisant passer par nos canaux de communication. Attirez leur attention sur la Fierté pour que leur tirs se concentrent sur nous et profitez en pour vous enfuir par un appareil plus petit, plus modeste qui n’attirera pas l’attention. »


Mortuus trouvait l’idée subtile et il était peu probable que la République ne se doute de la supercherie. Néanmoins, une ombre venait venait obscurcir le tableau. Et avant même que le Sith ne puisse émettre la moindre objection en relation avec ce qui le tracassait, le Duc Molinon parla. Ce fut comme s’il avait entendu ce que Mortuus avait si fortement pensé. L’officier arbora son regard le plus rassurant et lui parla comme si Mortuus avait été quelqu’un qui avait besoin d’être réconforté.

« - Ne vous inquiètez pas pour moi, je prendrais une navette de sauvetage pour ne pas être prit dans l’explosion. Je dois vous laisser désormais. J’ai une fuite à orchestrer. »


Et ce fut tout, le Duc Molinon coupa la communication avant même que le Sith ne puisse réagir ni répondre un aurevoir. Mortuus se détourna de l’écran et contourna l’office de communication. Dans son dos, la bataille continuait de faire rage. Les croiseurs républicains se rapprochaient de la flotte sith. De son poste, Mortuus voyait de grand flot de lumière émanant de la planète et le Sith les identifia comme étant de grands incendies issu sans aucun doute de ses propres batiments. Les assauts et les bombardements républicains avaient eut finalement le dessus. Le travail de plusieurs années était désormais réduit à néant et de nouvelles ruines se mélangeaient désormais avec celle qui recouvraient déjà l’étendue de la planète, principalement aux abords de la région volcanique de la planète, à quelques lieues de la jungle. Mortuus contempla ce spectacle avec un gout amer au creu de la gorge avant de s’en détourner pour faire face à l’avenir. Que devait-il faire pour ceux qui étaient condamné ici sur ce croiseur ? Devait-il les mettre au courant de son plan ? Ou devait-il les laisser combattre pour sa vie, pour qu’il puisse survivre ? Au plus profond de lui-même il savait que peu importe l’issue de ces actes, sa flotte ne serait plus jamais la même. Jamais il ne récupérerait une aussi grande force de frappe, qui bien que modeste, pouvait tenir des troupes républicaines en estime. Jamais il ne retrouverait ce poids dans la tangeante de la course à l’armement. Ce changement radical provoqué par cet assaut qu’il n’avait su prévoir le destabilisait à plus d’un point. Et bientôt, une nouvelle idée germa dans son esprit. Lui qui avait été si concerné par les évènements de la galaxie, comment avait-il pu rater une telle chose ? La source de cet assaut était évident. Orthello Arthan avait dû survivre au contexte de la Roue. Il aurait dû faire passer le virus pour l’antidote comme il l’avait fait avec son compagnon, plutôt que de jouer avec la chance et de compter sur son wookie pour lui régler son compte. Cette idée saugrenue ne l’avait mené qu’à sa perte et désormais Orthello Arthan le faisait payer. Mais comment ne l’avait-il pas senti ? Et pourquoi ne l’avait-il pas retrouvé lorsqu’il était sur la Roue, lui qui était l’ultime sith. Une seule réponse était possible, l’évidence même. La force l’avait voulu. S’il était dans cette situation si désagréable, c’était parce que la force même avait choisi de l’y confronter. Et pour cela, pour cette raison, il devait aller dans son sens plutôt que de vouloir continuer son idée. Il devait se débarasser de son ancrage militaire, quitter le monde de la peur par la puissance des armes pour redevenir l’homme qui terrifie par ce qu’il est en mesure de faire de part ses mains et ce qu’il peut engendrer par son esprit. C’est pourquoi il ordonna à ses troupes de continuer le combat jusqu’à ce qu’il soit parti. Après, les troupes devraient se livrer à la Légion Sith ou plus précisément, aux ordres de l’Exécuteur TH-01. Et surtout, on devait le prétendre mort.

