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 Hécatombe sur la Roue

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MessageSujet: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeSam 8 Sep - 13:20


Journal d’Orthelo Arthan – La Roue

Je m’appelle Orthelo Arthan et je suis contrebandier et homme à tout faire. J’ignore si ce métier est moins noble ou non que d’autres, mais il me permet de gagner mon pain pour plusieurs mois. Je parcours la galaxie en effectuant de petites transactions, parfois contre la loi, et/ou ramène les marchandises obtenue en échange, à mon employeur. Si la mission s’est bien déroulée, je suis largement payé, de quoi voler sur l’or pour de nombreux moments de plaisir en de charmantes compagnies. Mon côté homme à tout faire, c’est pour ma capacité à faire certains sale boulot. Je ne suis pas un assassin, mais cela ne me dérange pas de participer à l’engrenage des coups les plus mortels. Mes employeurs sont assez diversifiés ces derniers temps, si les hutts ont la main mise sur mon emploi du temps, il n’est pas rare d’avoir affaire à bien d’autres spécimens en matière de contrat. Et pour preuve, ce qui m’amena ici sur la Roue, c’est une affaire étrange donné par le Sith, Darth Mortuus. C’est même-lui qui m’a demandé de bien vouloir rédiger ce journal, allez savoir pourquoi moi qui déteste écrire. Mais il désire pouvoir décoder la mission par après en apprenant comment elle s’était déroulé, jour après jour.

Il faut dire que cette mission n’était pas des plus banales. Pourtant ce qu’on me demandait était assez simple dans l’idée. Le Seigneur Mortuus m’avait d’abord donné trois fioles. L’une d’elle contenait une sorte de drogue, d’après ce qu’il voulut bien me dire pour me convaincre d’accepter sa mission farfelue. Les deux autres fioles contenaient deux antidotes à cette drogue, pour moi et mon coéquipier, Woortokkk. La drogue était fournie avec une sorte d’aérosol qui en ferait évaporer son contenu car le Seigneur Mortuus m’avait bien signalé tout l’importance de ce dernier point, le produit devait s’évaporer ! Woortokkk et moi devions faire évaporer la drogue dans le système d’aération de la Roue. Mais avant tout, nous ne devions pas oublier de nous vacciner. Ensuite, nous devions prendre du bon temps et vérifier que la drogue faisait son effet avant de prévenir le Seigneur Mortuus. J’ai hasardé une question au sujet des effets de la drogue. Les effets étaient la déstabilisation des personnes affectée et une perte de conscience prolongée, dans le but selon les dires de Darth Mortuus de pouvoir forcer la sécurité de la Roue pour y effectuer un casse.

Sacré personnage ce Darth Mortuus, il nous a accueilli dans son croiseur Centurion parfaitement en ordre. J'avais plus vu un de ces appareils depuis la grande traque organisé par Skyurr lorsqu’il était toujours Chancelier. Le Croiseur reluisait de partout, il semblait sorti tout droit des usines de fabrications sith mais à en connaitre la situation de l’industrie sith mais aussi au regard des officiers sûr de soi que l’on croisait dans les couloirs, Woortokkk et moi savions que ces gars-là étaient des pros. Il suffisait de voir celui qui s’occupait de l’organisation de l’appareil, un petit aux cheveux noir, mais sûr de lui qui distribuait ses ordres comme gen’dai distribue ses poings. Nul doute que dans une bataille, ces teigneux faisaient de sacré dégâts. Ensuite il fallait le voir lui. Il ne portait pas l’habituelle bure noire que tous ces tordus ont habituellement sur les épaules. Au contraire, il nous a accueilli torse nu, une sorte de cape sans capuche au dos. Il avait des sortes de colliers qui lui pendaient de partout et tout un tas d’autres bijoux en or pur, et pour sûr que je m’y connais, accroché de sa cape à sa ceinture. Il fallait voir ce sabre dont la lame captait notre regard à moi et Woortokkk, on n’arrivait pas à en détacher les yeux, comme si quelque chose nous ensorcelait. Puis il fallait voir l’homme à la base de tout cela. Des yeux brillant, rougeoyant, qui ne se détache pas de vous. On m’avait déjà parlé de la colère qui s’enflamme dans les yeux des sith, mais en voir un de près me fit plus d’effet que toutes les histoires à faire peur que l’on peut vous raconter gamins. Il était terrifiant, pareil à un fantôme avec sa peau blanche, desséchée. Un mort, telle fut ma première pensée et comme s’il avait su lire dans mes pensées à l’instant même, il s’était mis à sourire. Un rictus vicieux et intelligent. Il n’avait pas l’air de se prendre pour n’importe qui, et pour ce que j’avais vu j’étais prêt à le croire.

Se faire accepter sur la Roue ne fut pas une réelle difficulté dans la mesure où Woortokkk et moi passions la plupart de notre temps à y dépenser l’argent gagné plus tôt. On était des têtes connues. D’ailleurs ça me faisait de la peine de serrer la main du Lieutenant Jerkins en lui disant que tout était habituel niveau cargaison, cela me faisait comme de lui poignarder dans le dos, mais bon l’argent est ce qui me fait vivre, sans argent pas de plaisir. Et sans plaisir, il y n’y aucun but de vivre. Cercle vicieux. J’eu le sentiment de la trahir, ma conscience personnelle allait encore en prendre un coup, mais après tout elle était bien rodée à ce niveau, donc je me faisais pas trop de soucis. Woortokkk à mes côté était indéchiffrable. Allez comprendre le langage facial d’un wookie, et vous serez le plus reconnu des sociologues ! Plus d’une personne vous remerciera. En même temps, Woortokkk n’était pas quelqu’un de facilement contrarié. Il passait son temps à suivre et j’avais compris que ce qui l’importait était de vivre des bons moments d’actions et de me voir sur pieds dès le matin, en bon état. Je passerais le passage où je lui avais sauvé la vie sur Tatoine il y a plus de cinq ans, ça n’est pas le but de ce journal.

Passé le contrôle et la douane, à coup de pot de vin pour faire taire les curieux au sujet de cette male que Woortokkk trimbale depuis le début, on est arrivé dans le couloir principal de la Roue. Je suis toujours bluffé par la perfection de cette station. Elle existe depuis bien longtemps, à l’abri des guerres et de la violence. La règle principal ici c’était : Zéro Arme = Zéro Violence. Tout ce qui pouvait être représenté un danger était expulsé de la Roue. Il valait ne mieux pas tenter d’apporter une arme sur la Roue car sous leurs aires de gardien de plaine, les gardes de la station étaient de vrais croquemitaines. Et la gâchette leur était plus que facile. Fallait aussi voir les installations et l’ordre des personnes qui y travaillaient, rien n’était laissé au hasard.

Woortokkk et moi sommes allé droit au but, on est allé voir un vieil ami, Sébastian Dordi. Il était le responsable des machines de la partie bas de la roue. Si on voulait avoir accès au système d’aération de la Roue, c’était auprès de lui qu’il fallait passer. Par chance, sur la Roue, l’ordre appelait au désordre. Si les armes étaient impossible à y faire passer, il était néanmoins possible d’arroser allègrement ceux qui y bossaient pour obtenir tout et n’importe quoi. Comme on dit sur la station, « la Roue tourne ». C’est comme cela que j’avais réussi à obtenir une visite des installations. On a passé plusieurs heures à parcourir les coursives de la station avant de trouver ce qu’on voulait. Woortokkk a continué de marcher avec Sébastian pendant que je m’occupais de notre petite affaire. Après avoir sorti les deux aérosols de leur mallette, je me suis tout de suite vacciné. Woortokkk avait déjà eu l’occasion de s’en prendre une dose plus tôt. Ensuite, j’ai libéré le reste du gaz entre les hélices qui envoyaient l’air un peu partout dans la Roue.

Première partie de la mission accomplie, la plus chiante. Maintenant, on profite.



Journal d’Orthelo Arthan – La Roue

Que du bon temps ! Ça fait trois jours qu’on est là et c’est le pied. On n’a pas arrêté de prendre du beau temps. Il fait super ici. Je prendrais le temps de remercier le sith lorsque je le verrais, car il nous offre de quoi nous amuser, de quoi nous nourrir, et de quoi baiser. Les putes ont un gout de menthe ici, et elles n’ont rien du coté refroidissant de la plante. Et la nourriture est plus que bonne, cela faisait longtemps que je n’avais plus mangé des rillettes de Bantha qui fondaient dans le fond de la gorge. Cela me rappelait presque la petite twi’lek du soir précédent. Perdu entre deux plats, Woortokkk et moi passions plus de temps à prendre du bon temps qu’à nous préoccuper de la drogue. Apparemment, Mortuus avait dû se tromper sur la dose de sa fameuse drogue, trois jours que nous avons accompli notre mission et on a toujours remarqué aucun effet véritable. Les gens que nous croisons ont tous l’air en bonne santé et n’ont aucun signe d’une éventuelle fatigue ou d’une perte de connaissance. Pourtant on se tient au courant, je passe toujours une heure le matin et une heure le soir à la cantina principale et je discute avec les habitués et les autochtones. Rien, pas une maladie, pas même un rhume !

Et sur mon comlink, Darth Mortuus se fait silencieux. Il s’est peut être fait pincé par les troupes républicaines. Quel pied ça serait ! Passer ma vie ici, à me faire chouchouter. Après tout, je ne suis pas très empire galactique sith. SI j’ai fait cette mission c’était parce que cela payait bien et que ce Seigneur Sith ne semblait pas être du genre à tuer ses partenaires après leurs missions.



Journal d’Orthelo Arthan – La Roue

Woortokkk ne s’est pas levé ce matin. Je suis inquiet. Je suis passé le voir dans sa couche. Son poil est sale et gras. Ses griffes sont trop longues et qu’est-ce qu’il peut puer ! Il grogne dans son sommeil et j’ai vu qu’il griffait la paroi à côté de son lit pendant qu’il somnolait. Je suis vraiment inquiet. Les microbes atteignent rarement un wookie, ils sont trop bien solide pour cela.

Des gens sont tombés malade. L’info m’est arrivée ce matin. Des cas de grippes étranges. Tout le secteur bas de la Roue est touché, et on a déjà constaté quelques cas dans le secteur haut. L’administration est déjà en train de chercher un antidote. Au vu des symptômes, c’est plus ou moins la même chose que Woortokkk a attrapé. Je commence à me demander s’il y a un rapport entre la raison de notre présence ici et cette fameuse grippe ? Et si le seigneur Mortuus s’était trompé sur les symptômes de sa drogue ?


Journal d’Orthelo Arthan – La Roue

Je n’ai pas beaucoup de temps pour écrire. C’est horrible. Woortokkk est mort. Enfin… Pas seulement. Je l’ai retrouvé ce matin dans sa chambre. Il était debout à côté de son lit. De dos, il semblait vaseux. Je l’ai appelé. Il n’a pas répondu. Lentement il s’est retourné et c’est là que j’ai compris que malgré les apparences, cela n’allait pas mieux. Sur son visage, une partie de son poil était tombé. Ses yeux étaient recouverts de veines bien rouges. Il bavait. Il grognait. Il semblait même délirer. Il a grogné vers moi. Il a montré des dents. Et de plus en plus rapidement, il s’est rapproché de moi. Et puis tout a été rapidement. J’ai pensé qu’il voulait me prendre dans ses bras, bien que Woortokkk ne soit pas du genre à faire un câlin. Et puis, il m’a sauté à la gorge et a tenté de me mordre. Vous avez déjà essayé de vous battre avec un wookie ? Ils ont une force inouïe et bien que malade, celui-ci n’avait pas perdu sa vigueur. J’ai dû compter sur la vitesse pour ne pas finir entre ses crocs. J’ai essayé de le raisonner. Mais cela ne servait à rien. Quand il a essayé à nouveau, j’ai fuis par la porte avant de la refermer aussitôt.


Hécatombe sur la Roue 373831JournaldOrtheloWoortokkkzombiesque

Je me croyais à l’abri. Je me trompais. Dehors c’était la pagaille. Il y avait une sorte de virus hyper technologique. Les gardes étaient sortis et portaient des blaster lourds, du genre qui fait mal. Quand j’ai discuté avec l’un des gardes, il m’a raconté que ce matin deux enfants ont essayé de dévorer leurs parents avant de s’en prendre à leur petite sœur. Et ça n’a pas arrêté, des vieux se sont attaqué à leurs enfants, et sont sorti plus rapidement que jamais pour s’en prendre à un couple de passant. Maladie mentale ? Le garde en doutait. Quand on a fait feu sur les vieux, ils se sont relevé et sont reparti à la chasse. Et pourtant, l’un des deux avait un trou gros comme un oignon à la place du cœur.

Sur la Roue c’est la panique. On a fermé les portes blindées du hangar et les parties administratives sont impénétrables. C’est là que les patrons ont réussi à se barricader. On n’y a décelé aucune infection. Pour les autres, c’est la lutte jusqu’à qu’on ait réussi à stopper l’infection. En gros, jusqu’à ce que tous les infectés soit neutralisé, du moins lorsqu’on aura trouvé une manière de le faire. Et au vu des dernières informations, c’est la tête qu’il faut viser pour pouvoir les stopper.

Pour moi, c’est une évidence, Mortuus nous a bien eut. Son but n’était pas d’endormir la Roue, mais de bien l’empoisonner. Je me pose encore des questions sur l’antidote. En était-ce vraiment un ? Je pense que celui de Woortokkk n’était en réalité qu’une version liquide du virus. A coup sûr, le wookie devait s’en prendre à moi une fois infecté, pour se débarrasser des traces. Mais alors… pourquoi m’avoir demandé d’écrire un journal ?

J’ignore ce que je vais faire. J’ignore comment m’en sortir. J’ignore si je vais m’en sortir. Je risque bien de finir mes jours sur la Roue à me demander : l’antidote que j’ai pris en était-il bien un ou est-ce que le virus prend du temps à se révéler en moi ? L’issue de ce mal de tête qui me prend depuis le matin sera ma réponse ultime…



Journal retrouvé par l’administration de la Roue, archivés dans le journal de bord d’un des passagers. Ces informations ont été livrées à la République, peu de temps après l’arrivée des forces de secours républicaines.
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeDim 9 Sep - 21:55


Journal d’Orthelo Arthan – La Roue – Trois heures après l’infection
On s’est barricadé dans une vielle cantina, à plusieurs intersections des dortoirs. Dehors c’est la pagaille, la garde patrouille entre les différents camps de réfugiés qui se sont formé dans les cantina et autres magasin qui forme la principal surface de cette zone de la Roue. La plupart des gardes arrosent à vue de leur blaster sur les infectés, mais nous, civil, craignons qu’ils ne fassent bientôt plus la différence entre nous et les infectés. On a barricadé les fenêtres et tous autres formes de contact avec l’extérieur. Mes compagnons de fortune ont récolté tout ce qui pouvait servir de protection en cas de percée, et la nourriture présente dans la cantina a été rationnée. On se prépare à tenir jusqu’à l’arrivée des renforts. Il parait que la République sera bientôt là.

J’ai fait le tour des réfugiés. On a de tout. Des médecins retraités, des gosses de riches, des hommes d’affaires, il faut dire que les hautes classes sociales de la République sont fortement représentées mais j’ai réussi à trouver plusieurs classes moyennes dans tout ce foutoir. Perdu entre deux bureaucrates, une famille de quatre chagrians se racontait des contes de fées dans l’espoir de garder le calme des enfants. J’ai fait ami avec un commerçant dont la fonction se rapprochait plus d’un contrebandier que d’un honnête citoyen. Woortokkk me manque. À la dernière nouvelle, je l’avais entendu grogner bestialement derrière la porte, peu de temps avant de quitter le quartier des dortoirs. Mon meilleur ami me manque.



Journal d’Orthelo Arthan – La Roue – Trois heures et vingt minutes après l’infection
On a subi un premier offensif zombie. J’ai du mal à utiliser ce mot même s’il me semble être le plus approprié. Ils sont arrivé à plusieurs et ont forcé le barrage formé par la garde de La Roue. Ceux-ci ont fait feu à de nombreuses reprises avant d’être dépassé et de devoir reculer. Lorsqu’ils ont passé le portail de la cantina et que les zombies se sont rapproché de nous, j’ai bien cru que ça en était fini de nous.

C’est là qu’il est arrivé. Un homme vêtu de noir qui avait bondi de notre dos vers la horde de non-morts. J’ai d’abord cru à un geste stupidement héroïque avant de voir jaillir une lame rougeâtre depuis la paume de la main de l’inconnu. J’ai d’abord prit peur, pensant qu’il s’agissait de Darth Mortuus qui me rejoignait pour terminer le travail, pour m’abattre. Mais je pris confiance en le voyant terrasser les non-morts l’un après l’autre.

Lorsque la vague fut repoussée et que l’on put renforcer la barricade et la protection de la cantina, j’ai pu discuter avec le mystérieux personnage, j’appris qu’il s’agissait d’un Sith. Mais plus particulièrement d’un Garde Noir du Sénat. Il était en mission pour des raisons secrètes dont il ne voulut pas m’en dire plus. Je pu apprendre qu’il s’appelait Critérion. Et il me rassura en me disant qu’il n’avait pas l’intention de nous abandonner mais plutôt de nous garder en vie jusqu’à l’arrivée des renforts.
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeSam 22 Sep - 18:03


Hécatombe sur la Roue
« Toujours le même rêve depuis quatre jours maintenant. Des êtres plus mort que vivant qui s'attaquent a n'importe qui. Des enfants qui sautent sur leurs parents pour les dévorer, et des armées toutes entières de cadavres poussant des plaintes à vous glacer le sang. Des survivants, cachés, apeurés, un peu partout, priant pour qu'on vienne les sauver. Et des soldats de la République, essayant de calmer les choses. C'est très étrange, et fortement inquiétant. Mais ce qui m'agace le plus, à vrai dire, c'est le mur infranchissable qu'est cette vision. Plus aucune piste pour trouver le Sith. Tous mes rêves se focalisent sur la roue, et je ne ressens pas l'oppression constante qui caractérise mes rêves le concernant. Il n'est pas là-bas, et pourtant, il me faut m'y rendre. Maudite vision.
J'ai donc quitté Taris pour me rendre sur la grande Roue. Si ces visions persistent, il ne me sert à rien de lutter. Je ne sais pas trop pourquoi, mais puisqu'il le faut, autant aller prêter main forte aux forces déjà en place.
Je n'ai vu aucun membre de l'Ordre dans mes visions... C'est peut-être bon signe. »



Amarrage du vaisseau : À revoir. Mais personne n'est blessé, et aucun mort n'est à déplorer, aussi, Eris fut plutôt satisfaite d'elle-même. Elle laissa même un soupir de soulagement lui échapper en voyant, après une rapide vérification de l'état du pauvre vaisseau, que rien n'avait été cassé pendant l'atterrissage très hasardeux. Il n'y avait pas à dire, elle s'était réellement améliorée de ce côté-là, a défaut d'avoir le choix. Même F2-N1 laissa entendre quelque bips de félicitations auxquels la jeune fille répondit par un bref haussement d'épaule, cachant sa propre satisfaction derrière un ton suffisant.

"Tsss, voyons F2-N1, c'était simple."

Mensonge, d'ailleurs le petit robot n’était pas dupe et laissa entendre quelques bips sceptiques, mais pour toute réponse, la padawan se contenta de tiquer, avant de quitter la salle de navigation pour rejoindre ses appartements. Bien. Il était temps qu'elle se prépare maintenant. Attrapant sa bure à la volée, la padawan prit aussi une grande sacoche avec elle, y enfournant un nécessaire de survie, et l'ensemble de son kit de soin, ainsi que le plus de nourriture possible. Il y avait probablement des survivants en pagailles, et aussi méthodique que soit la République, il était impossible qu'en trois jours ils aient pu sauver tout le monde. Bien qu'ayant quitté l'Ordre, Eris n'en restait pas moins une jedi, avec cette stupide conception du sacrifice altruiste pour autrui, bien ancrée dans son éducation... Et puis, il fallait avouer qu'elle ignorait parfaitement le pourquoi de sa présence ici, alors autant se rendre utile. Si la Force l'avait guidé en ce lieu, alors elle y resterait aussi longtemps que ses visions persisteront.
Cachant sa sacoche sous sa bure qu'elle prit soin de fermer, la jedi fit aussi descendre sa capuche pour rendre son visage le moins visible possible. Plus par habitude qu'autre chose.
Bien, elle était prête.

Quittant son vaisseau sans se presser, Eris fut très vite accostée par un soldat de la République. D'après ce qu'elle put comprendre, ils n'empêchaient en rien des volontaires d'ainsi venir leur prêter main forte, pour peu qu'aucun pillard ne se trouve dans leur groupe. Piller une station infestée de montres? Voilà une idée bien singulière qui fit froncer les sourcils à la jeune fille. Fallait-il un trop plein de folie ou de courage pour ainsi se jeter de façon si suicidaire dans la gueule du loup? Cette question ne la quitta pas, alors que rapidement, elle demanda un bref topo des événements. Évidemment, une bonne partie des informations ne purent pas lui être divulguées, mais elle sut l'essentiel. Un virus avait été déployé sur l'ensemble de la roue, bla bla bla, des morts-vivants partout qui attaquent, bla bla bla, essayer de sauver les survivants.
Ah, voilà la partie qui l'intéressait, et sûrement la seule où Eris pouvait vraiment être utile: ses visions lui permettaient assez facilement de les retrouver, pour peu qu'elle reconnaisse les lieux et qu'elle arrive à se repérer dans la roue.
Remarquant que personne n’accompagnait la jeune fille, le soldat se permit de lui demander si elle comptait y aller seule, ce à quoi elle répondit par l'affirmatif. Eris avait elle aussi pensé à la question: son sous-nombre par rapport à l'ennemi, un moment ou a un autre, allait lui faire défaut. Si elle ne tombait que sur des zombies esseulés, la padawan n'aurait aucun mal à s'en sortir, mais la situation se corserait légèrement contre un escadron complet d'êtres rampants et gémissants... Cependant, ce n'était plus le moment de penser à ça.

"Soit. Bonne chance, Jedi."

