Hécatombe sur la Roue

Messages : 29 Date d'inscription : 09/09/2012

-Ecoutez, nous ne pouvons pas perdre de temps. C'est le Sith Mortuus, et surtout son pouvoir, qui anime les zombies. C'est une technique de Force. Si on arrête ce monstre, on pourra le contraindre à laisser tous ces gens en paix. Vous ramenez la gamine. Je vais m'occuper de Darth Mortuus. Remplir la mission qui m'a été confiée. J'ignore si vous savez vous en servir, mais prenez-le. Le rayon détruit la chaire et les tissus instantanément. Que la Force soit avec vous...

Au nom de sa cible, les poils de Javus se hérissèrent, avec ces événements il en avait presque oublié qu'il était sur la station maudite pour une bonne raison, abattre le seigneur noir. Mais les choses s'étaient compliqué avec Nalty en jeu, certes la logique voudrait que Tharn suive le droide pour aller tuer Mortuus, mais le Code spécifiait qu'il devait avant tout aider la fille à trouver un lieu sur pour elle, si tant est qu'il en existait encore un sur la Roue. En effet, l'assassin continuait toujours à surveiller les communications via l'Exhibit Omega, un protocole militaire permettant de pirater n'importe quelles fréquences. Les rapports qu'il recevait était mauvais, très mauvais même, les militaires étaient submergés et il ne restait guère que quelques checkpoints sur toutes la Station, et certains affirmaient que quelques soldats envisageaient de faire sauter la Roue.

Malgré ses pensées, Javus restait attentif au monde autour de lui et fût assez amusé de voir que le droide remettait un blaster très puissant à la jedi, même si celle-ci n'était pas ce qu'on pouvait appeler un maître d'arme. Sans doute ne faisait-il pas confiance à Javus, si c'était le cas, alors il y avait réciproque entre les deux, l'instinct de Javus, ou la Force, lui hurlait qu'il n'était pas nette, peut-être travaillait-il pour une tierce partie, ou encore n'était-il pas ici pour liquider Mortuus, une chose était sur, il ne disait pas tout....

Il disparut en coup de vent, et Javus se retrouva seul avec Nalty et la jedi. Celle-ci examina pendant quelques temps le blaster avant de déclarer :

"Bien, allons-y, nous aussi. "

Elle prit les devants avec la petite pendant que Javus suivait derrière, aux aguets. Les couloirs semblaient s'être sali depuis leur passage, qui pourtant, remontait à quelques minutes. Ou alors, Javus était tellement occupé à fuir les zombies qu'il en avait oublié d'observer le décor, mais maintenant, le massacre qui avait eu lieu ici le frappait par sa violence et sa morbidité, des murs maculaient de sang de toutes les couleurs, des cadavres qui avaient été vider de leur sang gisaient un peu partout. Javus aurait préféré que Nelty échappe à ce spectacle morbide, elle qui n'était qu'encore une enfant. Mais elle avait sans doute déjà assisté à ce genre de scène morbide. Et dire que son anniversaire était qu'hier. C'était sensé être son jour à elle, au lieu de ça, un seigneur sith psychopathe relâchait un virus qui rendait tout le monde avide de sang. Le sang du zeltron bouillit sous l'effet de la colère. Il tuerait Mortuus, et justice sera rendu...

Javus remarqua alors le silence qui régnait autour d'eux et s'en inquiéta. Mais où était passé les coups sourds et les bruits de mastication de tout à l'heure. L'assassin avait un mauvais pressentiment sur cette histoire. Des frissons coururent le long de son dos. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas senti l'inquiétude le gagner.

Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent dans une cantine déserte, les sièges y étaient renversés et Tharn remarqua qu'une tête était bien évidence sur le bar, comme pour donnait un avertissement. Il entendit alors la jedi s'exclamer :

"Ici, il y a des survivants. J'en suis certaine! "

Javus fût intriguer car il n'entendait aucun bruit venant de la pièce. Il fit alors basculer la vision de son masque en mode thermique mais ne détecta rien derrière la porte et pourtant la jedi était sûr d'elle. Un mauvais pressentiment tarauda alors l'assassin, il passa sur un spectre qui détectai les ondes sonique et fût très perturbé de voir que plusieurs choses se déplaçaient dans la pièce , et vers leur direction. La révélation le frappa alors et il voulu empêcher la jedi, inconsciente du danger, d'ouvrir la porte avec son sabre. Mais il fut arrêter en plein mouvement, lorsqu'il ressentit quelque chose dans la Force, quelque chose qui caressait son conscient, comme un vieux souvenir, un voix qu'il n'avait plus entendu depuis longtemps et qu'il avait cherché sans relâche depuis son retour de son exil. Une voix qui, autrefois, était enfantine mais aujourd'hui adulte. Elle n'avait dit que deux mots :

-Salut Javi...

Il n'y avait qu'une seule personne dans toutes la galaxie qui l'avait, jadis, appelé comme ça : Sa sœur, Tehva...

Javus fût brusquement ramené à la réalité lorsqu'il entendit le cris de terreur de Nalty. Il resta un instant figé de stupeur en voyant les infectés s'attaquer à la jedi et à la petite fille. Il dégaina un de ses blasters ainsi que sa lame en cortose et sauta à l'assaut des anthropophages. A peine, eu-t-il atterri qu'il tira sur deux zombies, l'un faisant mouche, l'autre ne touchant que l'épaule de sa cible. Il en décapita un autre avec sa lame, lorsqu'il entendit le cri de douleur de la petite cathar, il réagit aussi vit qu'il put et tira dans la tête de l'assaillant de la petite. Il n'eu pas le temps de vérifier qu'elle allait bien car un twi'lek monstrueux l'attaqua. Il eu qu'à peine le temps d'esquiver le poing rageur qui venait à sa rencontre. Il trancha le bras de l'infecté, se propulsa au niveau de sa tête et le décapita.

Le combat fut long et sanglant, l'assassin découpant, tranchant, tirant à tout va. Et le jedi n'était pas en reste puisqu'elle fût aussi efficace avec le blaster que le droide lui avait donné. Au bout de plusieurs minutes, le combat fût terminé. Javus était essoufflé, les zombies avaient été nombreux et Javus commencé à ne plus être aussi vif qu'il y a 10 ans. Il chercha la jedi du regard et vit qu'elle était indemne, et Nalty était.... Mais où était Nalty ?

Ils entendirent alors des sanglots venant de dessous une table. La jedi s'y précipita et prit la petite Cathare dans ses bras. Et Javus crût qu'il allait s'effondrer quand il vit la jambe de Nalty. Une morsure s'y était dessiné....

Malgré toute sa rapidité, Javus n'avait su protéger la petite. Il sentit pour la première fois depuis bien longtemps des larmes coulé sous son masque. Il s'en voulait, atrocement... La jedi essaya de bander la blessure de Nalty tant bien que mal, elle aussi avait les larmes au yeux. Elle leva des yeux suppliants vers l'assassin...

Achever la petite aurait été sans doute le plus logique. Mais Javus ne pouvait s'y résoudre, tuer un enfant n'était pas honorable et tenait de la monstruosité. Or, il il n'était ni l'un ni l'autre. Si il voulait sauver la petite, il faudrait trouver un antidote. Il n'y avait qu'une seule personne dans toute la galaxie qui était susceptible d'en détenir un et elle était sur la station, mais la Force-savait-où. Il n'y avait aucun moyen de savoir de connaître sa position. Darth Mortuus, ce sale fils de chienne serait responsable de la mort d'une âme innocente, et cela, Javus ne pouvait le tolérer. Mais comment le trouver ?

Javus réfléchis-sa à toutes vitesse pendant plusieurs secondes, lorsqu'une évidence le frappa. Le droide... ce foutu tas de ferraille était à la recherche du seigneur noir. Et il était parti dans une direction précise, ce qui signifiait qu'il avait peut-être une piste qui le mènerait jusqu'à Mortuus. Javus le savait, c'était une piste maigre, voir fantaisiste. Mais c'était la seule option qu'ils avaient et qui avait une chance de mener à un résultat. L'assassin s'accroupi prés de la jedi et de l'infortunée contaminée. Il dit d'une voix douce, même si un peu modifier par son masque :

-Ecoutez, j'ai peut-être un plan. On a besoin d'un antidote pour sauver Nalty, et je jure sur tout ce qui m'est cher que nous le ferons. Mais pour ça on à besoin de retourner sur nos pas et de suivre la trace du droide, il est sur la trace de celui qui aura de quoi te soigner, ma petite chérie, dit-il en essuyant une larme de peur sur le visage de Nalty.

Il se retourna vers son compagnon et vit son air dubitatif. Il s'éloigna avec elle pour que Nalty n'entende pas leur conversation . Elle n'avait sans doute pas spécialement envie de savoir qu'ils allaient sans doute devoir se battre contre un seigneur noir des sith. Pendant qu'ils s'eloignaient, Javus en profita pour récolter un minuscule bout de peau de la jedi, à l'aide des micro-pinces dissimulé sur les doigts de son gant. Les informations arrivèrent très vite : connu seulement sous le nom d'Eris, ancienne padawan, déclarée déserteur après la mort de son maître.

-Eris, je sais que vous n'avez aucune raison de me faire confiance, et vous n'auriez pas franchement tort. Mais croyez-moi je ne veux pas que Nalty meurt. Elle est innocente et n'a rien avoir avec ce qui se joue ici. Je sais qu'allez au-devant de Mortuus peut sembler fou, mais nous n'avons pas d'autre choix. En signe de confiance, je vais vous révéler qui je suis et ce que je fais vraiment sur cette foutue station. Je suis la Dague Sanglante, vous avez entendu parler de moi ? Enfin bref, comme vous vous en doutiez, je ne suis pas ici pour aider les survivants-même si je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour le faire-, non je suis ici pour abattre Mortuus. Mais là on a besoin de lui pour soigner la gamine. Vous m'aidez ?

Deux minutes plus tard, le petit groupe était reparti en sens inverse, dans une tentative désespérée pour sauver une petite fille d'un virus qui avait tuer des centaines, si ce n'est des milliers, de personnes.

Au bout de quelques minutes, les lumières s’éteignirent brutalement, comme si quelqu'un avait désactivé l'alimentation électrique. Javus s'inquiéta que l'arrivée d'air n'est lâchée elle aussi, mais heureusement le générateur de secours avait pris le relais, même si l'obscurité n'était que chassée par les lampes d'urgence. L'assassin augmenta la luminosité des lentilles de son masque au maximum, pour que la pièce soit un peu éclairée, mais ça n'éclairait qu'à 3 mètres maximum, et Javus entendait déjà les infectés qui forçaient les portes de sécurité, le coin n'allait plus tarder à pulluler de mangeur de cervelles. L'assassin somma à ses compagnons de forcer le pas. En chemin, ils éliminèrent quelques zombies qui rôdaient. Ils arrivèrent alors à un ascenseur et le prirent. Lorsqu'ils furent tout en haut, les senseurs nasales du zeltron détectèrent immédiatement une forte odeur d'ozone brûlée, et ils virent des restes de cadavres un peu plus loin. Nalty, qui suaient abondement et avait commencé à se plaindre de maux de têtes, enfoui sa tête dans l'encolure de la toge d'Eris. Javus déclara simplement :

-Quelqu'un s'est battu au sabre-laser récemment...