Mortuus quitta le pont après avoir salué ses hommes qui le regardaient sans comprendre, ses actes influenceraient sans aucun doute l’issue de la bataille. Bientôt ses hommes perdraient toutes convictions et quitteraient le champ de bataille et, s’ils y arriveraient à temps, déclareraient la fin des hostilités pour s’en remettre à l’autorité adverse. Mortuus continua sa route sans donner de regard à ses compagnons qui s’animaient dans les couloirs du Croiseur Centurion. Il gagna sans trainer les hangar et se trouva un appareil suffisament solide et rapide pour s’éloigner de la bataille sans attirer l’attention ni le feu de l’armée. Il règla les derniers outils, vérifia l’état du batiment et encoda la destination idéale pour continuer son œuvre. Puis il sorti une dernière fois du vaisseau pour vérifier que tout était en ordre. Il jeta un dernier regard à la passerelle puis retourna à bord de son appareil. Il enclencha les commandes et décolla. Lentement, l’appareil se hissa hors du hangar et se retrouva dans l’espace, là où la bataille menait son plein. Le sith, dont les mains passaient d’une commande à l’autre en se basant sur la force pour sentir chaque instrument comme s’il s’agissait de l’un de ses membres, passa son regard sur le hublot pour regarder la bataille se déroulé tandis qu’il s’échappait lentement. Ainsi alors qu’il s’éloignait, et qu’on le laissait s’en allé, il s’adressa une dernière fois à « La fierté de Magus ». Molinon ne le laissa pas s’adresser à lui, sans aucun doute bien trop prit par la bataille, et le retransmit aussitôt à la flotte adverse. Son dernier grand discours débuta.

« - Flotte de la République, ici Darth Mortuus, Seigneur Noir des Sith et Héritier de l’Empereur des Sith. Alors que mes troupes se font décimée sous vos tirs d’artilleries et que je me vois périr, je ne peux que saluer vos actes. Moi, qui me croyait tout puissant, moi qui avait réussi à infliger un coup tout puissant à la République et au Consulat Arkanien par le biais de la Roue, je me retrouve surpris dans une escarmouche de grand ampleur. L’issue de cet affrontement devient de plus en plus sombre et je m’avoue un peu submergé par les évènements.

Il ne fait aucun doute que mon croiseur « La fierté de Magus » ne tiendra plus longtemps. Je ne suis pas du genre à fuir et je combattrais jusqu’au bout. Si la loyauté de mes troupes est grande, je ne doute pas que la raison prendra bientôt le dessus sur le sens de l’héroisme. Ils rejoindront bientôt votre troupe et me laisseront ici sur mon croiseur. Je vous en supplie acceuillez-les.

Ces dernières années, j’ai tenté de construire un Empire, dans l’ombre de la République et du Consulat. J’ai tenté de reconstruire un Ordre Sith avec certains d’entre-nous encore fidèle à l’ancien Régime et surtout ceux en adéquation avec le Traité d’Upekzar, ancien ordre réduit à néant par le temps et la mort. Il semble que ma folie et mon avidité aient eut raison de moi et de mes projets. Je respecte cela.

M’abbattre ne résoudra rien. D’autres prendront ma place comme par le passé, et ma puissance grandira à travers d’… »

Mortuus ne put terminer sa phrase lorsque une gerbe de flamme s’échappa de « La Fierté de Magus ». Alors qu’il parlait, le Sith n’avait pas vu que les batteries des croiseurs républicains s’étaient tourné à vive allure vers le Croiseur Sith pour décharger toutes leurs puissance. Une explosion fit trembler l’écran de Mortuus. Celui contempla avec horreur le drame, alors qu’il cherchait avec peine les différentes navettes de sauvetage du vaisseau. Il n’en trouva aucune. Il perdit son souffle alors que les débris enflammé s’éteignaient aussitôt sous le manque d’air, et s’éparpillaient en tout sens dans l’espace comme l’aurait fait un liquide. Etonné, et un peu terrifié par les évènements, il sondea la force pour retrouver une trace du Duc Molinon, mais le vide auquel il fut confronté le terrassa. Petrifié, il retomba dans son siège. Son ami, celui qui l’avait consseillé tant d’années durant, l’avait désormais quitté à jamais. Celui qui avait représenté la raison de Mortuus était mort. Il se laissa glisser dans son siège et sa main percuta le bouton de pilote automatique. En quelques secondes, la trajectoire fut calculée et alors que sous le choc, Mortuus se laissait défaillir, le vaisseau entra en hyperespace et quitta le champ de bataille pour la planète de fer.

La flotte de Mortuus était vaincue et son Seigneur laissé pour mort.
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