Pour seule réponse aux encouragement du soldat, Eris se contenta d'hocher de la tête, avant d'enfin pénétrer dans la roue. Les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer. Dire qu'Eris était nerveuse aurait été un euphémisme. La jeune fille était complétement bouleversée intérieurement. C’était sa premier mission en solo, sans son maitre. Cette fois, il n'y aurait personne pour rattraper ses erreurs, il lui fallait donc être plus attentive qu'à ses habitudes, au risque, dans le cas contraire, de mourir d'une façon manquant cruellement de classe.
Comme Éris s'y était attendue, les lieux lui semblaient parfaitement inconnus, et pourtant, inexplicablement familiers. il y avait du sang partout, et une odeur putride infectait l'air, la rendant difficilement respirable. Par endroit, les lumières avaient explosé, probablement dans la panique, et un silence mortel régnait en maitre sur les lieux, n’étant brisé que par quelques gémissement lointain et les pas de la jedi... mais rien de tout cela ne lui semblait étrangers pour autant. Elle avait réellement l'impression d'être déjà venue. De connaitre cet endroit. C'était une sensation bizarre à laquelle elle ne s'habituait définitivement pas, et qui faisait planer en elle un léger malaise.

Tournant la tête sur le coté, Eris put remarquer une chose gémissante, qu'elle identifia comme une Twi'lek, sortir d'un couloir pour venir vers elle. Il lui manquait une partie de son buste d'où ses boyaux pendaient, et un de ses lekkus était clairement en décomposition avancé. Appétissant. Grimaçant fortement devant ce spectacle, Eris l'envoya, d'une poussé de Force, rencontrer le mur dans lequel elle l'enfonça assez profondément pour que l'idée de revenir ne la prenne pas, bien que dans le doute, la jeune fille envoya une table en métal pour la maintenir bien en place. Il n'y a pas a dire, cette technique restait de très loin sa préférée, ses lacunes en maniement de sabre laser pouvant expliquer cela.

La padawan devait aller à l'Est de la roue, c'est la-bas que les forces républicaines étaient les moins nombreuses, et c'est donc la-bas que le plus de survivant attendait sa venue. Cependant, elle n'eut pas fait deux pas, qu'un groupe important de zombies de toutes tailles lui bloquèrent la route. Probablement des amis de celle qu'elle venait de faire s'encastrer dans le mur. Ils étaient nombreux. Vraiment trop nombreux. L'idée de tous les combattre glaça le sang d'Eris: si elle commençait ainsi et vu leur nombre, elle serait fatiguée en l'espace de quelques heures, après quatre ou cinq vagues de la sorte. Il lui fallait revoir ses méthodes et opter pour le ''pacifisme'', cette fois-ci... Utilisant une puissante poussée de Force pour se frayer un passage et sautant au-dessus de ceux qu'elle ne put éloigner, Eris prit rapidement de la distance, partant en courant vers le côté Est. Il y avait beaucoup de zombies. Beaucoup plus que ce à quoi elle s'était attendue. Mais par chance, leur mobilité était réduite. Si Eris voulait retourner en un seul morceau à son vaisseau tout en assurant la sécurité des survivants, il lui fallait à tout prix ménager ses efforts. Il y avait tant de monde à sauver, et si peu de temps.
Comment allait-elle bien pouvoir faire?


Dernière édition par Eris le Lun 24 Sep - 2:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeSam 22 Sep - 22:42

Le Night Shade arriva auprès de la station de la Roue, qui de l'extérieur ne semblait pas en plus mauvais état que d'habitude. Il y avait là une flotte consulaire, et une autre républicaine, de l'autre côté de la station. Apparemment l'orbite des deux groupements semblait être synchronisée, pour que les deux forces ne se rencontrent pas. La petite corvette argentée se dirigea vers le cuirassé Arkanien l'Irréprochable, à l'intérieur duquel elle se posa. TH-01 en descendit lentement, avec pour seules armes ses deux blasters (et son sabre laser caché dans son blindage). Il ne portait pas sa cape. Sa mission était simple : se mettre sur la piste de Darth Mortuus. Ce qui l'arrangeait bien, en réalité. Cette attaque lancée sur la Roue par le biais d'un virus était d'une subtilité élégante et rare chez les Sith actuels. Lord Togan aurait apprécié. L'Exécuteur cherchais Mortuus au nom de Togan. Il voulait se joindre à lui. Ce qu'il avait à offrir : sa couverture comme agent consulaire et la confiance aveugle de Darth Woonsen et de la Légion Sith. TH n'avait jamais servit que Togan, et ça ne changerait jamais. A ce jour, Mortuus semblait être un Vrai Sith, selon la définition du défunt dirigeant de l'Ordre Kun. Il était audacieux, intelligent, calme et préparé dans ce qu'il entreprenait, patient, puissant dans la Force et peu enclin à utiliser la force brute. TH-01 ne se soumettrait comme un vassal, néanmoins il servirait un idéal qui correspondait à sa programmation initiale, celle que le Seigneur Togan en personne avait réalisée. Il arriva dans le hangar 9 du croiseur, et un officier armé d'un canon blaster à plasma et portant une grosse armure vint à sa rencontre. Il avait des cheveux noirs en bataille, la peau couleur chocolat et des yeux verts pétillants. Il salua le droïde à la manière des militaires et commença à déballer toute la situation sur un ton calme, alors que la situation semblait plus que catastrophique.

- Seigneur Exécuteur, nous avons été prévenus de votre arrivée. Capitaine Henson Jaeger, du 14ème régiment d'intervention de la Marine consulaire. Autant vous prévenir, c'est un sacré bordel là-bas. Un groupe y est allé il y a moins d'une heure, et ils ont déjà perdu la moitié de leurs hommes. Les républicains en bavent autant. On peut rien faire contre ces... monstres.

- Votre devoir est d'intervenir pour me permettre d'accomplir ma mission. Et rien d'autre. Vous êtes au courant des conditions, je suppose?

- Vous êtes un droïde prototype de combat avancé que nous avons emmené pour effectuer les tests de routage. On a bien révisé, vous inquiétez pas.

- Dans ce cas, nous sommes parés. Dites à vos ho...

- Ils sont déjà dans la navette. Au taquet, mes petits poulets. Venez, suivez-moi.

Ils embarquèrent dans une navette de classe Epsilon, toute en longueur, avec un avant allongé et pointu et deux ailes en forme de 7 équipées de canons laser Arkanien Lorrell Mark I, nouveau modèle inédit de l'armée consulaire. Il y avait à bord les deux pilotes, et treize soldats armés jusqu'aux dents, de canons, de lance-grenades, de fusils, de vibro-épées, d'explosifs. Ils dévisagèrent TH-01 sans la moindre surprise, malgré son apparence de Sith. C'était tant mieux, il aimait ne pas attirer l'attention trop rapidement. Il se dirigea vers le cockpit, et resta debout derrière les pilotes, se contentant de regarder la Roue se rapprocher inéluctablement. Là-bas, dans cet enfer de métal pressurisé, se dessinerait son destin. Ce serait un premier pas vers Mortuus. La navette traversa le champ de pressurisation d'un hangar de la Roue, se posa dans un bruit résonnant de choc entre deux surfaces métalliques, et tout l'équipage descendit. Les soldats et le droïde virent alors arriver vers eux un groupe de soldats avec des blessés civils et militaires. Ils embarquèrent à bord de la navette après avoir donner les dernières nouvelles sur la situation, et le vaisseau repartit. Jaeger indiqua à ses hommes la démarche à suivre, tandis que TH-01 passait devant. Il était le plus robuste, le plus résistant aux morsures (ce qui était d'une logique imparable, étant fait de métal), et celui qui saurait garder son sang froid jusqu'au bout. Le reste de l'équipe se ferait tuer ou craquerait avant d'avoir pu servir à quelque chose.

Ils commencèrent par la section du ravitaillement. Cet endroit abritait les réserves de carburant dont la station se servait pour ravitailler les vaisseaux de passage. On n'y avait pas mis les pieds pour la seule raison que les réservoirs pourraient exploser au moindre tir. Les soldats sortirent des épées, et TH serra les poings. Le sabre laser pouvait aussi causer des explosions avec la chaleur qu'il dégageait, le droïde se battrait donc à mains nues. Ce n'était pas ce qu'il préférait, mais il pourrait au moins se débarrasser temporairement de ses agresseurs. Et comme il songeait justement à ce qu'il pourrait croiser, il vit plusieurs êtres arriver dans la direction de son groupe. Leur démarche était lente, asynchrone, presque irréaliste. Quand ils furent assez près, l'Exécuteur put mieux distinguer leurs corps. Ils étaient en état de décomposition bien avancée, les chaires étaient à vif, les plaies purulentes et suintantes, à l'air libre. Les soldats n'en revinrent pas, mais ils ne se laissèrent pas impressionner. A coup de lames, de poings et de pieds, la petite équipe réussit à se débarrasser des gêneurs. Enfin, surtout à les acculer vers un réservoir, après quoi ils réussirent à les maîtriser pour les décapiter. Un des soldats s'était fait mordre malgré son armure. Ses compagnons ne voulaient pas l'abandonner. TH-01 ne fit pas dans le détail, et acheva le pauvre malheureux d'un tir de blaster. Après quoi ils quittèrent la zone, dans laquelle ils étaient bien trop exposés. Les soldats se posèrent contre les murs d'un couloir, et soufflèrent longuement.

- Putain, pourquoi le droïde a tué Mac, Capitaine? fit l'un d'eux.

- Ces salauds l'avaient eu, Caporal. On lui a évité bien des horreurs.

- Mais c'est quoi ce bordel, enfin? D'où ça sort, tout ça?

- De la magie Sith, expliqua TH de sa voix sombre et monotone. Mais très différente de ce que l'on a pu voir avant. C'est inquiétant...

En vérité c'était plus que fascinant pour lui. L'étendue du pouvoir de ce Darth Mortuus semblait ne pas avoir de limite. Changer les vivants en morts qui restaient vivants, ça semblait relever du délire, et pourtant ils en étaient témoins. Si l'on pouvait contrôler ces êtres transformés, les diriger, les faire obéir à la volonté d'un seul, alors il y aurait matière à former la plus puissante armée que la galaxie ait connue. Plus besoin de gros vaisseaux, ou de la Force. Une armée de monstres. Lord Togan aurait été tout aussi fasciné par une telle application du Côté Obscur. TH-01 devait véritablement se joindre à Mortuus, lui seul pouvait encore incarner ce qu'étaient les Vrais Sith. Le Capitaine Jaeger ordonna soudainement de reprendre la route, arrachant l'Exécuteur à ses obscures pensées. Ce dernier consulta alors ses senseurs longue distance, se demandant pourquoi il captait soudain un battement cardiaque, alors que les zombies n'en émettaient pas. Il devait y avoir un être réellement vivant non loin. Il vérifia leur localisation : ils n'étaient pas très loin du secteur Est de la Roue. Et bien que le droïde se moquait totalement des survivants, il s'agissait de sa mission officielle. Il décida donc de ne pas pourrir sa couverture consulaire, et indiqua la direction à suivre. Peut-être trouverait-il une piste menant à Mortuus dans la zone Est.
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeDim 23 Sep - 14:43

Le vieil homme observait le terminal avec une certaine anxiété, la mission qu’il devait accomplir aujourd’hui, principalement dans les circonstances actuelles, était une mission de première importance. La carrière de politicien, d’espion et de militaire qu’il avait entreprise, il y avait de cela 30 ans, l’avait préparé à affronter plusieurs situations dans laquelle sa vie serait très certainement en danger, mais jamais il n’avait jusqu’à lors crût un seul instant être confronté à une situation aussi précaire que celle dans laquelle il était dès à présent. Codrik Vereth, loyal diplomate du Premier Consul Skyuur, espion le plus redoutable de la République, était dès à présent confronté à la marche lente d’une dizaine de créatures à la peau recouverte de pustules. Il avait tenté, non sans peine, de les ralentir en les frappant à tout hasard avec des objets de la vie courante, utilisant des ustensiles tels que des armes de jet, il lui semblait bien à présent que les protocoles de sécurité de la Roue seraient bien finalement sa perte. Il avait naïvement cru que la politique de désarmement de la Roue était une bénédiction pour la mission qu’il devait accomplir.

Son objectif principal avait été de débusqué des informations importantes à transmettre à la République concernant l’orientation de la Légion Sith face à un éventuel traité de paix durable avec la République. L’hécatombe qui se propageait à présent avec dès lors tout chamboulé. Le Sith qui voyageait avec lui, et qui était son garde du corps avait donc été une source d’information précieuse. Il l’avait questionnée habilement et il l’avait espionné lorsqu’il rendait des rapports à son chef de section. Le Sith, se croyant seul, avait dit par transmission cryptée qu’il y avait tout lieu de croire que le virus provenait d’un être appelé Darth Mortuus, chose que Codrik vérifia lui-même et qui était vraie, mais le plus troublant était bien sûr le désir des Sith, ils désiraient capturer Darth Mortuus afin de découvrir le secret du virus. Les paroles du Sith avaient été limpides, « Si nous récupérons ce virus, nous pourrons nous en servir contre la République. » Cela avait profondément troublé le vétéran, Codrik ne pouvait pas permettre que la Légion Sith, où voir même que le Premier Consul d’Arkania ne mette la main sur ce virus avant la République. Les dommages qu’ils pourraient causer sur les mondes républicains étaient une certitude, la République devait retrouver le Seigneur Mortuus avant le consulat Arkanien.

Le visage affreusement pâle, Codrik observait à présent l’influence néfaste de ce virus sur les êtres vivants, les morts se relevaient devenant ainsi affreusement effroyable. Il remarqua parmi la horde qui était sur ses talons, jetant un coup d’œil rapide derrière lui, que le virus avait la mystérieuse propriété de rendre les victimes, mêmes ceux qui étaient laids au départ, encore plus terrifiant pour les yeux. Fort heureusement pour Codrik, ses vieilles jambes de vétéran fonctionnaient toujours à merveille et il avait déjà atteint la pièce qui lui avait été attribuée il n’y a pas si longtemps dans la roue, d’ailleurs il n’avait eu le temps que d’y diner et il n’y avait pas fait grand-chose d’autre. Elle lui apparaissait, à présent, tel un objet salvateur, lui offrant une dernière rédemption dans un monde épris d’une cruauté sans pitié. C’était là, dans les méandres de son esprit, à la porte du paradis, qu’il luttait pour sa plus grande survie, pour l’avenir d’une République enseveli par les obstacles et les dangers. Il appuya sur le bouton de la porte de sa chambre, la porte s’ouvrit pour son plus grand bonheur et il là referma avant qu’un être morbide ne puisse y pénétrer. L’espion de la république en profita pour souffler un peu contre la porte, alors que les morts faisaient un terrible boucan derrière, tentant d’enfoncer la porte, il savait néanmoins qu’il était en sécurité, ayant verrouillé le bouton d’activation, nul ne pouvait pénétrer dans la pièce de l’extérieur de celle-ci, mis à part ceux qui travaillaient pour le service de sécurité de la Roue.

Codrik s’installa donc confortablement dans une chaise de bureau, sur lequel il y avait un transmetteur portatif ayant la faculté de brouiller certaines fréquences, un objet indispensable à tout espion digne de ce nom. L’espion activa le transmetteur audio, réglant la fréquence d’un léger clique, à crypté, puis il commença sa transmission.

« Chancelière Rorick, commença-t-il lentement, ici Codrik Vereth fidèle serviteur de la République, espion en chef des forces armées et diplomate des forces consulaires. Je vous envoie personnellement cette transmission audio afin que vous preniez la pleine mesure de la situation actuelle sur la Roue. Des données trouvées d’un mystérieux journal nous indiquent que le Sith à l’origine de l’hécatombe s’appelle Darth Mortuus. Les scientifiques encore vivants ont tenté de fabriquer un antidote à partir des spécimens infectés sur la Roue, cela n’a malheureusement fait qu’empirer la situation. Nos scientifiques croient que le seul moyen de créer un antidote consiste à isoler la souche même du virus, en d’autres mots, trouver ce même virus et pour ce faire nous devons trouver Darth Mortuus.

Les Légions Sith des forces consulaires sont en mouvement, votre imminence, elles désirent obtenir le virus avant la République, avant même les forces consulaires, afin de l’utiliser à l’encontre de la République. Vous devez comprendre que quiconque possèdera ce virus, quiconque l’utilisera sur une planète civilisée, causera d’irrévocables dommages. Il y a des factions dissidentes dans nos deux camps, prêt à tout pour provoquer une guerre, nous devons absolument récupérer ce virus avant les forces consulaires, avant les légions Sith, nous devons capturer Mortuus et détruire le virus. Il s’agît d’une course effrénée contre le temps et nous… »


La transmission fût soudainement coupée, le visage de Codrik se fît de plus en plus livide et son corps s’effondra soudainement sur le sol. Un être en tenue obscure apparût alors au même moment, de ses mains il avait envoyé une puissante décharge d’éclairs de la force à l’être qui s’était trouvé devant lui. Darth Melvar ricana amèrement, ce pauvre fou de Codrik s’était toujours cru impitoyablement intouchable parce qu’il était un ancien vétéran de Skyuur, il voyait dès à présent qu’il n’en était rien. Ce pauvre fou n’avait subît qu’une légère décharge électrique et il était déjà sur le sol en train d’agoniser. Ainsi donc, ce vieil homme avait toujours été un espion de la République, un agent secret infiltré au sein du gouvernement consulaire. Le conseil noir de la légion avait véritablement bien fait de l’envoyer en mission d’espionnage, alors que Codrik croyait être celui qui l’espionnait, il ne s’était jamais douté qu’il en était de même pour lui. Melvar arborait un sourire satisfait de lui-même, il avait attendu depuis quelques heures déjà, dissimulé dans la pièce, la venue de Codrik. Il en avait tout d’abord profité pour méditer, puis finalement pour préparer lentement le rapport qu’il ferait au conseil noir. Il observa Codrik agoniser un instant, celui-ci n’était plus un danger pour le Sith et désirant lui démontrer qu’il avait gagné et que lui avait échoué, il ne l’acheva pas tout de suite. Le Sith s’approcha donc du transmetteur audio, il s’installa confortablement à l’endroit même où Codrik s’était retrouvé et il commença son rapport.


« Darth Melvar au conseil noir de la Légion Sith, en mission sur la Roue. Le Conseil Noir avait vu juste à propos de l’entourage de Skyuur, Codrik était bel et bien un espion travaillant pour le compte de la République. Il n’y a pas eu de dommage causé, outre des informations transmises à la nouvelle chancelière de la République. La première étape de ma mission a été effectuée avec succès, il n’y a plus de doute concernant les revendications de Mortuus, le journal d’Orthelo Arthan le confirme. Les agents de la République tenteront inévitablement de capturer Mortuus, il est évident que nous devons agir avant eux, l’utilisation de ce virus pourrait nous donner un avantage certain sur nos ennemis. Nos sources nous apprennent qu’il y a une récompense de 1 00 000 de crédit pour la capture de ce Sith ainsi que de cette flotte, il m’est impossible de confirmer quelle faction est à l’origine de cette récompense, il ne s’agît vraisemblablement pas de la République et nous pouvons tout de suite exclure Skyuur d’une telle façon de procéder. Je suis persuadé que Darth Mortuus est encore sur la Roue, je le retrouverais avant quiconque et je le ramènerais devant le conseil noir afin qu’il nous livre ses secrets. Fin de communication. »

Le Seigneur Sith entendit alors un étrange cliquetis, baissant les yeux à ses pieds, il vît la main de Codrik appuyé sur la désactivation du bouton de brouillage. Le visage du Sith devînt à son tour étrangement pâle, l’espion de la République avait fait en sorte que le message du Sith soit transmis à tous ceux qui possédaient un récepteur audio. Bouche bée, il regarda Codrik dans les yeux, celui-ci lui rendît son regard en haletant, lui faisant signe d’approcher son visage. Le Sith s’abaissa machinalement, paralysé par la rage. « Échec et Math » lui souffla-t-il à l’oreille avant de rompre son dernier souffle. Darth Melvar empoigna alors le cadavre de Codrik par la gorge et le projeta à l’autre bout de la pièce, ayant perdu tout son calme, il émit un cri gargantuesque de rage, d’une simple manœuvre il avait perdu son rang au conseil noir, son prestige en tant que Sith et, sans doute, sa vie. Activant son sabre laser, Darth Melvar n’avait plus aucun autre choix, il devait retrouver Darth Mortuus avant quiconque, le capturer lui redonnerait son prestige et le sauverait d’une exécution de la part du gouvernement Skyuur.


Note HJ: La transmission de Darth Melvar a été malencontreusement transmise à tous ceux possédant un récepteur audio captant les ondes en provenance de la Roue.
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Javus Tharn
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeDim 23 Sep - 19:02

Est-ce que la cruauté et l'horreur avait une limite ? Est-ce que la galaxie était-elle devenue folle ?
C'était le genre de question que Javus se posa lorsqu'il appris les événements de la Roue. Il revenait de sa mission personnelle avec Koron Ert'aru lorsqu'il avait intercepté un bulletin d'informations qui était entièrement consacré à la Roue. Javus se souvient encore du reportage presque par cœur. C'était un reporter rodien dont le nom fuyait obstinément le mémoire de Javus, il était dans une cantina barricadée avec d'autres survivants et son droide cameraman, on pouvait entendre des coups sourds sur les barricades en arrière-plan :

« ...refugié ici depuis prés de trois heures maintenant, et les « zombies », comme les appelles certains humain essayent obstinément de défoncer nos barricades de fortunes, et ils semblent déterminer à nous manger, car oui, ces monstres sont anthropophages et ont déjà éliminer des centaines de personnes qui ont rejoint leurs rangs par la suite. La République et le Consulat semble inefficaces puisqu'ils ne tiennent plus que quelques checkpoint, le reste de la station étant livrée à elle-même. Nos chances de survies sont très limitée et nous prions pour que les deux gouvernements galactiques envoient des renforts au plus vite...


-Oh bordel...

(le reporter et le droide se tournent tout deux vers la source de la voix, on y voit un Dévaronien penché sur le corps d'un Gotal)

-Qu'est qu'il y a ?

-Dekli est mort

-Brûle le cadavre et vite, faudrait pas qu'il se transforme.