Messages : 44 Date d'inscription : 04/08/2012

« Mais, Maître, même si la mort naturelle ne peut vous atteindre, que se passerait-il si la Force devait vous rappeler à elle ? »

« Quelle question, jeune Woonsen. Les voies de la Force sont impénétrables, mais certains secrets nous sont parfois dévoilés au compte goutte. »

« Quels secrets, Seigneur Togan? »

« Tu le sauras quand tu auras acquit la sagesse nécessaire. Souviens-toi seulement d'une chose : le corps peut disparaître, mais l'essence demeure, quoi qu'il puisse arriver... »

Alors que les sages paroles de son Créateur résonnaient encore dans sa tête, l'Exécuteur Noir continuait sa route d'un pas sûr et rapide. Il repensait à ce dialogue en croisant les groupes de zombies dans les rues de la sphère centrale de la Roue. Ce dont il était témoin défiait les dires de Togan, et la Force Vivante elle-même. En ce qui concernait les non-morts, il ne restait que l'enveloppe, et l'essence, elle, avait disparu. Mortuus avait découvert le moyen de détruire la vie sans détruire le corps. Qui donc aurait pu croire un jour à une application aussi contre-nature de la Force? Personne, car les enseignements qui devaient permettre de réaliser une telle chose étaient sûrement bien cachés. Ou sévèrement et jalousement conservés. TH-01 savait en réalité peu de choses sur l'étendue du Côté Obscur. Il avait déjà vu Togan et Woonsen à l'oeuvre, mais lui-même ne s'était jamais intéressé à la Force. Car après tout il était un droïde, et cette énergie cosmique ne le concernait pas réellement. Mais il songea que si Lord Togan l'avait un tant soit peu initié à ce qu'était la Force Obscure, il aurait été en mesure de comprendre ce qui arrivait réellement aux morts-vivants. De comprendre ce qui avait poussé Mortuus à faire ce choix et pas un autre. TH haïssait l'ignorance, et quand elle venait de lui, il avait envie de tout détruire sur son passage. Il aimait savoir, il détestait être en retrait au niveau intellectuel et culturel. La compréhension de la Force était quelque chose de primordial pour lui, mais il ne savait comment l'acquérir.

Il bifurqua deux fois, traversant parfois des rues infestées de zombies, et d'autres fois des lieux déserts, où ne subsistaient que cette immonde odeur de chaire putréfiée mêlée aux marques de sang témoignant de l'horrible sort qui avait frappé la station. Il commença à réfléchir à la suite de son plan. Il pouvait faire sortir Mortuus du secteur avec sa navette personnelle, et il savait comment la récupérer tout en faisant passer le Seigneur Noir dans un croiseur Arkanien. Mais que se passerait-il après? Mortuus accepterait-il un simple droïde à ses côtés? Peut-être faudrait-il parler du Seigneur Togan, mais il se pouvait que Mortuus ne le connaisse pas. En tout cas, si ce Seigneur Noir acceptait son aide, l'Exécuteur saurait alors quoi faire : saborder la Légion Sith de l'intérieur, par tous les moyens. Ensuite, lorsque le Consulat serait trop occupé à régler ses conflits internes, un petit coup monté réussirait à déclencher une guerre entre les régimes de Skyurr et de Tagon Rorik. Et lorsque sortirait un vainqueur faible et aveuglé par son éphémère victoire, les forces de Darth Mortuus écraseraient ce qu'il resterait de ces pitoyables régimes politiques sans avenir et sans profondeur, laissant ainsi place au glorieux Empire Sith ressuscité par Mortuus. La volonté du Seigneur Togan s'en retrouverait alors exécutée, accomplie, réalisée, et TH-01 servirait Darth Mortuus pour l'éternité, à la gloire de l'Ordre des Vrais Sith.

Il s'arrêta soudainement, net, comme figé. Des bruits de lutte, de combat, des cris de peur, de souffrance, de mort. On sa battait non loin. TH-01 aurait préféré ne pas s'en mêler, mais s'il s'agissait de troupes consulaires, il ne pourrait passer à côté sans être suspecté d'une quelconque manière. Il dégaina son sabre rouge et se mit à courir en direction du bruit. Il n'avait plus de senseurs, mais ses capteurs auditifs longue portée le guidaient aisément. Il localisa la source du tumulte, et redoubla de vitesse. Quand soudain ce fut le silence. Il n'entendait plus rien. Au loin, dans un couloir, il vit une porte s'ouvrir. Il sa plaqua contre un mur, resserant un peu plus le manteau noir contre lui, la capuche toujours sur sa tête. Il vit un homme passer la tête par la porte, regardant à droite, puis à gauche, et la rentrant enfin. Puis, l'homme rentra la tête, et un murmure parvint à l'Exécuteur Noir. L'homme semblait demander ce qu'il fallait faire maintenant. Le droïde hésita, puis se dirigea vers la porte. Il avança d'un pas discret, ses semelles magnétiques ne produisant aucun son sur le sol métallique. Il apparut dans l'encadrement de la porte, et vit l'homme qui avait passé la tête par la porte. Un type pâle, aux cheveux longs, qui semblait éprouvé par un combat qui avait du être rude. A ses côtés, un petit homme frêle et tremblant, qui ressemblait plus à un serveur de restaurant coincé qu'à un combattant. Et enfin, plus loin dans la grande pièce, il LE vit. Oui, Il était là. Le droïde dépassa les deux hommes et s'approcha du Seigneur Sith. Pas de doutes, c'était bien Darth Mortuus, en chaire et en os. Le droïde se posta devant le Sith, abaissa sa capuche, pointa sa lame à la verticale, et exécuta un salut en s'inclinant humblement.

- Noble Seigneur Noir, je me nomme TH-01. On me connaît aussi sous le nom d'Exécuteur Noir. Si je suis aujourd'hui devant vous, c'est qu'il y a une bonne raison. La Légion Sith a trahit la volonté de mon défunt maître et Créateur, le Seigneur Noir Togan. Vous le connaissez peut-être, ou pas. Toujours est-il qu'il rêvait, comme vous, d'un nouvel Empire des Sith, fondé sur de nouveaux enseignements. Et c'est ce que vous avez promit à la Galaxie. Aujourd'hui, et au nom du Seigneur Togan, je me joins à vous dans votre noble combat pour la paix et la justice, Mon Seigneur.

Messages : 560 Date d'inscription : 30/06/2012

« - Et maintenant ? » fit Ombre Douteuse.

Un personnage assez intéressant. Il l’avait sondé de toute les mannières possible et il avait senti en lui la puissance de plusieurs esprits. Son cerveau était bercer par ce qu’il avait cru être la soupe. Pour toute personne assez cultivée, il ne fallait pas beaucoup de temps pour comprendre qu’Ombre Douteuse était un Azanti et que par conséquent, le personnage était bien plus agé que lui. Et c’est surement cela qui fit que Mortuus lui voua plus de respect car si ce dernier était une relique du passé, Ombre Douteuse était le doyen du musée. Il le suivit donc et suivit ses indications jusqu’à ce que les lumières s’éteignent violemment. Cela ne se fit pas réellement d’un coup, mais plutôt de manière successive, voyant les lampes s’éteindre graduellement vers eux jusqu’à les plonger dans le noir. Puis lentement, de petites lanternes bleuté illuminèrent certains coins des couloirs, mais pas assez pour représenter une véritable source de lumière.

« - Et maintenant ? » fit Ombre Douteuse en s’adressant plus particulièrement à lui. Mortuus n’eut pas à réflechir beaucoup pour trouver une solution. Il dégaina son sabre laser, ce qui ne sembla pas inquièter fort beaucoup Ombre. Le Sith lui tendit alors son arme en lui indiquant qu’il pouvait s’en servir comme d’une source de lumière assez puissante. Pour le lui prouver il l’alluma.

En écho à la vibration de son arme, un cri strident survint derrière le sith. A peine avait-il eut le temps de se retourner qu’une immense créature fut sur lui. Il eut quelques secondes qui semblèrent se figer pour détailler ce qui bondit sur lui. Il s’agissait d’une immense bête au crocs dégoulinant de sang, une imposantes poignes et les restes de poils qui semblaient se répendre sur le sol à chacun de ses pas indiquèrent la nature du monstre. Avant d’être contaminé par le virus, il devait s’agir d’un Wookie. Mortuus cru à la coincidence.

« - Woortokkk ? » fit-il à mi-voix, à la fois surpris et inquiet.

La créature lui aggripa le bras droit et le mordit. Il le fit avec moins d’agressivité que ce que Mortuus le craignit. Après tout, la machoire du wookie aurait pu lui arracher le bras tout entier, mais les morts vivants commencaient eux aussi à montrer des signes de fatigues. Après plusieurs jours sans manger ni dormir, leur vivacité ironiquement allait finir par baisser. Mortuus hurla à la fois de douleur et de rage. D’un mouvement rapide et puissant, il dégaina son sabre sith de la main gauche, et d’un mouvement de bas en haut, trancha son adversaire. La machoire se désserra et libéra le bras de Mortuus. Le wookie undead retomba sur le sol et ne se releva pas. Il ne se releverait pas.

A la lumière rouge du sabre laser, il vérifia la profondeur de sa blessure. Ca n’était pas réellement profond, mais cela faisait un mal de chien. Devant les regards inquiet, plus par les risques d’infections que par sa douleur, Mortuus préféra les rassurer.

« - N’ayez crainte. J’aurai été idiot de venir ici sans me vacciner contre cette saloperie. »

Il arracha un morceau de sa bure et l’enroula autour de son bras en serrant fort sur le nœud pour ne pas perdre trop de sang. Puis il rengaina son sabre noir des sith. Il frotta son bras contre sa hanche. Cela faisait un mal de chien, une douleur saisissante qui lui parcouru tout le bras, comme si milles aiguilles l’attaquaient de part et d’autres au même instant. Il ne put réprimer ce souffle qui forca sa cage thoracique jusqu’à sa bouche, le souffle de la douleur. Il se résigna à utiliser la force pour calmer son esprit et à mieux rediriger la douleur. Après tout, la douleur est une part intégrante de la voie du sith.

« - On devrait continuer. Je pense qu’on finira par arriver aux hangar. Ceux-ci n’étaient plus très loin de mon lieu d’attérissage. » fit Mortuus en montrant un point précis du doigt. « Je vais passer devant. Non pas que vos méthodes de défenses sont inapropriée, mais je dirais que mes aptitudes sont plus… agressives et expéditives. »

Il dépassa Ombre pour se place en avant du groupe. Il avanca suffisament vite pour se retrouver dans le noir total. La nuit l’entourait et les bruits des pas d’Ombre et de son compagnon étaient les seuls liens avec le monde extérieur. Il avait beau ne pas voir, il ne craignait pas de faire une mauvaise rencontre. Si un zombie était présent, il le sentirait. Etrangement, malgré leur statut de personne morte, lorsque Mortuus sondait l’un des undead, il sentait non pas un vide, mais plutôt une certanes formes d’animalité, de bestialité qu’il n’y avait pas chez l’être vivant et ce peu importe sa râce. Mortuus se repérait ainsi, menant son pas au moyen des rares rayons de lumières qui croisaient sa route. Parfois, il jetait un œil dans son dos pour s’assurer qu’Ombre le suivait toujours.