-T'est con ou quoi ? On devient infecté qu'avec une morsure

-On sait rien de cette saloperie alors on prendra aucun risque, brûle-le

A ce moment-la ça devient l'horreur absolue, Dekli ouvre les yeux brutalement et saute sur le Dévaronien et lui arrache un morceau de son cou puis le boulotte. Il tourne ensuite son regard vers le reporter et commence à avancer vers lui, d'une démarche maladroite comme si il venait d'apprendre à marcher. Le reporter commence à reculer, consumer par la peur, du fait de l'interdiction d'armes sur la station il n'a aucun moyen de se défendre. Lorsque que le non-mort est sur lui il esquive la morsure d'une attaque sur le côté et se retrouve dans son dos, puis lui inflige un coup de pied dans le dos qui envoie le zombie s'écraser par terre. Le reporter commence à se diriger vers la porte de sortie quand tout-d'un-coup on le voit hurler de douleur, la caméra filme alors vers les pieds du rodien et on voit alors le dévaronien en train de manger le pied du malheureux journaliste. Ce-dernier s'écrase alors au sol et est sans défense lorsque que les deux non-morts se le partage.


Et sur toutes les chaînes c'est le même spectacle d'horreur et de barbarie, la République et le Consulat semble tous deux incapable de refréner l'épidémie. Puis quelques jours plus tard l'auteur de cette boucherie se dévoile, Darth Mortuus affirme être à l'origine du virus et envoie un massage de terreur à la galaxie. Dans le milieu dans lequel évoluer Javus, il y avait déjà eu des rumeurs, des histoires sur le dernier Seigneur noir des Sith, mais le zeltron avait pris ces histoires pour ce qu'elles étaient. Mais maintenant, il était bien forcé d'admettre que ces rumeurs n'étaient pas si fausse que ça . Moins d'une demi-heure après, Javus avait déjà une dizaines de contrats consistant à abattre le sith, et ce nombre n'avait pas cessé de grimper depuis...


C'était la raison pour laquelle il était là , dans son vaisseau à quelques encablures de la Roue, à observer la station maudite, il constatait que même dans cette situation de crise, le Consulat et la République continuait de jouer à la politique même sur la question de l'aide aux survivants. Ils préféraient se tirer dans les pattes plutôt que de s'unir pour mettre un terme à l'infection. Parfois Javus se disait qu'il décapiterait les deux gouvernements pour rendre service à la galaxie, mais ce ne serait pas lucratif d'une part et ce serai presque impossible d'autre part.


Javus avait décider de se rendre sur la Roue parce qu'il était convaincu que Mortuus, à défaut du sith lui-même, avait des agents sur place. Le plan de l'assassin était de trouver un de ces agents et de le faire parler sur la position du Seigneur de la Sith. Bien évidemment trouver quelqu'un dans ce chaos serait dur mais l'assassin n'en n'était pas à son galop d'essai.


Évidemment, arriver par les baies d'atterrissage officielle était exclus puisque Javus était recherché dans les espaces républicains et consulaires, il devrait donc aborder la station par une baie inoccupée. Il activa le système de camouflage du vaisseau, qui consistait à masquer les émissions thermiques, même si un bête balayage visuel pouvait détecter le vaisseau, il approcha discrétement d'une baie qu'il connaissais car il l'avait utiliser plusieurs fois pour pénétrer dans la Roue.


Lorsqu'il eu atterrit dans le hangar, il lança une analyse de l'air, pour vérifier que le virus n'était pas aérobie. Les résultats indiquèrent qu'aucune particule inhabituelle était présente mais qu'étant donné l'inconnue de ce virus, il valait mieux être prudent.

Dés que Javus mit le pied dehors, il su que cette partie du hanger n'avait pas été épargnée. Des morceaux de chair était réparti un peu partout et du sang maculait les murs. Des pans étaient brûlé comme si des tirs de blaster avait été tiré et que les tireurs avaient manqué leurs cibles. Le zeltron se dirigea alors vers une petite porte qui menait à un couloir. Javus y pénétra et ce qu'il y vit failli lui faire rendre tripe et boyaux : une équipe de secours consulaires, complètement massacrée. Ils avaient été dévoré et il ne restait pas assez de chair pour qu'une identification soit possible. Javus prit l'une des armes d'un des cadavres et l'étudia : elle était assez puissante pour faire les brûlures sur les murs du hangar. Sans doute l'équipe s'était battu là-bas et s'était replié vers le couloir où la mort les avaient engloutis, mais le plus troublant restait l’absence de vaisseau, en effet les militaires n'était pas arrivés là par magie.



Un grognement se fait entendre à quelques mètres devant lui. Javus fait alors basculer son masque en vision thermiques mais ne vois rien, et pourtant il sens qu'il y a quelqu'un... ou quelque chose. Le zeltron sort un des blaster et le brandis en direction du bruit. Une puanteur immonde se fait sentir, et pour la deuxième fois en moins de deux minutes, Javus manque de vomir et pourtant il avait l'estomac plutôt accroché. L'origine du grognement sort alors de l'ombre et ce que vois l'assassin le fait imperceptiblement vaciller, une parodie d'humain se dévoile à lui, ses yeux vides le fixant avec envie s'attendant sans doute à un bon repas. Il lui manque un bras ainsi que la moitié de sa poitrine, il faisait sans doute partie de l'équipe de secours puisqu'il porte une armure, ou plutôt une loque d'armure, semblable aux cadavres décharnés gisant par terre.

Javus presse la gâchette de son arme et deux lasers bleus viennent se ficher dans le corps du zombie. Celui-ci tombe par terre, non pas parce qu'il est mort mais sous l'effet du choc. Javus croit en avoir fini avec lui lorsqu'il voit l'anthropophage se relever. Javus reste stupéfait devant ce spectacle, ce qui se jouait devant lui tenait du délire, déjà qu'à la base ça paraissait fou, des morts qui se réaniment et qui mangent des gens bien vivant, mais ça, c'était pervers, une abomination...
Cette chose était un affront envers tout ceux que Javus croyait.


L'assassin dégaina sa lame de cortosis et fonça vers le non-mort. Il devait mettre un terme au souffrances de cette pauvre âme. Lorsqu'il fût quasiment au corps-à-corps, la créature essaya de le mordre, il sauta au-dessus d'elle et quand il atteignit le sol derrière le zombie, il se retourna et le décapita. Il vit le corps décharnés tombé au sol pour, cette fois, ne plus se relever. Ce qu'avait accompli Mortuus était sans doute l'un des plus grands crimes contre la galaxie qui ait jamais existé, il allait devoir payer pour tous ces innocents morts et Javus s'assurera qu'il serait le bourreau qui exécuterait la sentence. Mais encore fallait-il le trouver et pour cela, le zeltron avait besoin de quelqu'un qui sache où il était. Ce qui signifiait qu'il allait devoir trouver un survivant... C'était plutôt mal parti.


Le mieux encore était de basculer sur sur la fréquence de communications de la Roue. Il écouta plusieurs communiqués de soldats coordonnant leurs efforts, de ce que compris Javus, ils étaient débordés par l'épidémie et était en train de perdre le contrôle de leurs dernier pied-à-terre. Ils avaient reçus l'aide de plusieurs volontaires mais pas assez pour sauver la station, certains envisageaient même vaporiser la station, ils devaient être désespérés...

L'un des communiqués attira l'attention de Javus car il faisait état d'une jedi qui serait venu sur la station, Javus se demanda alors si ce n'était pas un agent de Mortuus pour venir sur cette station condamnée, mais connaissant les Jedi il était tout à fait plausible qu'ils viennent aider mais elle était venu seule, et ça c'était inhabituel. Enfin si tant est que quoi que ce soit ait encore un sens aujourd'hui. D'après les rapports, elle était non loin de la position de Javus, c'était certes maigre comme piste mais il fallait bien commencer quelque part. L'assassin décida de ne pas emprunter les couloirs principaux qui étaient sans doutes plein à ra bord de zombies. Il regarda autour de lui et vit une grille d'aération...


C'était mieux que rien...
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Ombre Douteuse
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeLun 24 Sep - 1:28

Par la baie vitre, le regarde perçant observe les longs filaments lumineux signe du voyage en hyper-espace. Il ne bouge pas et sa respiration est réduite a un point tel qu’il pourrait être mort sur place sans que l’on aperçoive du changement. Après lui, tentant d’être le plus efficace possible, un jeune homme attache diverse sangle qui maintienne un arsenal complexe en place. On y trouve de tout, un assortiment de couteau de diverse longueur, des blaster automatique ou bien manuel. Des bombes, certaine utile afin d’aveugler un adversaire, d’autre donc le seul but est de tuer en masse. Aucune pièce de métal ne peut être observé cependant, aucune armure rien pour protéger si ce n’est que le cuir épais des vêtements de l’être.

Plus loin, trois mercenaires sont aussi à la préparation, leur arsenal à la fois plus impressionnant mais moins dangereux que celui de l’Anzati. Armure lourde, blaster et vibro-lame. Leur stature donne forte impression et bien fou aurait été le simple homme à vouloir les affronter. Aiko leur jetait des regards profondément apeuré alors qu’il finissait d’attacher l’arsenal de son maitre. Le serviteur était lui-même en armure, beaucoup plus légère et choisit par Ombre. Il avait aussi un petit set de lame accroché à la ceinture et trois blaster. Le plus gros accrocher dans son dos, un à porter de main à sa ceinture et le dernier dans un fourreau entre deux plaque sous le bras gauche. Aiko posa la main sur le manteau de cuir long à son maitre. Celui-ci leva la main et dit.

- Non, pas pour cette fois si. Il ne ferait que me ralentir. Passe-moi plutôt la lame longue et le fourreau là.

Le jeune homme ne se fit pas prier et tendit les objets demandées. Skyric les passa par-dessus son bras et sa tête afin que le fourreau soit dans son dos, la poigner dépassant de l’épaule gauche. Il n’appréciait pas spécialement ce type d’arme et sa disposition mais à l’endroit où il allait la longueur de la lame lui serait avantageuse. L’endroit qu’il allait… Ombre fronça légèrement les sourcils a cette idée.

La Roue, lieu où mystère et horreur ne fessait plus qu’un. Quelque jour plutôt, un virus avait contaminer une bonne partie de la population, effectuant une décomposition avancer et tournant tout être infecter en monstre sanguinaire. L’auteur de cet acte n’était pas inconnu. Le communiquer officiel que Darth Mortuus, le père du virus, avait envoyé à travers la galaxie était des plus explicite. Le mystère résidait sur les dégâts, la façon dont le virus ce déplaisait et pour l’Anzati très certainement, les midi-chlorien retrouver dans les cadavres des êtres de chair contaminées.

Suite à la revendication les retomber n’avait pas été de tout repos. Il y avait eu de tout, des scientifique horrifier aux familles déchirée passant par les fanatique religieux, c’est dernier était une véritable blague aux yeux d’Ombre, des déserteurs républicain qui on prit direction de la roue bref. L’évènement avait eu des répercussions bien en dehors de la Roue. En conséquence, Skyric éprouvait de l’admiration pour le seigneur noir. Alors que tous partait à sa recherche par revenge, appât du gain ou arme biologique, lui avait des motifs plus sombres, motifs qui n’avait pas pris de réel forme encore hormis de trouver le responsable de ce délicieux Chaos.

-Sortit de l’hyper-espace dans trente seconde!

Skyric releva un sourcil puis tourna la tête afin de dire à son serviteur de bien s’accrocher. Il n’en eu pas le temps puisqu’au moment où il le cherchait des yeux, la secousse habituellement de la décélération spatial le plaqua part terre. Plutôt, la masse d’Aiko augmenter en conséquent par son armure le projeta par terre. Repoussant le jeune homme d’un mouvement brusque Ombre ce releva en poussant un juron alors que les mercenaires hilare tentait de reprendre leur sérieux. Alors qu’il se retourna afin de donner gifle et remontrance, l’air piteux et les excuse plate d’Aiko lui retirèrent cette envi et il se joignit au rire, émettant une blague bien senti a l’égard du serviteur.

Les rires cessèrent après un petit moment et tous prirent leur casque, l’Anzati lui prenait un simple masque respiratoire, d’un air mortellement sérieux puis, dans un bruit de pas métallique tous ce dirigèrent vers le vaisseau de transport léger qui les attendait. Prenant chacun place dans la soute hormis l’un des mercenaires, le plus mince qui était un Cathar si Ombre ne se trompait pas, ce dernier se dirigea vers le poste de pilotage. Tous les autres, fusil en mains, Skyric ayant pris un blaster large à tir automatique avec visée ajustable, attachèrent leur ceinture et le vaisseau décolla en direction de la roue. Chacun prête à mourir, hormis peut-être Aiko mais, il n’avait pas le choix.

Derrière, la corvette du sénateur Orpius fermait les gaz. Elle avait pour mission d’attendre leur retour au maximum une semaine de temps. Ensuite elle partirait et il serait tous juger pour mort. Ce serait dommage pour Orpius de perde son meilleur agent pensa Skyric, il avait été difficile de convaincre le vieille homme avant qu’une phénoménale somme de crédit sois offerte à celui qui attraperait Mortuus. Ce dernier détaille avait radicalement changé le point de vue du sénateur qui jugeait que la récompense valait les risques.

Après un long moment de silence la navette atterrit. Les soldats républicains avec l’aide de ce qui restait de la garde de la roue avait réussi à instaurer un périmètre important afin de permettre au vaisseau d’apporter armes, ressource, sois médicaux et de nombreux volontaire qui n’était pas de l’armée républicaine. Bref, rentrer à l’intérieur de la Roue ne serait difficile. Trouver Mortuus cependant…. Alors qu’il s’apprêtait à sortir, un message ce diffusa soudainement sur la radio de l’appareille. Bien que le bruit des armures métallique que les deux mercenaires et Aiko firent en sortant réduise le son, Ombre ne perdit pas un seul mot.

- Darth Melvar au conseil noir de la Légion Sith, en mission sur la Roue. Le Conseil Noir avait vu juste à propos de l’entourage de Skyuur, Codrik était bel et bien un espion travaillant pour le compte de la République. Il n’y a pas eu de dommage causé, outre des informations transmises à la nouvelle chancelière de la République. La première étape de ma mission a été effectuée avec succès, il n’y a plus de doute concernant les revendications de Mortuus, le journal d’Orthelo Arthan le confirme. Les agents de la République tenteront inévitablement de capturer Mortuus, il est évident que nous devons agir avant eux, l’utilisation de ce virus pourrait nous donner un avantage certain sur nos ennemis. Nos sources nous apprennent qu’il y a une récompense de 1 00 000 de crédit pour la capture de ce Sith ainsi que de cette flotte, il m’est impossible de confirmer quelle faction est à l’origine de cette récompense, il ne s’agît vraisemblablement pas de la République et nous pouvons tout de suite exclure Skyuur d’une telle façon de procéder. Je suis persuadé que Darth Mortuus est encore sur la Roue, je le retrouverais avant quiconque et je le ramènerais devant le conseil noir afin qu’il nous livre ses secrets. Fin de communication.

Les sourcils relevé d’étonnement, Skyric sortit du vaisseau. Le seigneur noir toujours sur la Roue? Cela pouvait être bonne nouvelle, comme mauvaise alors que son regard ce porta sur les décors. Cette endroit et un endroit sécuriser et pourtant déjà, partout l’horreur avait posé sa marque. Fenêtre briser, sang assécher, odeur nauséabonde. Skyric mis son masque respiratoire au même moment qu’un mince cortège de soldat républicain arriva dans leur direction. Si tôt qu’il était arrivé Aiko commença à parler rapidement.

- Nous somme le groupe dépêcher par le sénateur Orpius afin de récupérer un objet d’importance dans un complexe anciennement sécuriser a l’intérieur.

Bien sûr, cela n’était que mensonge mais, les républicains avaient bien trop de boulot à faire pour réellement vérifier leur vivacité. Il leur indiqua par ou sortir du périmètre et contacta l’avant-poste afin de les avertir de nous laisser passer. Les cinq hommes partirent donc dans la direction pointer et en quelque minute y arrivèrent. La protection des républicain était plus petite que ce à quoi Skyric s’attendais. Une muraille sobre avait été installée afin de donner un avantage au tireur qui pour le moment ne fessait pas feux. La seule façon d’entrer ou sortir était par une petite prote de fer en plein milieu du mur. La troupe la traversa.

Aiko fut pris d’un haut le cœur arrivé de l’autre côté et passa proche de vomir dans son casque. Une vingtaine de cadavre était en train de bruler alors que des soldats en trainaient d’autre vers les immense brassier. Même à travers les flammes leur décomposition avancée était encore perceptible. L’attaque était récente, vingt minute tout au plus. D’un accord commun, tous empoignèrent leurs armes et firent marche vers l’étendue ténébreuse qu’était rendu le reste de la Roue. Aucune piste par où commencer, hormis peut-être des survivant qui aurait pu apercevoir Mortuus.

Pendant un bon moment le groupe marcha dans les rues sombres sans rencontrer âme qui vivent… ou qui arrivent tout simplement à bouger tout du moins. Ils commencèrent à relâcher leur garde lorsqu’un corps chuta lourdement d’une toiture et atterrit dans un bruit écœurant d’os cassé. Le corps était celui d’un humain. La chute laissa les cinq hommes de stupeur mais les coups de blaster et les crie en provenance du dernier étage de l’immeuble duquel le corps était tombé les alarmèrent. Dans un ensemble parfait, hormis Aiko qui trébucha, ils s’élancèrent à l’intérieur. Grimpant les marches rapidement mais, sans commettre la moindre erreur à la façon d’un commando.

Arriver à l’étage doux les cries était parvenus, Ombre marqua un temps d’arrêt devant le Bith Découper a moitie une partie du cerveau a l’air du a la dégradation de la peau et du squelette, qui rampait vers le coin opposer de la pièce, à l’endroit ou une porte fermer devait surement cacher diverse survivant. Ou aussi une petite horde d’être moribonds d’espèce diverse tentait de passer. Visant la tête du Bith Ombre actionna la gâchette puis ce mis en place au même moment ou la dizaine de cadavre fonçait, s’étant retourné d’un bond au son du blaster, fonçait vers eu. Le tir à la tête avait stoppé le Bith et aussi Skyric ne prit-il aucune chance, visant toujours la tête.

Dans un concert d’éclair lumineux, les mercenaires, le serviteur et l’assassin fon feu. Mince Rampart devant le monstrueux bélier de mort qui leur fonce dessus. L’habileté des premier arrivent à prendre le dessus sur la rapidité des deuxièmes et bientôt, plus un seul monstre ne tient debout. Plus rien ne bouge et alors que de l’autre coter de la porte des pleurs sont audible, du coter du petit groupe de combattant ce n’est que le silence. Le silence et la consternation devant les cadavres qui ont finalement trouvé repos. Soudainement l’un des hommes bouge enfin, le pilote. Il se dirige vers la porte puis cogne trois fois. Le toc métallique résonne en échos dans la pièce mortellement silencieuse. Après un moment, c’est dans un grincement à peine perceptible que la porte ouvre. Derrière, une multitude de cadavre, tous ayant une partie un la tête tout simplement arracher sous les coups des blaster.
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeLun 24 Sep - 15:33

La Roue. N’avait-il pas jurer de ne pas retourner sur les lieux de cette ignoble station ? C’était se jeter bêtement dans la gueule du loup, s’offrir à plusieurs soldats républicains, faire face à des mercenaires et toute la pourriture que la République et le Consulat réuni pouvaient offrir à la station pour en sauver ses habitants. Pitoyables petits êtres, et il allait y être confronté. La raison de sa présence là-bas était doublement hasardeuses. La vanité était pour la plus grande part le problème premier des Sith, principalement de ceux qui se déclarent Seigneur Noir. Ils finissent toujours par se croire tout puissant, malgré leur sagesse, et sont convaincu que peu importe les moyens qu’on emploiera contre eux, ils vaincront toujours. Cette vanité, Mortuus essayait de la voiler en affirmant qu’il voulait juste s’assurer que le Contrebandier à qui il avait confié la tache de dissiper le virus était bien mort. La récente découverte de nouveaux articles dans son journal affirmait qu’il était toujours vivant. Néanmoins, la fréquence avait baissé. Fallait-il y voir une preuve de sa mort ? Personne ne pouvait en être sur. Néanmoins la certitude était qu’il en savait pas mal sur Mortuus et que ce dernier ne pouvait le laisser vivre. Il devait l’abbatre ! Molinon avait proposé de s’en charger lui-même, mais Mortuus n’en avait fait qu’à sa tête.

La fierté de Magus étant toujours en réparation depuis son affrontement près de Manaan, le croiseur et le reste de la flotte se trouvait non loin de Bilbringi, à l’abrit des regards. En cas de besoin, « l’Archondeous » rejoindrait la roue pour sauver Mortuus. Le croiseur Centurion serait à même de tenir quelque temps si Mortuus mettait du temps à le rejoindre. De son coté, le Seigneur Sith s’était permis d’emprunter un petit appareil pour rejoindre La Roue. Cette dernière étapes n’avait pas été des plus aisées. Les forces en présence étaient tellemen paniquée par ce qui se passait à l’intérieur de la station, qu’elles se préocuppaient peu de ce qui se passait dehors.

Sith. Savez-vous ce que c’est d’être un Sith. Et un Seigneur Noir des Sith ? Imaginez l’orage le plus sombre et le plus violent que vous ayez jamais vécu, et concentrez le dans la main d’un homme. Vous aurez l’équivalence de puissance d’un Seigneur Noir des Sith. Il contrôle à la fois les cieux et le destin. Il est Dieu. Néanmoins, ca, c’était l’idée que Mortuus s’en faisait. Au plus profond de lui-même, il savait que malgré toute la puissance qu’il pouvait déchainer, il ne serait un vrai Seigneur Noir qu’une fois confronté à sa propre terreur. Ce jour-là, il déchaina ce qu’il avait toujours considéré comme des puissances trop dangereuse pour qu’on s’en serve. Il s’agissait d’une ancienne technique pratiquée par les tribus d’Upekzar lors de la chasse. Celles-ci étaient très frillants de la chaire d’un animal très similaire aux Dragons Krayt au niveau de leur aggressivité. Pour pouvoir les approcher, ils avaient dû dévelloper une technique qui permettait à son utilisateur de modifier son apparence le temps d’un instant pour pouvoir frapper. Quel mâle ne se serait pas laisser approcher par une magnifique femelle ?