Intérieurement, il se vouait une rage personnelle sur le fait de s’être fait mordre. Il aurait du le sentir venir. Il devait le sentir venir. La force aurait du le prévenir. Jusqu’à présent, il avait pu se préserver de tout danger. Woortokkk avait surgi de nulle part et Mortuus n’avait su réagir. Dans un sens, le wookie s’était vengé et avait essayé de lui retransmettre sa malédiction. Mais cela avait échoué. Au moins, il avait eut la bonne idée de prendre l’antivirus. Pendant un moment, il hésita à le proposer à l’anzanti ou à son compagnon, pour avoir osé ne pas s’en prendre à lui, puis se ravisa. Il se devait de garder son image de toute puissance. Il était un Seigneur Noir, l’un des rares Sith à mériter un tel titre. Les autres sa cachaient ou attendaient leur heure. Après tout, un jour ou l’autre Mortuus finirait par sombre lors d’un affrontement, et mourrait. Le cycle de la force.

Soudain il y eut un mouvement rapide dans l’ombre. Il ne sentit pas une présence bestiale zombiesque. Il y eut un bruit de métal que l’on frappe violement sur le sol, comme les pas d’un droides et à la faible lumière il remarqua l’arrivée d’un autre personnage. Il s’agissait d’un énorme droide dont l’œil unique, à la manière des cyclopes, brillait dans la nuit. Il se placa fixement devant Mortuus, l’empechant presque de faire un pas de plus et le salua d’une manière fortement étrange.

- Noble Seigneur Noir, je me nomme TH-01. On me connaît aussi sous le nom d'Exécuteur Noir. Si je suis aujourd'hui devant vous, c'est qu'il y a une bonne raison. La Légion Sith a trahit la volonté de mon défunt maître et Créateur, le Seigneur Noir Togan. Vous le connaissez peut-être, ou pas. Toujours est-il qu'il rêvait, comme vous, d'un nouvel Empire des Sith, fondé sur de nouveaux enseignements. Et c'est ce que vous avez promit à la Galaxie. Aujourd'hui, et au nom du Seigneur Togan, je me joins à vous dans votre noble combat pour la paix et la justice, Mon Seigneur.

Seigneur Togan ? Cela restait un nom qu’il avait déjà entendu sans pouvoir y mettre de visages ou des actes. Il y avait eut tellement de Seigneur Sith que Mortuus n’avait su tous se les rappeler. Néanmoins, il accorda un intérêt tout particulier à ce nouvel arrivant. L’Exécuteur Noir ? Intéressant. Il semblait s’agir d’une sorte de créature semi-consciente, un peu à l’instar de ces Sphère d’entrainement Sith qui vivent et parle à la manière de créature de la sith. Mortuus resta intrigué. Le sabre laser qu’il portait à la verticale semblait avoir servi à de nombreuses reprises et le droide le tenait avec fermeté.

« - Exécuteur, c’est un plaisir pour moi de vous acceuillir à mes cotés. J’espère pouvoir en apprendre plus sur toi et ton créateur, durant les heures du retour vers l’Empire. Moi, Darth Mortuus, honore ton choix de rejoindre l’Empire de la Sith. Néanmoins, nous devons continuer notre chemin. Ne fais pas attention à ceux-là (en désignant Ombre Douteuse et son compagnon), ils ne représentent pas un grand danger. »

Il passa sa main gauche sur son bandage de fortune et senti la chaleur de son sang. Il porta alors ses doigts à sa bouche pour en gouter toute la saveur puis continua d’avancer. Bientôt, il arriva à une porte. Ne percevant aucune présence bestialle dans les environs, il s’autorisa à créer un peu de lumière en invoquant la force. Il fit apparaitre un petit éclair de force entre sa main droite et sa main gauche qu’il utilisa pour s’éclairer.

Il avait vu juste. Ils étaient aux hangars.

« - Si on veut quitter ce caillou, il y a pas meilleur endroit que le hangar. » fit Mortuus. « Ca doit grouiller de monstres. La stratégie sera simple. Je déchaine les enfer et vous faites en sortes de ne pas vous trouvez sur mon chemin. Vous prenez le premier vaisseau, et on se dit aurevoir. Si vous choisissez de ne pas me suivre, c’est à vous de voir. »

Sans attendre, Darth Mortuus pressa la main sur la porte, et d’une impulsion de force, fit pression sur le levier ce qui fit bouger la porte. Il n’avait pas tort quant au fait des morts-vivants se trouvant dans le hangar. Autour de la dizaine d’appareil qui composaient le hangar se trouvait un nombre énorme d’infecté qui tournaient en rond à la recherche d’une nouvelle proie. C’était un peu logique. La tendance lors de l’infection avait du faire que les survivants tentent de regagner leurs appareils pour s’enfuir, les morts vivants à leur trousses. Visiblement, cela n’avait pas vraiment porté ses fruits.

Mortuus choisit de ne pas faire dans la dentelle. Néanmoins, il sentit qu’il devait faire attention. Sa blessure l’endolorissait au plus haut point et il ne se sentait plus capable de se lancer dans des cabrioles. Il devrait utiliser la force pure. Il leva le bras gauche et invoqua la force. Un rayon d’énergie pure vola vers les zombies qui se trouvaient en contrebas de sa position. Son assaut ne fit pas énormément de dégats, mais eut pour résultat d’enflammer les habits des morts vivants ce qui lanca un incendie immonde dans le hangar. Rapidement, une odeur de chaire brulé, de viande avariée sur un feu de camp, se répendit partout dans le hangar. Mortuus redirigea son assaut électrique un peu partout dans la pièce avant d’invoquer une nouvelle fois pour dégainer son sabre et se plonger dans la cohue, se frayer un passage jusqu’à un appareil.

Messages : 137 Date d'inscription : 01/08/2012

Je gardais mon arme à la main toute en restant ouvert, la lueur de ma lame fessait de la lumière, car quelque temps avant le courant se coupa. La seule question était : comment ouvrir la porte du hangar ?
Nous approchions de la porte, quand je sentis l'envie de manger mais avant tout je voulais sortir d'ici, nous étions arrivé quand je vis trois zombies près à me sauter dessus. Je sentais que ces créatures étaient de brave soldats auparavant mais ma devise restait la même : la haine restera à jamais en moi. Quand j'ouvris mon sabre laser, la lame jaillit mais je put m'empêcher de faire tourner mon sabre, le premier se prit la lame dans le cerveau, le deuxième dans les yeux et le troisième je lui coupai tous les membres de la tête au pied, je n'avais aucune pitié, en regardant cette porte je perdais espoir, la faim me torturait alors je décidai d'aller fouiller les vieilles boutiques en espèrent trouver de quoi manger.
*j'ai faim...* je pensais au reste pour passer cette faim horrible, mais hélas cela ne servait à rien, ce mot revenait à chaque fois que je voyais un zombie manger de la chair, *je pourrai en manger un* mais au bout du compte cela aurait gagner, nous tombions près d'une vieille épicerie, mon compagnon avait peur, ainsi que moi nous Etions terrorisé car il faisait sombre, à croire que personne n'ouvrit les fenêtres, je sortis mon arme, j'avançai tout doucement puis je pris le temps de regarder les rayons, mais tout était vide, les provisions des survivants surement mais j'arrivai dans un rayon à l'il y a eu plein de petites choses à manger *enfin de la nourriture* j'ouvris les boîtes en dizaine, tandis que la pilote mangea miette par miette, je ressemblais à un mort-vivant.
Quelques heures plus tard nous Etions déjà en route, quand je croisai une autre patrouille de soldats, alors je décidai de les suivre, cela était bizarre que la république tue des innocents, alors je les suivait, à fur à mesure de les suivre, et de les voir tuer tout le monde, zombies comme survivants je les suivait, hm... je commençais à être fatigué à force de les suivre, quand ils se posèrent près d'une salle inscrite : interdit de passer, ils entrèrent, à notre tour, cette pièce renfermait tous les générateurs, alors un d'eux se posta sur les commandes et actionna le bouton pour ouvrir les portes du hangar 9, dommage pour nous ce n'était pas le bon, sur leurs écrans je vis une bonne centaine de zombies sortir de ce hangar, mais le hangar se trouvait dans l'est de la station, et l'est était tout près du hangar 5 celui-ci ou se trouvait mon vaisseau

Messages : 67 Date d'inscription : 16/09/2012

Hécatombe sur la Roue

«"Je ne comprends pas, Maitre! L'apprenti de Maitre Karek, lui, connaît déjà trois formes de combat, vous ne m'avez qu'à peine appris la première."

Fis-je d'une voix boudeuse, laissant tomber le tas de pierre que je tenais en lévitation depuis quelques instants déjà, croisant les bras comme une enfant qui n'aurait pas eu ce qu'elle voulait. Cependant, maître Aliera ne fit aucune remarque, se contentant de me regarder avec ce petit sourire qui, pour une fois, ne réussis qu'à me donner une raison de plus de grimacer. Évidemment, cela la fit rire, me vexant que plus fort.
J'ai toujours été susceptible, encore plus pendant mon adolescence.

"Il n'y a pourtant rien de difficile à comprendre. Te parait-il logique de t'obstiner à vouloir manier un sabre laser, alors que tu n'as aucune affinité avec?"

"Bien sûr, c'est ce qui fait un Jedi!"

"Ah, ma jeune padawan, tu as encore tant à apprendre. Penses-tu logique qu'un poisson s'acharne à vouloir voler, alors qu'il nage tellement mieux qu'un oiseau?"

Fit-elle doucement, tout en secouant la tête. Vexée qu'elle me fasse la morale comme si je n’étais qu'une enfant, je lui tourne la tête, croisant toujours fermement les bras pour montrer ma motivation à ne pas céder. Qu'est-ce que j'ai pu être puérile à cette époque, je n'ai compris que bien plus tard ce que voulait réellement dire être un Jedi.

"La Force à un destin pour chacun de nous, elle nous guide vers celui-ci. Toi, plus que personne, devrait le savoir. Tu es puissante dans la Force et..."

Cependant, je la coupe, agacée d'entendre toujours et encore la même rengaine qui n'en termine jamais.

"Peut-être, mais je veux apprendre à manier mon sabre laser aussi bien vous!"

"...Et nous savons toutes les deux ce qui se passera. Tu n'obtiendras jamais le résultat que tu espères en comparant ton maniement du sabre, à ta maîtrise de la Force. Tout ce que tu y gagneras, c'est de la frustration, de laquelle résultera de la colère, qui, inexorablement, te conduira du côté obscur."

Finit-elle tranquillement, comme si je ne l'avais pas coupé le plus impoliment du monde. Je tourne vivement la tête vers elle, vexée qu'elle me pense si facile à détourner de la lumière.

"Jamais je ne trahirai mon serment Jedi!"

"Alors, fais-moi confiance, et concentre toi sur ton entraînement au lieu d'envier celui des autres. Cela ne t'apportera rien d'autre que des sentiments néfastes qui freineront ta propre progression, crois-moi."

Son ton est calme, et remplis de douceurs, tandis que le mien est teinté d'amertume. Le fossé qui nous sépare me semble insurmontable, à cet instant. Cela me chagrine plus qu'autre chose. J'aurais aimé être comme elle, et plus le temps passe, plus j'ai l'impression de m'éloigner de mon but.
Je finis par baisser la tête, résignée, mais insatisfaite par sa réponse.

"... Je ne comprends pas, Maitre..."

"Dans l’immédiat, cela n'a pas d'importance Padawan. Quand le moment viendra, tu comprendras." »

«Peut-être». C'était mieux que rien, aussi, Eris écouta sans un mot Suvaj, ne prenant à aucun moment la parole. Sa voix risquait de trembler, et elle ne se serait pas pardonnée une telle marque de faiblesse devant l'enfant. L'assassin avait beau jurer de tout faire pour sauver Nalty, Eris ne le croyait pas, ni ne comprenait ses motivations. Pourquoi prenait-il tant de risque pour une enfant qu'il venait à peine de rencontrer? Ça n'avait pas de sens, et le manque de compréhension de la jedi ne faisait qu'attiser sa méfiance, son impartialité l'ayant quittée peu de temps après qu'elle ait tourné le dos à l'Ordre.
Ainsi, le plan de Suvaj était de trouver Mortuus. C'était de la folie. Ils n'étaient même pas certains que le seigneur noir des Siths possédait l'antidote sur lui, Nalty était sûrement condamnée. Eris se sentait soudainement prise d'un pessimisme nouveau. Elle n'y croyait tout simplement pas, ou plus précisément, elle n'arrivait plus à y croire, et son visage fermé, à la fois teinté de méfiance et de hargne, le prouvait. Cependant, ils n'avaient que deux choix possible, abattre la petite, ou tenter le tout pour le tout, pour au final très probablement la tuer quand même. Devant une telle situation Eris avait du mal à se montrer optimiste, encore plus quand la culpabilité l'écrasait cruellement de toute sa force. Elle avait l'impression d'être revenu quelques mois en arrière, après la mort de son maître.
Cette fois-ci, devait-elle pleurer ou crier?

Posant la petite sur le banc, la jedi suivit, de mauvaises grâces, certes, son compagnon quand il lui fit signe. Croisant les bras, le regard froid, elle écouta sans un mot la tirade du tueur. ''Dague sanglante''? Aucune idée de qui il pouvait être. Eris avait vécu toute sa vie en parfaite aventurière avec son maître, aussi était-elle resté très éloignés de tout ce qui concernait les assassins et ce qui s'en rapprochait. Ce qu'elle comprenait, en tout cas, c'est qu'il lui avait menti. Il n'était pas là pour sauver. Il était là pour tuer. Il utilisait probablement Nalty pour arriver à ses fins. Plissant les yeux, Eris l'observa un instant, avant d'enfin prendre la parole, le plus doucement possible, pour que la petite n'entende rien de son ton à la limite du vénéneux.

"Qu'importe votre vrai nom ou votre mission, je n'ai et n'aurai aucune confiance en vous, quoi qu'il arrive. Donc non, je ne vous crois pas. Mais ai-je une autre solution?..." Elle soupira, puis hocha de mauvaises grâces de la tête. "Je vous aiderai, tant que sa vie sera en jeu, du moins..."

Ses mots étaient durs et son cœur fermé, tout autant qu'elle. Faire confiance à quelqu'un, c'était prendre le risque d'être trahi. Eris ne se sentait pas capable de ressentir de nouveau des émotions aussi forte que celles qu'apportaient la trahison et la déception, aussi préférait-elle rester seule. Ainsi, au moins, elle tenait debout.
Retournant rapidement récupérer Nalty, Eris la prit dans ses bras, la rassurant doucement, après quoi, elle suivit la dite « dague sanglante » et n'ouvrit plus la bouche de tout le trajet. Vexée, probablement. A peine avait-elle le temps de s'habituer à une identité, qu'elle changeait déjà. Comment, même si elle l'avait voulu, aurait-elle pu avoir confiance en une personne qui se cachait derrière un masque? Il n'y avait rien à faire, Eris ne l'aimait pas, et pourtant, elle n'avait rien réellement de concret contre lui, ce qui l'agaçait encore plus.

Quand les lumières s'éteignirent, Nalty sursauta légèrement, mais Eris resserra son étreinte autour d'elle, pour la rassurer, remarquant alors que la petite était brûlante, son poil devant humide de sueur. Probablement avait-elle de la fièvre. Son inquiétude pour l'enfant rendait Eris tout simplement distraite, c'est à peine si elle faisait attention aux différents bruits alentour, se contentant d'essayer d'apaiser l'enfant que sa blessure faisait souffrir. Aussi se montra-t-elle très inefficace pendant les combats, ne pouvant utiliser que la télékinésie, la petite l'handicapant pour le maniement du sabre laser. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était suivre Suvaj, espérant qu'ils trouveraient Mortuus avant que la petite n'atteigne le stade critique.

Arrivés en haut, une odeur de brûlés leur intoxiqua les poumons. Utilisant sa manche pour cache le bas de son visage, Eris regarda les corps calcinées, acquiescent quand Suvaj l'informa qu'un combat de sabre laser avait dû avoir lieu dans les environs. Ça ne faisait aucun doute.

"Peut-être, mais notre piste s'arrête ici."

Fit-elle agacée, sifflant sa remarque plus qu'autre chose, alors, qu'elle cherchait un autre moyen de continuer leur traque. Elle regarda les lieux, mais aucune vision ne semblait y lier. Elle se sentait encore une fois aveugle, ce qui ne fit qu'accentuer son agacement. Non, ce n'était pas la bonne solution, pester sur place ne l'aiderait pas à avancer.

S'obligeant à expirer et inspirer doucement, La jedi fit abstraction de l'horrible odeur qui imprégnait les lieux, cherchant à retrouver son calme en méditant sur le code Jedi. Si Eris n'arrivait plus à y croire, il n'empêchait, qu'elle réussissait à reprendre le contrôle grâce à ce dernier. Il lui rappelait les bons moment avec son défunt maitre. Quelques instants lui suffirent pour faire le vide dans son cœur et dans son esprit, se libérant ainsi pendant un instant de ses peurs et autres doutes qui l'enchaînaient. Eris avait l'impression de retenir une mer tumultueuse, la séparant en deux, tout en se tenant en plein milieu, prête à se faire engloutir au tout moment. Pourtant, son esprit se calma, et une paix fragile, pendant un bref, très bref instant, s'installa dans son âme. Juste assez longtemps pour que sa perception, d'habitude corrompu par la peur, retrouve toute sa puissance.
C'est là qu'elle le vit.

"Venez, nous devons faire vite!"

Fit-elle, se mettant à courir dans la direction opposée, sortant son sabre laser pour s'éclairer toute seule le chemin, tout en utilisant la vitesse de Force pour avancer bien plus vite. Ils avaient peu de temps. Cette présence, celle plus noire que bien des autres, elle l'avait vu: elle se dirigeait vers l'un des hangars. Oh, évidemment, Eris aurait pu se tromper, après tout, les Sith de la Garde ou de la Légion devaient être quelques uns ici, mais la jedi était certaine que c'était lui. La Force la guidait, comme toujours. Du moins, voulait-elle le croire.

C'est quand leur chemin croisa un wookie zombie, visiblement achevé par un sabre laser, qu'Eris fut certaine d'être sur le bon chemin. Cependant, leur avancé fut stoppée par l'enfant cathar qui, de nouveau, commença à se plaindre de la douleur, réveillé par une odeur atroce, bien plus forte et étouffante que ce qu'ils avaient senti tout à l'heure. Pour peu, Eris en aurait eu des hauts-le-coeur tant l'odeur en était insoutenable. Ils touchaient presque au but, au vu de la bataille qu'ils entendaient au loin.
Eris posa alors Nalty, captant son attention.

"Écoute moi. On va rentrer dans un endroit très dangereux, posant sa sacoche au sol, elle en sortie un tissus, couvrant le bas du visage de l'enfant avec. Je sais que c'est dur, mais il faut que tu fasses un dernier effort, après, ça sera terminé. Je vais te mettre sur mon dos, et il va falloir que tu t'accroches fort, quoi qu'il arrive, ne lâche en aucun cas. Si tu dois le faire, je te le dirais, et si c'est le cas, il faudra me promettre d'aller te cacher en dessous de n'importe quoi ou l'on ne pourra pas te trouver."

La petite acquiesça sans un mot, trop fatiguée pour parler, aussi, Eris lui tourna le dos pour qu'elle puisse monter sur ce dernier. Ses petits bras enserrèrent comme ils purent son cou, mais ne génèrent en rien sa respiration. Ses jambes se resserrèrent autour de sa taille, mais son poids plume et son manque de force réel ne gêna pas les mouvements de la Jedi. Parfait, ainsi, elle était prête. Prenant son sabre en main, la jeune femme entra dans le hangar, cherchant du regard la seule personne qui l'intéressait. Et il ne fut pas dur à identifier.

Se frayant un passage à renfort de poussées et autres vagues de Forces, Eris fit voler des zombies enflammés un peu partout dans la salle, se fichant éperdument d'où ils pouvaient atterrir. Elle ne chercha même pas à savoir où se trouvait Suvaj, Tout ce qui comptait, c'était d'avancer, et peu importait l'énergie qu'elle dépensait pour cela. D'ailleurs, quand elle décida qu'ils étaient suffisamment proches du sith, elle utilisa un Saut fusionné à une vague de Force pour faire place net à son arrivée. D'un coup d’œil, elle regarda que Nalty n'avait rien. Si on omettait la souffrance et l'armée de zombie les entourant, on aurait presque pu dire que cela amusait l'enfant.
La respiration d'Eris était difficile, sa fatigue, impossible à ignorer, pourtant, c'est le regard déterminé que la Jedi barra la route groupe du Sith, décidée, pour ne pas dire résolue, à récupérer l'antidote par tous les moyens.

"Un instant, par pitié! Cria-t-elle pour se faire entendre dans le brouhaha incessant qu'était devenue le hangar. Vous ne pouvez pas partir ainsi, il nous faut l'antidote! "

Mais que diable lui prenait-il de prendre tant de risques?

Messages : 137 Date d'inscription : 01/08/2012

Nous continuons à avancer et chercher notre vaisseau, enfin un moyen d'ouvrir la porte du hangar, au fond du couloir se trouvait une locale, nous arrivions devant je vis un journal, je le ramassai puis je commençai à lire.
“La station connue sous le nom de "La Roue" est victime d'une grave tragédie. Un terrible virus a terassé ses habitants et pousse les morts à se réveiller pour s'en prendre à leur congénères. La République encourage les touristes à ne pas se rendre sur la station. L'armée républicaine s'engage à restaurer le calme sur la station..."
alors je lâchai le journal qui se tenait entre mes doigts, et je repris la route, il commençait à faire froid, les zombies étaient de plus en plus nombreux, *j'ai froid... je veux... sortir...*. Mon compagnon perdit force et tomba au sol, j'utilisais ma force pour la porter jusqu'à un endroit où nous serions à l'abri mais dans cette station aucun endroit n'était sécurisé, *tout ça est de ma faute...*. et oui c'est bien à cause de moi que nous sommes ici, ma force diminuait, je ne... je m'évanouis au milieu de plusieurs zombies. Quelques heures plus tard je repris enfin connaissance nous Etions dans la salle où se trouvaient tous les générateurs, ce qui était bizarre c'était pourquoi je ne suis pas attacher ? je vis une silhouette s'approcher de moi, elle me tendait mes sabres laser, j'ouvris mes mains et j'attrapai les sabres. je demandai à cette silhouette qui devenait de plus en plus humaine.
- ou suis-je ? et qui êtes-vous ?
l'homme enleva son casque et dit
- je suis le commandant Bitfor, je suis là sous la demande de Darth Nulinus vous devez être Bogus ? - Alors mon maitre m'a envoyé de l'aide mais comment saviez-vous que j'étais là ?
- Dès votre départ, vous deviez être testé alors nous vous avons suivie jusqu'à la roue ou sous l'ordre du seigneur Nulinus nous avons placer des explosifs et prit le contrôle des générateurs de secours
Alors je comprenais ce que ces soldats faisaient, mais alors mon moyen de sortie était là, mais la seule question était : a-t-ils un vaisseau ?...
Le commandant Bitfor demanda alors à ces hommes de préparer les matériels pour enfin je crois partir de la station. Après de longues heures nous arrivions devant une base, celle-ci était gardée par des droïdes puissants alors "mes" soldats commencèrent à tirer sur les tas de ferraille,
Entrez vite, ce fut mon premier pouvoir de commandement, alors que ma pilote commençait à ressentir des émotions sur moi...