Mortuus se concentra pour que son flanbant neuf chasseur sith ressemble à l’unité motorisée d’entretions de La Roue. Bien qu’infectée, la station subissait toujours la maintenance de ses appareils et celle-ci destabilisait grandement tout ce que les forces de sécurité mettaient en place. Une main sur les commandes, l’autre sur la carlingue du vaisseau, Mortuus voyageait péniblement en invoquant la force. Il serait épuiser un cours lapse de temps, une fois qu’il serait assez proche de la paroi de la station que pour y pénétrer. Une fois qu’il quitterait son chasseur, celui-ci reprendrais son apparence originale. Il faudrait quelques heures avant qu’on ne repère la présence de ce dernier, mais la présence des sith sur la Roue n’étonnerait personne. Après tout, comment pourrait-on savoir qu’il s’agissait de lui ?

Il avanca ainsi lentement. Ce qu’il n’avait pas prévu, c’était que l’activité sur la roue attirait de nombreuses autres personnes et que par conséquent, une surveillance accrue des lieux avaient été lancée par l’administration de la station, par conséquent, les différents appareils s’approchant de la Roue étaient tous scanné, vérifié et controllé. Quand il recut un appel de la part d’un appareil qui se dirigeait vers lui, appel voulant savoir pourquoi son apparence ne correspondait pas avec ce qu’il était affiché sur le radar, Mortuus su que cela serait plus difficile que prévu et regretta presque d’être venu. Il serait idiot de se faire capturer à l’aube de son ère.

Darth Mortuus relacha son pouvoir et son appareil apparu tel qu’il était vraiment, un appareil Sith. Le sith fit pivoter son vaisseau sur lui-même et relacha une salve de laser qui vint s’encastrer dans le mur de la station. Il y eut une explosion, puis une fuite d’air et d’objet dans l’espace. Le trou qu’il avait formé dans La Roue n’était pas fort grand, mais assez pour laisser passer un homme. Il vit d’ailleurs s’échapper un corps en motion, un zombie surement. Il remarqua que d’autres vaisseaux se dirigeaient vers lui. Il se dépecha et vérifia que sa combinaison était bien pressurisée, puis il s’empara de son sac et la garda à son dos avant de reposer les mains sur les commandes. Il effectua une accélération brusque en direction de la brèche qu’il venait de former. En quelques instants, il se rapprocha violement de la paroi avant de presser le frein brusquement de sorte que la vitesse fit soulever son chasseur de manière verticale, rendait son vaisseau parallèle à la paroi de La Roue. Tandis que son appareil se rapprochait du trou formé à coup de salve, il appuya sur les commandes d’expulsion du poste de pilotage, ce qui l’éjecta hors du cokpit et l’envoya voler vers la fissure. Le temps passé dans l’espace paru duré des heures, et pourtant juste quelques minutes se passèrent avant qu’il ne percute le font de la pièce, au-delà de la fissure dans la paroi de la station. Il vérifia le temps qu’il lui restait au niveau de son oxygène et chercha la console d’ouverture de la porte à coté de laquelle il était, flottant dans les airs. Il pianota quelques temps sur celle-ci avant qu’elle ne s’ouvre et qu’à nouveau s’engouffre l’air qui se trouvait dans le couloir. Avec l’appuit de la force, il se hissa dans l’entré de la porte, parvint de l’autre coté et referma aussitôt la porte. Cela eut pour conséquence de briser l’apesenteur et Mortuus heurta le sol.

Douleur. Il releva la tête et enleva le casque qu’il avait sur la tête. Il prit une première bouffée d’air, puis une seconde. Il ne semblait pas y avoir de menace. Il se trouvait dans un petit couloir peu épais, qui ne permettait le passage qu’à une personne à la fois. Il devait se trouver dans les habitations peu couteuse de la roue. Il s’empara de son sac et en sortit son armure sith. Il se débarassa de sa combinaison de vol, la mit de coté et enfila en vitesse son armure sith, ainsi que le casque venu de Korriban. Il coinca son sabre noir dans sa ceinture et s’empara de son sabre laser qu’il rangea également à la taille. Il s’empara d’une petite fiole se trouvant dans son sac et l’avala d’un trait. L’antidote. Il serait idiot de se faire mordre et de devenir un zombie, alors qu’il possédait l’antidote. Désormais, il ne risquait pas grand-chose, hormi une hémorragie du à de trop fréquente morsure.

Il s’engagea alors dans le couloir de la Roue. Lentement dans un premier temps, puis d’un pas plus pressant par la suite. Les lieux semblaient à la fois désert et peuplé, car parfois il percevait un bruit de pas dans les coins, ou dans certaines pièces. Il mettait sa curiosité de coté et cntinuait son chemin, mais il se doutait qu’à un moment ou à un autre il croiserait de l’adversité. A la sortie du couloir, il déboucha sur une immense place, où se trouvaient cantina et fournisseur alimentaire. Quand il s’éloigna du couloir, il comprit qu’en s’aventurant autant à découvert, il devenait à son tour un fournisseur alimentaire.

Le premier mouvement vint à sa gauche. Au premier regard, Mortuus ne vit rien de bien spécial. Juste une petite twi’lek – 4 ans ? – qui trainait un bout de bras derrière elle. Elle… Un bout de bras ?! Mortuus espéra que cette dernière ne l’avait pas remarqué mais comprit que cette fillette n’étaient plus qu’une animal et que là où la vue lui avait fait défaut, son odorat avait regagné le dessus. Détournant le regard de son précédent repas, le bras, elle se dirigea vers Mortuus d’abord avec lenteur puis de manière plus rapide, comme un prédateur, les mains devant elle pointé en griffes, la bouche bavante, les dents en crocs.

Mortuus leva les mains et invoqua la force. Il repoussa la gamine qui, peu à peu, eut plus de mal à avancer jusqu’au point de faire du surplace alors qu’une force invisible l’empechait de passer. Mortuus bougea vivement ses mains et la gamine s’envola percuter le mur. Un craquement immonde se fit entendre lorsque son ossature se brisa à l’intérieur d’elle-même. Collé au mur par ses tripes, comme une vulgaire mouche, une petite flaque rouge se forma goute par goute sur le sol tandis que Mortuus continuait son chemin.
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeLun 24 Sep - 18:02

L'imbécile! Il venait de révéler les plans de la Légion Sith à toute la station et aux vaisseaux alentours. Ce Darth Melvar était le plus profond des idiots. Il compromettait en même temps les plans de TH-01. Il pourrait trouver des indices menant à Mortuus, et les détruire ou les falsifier. Et ça, c'était intolérable. Il ne fallait pas que ça se passe comme ça. Il fallait le tuer, sans laisser de témoins. Mieux, juste le blesser et le livrer aux morts-vivants. Cela semblerait plus réaliste, en rapport avec la situation. Le droïde jeta un coup d'oeil à ceux qui étaient avec lui. Ils n'étaient plus que sept soldats à le suivre, les autres, dont le Capitaine Jaeger, avaient péris. Et TH ne voulait pas que ces soldats deviennent une gêne. Ils pourraient vouloir l'empêcher de tuer le Sith de la Légion. Il trouverait bien un moyen de se débarrasser d'eux, au moment voulu. Il aurait pu tout aussi bien les exécuter en les prenant par surprise, mais cela aurait fait trop de corps à fair disparaître. Il préféra les garder avec lui. Il ne pouvait pas non plus cracher sur quelques gâchettes supplémentaires.

L'Exécuteur consulta à nouveau ses senseurs. Il y avait désormais deux signes vitaux dans les parages. Quelqu'un d'autre s'était aventuré sur la Roue. Serait-il une gêne, lui aussi? TH-01 ressentit une grande lassitude. Il commençait à en avoir marre de tous ces sacs à viande prétentieux et stupides qui osaient le déranger dans sa noble quête. Marre de Darth Woonsen, de Skyurr, de Darth Melvar, et de tous les autres. Ils n'étaient bons qu'à nourrir les Dianogas, tous autant qu'ils étaient. Plongé dans sa colère et son impatience, le droïde ne remarqua même pas qu'ils venaient d'entrer dans une cantina abandonnée, du moins en apparence. Car, soudainement, comme s'ils tombaient du ciel (en supposant qu'il puisse y avoir un ciel sur la Roue), des zombies surgirent de partout. Les soldats consulaires tombèrent les uns après les autres, submergés par le nombre d'adversaires. Quand il ne resta plus que TH-01, ce dernier cessa petit à petit de se battre, constatant que les monstres ne s'en prenaient pas à lui. Seuls les soldats avaient attiré les zombies, pas lui. Il comprit rapidement pourquoi : les créatures étaient attirées par la chaire fraîche, et lui n'était qu'un composé de micro-circuits et de pièces métalliques. Il s'était battu pour des pommes, mais désormais il pouvait terminer sa mission sans traîner de boulet avec lui.

Il continua donc seul d'arpenter les couloirs de la station, se frayant parfois un chemin au milieu de groupements errants de monstres. Il y avait toujours deux signes de vie indiqués par ses senseurs, et il décida de se diriger vers le plus proche. Il n'avait jamais été aussi près du secteur Est, là où les forces républicaines et consulaires n'avaient réussi qu'à se faire massacrer. Il passa devant une baie vitrée donnant sur un hangar vide et étrangement "propre", laissant croire que les zombies n'y étaient pas allés. Celui qui serait arrivé par ce hangar aurait cru à une journée comme une autre. TH-01 passa son chemin, et continua à suivre le signal. Il sortit son sabre et l'accrocha à sa taille. Après tout, il n'en avait plus rien à faire qu'on le voit avec un sabre laser. Il existait bien des droïdes d'entraînement à l'épée. Le signe se fit de plus en plus fort, de plus en plus claire. Il pressa le pas, et arriva dans une salle de réunion , où des zombies s'en prenaient à une Jedi. De l'Ordre ou de l'Alliance, il n'aurait su le dire. Elle portait une tunique bleue s'arrêtant aux cuisses, avait les cheveux noirs, et portait un sabre laser à lame bleue. Avec lequel elle ne semblait pas très à l'aise. Bah, il se sentait l'âme charitable, il allait montrer à cette gamine ce qu'était un vrai combattant. S'interposant entre la Jedi surprise et les zombies, il fit tournoyer sa lame rouge dans des enchaînements fluides et efficaces, tranchant les têtes les unes après les autres. Une véritable boucherie. Le droïde vint à bout des morts-vivants, et rangea son sabre laser. Il verrouilla les portes de la pièce, et revint vers la jeune femme, qui arborait désormais un visage froid et méfiant.

- TH-01, services d'infiltration d'élite du Consulat Arkanien. Il me semble que quelqu'un comme vous est bien démunie, et bien seule pour une petite promenade en ces lieux. Est-ce l'Alliance Jedi qui vous envoie, ou l'Ordre? (Elle ne bougea pas mais le coin de son oeil gauche se crispa légèrement lorsqu'il énonça les deux groupes. Donc aucun des deux.) Peu importe, au fond. Il faut mettre les survivants à l'abri et retrouver ce meurtrier de Mortuus. (Ah, le mensonge, indétectable lorsqu'il vient d'un droïde.). A moins que vous n'ayez d'autres... préoccupations?
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Eris
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeLun 24 Sep - 23:56


Hécatombe sur la Roue
« Elle court, elle court de toutes ses forces, elle quitte la suite à toute vitesse, trébuchant même, mais se rattrape au mur pour éviter de tomber, le griffant au passage. Une de ses chaussures rouges tombe, mais elle n'ose ni se retourner, ni s'arrêter pour la récupérer. Son souffle est lourd, ses poumons la brûle. Mais elle ne peut pas s'arrêter. Il est sur ses pas. Si elle s'arrête, il la mangera. Elle est terrifiée. La peur asphyxie ses sens, la rend à l'état d'une bête traquée. Seul compte de se mettre à l'abri. Elle tourne à droite, sa robe se déchire. Seul compte de trouver une cachette. Ses pieds se tachent du sang poisseux au sol, c'est chaud, ses collants s'en imbibent alors qu'elle avance dans le grand couloir autrefois d'un blanc parfait, laissant des petites traces de pas bien visible. Là! Une salle de réunion! Elle y rentre, fermant la porte derrière elle.
Un cri silencieux de terreur pure. Son sang se glace et elle se plaque contre la porte. Il y a du sang partout sur la table. Au centre, un homme. Non, une femme. Non, les deux. Ils mangent, non, ils dévorent un cadavre.
Elle tremble, tétanisée devant cette scène, mais quelque chose lui dit de courir. Quelque chose lui dit de se cacher. Rester c'est mourir. Elle veut survivre, il lui reste très peu de temps. Très peu de temps avant qu'ils ne la remarquent. Ses yeux cherchent frénétiquement. Et trouvent. C'est petit, bien que bas.
Là, ils ne la trouveront pas. »



Essoufflée. Déjà? Depuis combien de temps Eris courrait-elle? Cet endroit était tout simplement immense. Et il lui semblait d'autant plus grand puisqu'elle ignorait totalement ce qu'elle cherchait et pourquoi la Force l'y avait conduit. Elle aurait pu tourner en rond que l'effet aurait été le même. la Roue n'avait rien de rassurant à ses yeux, de part les cadavres ambulant qui erraient un peu partout, ou par les signes, clairement visible, de l'horreur qui sévissaient ici depuis trois jours déjà. Sans parler de cette peur et cette angoisse qui empestaient l'air, rendant la jeune jedi nerveuse. Ce n'était pas les siennes, mais celles que ses rêves lui avaient fait ressentir, ces quatre derniers jours. C'était une sensation aussi étrange que désagréable que d'avoir en soi les émotions des autres. Comme quelque chose qui vous agace sans qu'il vous soit possible de vous en débarrasser. Pour Eris, les souvenirs liés à cet endroit, même si elle n'y avait jamais mis les pieds avant aujourd'hui, ne lui inspiraient que peur et horreur, et il était parfois difficile de faire la différence entre ce qu'elle avait réellement vécu, et ce qui ne lui appartenait pas.

Ralentissant pour reprendre son souffle, Eris prit soin de remettre sa bure en place, sa capuche étant tombée lors de sa petite course. Il n'y avait plus aucun gémissement derrière elle. Les zombies avaient dû perdre sa trace, ou alors ils étaient trop loin d'elle pour l'inquiéter. Pour l'instant donc, elle était en sécurité. C'était l'essentiel, à coté de ça, le reste importait peu. D'ailleurs, elle remarqua bien une nouvelle présence obscure dans la Roue, probablement l'arrivée d'un des sbires de ce Darth Mortuus dont tout le monde parlait, mais elle ne s'en préoccupa pas. Il était assez loin d'elle pour ne pas représenter une menace... Alors, en silence, Eris reprit sa marche, se rappelant de son but initial: trouver des survivants, et si possible, les ramener sain et sauf à la République. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle commença à regarder avec plus d'intérêt les lieux, cherchant un repère, quelque chose de familier, quelque chose qui pourrait faire resurgir dans sa mémoire une piste. L'une des pièces de cette immense puzzle.
La fuite avait dû virer à la frénésie ici, car il y avait un peu de tout. Des boucles d'oreilles et autre bijoux, ici et là, probablement perdus par leur propriétaires dans la fuite. Un felinx écrasé, probablement abandonné par son propriétaire pour mieux fuir, dont tout le bas du corps avait été dévoré. Des foulards, gants, et autres sacs. Et des traces de sangs en pagaille. Si Eris l'avait voulu, elle aurait pu sans mal suivre leur progression et probablement trouver un cadavre au bout. Ce qu'elle ne fit pas, n'y trouvant aucune utilité. Il n'y avait plus personne de vivant dans les environs, et pourtant la padawan avait l'impression d'entendre leurs cris terrifiés raisonner à travers la piece, comme des fantômes dans son esprit. Alors qu'il n'y avait rien. Rien d'autre que le silence lourd et pesant d'un deuil imposé.
De tous, c'était bien lui le plus insupportable.

C'est seulement quand Eris remarqua, au coin d'un couloir, une petite chaussure rouge et verni, qu'elle s'anima. Il n'y avait aucun doute, c'était celle que Eris avait... Enfin non, que la personne de son rêve avait perdu. Levant les yeux, elle se pressa soudainement. Pourvu qu'elle arrive à temps! Le problème restait toujours le même avec son don, la padawan était incapable de définir quand son rêve avait eu lieu dans la réalité, pour peu qu'il se réalise vraiment. Peut-être était-il vieux de trois jours. Peut-être était-il prémonitoire et la scène avait eu lieu peu de temps avant son arrivée. Impossible de savoir. Raison de plus pour se dépêcher. Eris prit alors le même chemin, courant presque, pendant qu'une désagréable sensation de déjà-vu lui enserra les tripes.
D'abord, tout droit, puis devant le couloir blanc, on tourne à gauche. Regardant au sol, Eris reconnut la flaque de sang, maintenant sèche, de son rêve, et les petites traces de pas qui la menèrent devant la salle de réunion, qu'elle ouvrit avec précipitation, n'ayant qu'à peine conscience du petit groupe de zombies l'ayant repéré, à sa droite...

Comme la jedi s'y était attendu, deux zombies l'attendaient à l'intérieur, affamés, et ils étaient bien trop proches du mur pour que la poussée de force est un quelconque effet sur eux. Bon, ça encore, elle pouvait le gérer. Ce dont elle ne s'était pas attendue cependant, c'est au groupe de mort-vivants qui arriva derrière elle, et qu'elle n'esquiva que grâce à ses réflexes de Jedi.
La panique voulut, pendant un instant, prendre le dessus sur sa raison, mais Eris fit preuve d'un calme remarquable, quand bien même son pouls s'accéléra légèrement. Ils commençaient à être beaucoup. Un peu trop, même, pensa-t-elle en se faisant acculer au mur. Bien, elle n'avait plus le choix. Se mettant en garde, sabre laser en main, Eris se prépara a devoir combattre au corps à corps, bien que l'idée ne l'enchantait guère. Il n'y avait aucun doute sur le fait qu'elle était une manieuse de Force pure et dure, et douée, qui plus est, d'un don de voyance accru. Mais en aucun cas, elle n'était une maîtresse d'arme.

C'est alors qu'elle le vit, surprise de ne pas avoir remarquée sa présence avant qu'il ne soit entre elle et les zombies. Comment Eris avait-elle fait pour ne pas le voir avant? Il était.. Tout simplement immense. Pour une Firrerreo ayant passé sa vie à complexer sur sa taille, c'était bien un comble d'être sauvé par une machine si grande. Les têtes volèrent, mais Eris n'en fit pas plus affectée que cela. Ce genre de choses, elle en voyait tout le temps, désormais, l'odeur en moins.
En quelques instants, tout fut terminé. Et de nouveau, le silence fut.

Si le visage robotique de la machine n'avait rien d'accueillant ou aimable quand il se tourna vers elle, Eris n'était pas en reste de ce côté-là, à la différence que qu'elle troquait la méfiance pour beaucoup de dureté. On aurait presque pu s'attendre à ce que la température baisse d'un ou deux crans tant ils semblaient avenant l'un et l'autre. Sans parler de la jalousie latente qui dormait dans le regard azur de la jeune fille, comme un chat, prêt à bondir au moindre signe l'y encourageant.
Oui! Évidemment qu'elle était jalouse, comment aurait-il pu en être différemment? Il maniait le sabre bien mieux qu'elle! Oui, il venait probablement de lui sauver la vie (ou du moins, de l'empêcher de finir à l'état pitoyable de cadavre ambulant), et pourtant, la gratitude qu'elle aurait du éprouver pour lui, lui resta en travers de la gorge. Elle n'y arrivait tout simplement pas. Elle se sentait faible, et ça l'agaçait outrageusement.
S'il y a bien une chose que la jeune fille détestait par-dessus tout, c'est qu'on ait pitié d'elle.

Quand le droïde se présenta, Eris fut un peu surprise. Infiltration du Consulat? Que faisait-il ici? Devait-elle prévenir la République puisque... Puisque quoi? Elle ne faisait plus partie de l'Ordre. Elle n'avait de compte à rendre à personne. S'ils voulaient se tirer dans les pattes les uns les autres, grand bien leur fasse, mais ce n'était pas son problème.. Enfin...? A moins... Que ce soit pour cela que la Force l'ait guidé ici? Ou peut-être était-elle là pour les aider à arrêter Darth Mortuus? Plus elle réfléchissait à la question, et moins la réponse lui semblait évidente. Était-elle vraiment là pour aider les survivants? Qu'il était compliqué de trouver des réponses seules. Comment avait fait Maître Aliera, elle, pour toujours savoir? Pour si bien comprendre la volonté de la Force?

"J'aurais très bien pu m'en sortir toute seule, mais si vous y tenez, attendez un instant."

C'était faux, son agacement de passade en était la preuve, mais que voulez-vous, être Jedi n'empêchait pas d'avoir un sale caractère ou de faire preuve de mauvaise foi, une fois vexé. Mais peu importait, comme le disait si bien TH-01, ils avaient mieux à faire que chicaner sur si oui ou non la jeune fille aurait pu s'en sortir toute seule. En théorie, oui, en pratique, elle aurait probablement terminé en zombie. Probablement...

Cependant, malgré ses paroles froides et son visage fermé, Eris ne put s'empêcher de chercher ce qui l'avait mené ici. Comme dans sa vision, elle tourna doucement la tête vers la droite. Et comme dans sa vision, elle la vit. Une petite cachette. Trop petite pour un zombie, bien assez grande pour une enfant. Une lourde armoire en métal était tombé, cachant à moitié l'entrée et empêchant quiconque de passer. Utilisant à nouveau la Force, Eris envoya le mobilier voler contre le mur. S'accroupissant pour être a hauteur de la bouche d'aération rectangulaire, elle retira doucement la grille déformée à son entrée. Quand elle vit la petite silhouette recroquevillée, le visage de la padawan se déforma un instant, laissant apparaître bien trop de tristesse, même si, fort heureusement, de là où il se trouvait, le droïde assassin n'y vit rien. Enlevant sa bure de Jedi avec un petit soupir, Eris sorta délicatement une petite fille, une toute petite Cathar de la bouche d'aération. Elle devait approximativement avoir entre quatre ou cinq ans. Examinant rapidement son pouls, elle fut rassurée de le trouver régulier, bien que faible. Cette petite devait être complètement déshydratée, et affamée. Depuis combien de temps attendait-elle ici? Depuis combien de temps priait-elle pour qu'on vienne la chercher? Comme à chaque fois, Eris prit son cas trop a cœur, et comme à chaque fois, la douleur des autres devint la sienne.
Enroulant la petite dans sa cape, la jedi la prit dans ses bras, lui prodiguant déjà les premiers soin de Force. Pour le reste, il faudrait attendre. Se tournant de nouveau vers l'immense machine, elle acquiesça, son masque impassible étant revenu à sa place.