Messages : 560 Date d'inscription : 30/06/2012

Il se dirigeait vers le premier vaisseau venu. La main toujours brulante, il faisait des moulinets avec son sabre pour se frayer un chemin parmis les créatures qui se dressaient sur son chemin. La fumée de l’incendie avait empli le hangar de sa présence et l’odeur qui en ressortissait était nauséabonde et piquait aux yeux. Malgré la cohue du combat, il ressentait de nouvelles présences dans le hangar et remarqua l’arrivée d’un petit groupe. Cela puait le Jedi ou quelque chose qui y resemblait. Et il en fut convaincu lorsqu’il s’avanca vers le vaisseau. Il sentit une poussée de force et puis sans pouvoir faire un geste, il fut arreté net dans son mouvement par quelque chose se trouvant sur sa route. Il s’agissait d’une jeune femme avec un enfant accroché à son cou. Ne comprenant pas vraiment, il essaya de trouver la raison qu’une personne se dresse devant lui avec un enfant pour bouclier et trouva sur un endroit du corps de la gamine une trace de blessure, sans aucun doute une morsure. Le cri que lui fit la jeune femme confirma ses doutes.

"Un instant, par pitié! Cria-t-elle pour se faire entendre dans le brouhaha incessant qu'était devenue le hangar.Vous ne pouvez pas partir ainsi, il nous faut l'antidote! "

La réponse fut immédiate.

« - De la pitié ?! »

Il était ahuri. Qu’on lui demande de la pitié ! Avait-on jamais fait preuve de pitié avec lui ? Est-ce que le monde s’était un jour demandé si sa vie se déroulait bien ? La guerre était à la porte des Sith dès leur premier souffle, avant même qu’ils ne naissent. Et lors des occasions les plus désastreuses, des jedi leur demandaient de la pitié !

Il envoya voler son sabre laser vers la jeune femme non pas pour lui faire du mal mais pour la destabiliser. Il dégaina alors son sabre noir dont le métal reluisait d’une lumière étrange. Elle demandait de la colère, de la rage. Mortuus, de son coté, était au bord de la crise. Depuis quand lui avait-on demandé son avis ? Quand lui avait-on laissé le choix. Il était traqué depuis toujours. Son maitre l’avait été avant lui, abbattu sans aucun doute par un concurent avide de pouvoir. Et à son tour, il se sentait obligé d’endosser le rôle du méchant pour pouvoir gagner sa liberté. Mais plus le temps passait, et plus il se sentait convaincu qu’un jour viendrait où il perdrait son combat. Il ne verrait jamais la liberté. Serait-ce aujourd’hui ?

« - De la pitié. Auriez-vous eut de la pitié pour un sith dans le besoin ? Pour vous je ne suis qu’un monstre gagné par la folie du coté obscur. J’aurai droit à un discours sur la volonté de la force et sur les méfais de la haine. Vous auriez peut être tenté de m’achever ou vous m’auriez laissé l’espoir de m’en sortir avant de vous en aller seule dans un vaisseau. Pourquoi vous aiderai-je ? »
Il leva les mains vers le ciel, les vaisseaux, vers le hangar tout entier.

« - L’antidote ? Je l’ai donné à cette station. Depuis plusieurs années, elle frise le ridicule en prônant la neutralité et en gagnant son pain sur le dos des factions. Depuis la nuit des temps, les sith ne demandent qu’à vivre en paix. Pourtant dès que vous en voyiez un, il vous faut l’abbattre. La Roue est une insulte à tout ceux qui se batte pour la paix. La neutralité c’est accepter que d’autres s’entretuent pendant qu’eux ne font rien pour cesser un massacre. La Roue a payé pour son crime. L’antidote ? l’Hécatombe sur la Roue, en direct et sans bavure. » Il se tourna vers la petite. « L’antidote ? Tes parents qui tentent de te transformer en la panade qui servirait à ton petit frère. Ils méritaient tout cela. D’ailleurs, qu’est-ce qui vous fait croire que je porte l’antidote sur moi ? que vous fait-il croire qu’il existe un antidote ? Retrouvez Orthello Arthan, il porte l’antidote dans son sang moi je ne le porte pas dans mon cœur. »

Il glissa lentement sa main dans sa poche et en sortit une petite fiole dont le liquide qu’elle contenait alliait le rouge sang et la couleur vin.

« - Mais tu as de la chance, Jedi. J’ai l’antidote. Tu peux l’avoir. Sa vie contre la tienne ? » fit-il.

Il déposa la fiole au sol, derrière lui, et sans attendre se projetta sur la Jedi sa lame en avant. D’un mouvement quelque peu maladroit, elle parvint à pivoter sur elle-même pour éviter l’attaque et pour déposer rapidement l’enfant et dégainer son arme. La parade avait étonné Mortuus. Était-il aussi faible en matière de combat ou sa blessure l’affaiblissait-il à ce point ? Il ne laissa pas plus de temps à son questionnement et retourna à l’assaut.

« - Tu as vu tes parents mourir, petite fille. Tu verra celle-ci périr sous les coups de celui à la base du meurtre de tes parents. » cria-t-il suivit d’un rire carnassier qui l’étonna tout autant.

Il déchaina une salve de coup sur la Jedi. La trancher. En faire de petit et menu morceau. La hacher. Faire d’elle de la patée, de la viande. Il déchainait sa colère et sa rage. Son sang bouillonnait sous la pulsion destructrice qui s’emparait de lui, véritable berzerk du coté obscur. Il devait l’abbattre, elle représentait la peur et la colère. Il devait la dévorer, gouter à sa chair. Boire de son sang et…

Un coup sur le nez lui fit perdre le fil de ses pensées. Mais était-il dans son combat ou affrontait-il son cauchemard personnel ? la Jedi n’était pas bien rapide mais il y avait une persévérance peu commune. Surement Mortuus en aurait-il fait qu’une bouchée s’il n’avait pas été blessé car il sentait en elle un manque dans sa formation.

Il chercha du coin de l’œil un objet pour la distraire. Invoquant la force d’une main il fit voler un zombie vers elle avec célérité, mais elle l’évita d’une parade. Il s’empara d’un autre corps mais l’envoya devant elle et d’une pression de la main, le fit exploser le sang éclaboussant la Jedi. Le but de la manœuvre étant d’aveugler la jeune femme. Mortuus bondit.

Messages : 44 Date d'inscription : 04/08/2012

Tandis que le Seigneur Mortuus déchaînait les pouvoirs destructeurs de la Force Obscure, TH-01 avait choisi une navette pour emmener le Sith d'abord sur un croiseur Arkanien, où ils récupéreraient le vaisseau personnel du droïde, pour ensuite fuir, loin de ce lieu mille fois maudit. L'Exécuteur arriva dans le cockpit, vérifia les commandes, lança le démarrage des moteurs, activa les écrans déflecteurs. Tout fonctionnait à merveille. Le droïde utilisa la tourelle pivotante de la navette pour débarasser Mortuus de zombies gêneurs, tandis que l'Anzati et son acolyte nerveux avaient fui la bataille depuis longtemps à bord d'un autre appareil. Les pouvoirs du Seigneur Noir étaient tels que bientôt tout s'enflamma dans le hangar, les créatures brûlaient en couinant, et le Sith semblait impossible à arrêter. TH-01 était émerveillé. Il n'avait pas vu une telle démonstration de force, un tel déballage de puissance, depuis quelques années déjà. Il entreprit ensuite de vérifier l'intégralité du vaisseau. Il n'y avait pas de zombies, un bon point. Il restait du carburant dans les réservoirs, et l'engin semblait tout à fait capable de voler malgré son air "déglingué". TH vérifia l'état des moteurs : ils étaient fonctionnels. Il trouva également des réserves de kolto dans la soute. Si Mortuus était blessé, ça s'arrangerait. L'Exécuteur revint dans le cockpit, et regarda à nouveau par la vitre. Mortuus s'était arrêté, et quelque chose semblait le déranger. Soudain, de la fumée, une silhouette portant un sabre laser émergea. Le droïde ne la reconnu pas immédiatement, et ce n'est que lorsqu'il vit une petite Cathare tomber au sol qu'il comprit qui les avait rattrapé.

- Les chiens ! Je vais les étriper !

L'Exécuteur Noir dégaina son sabre laser et couru à l'extérieur du vaisseau. La fumée brouillait toutes les perceptions, mais TH y voyait parfaitement avec sa vision adaptable. Il voulut se mettre entre Mortuus et la jeune Jedi, lorsque deux tirs de laser manquèrent de le toucher dans le dos. Il se retourna, et vit le fameux "Suvaj", avec son masque et sa capuche, brandissant ses deux blasters. Le droïde avait bien eu raison : ce type n'était pas ce qu'il avait dit être. Peu importait de toute manière, car son corps resterait sur la Roue. L'Exécuteur se posta dans la position idéale pour la technique du Shien, ce qu'il y avait de mieux pour vaincre un ennemi armé d'armes à distance. Il se plaça devant lui, fit un pas en avant, et se rua sur l'homme au masque. Ce dernier esquiva, il avait l'avantage d'être plus rapide et agile que le droïde, mais TH-01 était plus puissant et plus résistant. Il attaqua à nouveau, l'autre esquiva à nouveau et ouvrit le feu. L'Exécuteur renvoya les tirs, et chargea une troisième fois. Cette fois, il attrapa l'autre par le cou et le jeta au sol. Il reconnaissait maintenant le style de combat de cet assassin. Un homme prévisible et pas très malin, car il ne variait que très peu ses attaques et ses techniques.

- La Dague Sanglante. Je me disais bien que votre allure me rappelait quelque chose. (Il sortit un blaster et le braqua sur la visage du tueur.) Pas si impressionant, petit...

[HRP : Succint, mais je n'ai pas grand chose à ajouter.]

Messages : 137 Date d'inscription : 01/08/2012

Nous sommes enfin arrivé, les portes étaient fermées mais les soldats avaient un matériel pouvant détruire toute la salle.