"Allons-y..."

Une façon très fortement détournée d'accepter, avec un trop plein de fierté probablement, de faire équipe avec l'étrange droïde. Eris ne lui faisait pas confiance, certes, mais à vrai dire, elle ne faisait confiance à personne.


Dernière édition par Eris le Mar 25 Sep - 17:12, édité 1 fois
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Javus Tharn
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeMar 25 Sep - 14:19

Ramper dans un conduit d'aération n'a rien d'agréable, c'est étroit, long, on se perd facilement et vous profitez d'une vue sur beaucoup des appartements de la station, ici c'est un bébé zombie en train de siffloter la cervelle de sa mère, là une bande de zombies enragés en train de se payer une bonne tranche de Whipid, et surtout le pire c'était l'odeur. Un mélange de cadavres en putréfactions avec des crottes de rats, même avec son masque qui normalement lui protégeait son nez, Javus sentait ses narines picoter.

Cela faisait un quart d'heure qu'il rampait là-dedans à essayer d'atteindre la « jedi », cela c'était fait sans que Javus n'ai eu à dégainer, mais cela n’empêcher pas les zombies de le sentir malgré l'odeur ambiante, au peut-être justement à cause de ça...


L'assassin restait régulièrement en contact avec les communiqués des soldats, mais rien d'utile lui était apparu sauf un qui disait qu'un droide était arrivé seul, qu'il avait pris une escouade de soldats consulaires et qu'il était parti vers le secteur Est. Décidément tout le monde voulait aller dans ce coin-là. Mais alors qu'il ne faisait plus attention à ce réseau, un communiqué se diffusa usur toutes les fréquences qui avait un rapport avec la Roue et qui était particulièrement intéressant pour Javus :


« Darth Melvar au conseil noir de la Légion Sith, en mission sur la Roue. Le Conseil Noir avait vu juste à propos de l’entourage de Skyuur, Codrik était bel et bien un espion travaillant pour le compte de la République. Il n’y a pas eu de dommage causé, outre des informations transmises à la nouvelle chancelière de la République. La première étape de ma mission a été effectuée avec succès, il n’y a plus de doute concernant les revendications de Mortuus, le journal d’Orthelo Arthan le confirme. Les agents de la République tenteront inévitablement de capturer Mortuus, il est évident que nous devons agir avant eux, l’utilisation de ce virus pourrait nous donner un avantage certain sur nos ennemis. Nos sources nous apprennent qu’il y a une récompense de 1 00 000 de crédit pour la capture de ce Sith ainsi que de cette flotte, il m’est impossible de confirmer quelle faction est à l’origine de cette récompense, il ne s’agît vraisemblablement pas de la République et nous pouvons tout de suite exclure Skyuur d’une telle façon de procéder. Je suis persuadé que Darth Mortuus est encore sur la Roue, je le retrouverais avant quiconque et je le ramènerais devant le conseil noir afin qu’il nous livre ses secrets. Fin de communication. »



Intéressant, très intéressant, non seulement la Légion sith agissait en solo, ce qui ne manquerai pas de déclencher la colère de ce bon vieux Skyurr, et, information de taille, elle pensait que Mortuus était encore sur la Roue, et ça, c'était une très bonne nouvelle, pour l'assassin. Un seigneur noir devait irradier d'obscurité, et coup de chance, Javus avait appris à étendre ses perceptions pour détecter ses proies tout en restant invisible à la Force grâce à la peau de Taozin qu'il portait en pendentif.

C'est ce qu'il fit et il détecta une présence maléfique, malheureusement, parmi toute la boucherie et les sentiments négatifs de la station, il était impossible de déterminer sa position, il pouvait tout aussi bien être juste en-dessous de Javus qu'à l'exact opposée dans la station. En contre-partie il examina de plus prés la jedi, ce qui l'y vit le troubla.


Elle était emplie de tristesse, de colère, comme si elle avait perdu sa seule famille, mais aussi bizarrement, de honte. Elle était lumineuse mais cet événement bouleversant l'avait presque brisée, l'avait rapprochée dangereusement du Côté Obscur. Elle voulait faire payer le responsable, c'était là son unique but. Elle était sur le fil de l'équilibre.

Mais il y avait aussi quelqu'un d'autre avec elle, une présence innocente, elle aussi était emplie de tristesse mais d'un événement plus récent. Mais cette innocence, sa ne pouvait qu'être un enfant, un enfant qui terrifié et quoi de plus normal ?


Javus se souvenait lorsqu'il avait appris la disparition de Tehva, sa petite sœur, sa seule et unique famille lorsque ses parents étaient mort. Il l'aimait plus que tout au monde et c'est réciproque. Le lien du secret les unissaient. Elle croyait la version officielle de la mort de Eidard et Allya, leurs parents, elle croyait qu'un groupe extrémiste les avaient assassinés. Elle n'avait jamais su la vérité... elle n'avais jamais su que...



Non, non. Javus ne devait pas y penser, pas maintenant. Il avait une mission à remplir. Il ne pouvait laisser la culpabilité le distraire.


Traquer Mortuus était pour l'instant exclu, le mieux que pouvait faire Javus était de protéger cet enfant. Il continua à avancer lorsqu'il déboucha sur une sortie, la grille de ventilation avait d'ors et déjà enlevée, il sentait que la jedi était passé ici et la petite fille aussi. Le zeltron vit un poil de fourrure sur le sol. Il le ramassa et aussitôt son ordinateur intégré si mit à recherche un profil ADN.

Et ce fût rapide, Nalty Für, 5 ans, fille de Rosh Für, livreur galactique, et Elina Für, comptable dans une boîte pharmaceutique basée sur Coruscant, ils étaient venue sur la Roue pour des vacances en famille, note : l'anniversaire de Nalty était hier.


Javus se demanda si c'était l'enfant dont il percevait la présence au côté du jedi. Et il se demanda ce qu'était devenus les parents de la petite. Si ils étaient mort, ce qui expliquerai sans doute le sentiment de perte qu'il avait ressenti plutôt, mais il n'était pas ici pour lambiner. Il dégaina un blaster dans une main et sa lame en cortosis dans l'autre prêt à se défendre face à des zombies. Il s'avança dans le couloir sur ses gardes, prêt à frapper à tout instant. Ce qui ne mis pas longtemps à venir, puisqu'un groupe de zombies ne tarda pas à apparaître au bout du couloir.


L'assassin pût tirer deux fois avant qu'ils ne soient au contact, les affronter au corps-à-corps était risqué mais il n'avait pas d'autre option. Son lanceur d'ultra-son sera inefficace et son lance-flammes les tueraient trop lentement. Ils n'étaient que 5 non-morts, et avec les deux tirs qui avaient fait mouches, ils n'étaient plus que trois, ce qui était largement gérable. Javus fonça vers le zombie le plus proche et lui trancha la tête. Le second, essaya de le mordre mais Javus fit un bond sur le côté et le décapita comme son compagnon. D'un geste fluide, il enfonça la lame dans la gueule ouverte du troisième cadavre ambulant, avant de la remonter et lui couper son cerveau en deux.


Javus eut à peine le temps de souffler qu'un groupe d'une dizaine de zombies se profila à l'horizon, et cette fois, ils étaient trop nombreux pour que Javus s'en occupe seul. Il prit donc la fuite dans la direction opposée et en chemin, décapita pour, la quatrième fois de la journée, un zombie qui venait de brusquement sortir d'une pièce zombie. Ce fût au détour d'un couloir qu'il tomba sur la jedi, Nalty... et un droide ?

Peu importe. Javus se retourna et dégaina ses blasters bien décidés à défendre la jedi et Nalty
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeMar 25 Sep - 16:03

Un vaisseau arriva près de la roue, à bord se trouva un jeune sith, l'alarme de sécurité se fit entendre à l'horizon. Le jeune sith n'était pas occupé alors il décida d'aller voir ce que se tramer à l’intérieur de la station.
« allons voir ce qui se passe »
par chance la porte du hangar s'ouvrit, ils rentrèrent à l'intérieur de la station, quand la pilote posa le vaisseau, ils virent un soldat, Bogus lui demanda
« Que ce passe t-il ? »
le sith attendu la réponse quand le soldat se retourna avec un gros trou sur la tete, la pilote arma rapidement son pistolet et tira sur le soldat.
« Ces quoi cette chose ? » demanda-t-elle en paniquant
« j'en sais trop rien », dit-il « mais nous allons le savoir »
Ils allèrent s'aventurer dans la station ne sachant pas le risque qu'ils couraient
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeMar 25 Sep - 19:07

basse sur le coup, le petit être avait une capuche qui cachait son visage sans toutefois dissimuler ses yeux d’un jaune éclatant. L’être frêle tremblait de tous ses membres ce qui rendait le moindre déplacement difficile. Il tenait aussi un blaster conçut pour sa taille qui menaçait de s’actionner à tout moment, ce qui fit faire un pas de recule a l’homme en armure lourde qui fessait face cette petite masse de peur brute. Le Jawa ne prononce pas un mot, il recule et d’un petit mouvement de tête indique l’intérieur de la tête. Son interloqueur respectant le silence entre lentement et à l’intérieur aperçois une maigre poigner de survivant. Il passe sa tête de l’autre côté du cadrage et dit d’une exclamation.

- Avec le Jawa ils sont 7 survivants.

Alors que les deux autres mercenaires monte une garde improvisée et qu’Aiko virent un des cadavres face vers le haut avant de pousser une exclamation terrifier, Ombre pénètre dans la pièce avec une discrétion presque féline. Il aperçois alors le Quarrens qui tient une large vibro-lame ensanglantée, le reste de la famille du Jawa surement enlacer dans un coin effectuant de petit gémissement dans les timbres aigu associée a leur race et dans le coin opposer des trois petits êtres ce tien une femme avec un large blaster en main et un regard enrager, de sa masse elle cache une petit fille frêle au cheveux blond boucler et un regard d’émeraude. La petite humaine, si Ombre ne se trompait pas, était peut-être la seule personne ici présente à ne pas présenter une phénoménale frayeur. Au contraire de grands yeux curieux le fixaient.

Toute ces personnes était si différente, pourtant elle avait tous en communs cette frayeur hormis elle cela perturba plus l’Anzati que la dizaine de cadavre ou la citer en proie au chaos. Il du détacher son regard de la petite fille alors qu’un crie subvenait dans la pièce ou se trouvait le reste de son groupe, crie suivit d’un tir de blaster sonore. D’un pas rageur Ombre fonça vers la porte bousculant un peu le Jawa sur le passage seulement pour voir Aiko coucher par terre sur le dos, une trace de brulure caractéristique au tirs blaster sur le plafond. Skyric s’approcha l’empoigna par le bras et le mis sans ménagement sur ses pieds.

- Espèce d’abrutit je me demande bien pourquoi Orpius ta engager, je devrais te donner comme nourriture a ces…choses…

Aiko avait un casque par-dessus sa tête, pourtant l’Anzati devina aisément le visage horrifier et blême de ce dernier. Tous deux savait qu’il n’hésiterait pas à mettre ces menaces à exécution s’il le fallait. Il retourna dans la pièce ou les sept survivant ce remettait de leur émotion. De sa voix légèrement caverneuse Ombre dit.

- Nous allons vous escorter en direction d’un périmètre républicain sécurisé à seulement une quinzaine de minute de marche. Avant cependant, l’un de vous n’aurait-il pas aperçut sith ou jedi qui rodait?

Tous firent un mouvement négatif de la tête. Ombre relâcha un soupire puis, il ordonna que les survivant ce prépare pour un départ imminent. Pendant ce temps, lui et l’un des mercenaires descendirent étages par étages afin de faire sur que l’endroit était sécurisée jusqu’en bas. Puis il ordonna aux autres de les rejoindre. Arriver vers la rue la femme lança un regard d’une tristesse infinité vers l’humain écrasé en tentant de son mieux de cacher le corps à la petite fille. Probablement le mari et père qui avait été infecté. La troupe devait, au plus grand soulagement de la femme, fuirent les lieux rapidement. Les tirs avait pu alerter des infecter dans les environs qui pouvait déjà ce diriger vers eux.

La route du retour ce fit en marche forcée et sans encombre. Bien que par deux fois Ombre fut sur que quelqu’un les avais suivit. Les remparts de la barricade apparurent, là où le brassier fessait il y a peu de temps rage ce tenait maintenant de triste cendre sans grande conviction. Tournant la tête, Skyric put apercevoir les visages du petit groupe rayonner devant cet espoir de salvation. Puis ce décomposer alors qu’un horrible hurlement trancha l’air suivit d’une horde d’infecter qui arrivait, Même de loin Skyric apercevait l’état de décomposition avancer qui attaquait leur corps, le long filament de bave qui coulait de la bouche de plusieurs. En courant, certain lambeau de peau qui pendouillait s’arrachèrent et plus il approchait, avec une vitesse phénoménale, plus on apercevait ici et là les vestiges de leur ancien repas. Repas qu’il ne tarderait pas à rejoindre s’il ne ce grouillait pas. Par chance, la barricade était à proximité et les républicains rendus habituer à ce genre d’attaque avait déjà commencé à ouvrir les feux. Sa voix retentissant comme le claquement sec d’un fouet, Ombre ordonna l’ordre à tous de courrier alors que lui ouvrit le feu quelque fois ce qui fit mordre la poussière a quelque infecter puis, à son tours il se prit les jambes à son cou.

Une trentaine de mètre seulement le séparait de la porte qui avait été gardé ouverte par deux républicains pour eux. Alors qu’il commençait à courir a grande enjamber dans cette direction, il aperçut la jeune fille trébucher. Abandonnant donc son blaster, Ombre la souleva dans ses bras et courut comme un forcené, Sa musculature qui avait des centaines d’années d’entrainement lui permit presque de dépasser le groupe, qui avait pourtant une petite longueur d’avance sur l’Anzati. Finalement ils s’engouffrèrent par la porte qui ce ferma aussitôt. Déposant l’humaine qui ce blotti de suite sur sa mère. Ombre sortit alors des petits arme de tirs qu’il pointa sur la porte. Les coups sur celle mélanger aux tirs des républicains plus hauts résonnait en écho. Elle plia, Cria, Menaça de s’ouvrir pourtant elle ne céda pas avant que les soldats aillent finit leur œuvre de mort. Abaissant ses armes, Skyric se retourna vers le groupe.

Aiko c’était assis par terre et avait retiré son masque dévoilant une mine étonné. Les mercenaires tripotait nerveusement leurs armes et les survivant eux dégageait un mélange de soulagement et d’étonnement. Ils furent pris en charge par un groupe de soldat, pas avant bien sûr que la mère ne ce rependre en exclamation et remerciement Enver Ombre. Alors qu’elle partait la petite fille lança un dernier regard en direction de l’Anzati, un regard que c’est yeux vert émeraude rendait presque compatissant. C’était sa façon bien à elle de le remercier. L’un des hommes de garde passa à coter d’eu et Ombre l’entendit dire à haute voix.

- Oui, il semble y avoir beaucoup d’activité à l’est, aussi bien de personne normale qu’infecter. Vas savoir pourquoi.

Relevant un sourcil, Skyric porta son regard vers l’est. Il pensait que s’il y avait beaucoup d’activité la bas, peut être que la bas réponse il y aura. Il ordonna alors l’ordre a au mercenaires et a Aiko de reprendre contenance puis, partit dans la direction qui l’intriquait maintenant.
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeMar 25 Sep - 20:30

Le destin était donc vicieux à ce point? Ou plutôt lui-même était-il devenu totalement abruti? Son but premier, la raison même de sa présence ici était de trouver Darth Mortuus, de le prévenir que la République et le Consulat renforçaient leurs effectifs pour intervenir sur la Roue. Pour se joindre à lui, et l'aider dans son combat pour la Galaxie, au nom des Vrais Sith. Et voilà qu'il se retrouvait accompagné d'une Jedi en exil sans aucune expérience martiale, et d'une gamine Cathare qui serait plus une gêne qu'autre chose. L'improvisation serait sa seule voie de sortie dans cette situation épineuse. La Jedi devait être puissante dans la Force, et son équipement contre les utilisateurs de la Force était minable, comme il avait pu le constater sur Lehon. L'effet de surprise serait sa seule arme dans toute cette histoire. Et cela lui apprendrait à être encore plus patient qu'il ne l'était déjà. D'après Lord Togan, la persévérence était une vertue qu'il était stupide d'ignorer. Il était sûrement dans le vrai, mais ce Mortuus était insaisissable. Il apparaissait et disparaissait à sa guise, créant la panique, la peur et la colère. A l'heure qu'il était, sa photo devait déjà avoir traversé la moitié de la Galaxie, si ce n'est plus. Il était le visage de l'avenir, l'annonciateur du renouveau, le "Sith'ari" des vieilles légendes de Korriban. Et combattre en son nom ne constituerait rien d'autre qu'un immense honneur pour TH-01.

Et en attendant il marchait aux côtés d'une Jedi qui tenait dans ses bras une petite fille. L'Exécuteur Noir regarda la jeune femme. Qui pouvait savoir si le Côté Obscur l'intéresserait? C'était sûrement à exclure, l'hécatombe causée par Mortuus ne donnait pas envie d'être un Sith des Vestiges, personne ne se sentait capable d'une telle abomination. Il la regarda plus en détail. Elle semblait froide et dure comme de la roche. Et elle ne semblait pas si vieille. Quelque chose avait du lui arriver et la changer de manière radicale. Généralement peu enclin à discuter, surtout avec des Jedi, TH voulu quand même lui poser des questions. Lorsqu'un vacarme de bruits de pas et de lasers retentit dans les couloirs. Le droïde fit signe à la Jedi de rester en arrière, et prit de l'avance, sabre laser en main. Avaient-ils trouvé des troupes en pleine mission? Ou étaient-ce des survivants? Peu importait, il valait mieux nettoyer le secteur au maximum pour éviter la gêne. TH-01 continua, se rapprochant de la source du bruit. A une intersection avec un autre couloir, il se plaqua sur la mur de gauche. La Jedi l'avait rejoint, portant toujours la fillette. En apparaissant au coin du mur, ils tombèrent tous les trois nez à nez avec un type en armure et portant une capuche, complètement essoufflé. Derrière lui, des zombies en masse. L'homme brandit avec précipitation ses blasters, et TH ne comprit pas vraiment si, dans sa panique, il le visait lui ou les zombies. Quelque peu amusé, il écarta le type d'une main, sortit son sabre laser, et refit une boucherie, appuyé par l'homme en armure qui semblait vouloir défendre la Jedi et la gamine.

Quand tous les morts-vivants eurent été décapités, TH-01 jeta un coup d'oeil dans les autres couloirs. Il repéra une salle de soins vide, dont la porte avait un verrou magnétique. Il fit signe aux autres de venir, et indiqua à la Jedi qu'elle pouvait poser la Cathare sur un lit de la pièce. Il verrouilla la porte, fouilla quelques armoires à pharmacie. Des stimulants, des bandages, des rations de Kolto, qu'il laissa aux deux autres. Quand tout le monde fut installé et eu repris son souffle, le droïde se tourna vers l'inconnu en armure, pointant vers lui ses yeux rouges.

- J'ignore qui vous êtes et ce que vous voulez, mais il est clair que vous n'êtes pas de la République ou du Consulat. Chasseur de primes? Répondez vite, j'ai horreur des types qui n'ont pour honneur qu'un compte en banque plein à craquer et des orgies de cantinas Hutts.
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Eris
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeMer 26 Sep - 0:19


Hécatombe sur la Roue
«Des soins. Il lui fallait des soins, et vite. Un de ces monstres avait attrapé la jambe de sa femme, et s'il avait réussi à tuer cette chose avant qu'il ne la dévore, elle perdait désormais beaucoup de sangs. Trop même. Pourtant, il lui fallait être le plus discret possible, s'il courrait, il le faisait en silence, l'esprit en alerte, tournant la tête au moindre bruit venant vers lui. Mais aucun zombie en vue. Une chance. Là, il y est bientôt, encore un effort, et il aura rejoint la salle de soins la plus proche. Il lui faut à tout prix de quoi cautériser la plaie avant qu'elle ne s'infecte...
Il ouvre la porte. Il fouille avec fébrilité, puis trouve. Ressortant en courant de la pièce, son pas lourd raisonnant dans les couloirs, il oublie trop vite d'être le plus discret possible. Bien trop vite...»



En silence, Eris se mit à suivre TH-01, marchant à ses côtés, l'enfant bien fermement tenu dans ses bras. C'était amusant de voir que, quand bien même elle proclamait haut et fort qu'elle se débrouillait très bien toute seule, Eris était toujours facilement encline à suivre quiconque lui proposait de l'aide, pour peu qu'elle ne prenne pas cela négativement. Comme quoi, quand bien même on se retrouvait à changer radicalement de caractère du jour au lendemain, les traces du passé restaient tenaces, et au moindre signe de faiblesse, elles n'hésitaient pas à revenir au grand galop. Par chance, Eris était bien trop préoccupée par l'état de santé de la jeune enfant dans ses bras, pour s'inquiéter un tant soit peu de ce qu'elle était en train de faire. Tout ce qui l'importait dans l'immédiat, c'était de soigner la cathar et s'assurer que sa vie n'était pas en danger.
Cette pensée la préoccupa tant et tellement qu'Eris ne prit même pas la peine de se demander pourquoi donc ce droïde l'aidait. Pourtant, il le faisait, aussi, involontairement, la jedi fut plutôt encline à avoir un avis favorable sur sa personne (si on peut parler de personne), quand bien même elle avait clairement conscience qu'il n'était rien de plus qu'une machine à tuer. La facilité avec laquelle il maniait le sabre le prouvait que trop bien... Mais ça, ça ne la regardait pas. Elle n'avait rien personnellement contre lui. Point.
Du moins, tant qu'il n'essaierait pas de la tuer...

Quand les bruits de luttes se firent entendre, inconsciemment, Eris resserra ses bras autour de la gamine. Certes, cette enfant était un poids, ne pas le reconnaître aurait été une erreur, mais Eris gardait une maîtrise suffisante pour pouvoir se défendre. Oui, parfaitement! Même avec une main. Elle ne voulait pas compter à l'outrance sur TH-01, bien qu'elle se contenta d'acquiescer et rester en arrière quand il lui demanda, ce qui discrédita immédiatement sa pensée d'il y a un instant. Doucement, la jedi le suivit quand même pour ne pas le perdre de vue, et le rejoignit, peu de temps après, se plaquant près du mur, elle aussi.

L'étranger qui venait de les rejoindre inspirait aussi peu de confiance à Eris que TH-01, si ce n'est encore moins. Il était entièrement caché sous une lourde armure et une épaisse capuche. Parfait! Une personne de plus dont il faut se méfier, et pourtant décidé à la protéger, elle et l'enfant. Mais... Pourquoi?
Pour peu, et si elle n'avait pas une enfant inconsciente dans les bras, Eris s'en serait sentie vexée. Elle n’était pas un poids. Avaient-ils conscience, au moins, de son statut de jedi? Ou pensaient-ils, à la vue de son age, ou de son maniement du sabre plutôt modeste, qu'elle n'était qu'une novice? Certes, elle était un padawan, mais ayant quitté l'Ordre, ce titre ne voulait plus rien dire. Peut-être devrait-elle écrire « Jedi confirmée » en gros sur son front, pour éviter que cela se reproduise? Cette idée lui sembla tout simplement fantastique l'espace d'un instant, alors que les deux hommes (ou du moins à identité masculine pour l'un des deux) combattaient vaillamment l'armée de non-morts, dont elle n'aurait évidemment pas pu se défaire seule. Agacée d'être ainsi laissée sur le banc de touche, Eris envoya une puissante poussée de Force sur un zombie un peu trop entreprenant, l'expulsant se briser contre le mur loin, très loin en face d'eux, entraînant avec lui deux de ses camarades. Non mais!

La tuerie dura quelques instants étonnamment court, et quand ils n'eurent plus aucun ennemi à combattre, le droïde fit de nouveau signe a tout le monde de le suivre, ce que fit Eris, encore une fois sans vraiment se poser de question, d'une, parce que ce n'était réellement pas le moment de se méfier de tout le monde: après tout, ils étaient tous dans le même enfer. S'allier et combattre ensemble était la seule solution, aussi désagréable soit-elle. Néanmoins, il n'y avait aucun Jedi de l'Ordre dans le groupe, aussi Éris pouvait assez facilement supporter cette cohabitation forcée. Et deuxièmement, et encore à cause de son don, Eris avait l'impression de savoir où ils allaient. Impression renforcée quand elle vit, sur le chemin, au sol, un attirail médical au complet, piétiné et tacheté de sang. Fronçant les sourcils en comprenant ce que signifiait ces bandages éparpillés au sol, elle ne fit cependant aucune remarque. Il était trop tard pour cela...
Mais la culpabilité, elle, s'insinua sournoisement dans son esprit...

Une salle de soin, exactement ce qui lui fallait. Laissant les deux autres à leur conversation, elle partit poser la petite sur le lit que lui avait indiqué le TH-01. Bien, ici, elle pourra examiner la cathar avec plus de minutions. Par chance, elle ne portait que quelques égratignures, ainsi qu'une taillade le long de la jambe du a l'entrée de la bouche d’aération, mais aucune marque d'infection ou de morsure. Elle était saine. Eris se permit un soupir de soulagement. L'achever aurait été au-dessus de ses forces.
Le plus important pour l'instant était de réhydrater l'enfant. Ayant tout prévu, la jeune fille ouvrit sa grande sacoche, sortant une ration d'eau et de nourritures. Puis, avec une douceur maladroite, elle secoua l'enfant, qui, difficilement, ouvrit les yeux. Il lui fallut bien deux trois battements de paupières avant qu'elle ne soit réellement réveillée. Évidemment, à peine ses souvenirs furent-ils pleinement présent qu'elle décida de paniquer, aussi, pour son propre bien, Eris utilisa la force pour l'apaiser.

"Reste calme, personne dans cette pièce ne te veut du mal. "

Si sa voix se voulait rassurante, elle n'en restait pas moins un peu trop froide. C'était inévitable pour quelqu'un ayant désapprit à se montrer avenante, et il était difficile de changer d'un instant à l'autre. La petite cathar aurait probablement pu croire la Jedi sans persuasion forcée, mais le groupe n'avait probablement pas le temps d'attendre que cela se passe. L'aidant à s'asseoir, Eris lui tendit la bouteille d'eau qu'elle l'aida à boire, ce qu'elle ne se fit pas prier pour faire, terriblement assoiffée. Avec un petit sourire, la Jedi la regarda faire, avant de lui tendre de quoi manger, prenant enfin le temps de s'intéresser à ce que pouvait bien dire TH-01. Mais voyant qu'il ne faisait rien de plus que demander l'identité du nouveau venu, elle retourna à son occupation première, se rendant soudainement compte des deux yeux d'un jaune fauve qui ne la quittaient, la regardant avec un mélange de curiosité et de peur latente. Cette petite venait de vivre un drame atroce. Un traumatisme profond. Pour en avoir vu une partie, Eris comprenait sa peur, aussi décida-t-elle de la rassurer en se présentant, prenant exemple sur les deux autres, et essayant, comme elle pouvait, de sourire. Même si ce dernier fut un peu crispé et peu naturel, il eut au moins le luxe d'atténuer la méfiance de l'enfant.

"Moi, c'est Eris, et toi? "

Fit-elle doucement, attendant patiemment la réponse de l'enfant qui prit un instant pour se décider à répondre, un très long moment pendant laquelle elle mastiqua avec difficulté la nourriture offerte. Profitant de l'occasion, Eris s'occupa de soigner le corps de l'enfant avec la Force et les bandages à disposition. Si elle ne pouvait lui enlever la fatigue morale, elle pouvait au moins faire quelque chose pour celle de son corps...

"Nalty..."

Cela avait été prononcé tellement bas, que pendant un instant, Eris crut l'avoir imaginé. Relevant la tête pour croiser le regard juvénile de la petite fille, elle ne put s'empêcher de lui sourire. Cette méfiance et cette peur, elle la connaissait que trop bien. Nalty ne lui accordait aucune confiance, néanmoins, et a défaut d'avoir le choix, elle acceptait de faire un effort. Pour survivre, uniquement. De cette épreuve, elle n'en ressortait que plus forte, malgré son jeune age...

"Bien, Nalty, il faut que tu me répondes sincèrement, on a encore beaucoup de chemins et il y aura probablement des méchants un peu partout, et nous ne pourrons pas nous arrêter, même si tu es très fatiguée. Est-ce que tu te sens capable de nous suivre quand même? Et si c'est le cas, me promets-tu de faire tout ce que je te dis?"

Bien que l'enfant hésita un instant, ce qu'Éris lu dans son regard la persuada que la réponse serait positive. Elle avait une peur bleue d'être abandonné une nouvelle fois dans cet enfer, alors, précipitamment, en voyant Eris ranger ses affaires, elle hocha vigoureusement de la tête, finissant sa ration en deux bouchées. Cette petite était courageuse, c'était une bonne chose. Il allait lui en falloir du courage. Surtout s'ils ne retrouvaient pas ses parents. Satisfaite de la réponse, la Jedi lui tendit la main, qu'après un instant d'hésitation, la petite prit. Bien, ils avaient assez perdu de temps comme cela. Remettant sa bure, Eris se tourna vers ses deux coéquipiers de fortunes. Une question bien visible dans son regard de glaces.
Et maintenant?
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeMer 26 Sep - 13:27

Darth Bogus avança dans les couloirs espèrent trouver des survivants, mais les créatures se baladant dans la station
étaient des zombies. Plus ils avançaient plus il y avait des zombies, Daak Li la pilote de Darth Bogus entendit du bruit
provenant d'un hotel, elle fit signe aux jeune apprenties d'aller voir s'il n'y avait pas un survivant.
Ils avancèrent près de l’hôtel qui était bien barricadé de sac de sable pour se protéger des zombies, Daak demanda
d'une voix curieuse.
« Crois-tu qu'il y a des survivants »
« Je n'en sais rien » dit-il en rigolant
Ils entrèrent à l'intérieur quand ils firent attaquer par le concierge, Bogus sortit son sabre laser et lui trancha la
tete, ils continuèrent leur chemin, ils montèrent jusqu'au dernier étage, Bogus sortit son sabre laser et détruit la porte,
deux ombres arrivèrent vers le sith, armés d'armes puissantes ils demandèrent au sith et au pilote.
« Êtes-vous contaminez ? »
Ils répondirent "non".
La situation fut expliqué à Daak et Bogus, ils quittèrent l'hôtel en chassant tout ce qui avait à savoir sur l'état de
la station.
Bogus et Daak allèrent reprendre le chemin du retour vers leurs vaisseau.
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeMer 26 Sep - 23:08

Journal d’Orthelo Arthan -- La Roue

Critérion a dit qu’on ne tiendrait plus très longtemps. Il n’avait pas tort. On a continué vers l’est de la roue. Après avoir quitté notre cantina baricadée parce que les zombies devenaient trop nombreux dans le coin, on a migré vers les zones moins fréquentées de la roue. On avait tort. On a croisé toute la faune malfamée de la Roue que le lifting mort-vivant avait rendu plus sympathique que de leur vivant. On les as affrontés de front et il faut avouer que ces chiens ont beau être lent comme des hutts, il n’en reste pas moins dangereux. Leur grand nombre les rend difficilement arrêtable. Dans un premier temps on a cru qu’on pourrait aisément les repousser. Il fallait voir comment Critérion déchainait la puissance de la Sith. Il les envoyait valser d’un mouvement de la main droite tandis que de l’autre il taillaidait dans leur poitrails. On a bien cru qu’on allait gagner. Jusqu’à ce qu’il y passe, submergé par une nouvelle vague. On a été séparé, on l’a vu se faire emporter par la vague zombie. Ses cris n’ont pas réussi à couvrir les sons des gémissements de ceux qui allaient le dévorer.

Hécatombe sur la Roue 601284121

Mon wookie me manque. J’avais besoin de ce sentiment de protection qu’il m’ammenait dans les situations compliquée ou tendue. Je regrette d’avoir accepté cette mission pour ce Darth Mortuus.

Il est de plus en plus difficile d’entrer en contact avec l’administration. Selon les soldats qui nous accompagne, le secteur haut à cèder sous les coups de poings des contaminés. Les autorités tenteraient de les faire évacuer d’urgence. Qu’ont-ils de plus que nous pour recevoir pareil traitement ? Tout cela me dégoute au plus haut point, d’autant plus que les corps mutilé qui se baladent à vitesse hutt.

On se dirige vers les coins plus « calme » de la Roue. Vers les endroits où les couloirs sont plus étroits et où le risque de croiser un zombie se fait plus ardu. Plus on avance et plus je me demande si je viendrais à bout de cette journée…
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeVen 28 Sep - 21:37

Décidément la galaxie recelait de bien étranges choses, on passait de morts qui se relevaient et mangeaient tout ce qui bougeait à un droide capable de charcuter quasiment à lui tout seul un important groupe de ces mêmes morts. Certes avoir un sabre-laser pouvait être bien utile, Javus lui-même en avait un, même il était bien caché et ne s'en servait que sous certaines circonstances, mais le plus important était de savoir le manier et ce tas de ferraille le savait.


Certes Javus avait fait de jolis trous fumants dans quelques têtes de zombies mais la majorité d'entre eux étaient tombé face à la lame... rouge ? Un droide qui possédait une sabre-laser rouge ? Cette histoire puait... et bien, le mort...

En quelques minutes ce fût fini, tous les non-morts étaient à terre, inoffensif, et ils se retrouvaient tous les quatre dans une infirmerie dégoté par le droide pour soigner Nalty. Javus prit deux secondes pour souffler lorsque le droide- ou TH-01 comme l'assassin l'apprendrait plus tard- vint se planter devant lui et lui dit :

- J'ignore qui vous êtes et ce que vous voulez, mais il est clair que vous n'êtes pas de la République ou du Consulat. Chasseur de primes? Répondez vite, j'ai horreur des types qui n'ont pour honneur qu'un compte en banque plein à craquer et des orgies de cantinas Hutts.

Charmant, celui qui avait codés les bonnes manières dans ce droide devait avoir des queues de hutt à la place des mains. Javus hésita à révéler sa véritable identité et les raisons de sa présence ici, non seulement parce que ça représentait trop de risque mais en plus parce qu'il n'avait aucune confiance en ce tas de boulons rouillés, il utilisait un sabre rouge et savait s'en servir, or d'après le message que Javus avait intercepté, il y avait toutes les chances que les Légions Sith se mettent en travers de son chemin et pour autant qu'en savait le zeltron la droide pouvait tout aussi bien appartenir à la Garde Noire, aux Vestiges Sith ou aux Légions. Et les deux derniers cas représentait un problème à Javus il décida d'utiliser l'une des vieilles identités qu'il utilisait :


-Je suis Suvaj Narht, indépendant, dit-il de sa voix déformé par son masque et son modificateur de voix, je suis un volontaire dont les autorités ont décidés d'envoyer localiser les groupes de survivants. Mon équipe et moi on s'est fait surprendre par les rodeurs et on s'est fait submerger, je crois bien que je suis le seul survivant.. Et toi, tas de boulons, c'est quoi ta dénomination ?


La réponse fût cinglante, comme le suspectait Javus. Ce droide était spécial, le zeltron sentit qu'il aimera beaucoup se payer sa tête. Du coin de l'oeil, il surveillait la jedi entrain d'opérer les soins de premier secours sur Nelty, elle se débrouillait bien et sembla sympathiser avec la gamine. Il aurait sans doute préférer parler à la jedi mais il voyait qu'elle était bien trop occuper avec la Cathare et devait donc se contenter de TH.... qui était en train de lui demander quelque chose et Javus ne comprit qu'a moitié :

-Mmmm, tu disais ?

Le droide sembla se renfrogner, du moins si c'était possible pour un droide et Javus ne lui laissa pas le temps de le laisser reprendre sa tirade et il dit :

-Mais et vous ? Que faites-vous ici ? Vous êtes des volontaires venu aider ? Ou des survivants ?

Quand TH eut fini de répondre avec sa chaleur habituelle- Javus avait l'impression que le droide le méprisait- La jedi se retourna vers eux avec un air qui signifiait qu'elle voulait savoir ce qu'il serait avisé de faire ensuite ensuite, ce fût Javus qui prit la parole en premier et dit :

-Vu l'était de la gamine, mieux vaudrait la ramener à un checkpoint, qu'il soit consulaire ou républicain. Elle a besoin de plus de soin que ce que vous lui avait donnez. Qui me suit ?
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Ombre Douteuse
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeSam 29 Sep - 16:25

Depuis déjà un moment, les hommes marchent. Du sang sécher sur l’armure des uns, encore frai sur celui des autres. Par deux fois il avait été attaqué. La chance avait été en leur faveur puisque les groupes comportaient qu’une quinzaine d’individu qu’ils avaient pu abattre en grande partie à distance avant de terminer le combat au corps à corps. Les armures était des plus utiles, Empêchant les morsures de la traverser bien que le métal avait a de nombreuse place plier d’ailleurs, l’un des homme avait été enlacer si fort par un wookie infecter qui avait tenter de lui mordre de le coups que l’armure avait renfoncer lui coupant le souffle. Il avait été forcé de retirer le pectoral qu’il avait abandonné sur les lieux de la sinistre boucherie. La fatigue commence à se faire sentir sur ces hommes en armures. Seul celui avec un habit de cuir épais semblait ne pas souffler.

Le vent refroidissait, plus austère, il portait le souffle de la mort, les sentiments de survivant effrayer, portait prière et malédiction. Hurlait aux oreilles de ceux qui savaient écoute que rien ne pouvait les aider, que leur existence lamentable touchait à leurs fins. Elle n’était pas la douce berceuse qu’autrefois Skyric lui connut sur la roue. Même s’il s’agissait d’une station ce qui comble de l’ironie voulait dire que le vent était probablement dû à des problèmes techniques dans les systèmes de ventilation de la roue. Ombre s’égara légèrement dans ses pensées, erreur qui faillit lui être fatal.

L’infecter avait surgit de nulle part, fonçant sur lui comme un forcené. Ça n’aurait été de l’étonnante rapidité donc Aiko fit preuve, il aurait lui-même été infecter. Tapotant le bras de son serviteur avec une fierté dissimuler, il se retourna seulement au moment ou un cri suivit d’un grognement retentit. Le mercenaire le plus loin du lot ce fessait sauvagement agresser par quelque zombie alors que d’autre s’approchait du reste du groupe. Le mercenaires hurlant tirait un peu au hasard avec son blaster alors que de son autre mains, il poignardait de tout force les zombies. Ceux-ci avait réussi à arracher une plaque de son armure et ce fessait un festin au niveau de l’épaule maintenant le blaster. Aussi, craignant d’être soi mordu ou toucher par l’un des tirs, les quatre autres membres du groupe reculèrent rapidement en ouvrant le feu afin de mettre le plus de terrain entre eux et les monstres.

Tout en tirant avec ses deux armes de poing dégainé, des blaster automatique courte portée, Ombre jura haut et fort. Il avait baissé sa vigilance et voilà que les zombies les menaçaient. Cependant il trouvait encore plus bizarre de ne pas avoir entendu les êtres hurlant. Ce n’est qu’en apercevant la façon donc certain ce dépassait vers leur flanc, lentement et le plus discrètement possible qu’il comprit. Il y avait là un plan destiné à les piéger, bien sûr, il était bien pale. Ombre en fut tout de même troublé. Cette petite marque d’intelligence, d’instinct allait-elle ce développé?

Les tirs de blaster résonnent encore et encore, une bonne partie des morts on cesser de les poursuivre, désintéresser quand les cris de douleur de l’autre qui ce glice doucement à leur oreille désagréger comme une séduisante tentatrice. Aux moins, mêmes alors qu’il meurt il y avait encore une utilité à cet homme. C’est alors que derrière eux survienne des pas, ce retournant d’autre infecter alerter par les bruits de la meute marchent vers eux a grande fouler rapide. Skyric les dénombra à une vingtaine. Le cœur battant la chamade il commença à paniquer quand il aperçut une porte ouverte ainsi que le panneau rouge indiquant une sortie de l’autre coter de l’immeuble. Empoignant Aiko par le bras il courut comme un forcené, passant à travers l’immeuble et défonça la porte du fond d’un coup d’épaule solide. Il fit alors passer Aiko qui le suivait dans son sillage et les deux mercenaires restant, le pilote fermant la marche. Ombre claque alors la porte avant de reprendre sa course a travers les rues, souhaitant mettre entre eux et les zombies un certain nombre de mètres.

Il courait encore, ralentissant seulement pour passer le plus discrètement possible à coter d’un zombie et son groupe. Passant parfois à travers les bâtisses afin d’utiliser le raccourcit. Ce fut d’ailleurs dans l’un de celle-ci qu’il tomba nez à nez avec la dernière personne qu’il aurait cru voire en ce moment. Ombre ne bougeait point par étonnement. Darth Mortuus lui… bien habile aurait été celui à deviner pourquoi il n’esquissait aucun geste. Pas même quand les deux mercenaires et Aiko, qui soufflait comme un bœuf, le mis en joue.

Rien n’arriva, pareille comme un déchirement, les zombies attaquèrent.


Si Ombre avait pris ce raccourcit, c’était afin d’éviter la horde de monstre qui prenait place dans la rue. Hors, la sortie de l’autre coter semblait receler le même type de voisinage alors que des deux coter il s’engouffrait. Ils étaient pris au piège. Sortant ses deux blaster automatiques, Ombre ouvrit prestement le feu mettant au pas sa part de zombies. Pourtant leur nombre ne semblait pas diminuer. Les infecter passant par-dessus les défunts corps sans leur porter la moindre attention hormis peut-être trébucher dessus. En quelque instant la lutte vira mal. Sortant son long sabre qu’il tenait de la main droite, utilisant son blaser de la main gauche. Ombre ce mis à frapper, tirer, esquiver, repousser parfois une morsure survenait mais le cuir épais et sa vitesse de réaction empêchait aux zombies de l’infecter. Le pilote et Aiko survivait aussi grâce à leur armure alors que l’autre mercenaire qui avait dû abandonner son pectorale était déchirer en lambeau par les mâchoires et mains.

Tiran trois fois de sa mains gauche, Ombre regarda a peine les trois cadavres tomber alors que de la droite il trancha une tête avant d’appliquer avec la même délicatesse qu’un Rancor Enver son futur diner son coude sur au visage d’un des cadavres qui allait s’élancer a l’assaut de son coup a l’arrièrent de lui. Puis, projetant son bras il sauva pour la millième fois Aiko d’être attaquer par surprise dans son dos. Choisissant le tout pour le tout, il lança une bombe en direction de l’entrer par lequel il était arrivé la fessant s’écrouler au passage et tuant son lot de zombie. Pourtant ça ne semblait pas assez.

La situation tourne de plus en plus mal aux yeux d’Ombre. Un autre mercenaire est mort, lui aiko et le pilote on toute les peines du monde à retarder le moment où ils seront le prochain repas des infecter et il ne peut en aucun cas savoir ou ce trouver le seigneur Mortuus sans risque d’être mordu. Le sang cramoisi qui s’étale un peu partout maintenant rend le sol glissant et plusieurs fois, les combattants dérapent à leur propre risque. La situation tourne de plus en plus mal…
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeSam 29 Sep - 17:20



Il s’était éloigné de ce qu’il avait juré de devenir. En parcourant La Roue, il se rendait peu à peu compte du chemin qu’il avait parcouru. Il était passé du Sith avide de connaisse au Seigneur de Guerre dont l’acte principal avait été de tuer des millions de personnes. Qu’est-ce qui l’avait poussé à de tels actes ? Surement l’appel du coté obscur. Il s’était perdu. Et en parcourant les couloirs de La Roue, il se rendait compte que peu à peu, il se perdait d’autant plus. Il n’était plus l’ombre de lui-même. La relique qu’il avait été se changeait en un démon des temps présents. Il ne s’aimait plus, se laissait plus souvent allé à la colère. Que pouvait-il y faire ? Le fait d’être l’homme traqué par de nombreuses administrations ne l’encourageait pas à avoir plus de considération pour lui-même.