- Aller aller, firent les soldats, quelques-uns se postèrent près des couloirs pour surveiller et protéger. Nous entendions des zombies et c'est pour cela que nous devions nous dépêcher. Tandis que d'autres plaquèrent des explosifs sur les portes, j'étais enfin soulager mais la menace courait encore.
- C'est bon les explosifs sont posés
Nous devions reculer alors je demandai au commandant Bitfor de faire sauter la porte, quelques minutes après l'explosion mes oreilles sifflaient, *hm... enfin... enfin...* je dressèrent un petit sourire, nous viment un soldat habiller de rouge, il s'approchait de nous, j'ai cru qu'il était venu pour nous tuer mais je compris vite fait ce rire, alors je fis un petit bonjour, puis il se présenta
- Bonjour à vous, je suis l'officier Tan Biks, enfin votre garde personnelle...
il dut s'attendre à un petit commentaire du genre "je n'ai pas besoin de garde, car je sais me défendre moi-même", mais ce n'était pas le cas.
- en route démarrer les vaisseaux
je demandai à mon compagnon de démarrer le vaisseau, enfin nous quittions cette maudite station. En espèrent que ce Darth Mortuus ne fait pas la même chose ailleurs, nous entrions dans le grand destroyer, ou enfin j'allaient retrouver mon maitre et finir cette formation. Le reste des vaisseaux sortaient du hangar principal, j'allumai l'holonet, et l'info circula dans toutes les chaines.
- Enfinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn...

[suite sur le destroyer stellaire]

HRP : désolé pour ce petit rp's

Messages : 29 Date d'inscription : 09/09/2012

Javus ne perdit pas un instant lorsqu'ils arrivèrent dans la pièce ou deux utilisateurs de sabre-laser s'étaient férocement battu. Un cadavre complètement dévoré gisait là, réduit en charpie par une horde d’anthropophages affamés. L'assassin s'approcha du malheureux, se baissa et préleva un minuscule bout de chair qui avait été épargné. L'ordinateur intégré se mit immédiatement en marche d'un ADN correspondant et en retrouva un dans les archives médicales consulaires. Il s'agissait, ni plus, ni moins, de Darth Melvar, celui qui avait bêtement trahi la Légion en révélant un possible partenariat avec Darth Mortuus.

Eris et Javus avait suivie la trace du droide jusqu'à ici, et comme par hasard, le cadavre d'un sith se trouvait dans la même pièce, et leur cible utilisait un sabre-laser. Ils n'existaient que quelques droides dans cette galaxie qui étaient capables de rivaliser avec un utilisateur de la Force accompli. Le Zeltron fût prit d'un affreux doute et effectua quelques recherches sur son terminal. Enregistrant les mots-clés adéquat, il tomba sur une liste des ces fameux droides, ce n'est qu'au bout du quatrième qu'il tomba sur un holo du droide. Ce qu'il y lut le fit frissoner...

TH-01, Droide assassin créé par le seigneur sith Togan, assassiné par son apprenti. TH était aussi l'Exécuteur Noir, au service du Consulat.

C'est ce qui troubla le plus Javus fût le fait que TH ait apparemment tué Darth Melvar, alors que celui-ci était un membre de la Légion Sith. Ce qui soulevait deux hypothèses, soit la Légion avait voulu châtier Melvar pour son incompétence, soit TH avait agit d'une manière qui l'aurait poussé à abattre le seigneur sith. Ces deux hypothèses ne supposait rien de bon pour Eris et le zeltron. Car dans les deux cas, TH risquait de s'opposer à eux.

L'assassin n'eu pas plus loisir de mener ses réflexions plus avant puisqu'il entendit la-dite Eris s'agiter et affirma qu'elle savait dorénavant où se trouvait Mortuus. Elle se précipita dans un couloir sans prendre garde aux dangers éventuels. Javus étendit ses propres perceptions mais ses sentiments restaient les mêmes, la présence de Mortuus restait présente mais, pour l'assassin, impossible à localiser. Mais Eris semblait sûre d'elle, et l'assassin ne pensait pas qu'elle mettrait volontairement le vie de Nalty- dont l'était devenait de plus en plus préoccupant- en danger si c'était pour une fausse piste.

Où ils arrivèrent été pour le moins inattendus. Un Hangar, en feu, ou plutôt ses nombreux occupants qui étaient en feu, et il n'y avait pourtant pas eu d'explosion. Mais ce qui attirait vraiment l'attention de Javus fût la présence oppressante de Côté Obscur en ce lieu. Un très puissant utilisateur se trouvait ici, et le zeltron avait sa petite idée sur la question.

Il fût pris au dépourvu par la soudaine violence d'Eris qui balançait des poussées de Force à tout va.
Javus fût projeté à 3 mètres de l'entrée. A peine eu-t-il le temps de se relever et de pester contre la jeune jedi impulsive, qu'il se retrouva entouré de zombies, même si la plupart commençaient à s'effondrer, leurs tendons rongé par les flammes. Javus sauta avec l'aide de la Force, son morceau de peau Taozin l'empêchant d'être détecté par le seigneur sith, qu'Eris avait rejoins entre-temps. Si Mortuus refusait de donner un antidote, s'il en avait un, l'assassin pourrait toujours essayer de l’abattre par derrière. Il escalada la navette pour avoir un meilleur point d'attaque. Ce fût qu'en haut qu'il vit que Darth Mortuus attaquer Eris violemment. Ce fût aussi à ce moment-la qu'il remarqua une petite seringue au sol contenant un liquide...

L'antidote !!

Javus se prépara à la récupérer via la Force, lorsqu'il aperçut un lumière rouge qui évoluait à travers la fumée, sur le côté du vaisseau. Aucun doute qu'il s'agissait de TH-01, qui voulait sans doute aider Mortuus à abattre la jeune jedi. Déjà que cette dernière résistait difficilement au seigneur sith, si l'Exécuteur s'en mêlait, elle était condamnée. Javus décida de s'occuper d'abord du tas de ferraille. Il sauta du vaisseau et atterrit juste derrière la machine. Il avait déjà tirer ses deux blasters et tira dés qu'il fût au sol, malheureusement il se réceptionna maladroitement et sa ligne de tir en fût rendu caduque puisqu'il rata sa cible de quelques centimètres. Le droide se retourna et dégaina son sabre-laser.

Il ne tarda pas à charger brutalement. Charge que Javus esquiva de justesse le coup et se réceptionna derrière le droide. Celui-ci ne tarda à contre-attaquer mais ce fût encore une fois un échec. Javus en profitant pour tirer deux tirs de balsters qui n'eurent guère plus d'effets que deux traces de brûlures sur le blindage de l'Exécuteur. Le Zeltron avait pour lui sa rapidité et son agilité contre la puissance et la résistance de TH. Il pouvait gagner , mais il avait d'autres chats à fouetter qu'un droide à légère tendance psychopathe. Eris avait des difficultés à combattre Mortuus, rien d'étonnant, elle n'était qu'une simple padawan à la formation inachevée contre un seigneur noir. Mais Javus était tellement perdu dans ses pensées qu'il ne vit arriver qu'au dernier moment TH, malheureusement trop tard. Le droide attrapa l'assassin au coup alors qu'il était en train d'esquiver et l'écrasa par terre très violemment. Javus aurait eu la colonne vertébrale brisée si les fibres de son armure ne s'étaient pas durcis à temps pour amortir le choc, même si l'homme masqué aurait un gros hématome sur le dos à l'issue de cette rencontre, du moins, s'il en voyait l'issue vivant...

- La Dague Sanglante. Je me disais bien que votre allure me rappelait quelque chose. Pas si impressionnant, petit...

Javus était plutôt mal parti, il devait arrêter d'être distrait et se concentrer sur l'instant présent. Mort, il ne servirait à rien pour aider Eris. Il laissa le feu bouillonnant de la Force se déverser en lui. Ses réflexes, sa rapidité et sa force physique en seraient augmentée. Il envoya son poing dévier le bras de TH qui avait tiré. Le zeltron sentit une odeur de brûlé venant du côté droit de sa capuche mais n'y prêta pas attention, il ne perdit pas de temps et frappa la jambe gauche du droide pour lui faire perdre l'équilibre. Il eu l'effet escompté et en profita pour rouler hors de portée de l'Exécuteur Noir. Il dit alors :

- Hors de mon chemin, Exécuteur, j'ai pas de temps à perdre avec un tas de ferraille.

Mais comme le droide répliqua une réponse cinglante, ce qui devait d'ailleurs être une de ses spécialités, Javus en conclut qu'il devra se battre pour pouvoir aider Nalty et Eris. Son lanceur d'ultra-sons serait inefficace contre un droide, son lance-flammes le détruirait trop lentement et il doutait que sa lame, qui n'était pas en cortosis pur, puisse passer outre ce blindage. Il détester devoir se dévoiler aussi vite, mais là, c'était urgent qu'il se débarrasse du tas de ferraille. Il sortit le manche de son double-sabre du compartiment relativement discret où il le stockait et fit jaillir les deux lames dorées. En guise de démonstration de force, il décapita de quelques gestes lestes les quelques zombies enflammé encore debout et qui s'était amassé pour le mordre. Le droide semblait interdit, presque contemplatif, sans doute analysait-il les différents gestes de Javus pour les catégoriser. Il se mettait déjà en position pour sans doute contrer le style de Zez-Kai, le style de combat associé au double sabre-laser.

Il était loin de s'attendre à ce qui allait suivre

Javus n'ayant pas suivi une formation auprès des jedi ou des sith, il avait appris un style de Zez-Kai assez différent de la norme, et il comptait justement sur ça pour abattre TH-01. Il sauta à l'offensive avec une attaque haute qui fût parée, suivi immédiatement d'une attaque basse. Et le combat se déroula ainsi pendant plusieurs minutes. Un longue série de coups paré, même si le zeltron parvenait plusieurs fois à forcer la garde du droide mais guère assez pour ne faire plus que quelques estafilades sur son blindage. L'Exécuteur Noir n'était pas en reste non plus puisqu'il parvint des fois à porter des modestes coups qui rognaient les fibres de l'armure de l'assassin organique. Mais le combat restait plutôt équilibré puisque grâce à son style rapide, agile et aérien, obligatoire pour tout êtres utilisant un double-sabre, parvenait à esquiver les coups les plus dangereux, tandis que la résistance du droide lui permettait d'encaisser les coups les plus sérieux.

Le tueur prit l'avantage d'une manière inhabituelle. Lors d'une énième attaque, le droide réussit à attraper le poignet de Javus et frappa l'autre pour lui faire lâcher son sabre. Il plaqua ensuite le zeltron sur une cuve de refroidissement du vaisseau. Il l'écrasa ensuite plusieurs fois dessus. Malgré son armure qui amortissait les chocs, Javus sentait que ses côtes ne tiendraient plus longtemps le choc. De sa main libre il sortit sa lame de cortosis la mit en direction de la cuve et l'y enfonça jusqu'au pommeau. Il l'a ressortit violemment, permettant ainsi à l'eau glaciale de sortir de la petite fente vers TH-O1. Bien sûr, cette manœuvre aurait été dérisoire si le zeltron n'avait pas, à l'aide de la Force amasser toute l'eau de la cuve sur cette petite fente. Les lois naturelles de la pression ne tardèrent pas à s'applique et l'assassin droide se retrouva projeter à mètres par la violence de l'écoulement.