Darth Mortuus continua son chemin. Les allées se multipliaient et se ressemblaient toute. Les murs et les sols étaient couvert de diverses taches et bientôt les flaques de sang se firent plus nombreuses. De temps à autres, Mortuus apercevait des empruntes de pas, marqué d’un trait rouge sanguinolant. Il y avait aussi des présences de brulures sur les murs, comme des traces de blaster qui auraient manqué leur cible. Et puis la présence de cadavres s’accentua, d’abord couvert de morsure ou dans un état trop mauvais que pour représenter une menace. A vrai dire, un corps sans bras ni jambe et qui pousse de petit cri agressif ne représente pas de véritable menace pour un Seigneur Sith. Néanmoins, plus il s’enfoncait dans le cœur de la roue et moins il appréciait les conséquences de son acte. Il avait perturbé le cycle de la vie en introduisant le Virus sur la Roue. Combien d’être vivant étaient mort de sa main ? Il était à la base d’une hécatombe et peu importe tout ce qu’il pourrait faire, à partir de ce jour, il était l’homme à abbatre. Il n’aurait plus de répis. Tel était le destin des sith, tel était le destin qu’il avait toujours tenté de repousser. Il n’avait plus le choix, il devait affronter ses peurs, ses craintes et ses désirs. Il devait ne faire qu’un avec la haine, et aller au contraire des enseignements de Darth Magus son maitre. Le seul moyen de trouver la paix était de s’abandonner à son destin, et arrêter de craindre ou de regretter ses gestes. Il ne pouvait pas changer le passé, alors le futur ?

Il apercut bientôt du mouvement devant lui. Une horde d’infectés se dirigeaient vers un même point et il percut les bruits de luttes. Des blaster faisaient feu. De la vie ! Il en fut ravi. S’il y avait des survivants, peut-être que Orthelo Arthan se trouvait parmi eux et dans le pire des cas, peut-être pourraient-ils le renseigner à son sujet ? Mais comment aborder ce contact ? Après tout, comme il se le disait plutôt, il était Darth Mortuus, l’ennemi de la République, du Consulat et de la Pègre. Qu’importe. Il verrait sur place. Mortuus avanca plus rapidement tout en évitant d’être aperçu par les Zombies. Sith ou pas sith, il ne serait pas en mesure de résister très longtemps à autant de Zombies rajouté de la présence d’hommes armés et conscient.

Soudainement Mortuus entendit un cri et les bruit de laser s’estompèrent. Il senti la vie quitter ceux qui contrattaquaient contre les Zombies. Le sith jura et regretta aussitôt. A peine avaient-ils réduit en charpie les survivants, que le jurons du sith attira l’attention des morts-vivants qui firent demi-tour de manière peu ordonnée. Certains, dans la ruée, se vautrèrent sur le sol pitoyablement en grognant tandis que leur congénères leur marchaient dessus.

De son coté, le Sith réagit aussitôt. Il se rua sur la première porte venue, et s’engouffra dans la pièce sur laquelle elle débouchait. Il verrouilla la porte sans regarder où il avait abouti. Il alluma et découvra une importante pièce remplie de caisse qui débouchait ensuite sur une autre porte. Personne à l’intérieur. Tandis que les zombies s’attaquaient à la porte et que Mortuus les entendaient grogner, il en profita pour reprendre son souffle et parcourir la pièce à la recherche d’une idée.

La porte qui était opposée à celle d’où il venait s’ouvrit brutalement. Trois personnages vétu de manière peu commune pénétrèrent en trombe dans ce qui ressemblait à un entrepot. Ils se retrouvèret tout quatre en face à face, aussi surpris qu’ahuri. Par réfelxe, les nouveaux venus levèrent leurs armes et le mirent en joue. Mortuus, de son coté, ne savait encore quelle position adopter. Leur faire front et mettre de coté sa chance de retrouvé Orthelo Arthan ? Se laisser prendre pour s’évader plus tard ? Il ne savait pas trop quoi faire, préfèra patienter et voir ce que ces gens allaient dire dans de telles situation.

Comme pour le sauver de ses pensées, la porte de l’autre coté craqua à son tour et de nouveaux zombies pénétrèrent. Ce fut la cohue et cette fois-ci, le sith fut forcé de combattre. Il s’empara de son sabre laser, l’arme dont il ne se servait que très rarement et la pointa sur le premier mort qui s’approcha vers lui. D’un mouvement simple et peu réflechi, il se laissa tomber sur sa cible et transperca son adversaire de bas en haut de sa lame. La chaleur de l’arme fit sauter la boite craniene du mort-vivant. Il pivota aussitôt vers un autre arrivant dont il trancha la gorge aussitôt, laissant gicler un sang sombre et gluant sur le sol. Aucun cri, aucune marque de douleur, toujours la horde qui déversait sa haine sur eux. Du coin de l’œil, il vit les 3 compagnons tout faire pour se défendre et s’enfuir. Que faire ? Combattre seul ? Il continua son combat en faisant tourner son arme. Il oubliait peu à peu ce qu’il combattait car ses opposants n’avaient que la volonté de se jeter sur lui sans prendre garde à son épée. Il tranchait dans ses ennemis comme dans du beure et alors que ses bras et ses jambes devenaient douloureuses à force de bouger en formant un cercle de défense tout autour de lui, une pile de cadavres et de coffres se formaient et l’entouraient.

Il y eut une explosion qui ralentit l’arrivée des morts-vivants pour un moment et Mortuus en profita à la fois pour respirer, reprendre son souffle, s’étirer… mais surtout pour évaluer la situation. Les 3 compagnons reprenaient également leur souffles. Mais bientôt d’autres zombies arrivèrent et se dirigèrent activement vers eux. Mortuus les regardea, depuis sa tranchée de corps et de têtes, se faire assaillir plus brutalement…

Sans réflechir véritablement, il bondit, enjamba sa monstrueuse protection et se dirigea vers les survivants. Un premier zombie se tourna vers lui. Il lui envoya un coup de la main avant de lui briser la nuque. La force pour allié, il empoigna le cadavre pour le balancer sur ses congénères. Il y eut un bruit de rage, prononcé à l’unisson par les cadavres mouvants et ceux-ci considérèrent Mortuus avec un apétit nouveau. Darth Mortuus, Seigneur Noir des Sith, détenteut d’un pouvoir incommonsurable, héritier du traité d’Upekzar, apprenti de Darth Magus, rengaina son arme et tendit les mains vers ses adversaires. Il invoqua la force. De nombreux sith éffectuaient des pressions sur la gorge de leurs adversaires pour leur couper le souffle et arriver à une strangulation, ou pour leur briser la nuque. Mortuus détourna cette capacité en l’effectuant sur la tempe des zombies. L’effet fut sanguinaire quand leur crane se brisa entre l’étau invisible qu’il maintenait sur eux. Le sang noir gicla de part et d’autre. Il effectua ce pouvoir sur un autre zombie.

Il remarqua que l’un des survivants, celui qui portait une combinaison de pilote, était submergé et affichait des signes de faiblesses. Mortuus se dirigea vers lui. Il empoigna un premier mort-vivant et l’enfonca violement dans le sol. Un « crac » sonore se fit entendre. Le sith se releva, un charognard sur le dos tentait de le maintenir dans sa position. Mortuus tenta de s’en débarasser mais l’autre se débattait avec vigueur.

« - Assez ! » hurla-t-il en colère et avec une poussé de la force, il forca sur ses jambes pour ejecter son adversaire qu’il alla percuter le sol quelques mètres plus loin.

Le pilote était désormais en sale état. Plusieurs zombies lui grimpaient dessus. Mortuus envoya son sabre vers le premier, le lancant avec colère et puissance. L’arme vibra et trancha plusieurs ennemis sur son chemin et alla rebondir sur le sol quelques mètres plus loin. Puis se dirigeant vers la masse, Mortuus poigna dans les lekkus d’un Twi’lek dont la machoire pendait bizarement et lui craqua le cou en le saisissant violement. Se sentant l’âme d’un Moïse, d’un bref mouvement de la main, et la force avec lui, il repoussa les zombies de deux cotés distincts. Au centre, le pilote était mort, le foi à l’air et les tripes écrasés. A voir l’état dans laquelle se trouvait sa tête, il était clair que ce dernier ne reviendrait pas à la vie. En trop mauvais état.

Les morts-vivants se relevaient lentement. Il dégaina son ancien sabre sith dont la lame noire engouffrait votre regard comme un trou noir gobe la vie. Il s’approcha d’un pas décidé vers les zombies de gauche tandis que les deux autres survivants se dirigeaient vers ceux de droits. Il fallait en finir. Mortuus abbatit avec célérité son arme depuis l’épaule vers les pieds le premier de ses agresseurs. Le bruit de sucion dû au sang qui s’échappe par l’immense entaille, plut à Mortuus qui ne se géna pas pour enchainer sur un autre adversaire. Il ne s’agissait pas d’un réel combat, mais là où les mortels avaient du problème à envisager un combat avec ce grand nombre d’ennemi, Mortuus y voyait un avantage. Il sentait les zombies comme une masse qui allait et venait comme un être commun. Il sentait que la plante à l’origine du Virus était fort présent dans leur veine, et qu’ils agissaient comme agit une plante grimpante. Elle attaque en masse et de part et d’autre. Mais Mortuus n’était pas du genre à se laisser faire. La force l’avertissait lorsqu’un ennemi approchait trop près de lui. Il se sentait être partout à la fois. Il se sentait puissant dans la force, presqu’invincible.

Quand le dernier adversaire fut au sol, il se prépara à affronter les deux survivants. Non pas avec son arme, mais avec sa langue. Il les avait défendu, sauvé de la mort, il espérait avoir le temps de leur glisser un mot. Avant qu’ils n’aient le temps de lever leurs armes, Mortuus récupéra son sabre laser et le rengaina comme il fit avec son sabre.

« - Il est inutile de me présenter, je fais la une de l’holonews. Alors je serais bref. Je ne vous veux aucun mal. J’ai pas envie de combattre des vivants aujourd’hui. Tout ce que je veux, c’est trouver un moyen de quitter cette infection. Et je pense que nous y trouverons notre intérêt commun. Sommes-nous d’accord ? Ou dois-je considérer l’idée de vous menacer ? » déclara-t-il.


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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeSam 29 Sep - 22:00

Si le droïde avait su le faire, il aurait rigolé. Ce pauvre petit être à capuche se croyait plus malin que lui, plus malin que les Vrais Sith. Mais TH-01 n'était pas dupe. L'autre mentait, indéniablement. L'Exécuteur avait analysé sa manière de combattre et sa voix pour les comparer à différents rapports et enregistrements du Consulat et de la République. Ce type n'était pas ce qu'il prétendait être, il ne s'appelait pas Sujav Narht. Avec amusement, le droïde le traita "d'imbécile de Murglak naïf", et quand l'autre lui demanda ce qu'il avait dit, TH se tu et joua le gentil droïde docile. Ce sac à viande arrogant, condescendant et pathétique était trop confiant et trop aveuglé par son ego pour pouvoir se douter de ce qui était en train de se préparer. Se contentant d'écouter le bref échange entre le combattant à capuche et la Jedi, il vit un espoir de pouvoir se débarrasser de ces trois boulets. L'homme suggérait d'emmener la petite Cathare jusqu'à un point d'extraction consulaire ou républicain. Une opportunité non négligeable. La Jedi semblait d'accord, et c'était tant mieux. TH ne pouvait se permettre de perdre plus de temps. Chaque seconde qui passait l'éloignait un peu plus de Darth Mortuus. Et l'échec, l'Exécuteur Noir ne le connaissait pas. Il savait comment convaincre les deux autres. De toute manière il ne leur laisserait pas le choix. Il s'avança et leur donna son avis, les deux mains en avant comme pour se donner un air conciliant.

- Ecoutez, nous ne pouvons pas perdre de temps. C'est le Sith Mortuus, et surtout son pouvoir, qui anime les zombies. C'est une technique de Force. Si on arrête ce monstre, on pourra le contraindre à laisser tous ces gens en paix. (Il regarda tour à tour la Jedi, puis le guerrier à capuche.) Vous ramenez la gamine. Je vais m'occuper de Darth Mortuus. Remplir la mission qui m'a été confiée. (Il sortit de son châssis son blaster désintégrateur, et le tendit à la Jedi. Il ne faisait pas confiance à l'autre.) J'ignore si vous savez vous en servir, mais prenez-le. Le rayon détruit la chaire et les tissus instantanément. (Il se dirigea vers la porte de l'infirmerie.) Que la Force soit avec vous...

Et sans leur laisser le temps de contester ou de poser des questions, il les quitta, et reprit son escapade dans les couloirs de la Roue. Il venait de perdre une arme, mais après tout, les morts-vivants ne l'attaquaient pas. Il se remémora son plan, en deux étapes simples. D'abord, trouver et tuer Darth Melvar. Ensuite, trouver Darth Mortuus et le faire quitter la station et la zone d'influence partagée qu'était la Bordure Médiane. Il pourrait l'évacuer avec le Night Shade, ça ne posait pas de problème. Le tout était de le trouver. Et le mieux pour trouver un être sensible à la Force était d'en suivre un autre. Melvar devait essayer de sentir Mortuus à travers la Force pour le repérer. Il faudrait donc le suivre. TH-01 activa ses senseurs, et les régla sur la longue portée. Il repéra derrière lui ses compagnons de fortune, et désactiva leurs signaux respectifs. Il utilisa ensuite son datapad et se connecta aux réseaux de surveillance. Il repéra Melvar dans les secteurs administratifs, dans les étages intermédiaires. Qu'espérait-il trouver là-bas? Peu importait, il devait mourir de toute manière. L'Exécuteur se lança donc à sa poursuite. Il traversa des couloirs, des chambres, des salles de jeu, où l'horreur des trois derniers jours semblait vouloir rester à jamais ancrée dans les murs. Le droïde fut soudain traversé par une étrange pensée. L'affirmation du pouvoir passait-elle par un tel massacre? Lord Togan avait enseigné, selon le Théorie du Chaos, que seuls les êtres causant un déséquilibre au sein de la Force devaient périr. Togan aurait-il ôté la vie à tant de personnes? Peut-être, si telle avait été la volonté de la Force. Et c'était sûrement ce qui avait animé la décision de Mortuus. Et puis ça n'était ni le lieu ni le moment pour devenir sentimentale et philanthrope. Ceux qui ne se pliaient pas à la volonté des Vrais Sith périssaient, c'était inéluctable.

TH-01 se rappela du jour où on avait annoncé la mort de Togan. Un choc sans précédent pour le droïde, son Créateur avait péri de la pire manière qui soit. La trahison, lâche et déloyale, de Jayna Thysdal. Il se rappela du jour où Woonsen avait ordonné la destruction de l'Oeil de Phanius, temple secret érigé par le Seigneur Togan, en prétextant le fait que Togan aurait du partager son savoir et ses secrets avec la Légion Sith. Darth Woonsen avait oublié les enseignements de l'Ordre Kun, et avait trahit lui aussi. Sa mort était inévitable, mais encore lointaine. Pour l'heure, TH avait du pain sur la planche. Il devait rejoindre Mortuus et ses fidèles, jouer l'espion au nom de ce Seigneur Noir sous sa couverture consulaire. Un plan qui ne tenait qu'à la chance, en vérité. Le destin me cessait d'opposer des obstacles et de mettre des boulets dans les pieds de l'Exécuteur. Il s'était débarrassé des trois autres, mais qu'allait-il lui arriver de plus sur cette maudite station? Il pressa le pas à cette seule pensée. Ne laisser personne le retarder plus lontemps. Aussi se dirigea-t-il vers les niveaux administratifs.

Il croisa divers groupes de zombies, emprunta plusieurs ascenseurs, gravit des escaliers, sans jamais trouver qui ou quoi que ce soit. Sauf des morceaux de corps puants et découpés au sabre laser. Signe qu'il était sur la bonne voie. Melvar ne devait plus être loin. Le droïde augmenta la portée et la puissance du signal sur ses senseurs, lorsque plus rien ne s'afficha. Plus de batterie! Et nulle part où recharger. TH-01 lâcha un juron. Comment allait-il faire désormais? Suivre les morceaux de tripes? De colère, il prit son sabre en main, et monta deux étages, se fiant à l'instinct de son processeur. Il arpenta un couloir où clignotait une lumière extrêmement abimée, et passa une doble porte. Il arriva dans une salle lumineuse, où d'innombrables ordinateurs géraient ce qui restait de la Roue. Le système d'alimentation auxiliaire, en quelque sorte. Au centre de la salle, il y avait un imposant générateur cylindrique parcouru par des veines d'énergie jaunes. Le droïde inspecta les ordinateurs. En réalité, cette pièce s'occupait des derniers sytèmes encore actifs de la Roue, comme le verrouillage magnétique des portes, l'éclairage et la vidéosurveillance. Si ces ordinateurs étaient mis hors-service, la survie dans la station passerait du stade de difficile au stade impossible. Méditant un nouveau plan diabolique, TH vit, comme par magie, un personnage sortir de derrière le générateur, avec un air surpris. Il portait une grande bure noire et un sabre laser. L'Exécuteur ne pouvait pas se méprandre sur son identité.

- Darth Melvar...

- Seigneur Exécuteur. Quelle surprise! C'est Woonsen qui vous envoie?

- Oui, en effet...

- Parfait! J'ai repéré Darth Mortuus avec une de ces consoles. A deux, nous réussirons sûrement à le...

- Oh non... (La lame rouge jaillit du sabre de TH-01.) Je n'ai pas fait tout ce chemin pour rien, misérable sac à viande.

- Quoi, traître!? (Il sortit son sabre.) Vous osez vous opposer à vos maîtres?

- Je n'ai qu'un seul Maître : moi, et moi seul, tant que le Seigneur Togan n'est pas parmis nous. Et comme il est mort...

- Imbécile! Togan est mort et enterré! Tu vas regretté de t'être dressé contre moi!

- Mhh... Nous verrons.

Melvar s'élança avec rage sur le droïde, qui s'écarta et balança la Sith sur le côté. Ce dernier riposta d'un Eclair de Force, que TH esquiva de peu. Le duel s'annonçait rude et violent...
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Eris
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeMar 2 Oct - 3:11


Hécatombe sur la Roue
«"Par ici!"

A petit pas, le groupe de survivant avance. Ils étaient une cinquantaine au début, maintenant, c'est une petite vingtaine qu'il reste. Mais ils avancent. Leur dernière cachette a été découverte, il leur faut aller ailleurs. Ils ont quitté la zone d'habitation à la recherche de vivre. La cantina semble une bonne idée, aussi bien pour se cacher que trouver un peu de nourriture. C'est du moins ce qu'a décidé leur chef, celui-là même parti en éclairage un peu avant eux. Maintenant, il les guide vers un lieu sûr, en attendant les secours. Qu'ils soient de la république ou du consulat importe peu, tant qu'on les sort de cet enfer...

"Ici nous serons à l'abri. Personne ne sort, personne n'entre"

Clame haut et fort le probable chef du groupe, tandis que tout le monde souffle enfin. A peine sont-ils dans la salle qu'ils la verrouillent de l'intérieur, avant de chercher de quoi se nourrir. Ils ne sont que deux à avoir des armes, le grand Twi'lek, une véritable montagne de muscle, et l'étrange Devaronienne, fine et agile, qui semble prête à mordre quiconque aurait ma mauvaise idée de l'approcher. Positionnés contre la porte, ils restent aux aguets, même si le Twi'lek semble étrangement couvert de sueur, depuis leur dernière rencontre avec un groupe de zombie. Malade? Probablement. Raison de plus pour que les secours se dépêchent, avant qu'il ne soit trop tard...»



Quand le droïde décida de les laisser ici, Eris ne trouva rien dire. Ce n'était pas réellement par lâcheté qu'elle préférait rester en arrière, mais l'idée de combattre un homme s'étant auto-proclamé seigneur noir ne l'enchantait que très peu. Elle avait un objectif à remplir, une personne à tuer avant de pouvoir mettre sa propre vie en jeu. La mort n'était pas une option envisageable pour l'instant, qu'importait les raisons ou le but du sacrifice. La vengeance avant, l'altruisme ensuite.
Prenant le blaster ainsi tendu en main, la jeune fille l'examina un instant, surprise, d'une, qu'il leur une de ses armes, et de deux, qu'il la donne à elle. Déjà qu'elle ne brillait pas par son maniement du sabre laser, qu'allait-elle donner avec un blaster aussi puissant dans les mains? Cependant, pour la protection de la petite et le bien de leur mission, elle accepta, un petit hochement de tête en guise de remerciement.
L'instant d'après, TH-01 n'était plus là. Bien. Ils s’étaient assez attardés.

"Bien, allons-y, nous aussi. "

Répliqua Eris en quittant la pièce calmement, la petite Nalty à ses côtés. Bien vite, sa petite main velue se resserra fermement sur la sienne, probablement pour se rassurer. Et quoi de plus normal? Les lieux étaient proprement cauchemardesque. L'odeur était, comme à bien des endroits dans la Roue, étouffante, et fétide. La décomposition était partout, le sang, omniprésent, tout comme les cadavres. Cette atmosphère était inhabituelle pour Eris, et donc particulièrement inquiétante. Elle n'était plus au stade du vague malaise, mais bien plus proche de la véritable angoisse, qu'elle contrôlait cependant avec brio, pour une fois.

Aucun bruit ne vint déranger la progression de la petite équipe, laissant un silence particulièrement désagréable s'installer entre eux. Tournant la tête de tous les côtés régulièrement, la jedi était clairement sur ses gardes, presque anxieuse. Pourtant, elle se tenait droite, avançant calmement. Seul son regard pouvait laisser deviner les prémisse d'une panique naissante, au fin fond de ses yeux de glaces. Mais cela, la petite fille à ses côtés ne pouvait pas le voir. Rapidement, Eris lança un coup d’œil derrière elle. Le dit « suvaj », pour peu que ce soit réellement ainsi qu'il s'appelait, était toujours là. Certes, elle n'avait aucune raison de l'imaginer mentir, mais aucune non plus pour lui faire confiance. Étrangement, il était plus facile d'imaginer un humain mentir qu'un droïde.
Quelle belle ironie.