Javus ne fût pas non plus épargner, mais s'étant préparer au choc, il réussit à se remettre très rapidement debout, rangea sa lame et réactiva son sabre. Il sauta sur le droide qui était en train de se relever, lui mit coup de pied pour le remettre par terre. Se préparant à porter le coup fatal, il déclara avec un sourire empli d'ironie, malheureusement caché par son masque :

-Pas si impressionnant, tas de ferraille...

Messages : 185 Date d'inscription : 20/08/2012

Sa vibro-lame ensanglanté, il regarde. Observe. Indécis de la décision à prendre. A coter le jeune humain qui lui sert de serviteur est penché sur une petite masse faible. Une Cathar. Voilà la deuxième fillette qu’il sauve des monstres aujourd’hui. Face à lui deux combat ce déroule alors que les dernier infecter enflammer ce meurt d’une longue plainte triste. D’un côté, Darth Mortuus et une jeune femme qui possède un cœur courageux pour s’attaquer au puissant seigneur sith. De l’autre, le tas de boulot qui les avait rejoints en route fessait face à un être totalement inconnu qu’il n’arrivait pas à identifier.

Pourtant, la fin s’annonçait proche lorsque la troupe, maintenant rejoins par un droide qui celons c’est dire prêtait allégeance au seigneur sith, avait atteint un hangar. Le sabre de Mortuus en main, Ombre fermait la marche et éclairait de son mieux en avant et derrière de lui afin qu’il ne soit pas pris par surprise. Le responsable de l’infection semblait savoir ou-il ce dirigeait puisque sous peu, un hangar apparut. Bien sûr, à l’intérieur il y avait une panoplie de zombie. Les choses ne pouvait jamais être facile ce dit l’Anzati. Cependant, comme un anti-héro dans un holofilm, Mortuus prit la parole. Exposant qu’il allait s’occuper des infecter à lui seul. Après son combat de tantôt Ombre n’en doutait pas et s’il avait hâte de partir, voir le sith déchainer les enfers devait être un spectacle impressionnant.

Alors que lui-même et Aiko prenait place, dos au mur, le seigneur ce dirigeait vers les tristes imitations de vie qui habitait le hangar. C’est donc la conscience tranquille que l’Anzati regardait le spectacle. Avec un Aiko nerveux a c’est coter aussi, plus nerveux qu’il ne l’avait été depuis le début. Il réussit pourtant à balbutier quelque mot.

- Pour… pourqu..quoi ne pas av…oir tenter de tu tu tu tuez Mortu…us?

Un sourire en coin de lèvre et le regard toujours poser sur le carnage, ombre aperçut un zombie en flamme s’approchant d’eu et d’’une détente rapide lui découpa la tête avec sa vibro-lame. Seulement après il répondit à son serviteur qui n’en menait pas large.

- Parce que de un, nous aurions eu aucune chance. De deux, il est beaucoup plus important que tout le monde peuvent le croire. Ils ne voient qu’un monstre vicieux et sanguinaire. Hors, grâce à lui, la galaxie risque enfin de sortir de la sombre léthargie dans laquelle les frictions entre la république et le consulat l’avait obligé à vivre. Personne n’aurait pu s’en charger avec autant de brio. Les répercussions sur cette…roue seront bien plus grande que beaucoup le pense.

- Ne devrions-nous p…p… pas partir?

- Non Aiko, j’observe pour le moment. J’observe et j’apprends. Même aussi vieux que moi j’apprends encore. De plus j’essaye d’éviter de côtoyer les possesseurs de la force de trop près. Ma race n’est pas l’une des plus apprécier et je l’avoue moi-même, être incapable de pouvoir réellement me défendre face a eu. Hors pour le moment, il est un allier même si cela risque d’être temporaire. Aussi bien en profiter non?

Il acquiesça d’un mouvement de tête alors qu’un autre être enflammer s’approcha. Ombre regarda son serviteur ouvrir feux sur la tête de l’être. Il fessait des progrès. Jamais il n’avait faite confiance à personne depuis qu’il avait dû fuir sa planète natale… Il fut tiré de ses pensées par l’entrer violente d’une jeune femme à sa droite. Utilisant la force a grand coup de projection, elle fit virevolter plus d’un infecter puis, d’u prodigieux bon avait atterrit près de Mortuus. Ombre ne put porter attention plus longtemps puisqu’il remarqua aussi un autre être entré. Tout laissait croire qu’il s’agissait d’un homme mais l’armure et la masque cachait tout simplement son appartenance à une espèce. Aucun des deux nouveaux arrivants n’avait porté attention à Ombre. Enfaite, il ce demandais si quelqu’un, hormis Aiko, avait remarqué sa présence.

Son regard ce reporta sur le seigneur alors que celui-ci lançait un sabre rouge…. Le sabre que lui-même tenait dans les mains quelque seconde plutôt… ou du moins il le croyait car levant le bras au niveau de son visage ou il tenait encore la poigner de l’arme fermer, il s’aperçut qu’il s’agissait d’un ballait… un vibro-ballait plus exactement si on se fiait a l’indication qui disait « vibro-ballait 7000, finit les poussières collante ». Ombre laissa passer un éclat de rire qui fut vit couper par l’arrivée de trois infecter. Lançant le ballait a Aiko, il en découpa un, puis deux et dans un magnifique mouvement de torsion, trancha le crane du troisième a moitie.

Un deuxième combat avait débuté. Le droide et l’autre inconnu ce bâtait férocement. Peut-être plus que la jeune femme et le seigneur sith. Ce fut Aiko qui l’aperçut en premier. Dans un éclat de voix il pointa une petite masse qui courait. Une petite fille… une petite Cathar qui avançait péniblement alors que s’approchait des monstre en proie aux flammes. Aiko n’attendit même pas et s’Elena avec comme arme, son courage, sa bonté et un blaster capable d’abattre n’importe quel ennemis… Un à la fois. Dans un juron, Ombre s’élança à son tour. Dépassant son idiot de serviteur et percuta les zombies, vibro-lame a la main. Comparer à tantôt il était peu nombreux, Cinque ou six et le problème fut vite régler.

Aiko intercepta la petite, la serrant contre lui. Même de loin et dans une forte obscurité Ombre pus voir son visage fiévreux et le tremblement incisent de ces membres. Comment était-elle arrivée ici? Ce fut l’exclamation d’Aiko qui lui fit comprendre.

- Elle a été mordu!

Le jeune homme avait repris une contenance qu’ombre le savait, passagère. Il poursuivit en demandant à la petite fille.

- comment est tu arriver ici?

Et elle, comme si sa lui demandait une force extrême, tendit difficilement sa petite mains velue vers la femme. Sitôt le jeune homme comprit ce qu’Ombre avait déjà compris.

- Elle combat pour un antidote… Maitre, il faut l’aider on en peut pas la laisser mourir, s’il possède un antidote nous devons le lui prendre…maitre?

Ombre n’était pas certain de le vouloir, la vie de la cathar lui importait peu et affronter Mortuus n’était guerre enchanteur. Pourtant ce fut le regard implorant de son serviteur qui le fit ce décidé. Apercevant le ballait que dans sa bêtise Aiko avait apporté jusque ici puis déposer par terre, Ombre le prit avec une moue pensive. Puis ce dirigea vers le combat. Les dernier infecter en proie aux flammes tombait par terre alors que lui, gardant une distance respectable du combat observa la situation d’un œil soucieux. Il n’allait pas affronter Mortuus, il ne pourrait pas survivre à sa puissance de force. Il pourrait tout de même arriver à lui soutirer l’antidote.

Il attendait alors que dans le hangar les bruits du combat résonnaient en écho, couvrant les pleurs d’une jeune enfant…

Messages : 44 Date d'inscription : 04/08/2012

Un duel qui avait si bien commencé et qui pourtant se sentait obligé de mal finir. Le droïde avait eu toutes les chances de réussir contre un adversaire aussi faible et arrogant, ce misérable sac de viande qui jouait au noble chevalier alors que ses mains étaient couvertes de sang. Percutant le bras de TH-01, il avait dévié le blaster qui visait son visage, suffisament pour ne pas rejoindre la Force d'une manière cruelle. Puis il avait roulé plus loin avec une dextérité remarquable avant de provoquer l'Exécuteur en le traitant de tas de ferraille. Ce que le droïde encaissa tout en envoyant un « bâtard de sleemo ! » qui fit sourire Dague. Lequel sortit d'ailleurs une arme à laquelle TH ne s'attendait pas du tout : un sabre laser à double-lames jaunes. Un peu surpris, l'Exécuteur garda malgré tout sa concentration, tout en gardant un oeil sur le Seigneur Mortuus et la Jedi qui se livraient toujours un duel acharné. Face au Zez'kai de l'assassin, TH se sentait prêt : il avait déjà abattu des adversaires utilisant cette forme, il savait que le maniement de cette arme provoquait des déséquilibres et des ouvertures assez avantageuses. Pourtant, Dague se révéla être un adversaire redoutable. Après de multiples échanges de coups de sabre laser, le droïde finit par saisir l'assassin et le plaquer contre les réservoirs de refroidissement de la navette. Pas malin, même si l'Exécuteur ne comptait pas fracasser l'être organique sur l'appareil. Pourtant Dague avait de la suite dans les idées : il avait réussi à aveugler temporairement TH en perçant les réservoirs de liquide, avant de le déstabiliser et de le faire tomber au sol. Doué, et sensible à la Force, en plus de cela. Il pointa la lame jaune de son sabre, en murmurant une copie de la phrase que le droïde lui-même avait dite quelques instants plus tôt. Ne bougeant pas, n'essayant même pas de tendre la main pour récupérer son sabre, l'Exécuteur regarda fixement Dague, qui devait savourer cette maigre victoire. Il leva sa lame jaune, et l'abattit violemment sur le droïde. Il y eu des étincelles.

- Alors, Dague, je suis toujours un vieux tas de rouille ?

Le bras droit toujours en l'air, TH-01 regarda son adversaire sursauter de surprise. La lame jaune était désormais parcourue de spasmes, et semblait ne plus répondre à son propriétaire. Les avant-bras de Cortose du droïde causaient souvent cet effet de stupeur sur ses ennemis. Dague comprit rapidement ce qu'il venait de se passer, mais c'était trop tard. Le droïde se releva, et mis un violent coup de pied dans le bas-ventre de l'assassin, qui vola quelques mètres plus loin, le souffle coupé. TH-01 récupéra son sabre laser, et repartit à travers l'épaisse fumée qui emplissait le hangar. Le duel contre Dague avait du déconnecter son système oculaire infrarouge, car il ne pouvait plus détecter personne à travers la fumée. Il erra au hasard, se dirigeant grâce aux bruits de lames de sabre laser qui continuaient à résonner à travers les murs de fumée. Il aperçu finalement deux lames se percuter, s'éloigner, puis se rencontrer de nouveau dans une sorte de ballet de lame luminescente assez agréable. Mais l'heure n'était pas au spectacle. Le droïde décida d'intervenir. Décapitant quelques zombies en feu qui menaçaient de s'abattre sur Mortuus, il réussit à se frayer un chemin jusqu'aux deux duellistes, et lorsque les deux lames se rencontrèrent, une troisième, celle de TH, vint les rejoindre. Tournant la tête versd Mortuus, le droïde cria avec toute la puissance de son vocabulateur.

- Mon Seigneur ! Il faut quitter cet endroit maudit !