Comme on aurait pu s'y attendre, il ne fallut évidemment pas longtemps avant que cette désagréable impression de déjà-vu ne revienne lécher les sens de la Jedi, qui, surprise, commença à tourner la tête de chaque côté, cherchant à comprendre pourquoi, cherchant à se rassurer en s'appuyant sur ses visions. Oui, Éris était déjà venue ici. Il y avait quelque chose là. Une porte double, fermée pour que personne ne puisse entrer, ni sortir. Une cantina où ils s'étaient réfugiés. Pas de doute possible, ils avaient trouvé refuge dedans.
Soudainement, elle cessa de marcher, pleine de certitudes.

"Ici, il y a des survivants. J'en suis certaine! "

Quand Eris lâcha sa main, Nalty paniqua un instant, cherchant à comprendre pourquoi, jusqu'à ce qu'elle la vit avancer rapidement vers la porte qui leur faisait face. Elle tenta un regard vers Suvaj, essayant de trouver une réponse à sa question muette, mais il lui faisait un peu peur, avec tout son équipement et son armure, aussi s'en détourna-t-elle très vite, venant se placer à droite du Jedi, essayant de comprendre ce que cette dernière faisait: elle semblait essayer d'ouvrir la porte qui, manifestement, était fermée. Mais loin de s'en soucier, elle insistait avec une volonté probablement forgé dans le même métal que cette porte.
Il fallait croire que sa patience fut vite à bout, car, éloignant Nalty d'un geste du bras, la padawan prit son sabre laser, détourant la porte, avant d'envoyer une violente poussée contre cette dernière, l'avant de s'envoler violemment contre le mur du fond de la sombre pièce. Un petit sourire victorieux vint orner ses lèvres, se répercutant sur celles de Nalty, qui la regarda, elle aussi contente, sans bien trop savoir pourquoi.

Ensuite, tout se passa si vite.
Sortant de l'ombre de la salle, une horde de non-mort leur sauta dessus, tant et si bien que la jedi eut à peine le temps de parer une attaque. Ils étaient nombreux. Une bonne quinzaine, presque vingtaine. Nalty aurait voulu reculer à temps, mais elle trébucha sur quelque chose (un bras?), et se retrouva par terre. Levant les yeux pour chercher de l'aide, elle n'en trouva aucune, la jedi et l'homme étant déjà assailli par leurs ennemis. Soudainement, une vive douleur déchira la jambe de la petite cathar, alors qu'un cri apeuré sortit de ses lèvres. Suvaj réagit au quart de tour, tirant en pleine tête de ce qui venait de l'attaquer, permettant à Nalty de ramper jusqu'à l'autre bout du couloir, sa jambe lui faisant trop mal pour qu'elle essaie de marcher. Rapidement, elle partit se cacher sous un des bancs. Fermant les yeux, bouchant ses oreilles aussi forts qu'elle le pouvait, l'enfant essaya d'oublier les tires de blasters, les râles des créatures, et son corps qui tremblait tant.
Cela n'aurait-il donc jamais de fin?

Laissant échapper un soupir de fatigue quand enfin ils en eurent terminer avec la horde de zombie, Eris posa ses mains sur ses genoux, se pliant pour mieux reprendre sa respiration. Comment avait-elle put se tromper à ce point? Pourquoi n'avait-elle pas réagi en ne sentant aucune présence? Sa panique avait prit le dessus, son envie d'être rassuré par la véracité de ses visions aussi. S'excuser ne servait à rien. C'était là une erreur de débutant, il fallait en payer les conséquences, maintenant...
Se rappelant soudainement de l'enfant, Eris se redressa rapidement. Que lui était-il arrivé? L'appelant, elle n'entendit aucune réponse, aussi tourna-t-elle le regard vers Suvaj, dans l'espoir qu'il en sache plus qu'elle, mais aucun des deux n'avaient eu ne serait-ce qu'un instant pour quitter la horde des yeux, au risque de se faire mordre.
Finalement, c'est des petits sanglots étouffés qui leurs permirent de la retrouver.

La sortant de sa cachette, Eris examina rapidement l'enfant, lui assurant que tout allait bien. C'est seulement quand elle reconnut clairement les marques d'une morsure sur le mollet de l'enfant qu'elle prit peur. Contaminée. Que... Qu'allait-il faire? L'achever? C’était probablement la solution le plus logique. Pourtant, il devait y avoir un autre moyen. Il fallait à tout prix trouver une autre solution, avant que la culpabilité ne dévore Eris. Il aurait mieux valu ne jamais ouvrir cette porte.

"Non, Je... Il y a forcement une solution... "

Réfléchissant à toute vitesse, Eris fit rapidement les calcules dans sa tête. Ils n'avaient pas beaucoup de temps devant eux avant que l'enfant ne commence à muter, surtout face à son âge. Elle semblait déjà en sueur, alors qu'Eris sortait fébrilement de quoi arrêter l’hémorragie, incapable de réfléchir correctement. Quitter la Roue était impossible. La solution était donc là, il suffisait de la chercher. Mais la jedi n'en trouvait pas, la panique l'en empêchant. Ses pensées tournaient en boucle, mais restaient parfaitement infertiles, ce qui l'agaçait au plus haut point. Impuissante, elle se tourna vers Suvaj, le regard suppliant.
Par pitié, qu'il ait les réponses qu'elle n'avait pas.
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeMar 2 Oct - 17:52

Le mur qu'il venait de percuter garda une marque profonde, un creux dans la paroi métallique. L'Exécuteur se releva, son sabre laser toujours en main. Darth Melvar était puissant dans la Force, et n'hésitait pas à abuser de ses pouvoirs. TH-01 n'arrivait pas à prendre le dessus, l'autre le malmenait, le gardait à distance avec ses dons télékinétiques. Leurs deux lames ne s'étaient pas entrechoquées une seule fois depuis le début de l'affrontement. Mais le droïde comptait résister, attendre que le Sith s'épuise pour frapper. Ce qui était mal partit pour le moment. Melvar était puissant et adroit dans ce qu'il faisait. Woonsen et le Conseil Noir avaient eu raison de durcir l'entraînement dispensé au sein de la Légion. Melvar chargea ses mains avec Éclair de Force, et l'envoya vers le droïde, qui esquiva de peu. Puis le Sith saisit l'Exécuteur avec la Force, le souleva dans les airs, et le plaqua contre le générateur central. TH-01 était cloué contre la paroi, il pouvait à peine bouger ses membres. Melvar, lui, arborait un air victorieux, un rictus de plaisir déformant son visage. Le Sith prit ses aises, quittant et posant délicatement sa grande bure noire à capuche, se retrouvant en tunique de Guerrier Sith, tout en maintenant le droïde bloqué. Il s'approcha, plus souriant que jamais, de TH, qui était suspendu à cinquante centimètres du sol. Le visage de Darth Melvar respirait l'arrogance et la vanité. Il semblait très fier de lui.

- Le Seigneur Woonsen sera sûrement en colère en apprenant ta mort, Exécuteur. Mais au moins tu ne nous mettra plus de bâtons dans les roues.

- Vous avez oublié le Serment, Melvar. Celui fait au Seigneur Togan.


- Ce pauvre fou est mort, il appartient au passé! Il n'était pas digne de diriger les Sith!


- Pas les Sith comme vous, en effet. Mais les Vrais Sith, ceux qui honoraient ses enseignements. L'Empire des Sith est sur la voie de la résurrection, Melvar...


- La ferme!


- ...Et vous êtes tellement stupide que vous ne le voyez même pas.


TH-01 tendit le bras gauche et éjecta deux cartouches de fumée dans la salle, une fumée épaisse qui se répandit très vite. Profitant de l'effet de surprise, il mit un coup de pied dans la poitrine de Melvar et se dégagea. Le Sith recula, toussa, et sortit son sabre laser. La fumée se dissipait grâce au système d'aération, mais lentement. Aux aguets, le Guerrier survellait tous les angles, prêt à tout. Lorsque l'Exécuteur lui bondit dessus. Disposant d'une vision thermique, le droïde voyait parfaitement Darth Melvar dans le nuage gris et épais. Les deux lames rouges se rencontrèrent. Une expression de haine se dessina sur le visage du Sith. Ils enchaînèrent les coups, Melvar privilégiant les vélocités de l'Ataru alors que le droïde optait pour des attaques rapides et puissantes, à mi-chemin entre le Juyo et le Makashi. Nouvelle rencontre de lames, dans son élan TH se retrouva avec les deux lames laser dans le dos et pivota à nouveau avec un blaster dans l'autre main. Il tenta de tirer dans la jambe gauche du Sith, mais le laser frôla la tunique et ne brûla que le tissu. Melvar envoya un coup remontant en diagonale, qui déséquilibra le droïde mais ne le désarma pas pour autant. Ce dernier répliqua avec un crochet du droit qui fracassa le nez du Sith. Celui-ci, sous le choc du coup, recula de quelques pas. Il essuya d'un revers de manche le sang s'écoulant de ses narines, et envoya une rafale d'Éclairs sur l'Exécuteur. Le droïde plaça immédiatement ses avant-bras devant lui, à la verticale, et un écran bleu arrêta la décharge électrique. Melvar redoubla de puissance, mais l'écran de protection absorba toute l'énergie et renvoya une onde choc qui balaya le Guerrier. Cet écran là était de meilleure qualité que celui emporté sur Lehon. Le Sith se releva, chargea et sauta par dessus le droïde. Ce dernier envoya un violent coup de sabre contre la lame de son adversaire en pivotant. Le sabre laser de Melvar échappa à son maître et fut récupéré par TH, qui abattit les deux lames à la manière d'une paire de ciseaux, tranchant ainsi les deux jambes du Sith au dessus des genoux. Darth Melvar tomba au sol, et se trémoussa en hurlant de rage et de douleur.

- Dès que l'on me trouvera, on verra que vous avez trahit. Les holovids, les marques de contact au sabre laser. Vous êtes fier de vous, Seigneur Exécuteur?


- Absolument. (Un véritable tintamarre se fit soudainement entendre de l'autre côté de la double porte de la salle.) Les morts ont faim, Seigneur Melvar. Ce combat a permit d'abaisser votre pouvoir de Dissimulation. Quant aux enregistrements, je n'ai qu'à les effacer. Avec ce qu'il s'est passé ici, personne ne le remarquera jamais.

- Non, Exécuteur! fit le Sith en voyant TH-01 se diriger vers la commande de la porte. Pitié! Je peux servir! Je sais des choses! Sur Woonsen, sur Togan! Pitié!


- Vous ne m'apprendrez rien sur le Seigneur Togan que je ne sache déjà. Quant à Darth Woonsen, je saurais m'en occuper en temps voulu. (Quelque chose se brisa dans le regard de Melvar.) Vous, vous ne faites plus partie de cette Galaxie...


- Pitié! NON!!


TH-01 ouvrit la porte, et sept morts-vivants entrèrent en se bousculant. Ils se jetèrent sur Darth Melvar, qui périt d'une manière abominable, sauvagement dépecé et dévoré. L'Exécuteur désactiva son système accoustique le temps que Melvar hurlait de douleur, pour pouvoir poursuivre sa mission au calme. Il repéra la console utilisée auparavant par le Sith, et la consulta. Il fit défiler plusieurs holovidéos de surveillance, avant de tomber sur celui montrant Darth Mortuus aux prises avec un groupe de mercenaires. Il récupéra l'enregistrement, puis chercha celui de son duel avec Darth Melvar, qu'il effaça après l'avoir trouvé. Il tourna la tête, cherchant le groupe de zombies du regard. Ils étaient déjà partis, et il ne restait plus du Seigneur Sith que quelques os et des morceaux déchiquetés de chaire et de tissu. Il réactiva son accoustique. Pas un bruit, hormis le ronronnement du générateur et des consoles présentes dans la pièce. Il aperçut le manteau noir du Guerrier, posé sur un ordinateur. Le vêtement n'avait pas bougé, il était intact. Et plutôt grand. TH-01 le saisit et l'enfila. A la bonne taille, étrangement. Il n'avait pas remarqué à quel point Melvar était grand. Ou du moins l'avait été. En tout cas, ce manteau, lui serait utile dans la suite de sa mission. Il récupéra la sabre laser de Melvar, et l'accrocha à son blindage. Un premier trophée dans son combat pour les Vrais Sith. Enfin, il ne lui resta plus qu'une chose à faire. Il sortit six petits objets en forme de disques, et les déposa dans la salle : deux sur le générateur et les quatre autres éparpillés dans la pièce. Lorsqu'il les posa, leur surface magnétique adhéra aux surfaces en contact, et de petits voyants bleus se mirent à clignoter. TH-01 quitta la salle, et reprit son chemin dans les couloirs sombres de la Roue. Après quelques secondes, il y eut une explosion, et une langue de flammes s'échappa brièvement de la salle du générateur. Les dernières lampes actives du couloir se coupèrent instantanément.

L'Exécuteur Noir rabattit la capuche du manteau sur sa tête. Il était temps de passer à la deuxième partie du plan...



[HRP : Désormais, il n'y a plus du tout d'alimentation énergétique sur la Roue. Plus d'éclairage, de système de ventilation, de vidéosurveillance et de verrouillage des portes. Seulement un système auxiliaire pour maintenir le niveau d'oxygène dans la station. Juste histoire de corser encore un peu la situation...]


Dernière édition par TH-01 le Jeu 4 Oct - 10:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeMer 3 Oct - 12:22

Tout était calme dans la station, les créatures furent toutes dans la partie des immeubles, enfin je voulais dire dans la partie urbaine de la station. Le togruta me regardait sans dire aucun mot, elle pensait à sortir de la station. Nous nous dirigions vers notre vaisseau, hélas, nous étions devant une quinzaine de zombies, je fus contraint d'utiliser mon sabre laser, je commençai à trancher quelques têtes et au bout d'un moment, nous vîmes de plus en plus de zombies. Alors, je fermai mon sabre laser, puis dis à la togruta :
- Sortons d'ici, il y a en de plus en plus.
nous voulions tous sans exception sortir de la Roue, quand nous entendîmes un message qui fut enregistré dans les hauts quartier de la station.
- À tous les survivants, je répète à tous les survivants, restez chez vous, je répète, restez dans vos quartiers, barricadez-vous avec tout ce qui vous tombe sous la main...
Le message coupa par un petit bruit de haut parleur, celui-ci tourna en boucle jusqu'au moment où nous entendîmes un autre message.
- Ici le responsable de la station, nous sommes dans le regret de vous dire que nous sommes plus en mesure d'assurer le contrôle et la sécurité de la station.
je regardais les habitants se réfugier, tandis que d'autres se battirent pour leurs familles, les enfants firent combattre et d'autres sauver leurs parents, une des choses donc je n'avais pas été capable de faire. Nous marchions dans les couloirs de la station et nous continuons de regarder les personnes mourir. Après quelques minutes de marche nous arrivions devant la salle de contrôle, j'ouvris mon sabre laser et je l'enfonçai dans la porte blindée.
je tenais mon arme à deux mains et je continuai à enfoncer la lame dans la porte, Daak vit une trappe d'aération, alors elle rentra dans ce chemin, je croyais quelle m'avait abandonner, mais non, elle parvint a entrer et ouvrir la porte de l'intérieur.
Je regardais les boutons en me disant à quoi ils servaient, le Togruta dit :
- t'inquiète on va fermer la porte du hangar ou se trouve notre vaisseau et nous partirons
je lui coupai la parole d'un en lui demandant
- dans quel hangar se trouvait le vaisseau ?
Nous cherchions sur les écrans de surveillance, quand je vis le vaisseau sur l'écran numéros 3. Nous sortions de la salle quand plusieurs soldats commando bien armée mirent des sortes d'explosifs, cela n'en était pas mais c'était du gaz toxique, j'interpellais l'un d'eux quand il me dit de renter chez moi. Je ramassai l'un de ces objets, je pensai directement à une seule chose
*- ils veulent tous nous tuer*
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MessageSujet: Re: Hécatombe sur la Roue   Hécatombe sur la Roue Icon_minitimeJeu 4 Oct - 18:50

Aussi subitement que l’attaque avait débuté, une atmosphère lourde de silence avait remplacé les longue plainte des infecter, le son enivrant de la bataille et la peur d’une mort horrible. Le maitre et le serviteur écoutait maintenant les paroles du seigneur. Un habité par la peur, l’autre distant et curieux. Ce dernier un sourcil relever, du a son étonnement, tentait encore d’analyser les dernières minute de la boucherie qui venait d’avoir lieu. Car on ne pouvait pas appeler cela un combat. Massacrer par dizaine d’incessante vague de zombie qui n’avait pour but que de manger de la chair fraiche ne pouvait être digne d’un combat.

Tout avait été si vite… L’anzati avait commencé à ce résigné à son sort quand il sentit plus qu’il n’aperçut Mortuus utiliser la force durant cette macabre dance. Il avait oublié le seigneur trop concentrer à protéger sa vie et c’elle de son fidèle serviteur. La force utiliser était telle que du coin de l’œil Ombre pouvait observer les boites crânienne des presque-mort imploser détruisant le cerveau et mettant au repos les infecter une bonne fois pour toute. Ainsi, le cour de la bataille fut changée. Grace à ce nombre impressionnant de zombie au cerveau maintenant ravagé, les autres avait plus de misère à procéder en direction des combattants. Encore plus qu’une barricade de corps entourait déjà Skyric et Aiko.

C’est alors que des cris retentirent, le Cathar qui était leur pilote avait été entrainé à l’écart l’hors de son combat et était maintenant assaillit Par les infecter. Il avait dû baisser sa garde une fraction de seconde, juste assez pour que les presque-mort lui tombe dessus en masse. L’Anzati était trop à l’écart et occuper à ne pas connaitre lui-même le même sort pour lui porter secours. Détournant la tête, il ne perçut pas Mortuus qui s’élançaient à l’aide du pilote.

Finalement il venait d’achever le dernier mort quand il sentit une bourrasque le frapper mentalement et physiquement. Ce tournant il aperçut le seigneur qui avait tenté d’aider le pilote et celui-ci, gisant mort dans un mélange de sang et de poile avec ses tripes exposée a la vue de tous. L’anzati ne se questionna pas sachant que son coéquipier de fortune avait usé d’une pousser de force. Il préféra plutôt s’élancer en direction d’un groupe de zombie qui avait été projeté à la droite. Donc vers sa direction a lui. Utilisant seulement sa longue vibro-lame, il termina à lui seul, appuyer légèrement d’un Aiko épuiser qui surveillait ces arrières. Puis, tout fut terminer.

Et maintenant il se tenait là, observant le sith à qui il devait ironiquement la vie alors que c’était en partie de sa faute s’il avait été en danger. Il avait d’ailleurs prit la parole et bien qu’Ombre n’écoutait qu’à moitié, il ne perdit pas un seul mot de ce que le seigneur avait dit.

- Il est inutile de me présenter, je fais la une de l’holonews. Alors je serais bref. Je ne vous veux aucun mal. J’ai pas envie de combattre des vivants aujourd’hui. Tout ce que je veux, c’est trouver un moyen de quitter cette infection. Et je pense que nous y trouverons notre intérêt commun. Sommes-nous d’accord ? Ou dois-je considérer l’idée de vous menacer ? » déclara-t-il.

D’un geste précis et bien calculé, l’Anzati nettoya puis rangea son sabre dans l’étui de son dos. Puis, déplaçant quelque corps il sortit le long blaster de combat qui avait appartenu au pilote. Jaugeant son poids et sa précision avant de le laisser tomber avec une moue de déception. Enfin il prit parole.

- Nul besoin de nous menacer. Ce serait une folie de combattre un seigneur sith à qui je dois d’ailleurs la vie. Et puis, vous combattre n’a jamais été mon intention. Donc, malgré que mon serviteur si présent ne souhaite en aucun cas vous côtoyer il serait en effet dans notre intérêt commun de chercher un moyen de sortir d’ici. Appeler moi Ombre Douteuse. Le petit humain qui a peur répond au nom d’Aiko.

La dureté des paroles de l’Anzati envers son serviteur trahissait mal l’attention particulière qui lui porta. En effet, Aiko était son protéger. L’anzati porta un regard sur le carnage qui les entourait. Qui sais combien de cadavre si trouvait. Une cinquantaine facilement. Un nombre impressionnant. De sa voix apeurer Aiko dit alors.

- Et si on sortait?

Ombre lança un coup d’œil vers le seigneur qui ne semblait avoir rien à y dire avant de se diriger lui-même vers la seule porte qui permettait encore de sortir. Enjambant au passage plusieurs cadavre d’infecter, il ouvrit lentement la porte et jeta un discret coup d’œil à l’extérieur. Évaluant le périmètre. Alors que de la droite quelque zombie marchait de leur mouvement saccader et sans vie, a la gauche le chemin était totalement ouvert. Avec une petite grimace de douleur du au muscle endolorit après l’effort physique donner, Ombre ce pencha puis longea le mur. Suivit derrière par Aiko et le seigneur il en était sûr.

Soudainement, comme si la situation n’était pas déjà assez délicate, toute les lumières d’éclairage ce coupèrent. Ombre entendit distinctement les ventilateurs un peu partout s’arrêter. Quelque chose était arrivée au générateur, quelque chose des plus inquiétants qui rendaient le danger déjà omniprésent encore plus grand. Dans son dos il entendit Aiko jurer dans un murmure. Alors que lui-même lancais un

- Merde pas ça.

Stopper dans son mouvement, Skyric jeta un coup d’œil rapide derrière lui, la noirceur ne semblait pas totale dans les rues et offrait une visibilité minimal. Les infecter ne semblait même pas remarquer le changement. C’est donc légèrement à tâtons qu’il termina longea encore un peu le mur et après avoir jeté un coup d’œil tourna le coin. Avec chance, les systèmes auxiliaire, qui continuait à faire tourner l’oxygène, leur offrirait un éclairage même minime. Ombre murmura alors a l’intention du seigneur.

- Et maintenant?
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