Messages : 67 Date d'inscription : 16/09/2012

Hécatombe sur la Roue

« Malgré toute sa force, et la puissance de ses attaques, il finit par se faire emporter, ensevelit sous le nombre de non-morts qui se jette sur lui. Ses cris d'horreurs et de douleurs sont recouverts par les gémissements des non-morts. Le groupe qui vient de regarder la scène continu d'avancer quand même, il regrette la protection qu'il vient de perdre, mais ne peut rester plus longtemps dans le couloir, sous peine d'être à son tour dévoré. Les soldats semblent décidés à les faire évacuer, mais sans renfort, ils ne peuvent qu'à peine assurer la sécurité du groupe, alors les mener jusqu'à un hangar semble impossible. Pour l'instant, ils décident de les amener dans un endroit plus calme de la Roue.
Vers l'Est, il paraîtrait que c'est plus calme. »

A peine eut-elle prononcée ses paroles, que la réponse du Sith fusa, et Eris regretta immédiatement le choix de ses mots, faisant un pas en arrière malgré elle. Elle évita le sabre laser qu'il lui lança uniquement grâce à ses réflexes, alors qu'elle déviait sa trajectoire par la télékinésie. Comme on aurait pu s'y attendre, la jedi n'aimait pas la tournure que prenait les événements, tout comme elle n'aimait pas voir ce sith prendre cet autre sabre en main. Et par-dessus tout, elle n'aimait pas ce que cela signifiait.
Cherchant Suvaj du coin de l’œil, Eris fut contrariée de ne pas le trouver. Elle aurait bien pesté à haute voix devant l'absence de l'assassin quand (enfin) elle avait besoin de lui, mais l'idée de couper le Sith dans sa tirade ne lui inspirait rien de bon. D'ailleurs, elle pensa bien à répondre pendant un instant, mais il ne lui en laissa pas le temps.
Elle aurait aimé lui dire qu'il s'agissait d'une méprise, qu'elle ne pensait pas ainsi, qu'elle aurait aidé un sith dans le besoin... Mais cela sonnait faux, même en pensée. Au plus profond d'elle, la jeune femme le savait, et c'est d'ailleurs pour cela qu'elle avait quitté l'Ordre. Elle ne se sentait plus capable de mener qui que ce soit sur la voie de la lumière, déjà qu'elle-même luttait pour y rester. Aurait-elle eu pitié d'un Sith? Probablement que non, elle l'aurait ignoré. Et la Force seule sait à quel point l'ignorance pouvait être bien pire que toute la haine du monde.

Alors que Darth Mortuus leva les mains pour désigner le hangar, la jeune femme recula encore d'un pas, prenant une distance minimum pour pouvoir parer toutes attaques éventuelles. Elle ne pouvait s'empêcher de voir une part de vérité dans les paroles du sith, mais cela l'effraya à tel point qu'elle cessa tout bonnement de l'écouter, se barricadant dans ses principes Jedis. Ce qu'elle cherchait était l'antidote, et non un débat sur le bien (si on puis dire) fondé de l'opération du Sith. Et puis, qui était-il pour ainsi se donner le droit de punir la Roue pour sa neutralité? Pour Eris, à partir du moment ou des vies innocentes étaient sacrifiées de façon aussi atroce, il n'y avait rien de bon dans l'action en question. Pourtant, elle ne se permit pas de juger Darth Mortuus à haute voix. Un autre Jedi aurait pu le faire la conscience tranquille, pas elle.

Pendant un instant, Eris eut réellement peur qu'il n'ait pas l'antidote sur lui. Les heures étaient comptées, et la vie d'une enfant en jeu. "Orthello"? Qui était-il pour avoir l'antidote? Encore une fois, la Firrerreo maudit son ignorance, mais enregistra le nom dans sa tête. Si cela pouvait permettre de sauver des vies, il le fallait.
Quand, enfin, Darth Mortuus sortit la fiole de sa poche, Eris ressenti un vif soulagement, très vite remplacé par un sursaut de peur, faisant ainsi changer sa peau, d'habitude d'un beau doré, pour un argenté, certes magnifique, mais très significatif pour sa race. Sa vie? Il lui demandait sa vie contre la fiole? Comprenait-elle bien ce qu'il entendait par là? En se rendant compte que oui, la jeune femme s'en sentit que plus mortifiée. Il était hors de question qu'elle périsse maintenant. Elle avait une vengeance à accomplir avant, et cela comptait plus que tout le reste.
Peut-être même plus que la vie des innocents.

La distance de précaution que la Firrerreo s'était efforcée de prendre pendant tout le long de la tirade du seigneur Mortuus lui fut bénéfique, sans cela, elle aurait été proprement incapable d'éviter son attaque aussi rapide que meurtrière. Tout ce passa très vite, ensuite: Tournoyant sur elle-même pour esquiver, la Jedi posa l'enfant, avant de sortir son sabre laser. Faisant un petit geste négatif de la tête, quelque peu désolé d'en arriver là, elle regarda néanmoins son adversaire droit dans les yeux. Sa détermination brulait aussi fort que la haine dans ceux du seigneur noir.

"Si c'est là la seule solutions, combattre est parfois un mal nécessaire... "

Visant la fiole derrière le Sith, Eris n'eut cependant pas le temps d'utiliser la télékinésie pour la prendre, que déjà Darth Mortuus était sur elle, l'attaquant sans aucune pitié. Parant maladroitement, la jedi s'étonna elle-même de la rapidité de ses réactions. Il fallait croire que sous l'effet de la peur, l'instinct de survie se réveillait. Car oui, Eris avait peur, le nier aurait été une bêtise, surtout devant la persistance de la couleur argentée de sa peau. Comment ne pas avoir peur face à un seigneur noir des Siths, quand on savait sa propre formation inachevée? Ils n'étaient clairement pas du même niveau, son inexpérience jouant en la défaveur de la cadette. Eris pouvait espérer le tenir en échec quelques minutes peut-être, mais pas plus, ses non talents d'épéiste l'handicapant dans un combat au corps à corps.

Le second assaut fut encore plus violent que le premier, et Eris du serrer des dents pour ne pas ployer sous sa force. Mortuus semblait fait seulement de rage et de colère. Était-ce de sa faute? A vrai dire, vu la précarité de sa situation, Eris n'avait pas le temps de se poser la question, alors qu'elle paraît une à une les attaques du Sith, bien souvent de justesse et avec une maladresse qui pouvait facilement laisser voir son manque cruel d’expérience duelliste. La jedi aurait presque eu envie, en cet instant, de maudire son maître de ne pas l'avoir correctement entraîné. Elle et sa fichue logique à la noix.
Cependant, quand le seigneur Mortuus parla à la petite Nalty Eris paniqua. S'autorisant un très bref coup d'oeil sur la gauche, elle remarqua la petite cathar, tétanisée sur place, qui regardait le combat avec une terreur des plus profondes dans ses yeux fiévreux. C'est cette peur, qui donna la force nécessaire à la Jedi de se ressaisir. Elle ne pouvait se permettre d'avoir peur, elle ne pouvait se permettre de laisser sa peur prendre le dessus: elle avait une vie à protéger. Une personne qui comptait sur elle. Elle ne pouvait la décevoir. Retrouvant toute sa détermination, elle décida de quitter la défensive et contra-attaqua.

"Nalty! Cours te cacher!"

Cria-t-elle pour obliger la petite à passer outre sa peur. Cela eut l'effet voulu, et la petite disparut dans le hangar, probablement à la recherche d'une cachette, cependant Eris n'avait pour le moment pas le temps de s'en soucier. Se libérant de l'assaut du Sith un instant, la Jedi utilisa la télékinésie pour envoyer les débris présents sur son ennemi, ce qui lui permit de s'éloigner un peu, alors qu'il semblait reprendre conscience de ses actes. Néanmoins, comme on aurait pu s'y attendre, il ne fallut pas longtemps pour qu'il reprenne son offensive, utilisant un zombie pour l'attaquer, chose qu'elle réussit à éviter uniquement grâce à ses réflexes.
Elle s'apprêta à éviter le second, quand il éclata par surprise, et que le sang contaminé lui tomba dessus. Devant à tout prix éviter d'être à son tour corrompu par le virus, Eris se protégea le visage de son bras gauche, ce qui, hélas, ne lui permit pas de voir le Sith bondir sur elle. C'est uniquement grâce à un balai sorti d'on ne sait où, se faisant trancher à sa place, que la jeune fille put éviter le pire.
Esquivant, certes, mais un instant trop tard, l'attaque du Sith, Eris fit une roulade sur le côté pour ainsi s'éloigner de lui. Son bras fut touché, mais non coupé, alors qu'une écœurante odeur de brûlés se fit sentir et qu'une douleur cuisante se propagea dans tout son corps. Serrant les dents pour l'ignorer, la jedi ne put s'empêcher d'attaquer sous l'agacement que lui procurait cette douleur, perdant son sang froid. Après un enchaînement, grotesque copie du Style Makashi, Eris décida de changer de méthode, quand une fois encore, elle se retrouva mise en échec. C’était une certitude, elle n'arriverait jamais à le vaincre au corps à corps, malgré la blessure du Sith, il la dominait de plus en plus clairement, ce qui, en soit, n'avait rien de surprenant.
Cherchant de quoi l'aider aux alentours, Eris finit par faire au plus simple, arrachant une partie d'un vaisseau proche pour le lancer sur le Sith, qui dut cesser d'attaquer pour l'éviter, permettant ainsi à la Jedi de prendre ses distances. Ne lui laissant pas le loisir d'approcher de nouveau, elle lui lança tous les débris et autres objets qu'elle trouva autour d'elle, un à un, visant son bras blessé en priorité, Le gênant suffisamment dans son approche pour la contrecarrer, mais ne faisant qu'augmenter sa rage. Tant qu'elle restait éloignée, la jeune fille pouvait tenir. Mais le vaincre lui semblait impossible.

Comme on aurait pu s'y attendre, bien vite, Eris fut à court de projectiles à lancer sur Darth Mortuus. Peut décider à lui laisser le loisir de l'attaquer en premier, elle bondit, agissant plus sur l'impulsion que réellement de façon réfléchis. Elle se repérait essentiellement grâce à la lumière que créait les deux sabres lasers, le hangar ayant, peu à peu, été envahi par une fumée opaque, portant avec elle les relents putrides de la chair de zombies brûlée.
Les escarmouches furent rapides, brutales, voir même meurtrière de la part du seigneur sith. Et plus le combat avançait, plus les forces de la Jedi ployaient, ses bras commençant à trembler légèrement sous la pression des coups. Elle était à bout de force, pourtant, elle continuait, puisant dans sa détermination pour tenir. L'erreur ne lui était pas permise une seconde fois, Eris en avait conscience, pourtant, à chaque nouveau choc, elle avait l'impression de perdre peu à peu l'avantage. Ses attaques s'étaient émoussés, et elle se contentait principalement de se défendre pour ne pas renoncer. Encore quelques instants, et ce duel arriverait à sa fin, à moins que...

La Force devait-être avec elle, ce jour-là, car quand leurs sabre laser s'entrechoquèrent de nouveau, un troisième fit son apparition. Voyant là une occasion unique de se défaire de son ennemi, Eris profita de la surprise que venait de provoquer TH-01 pour rassembler ses dernières forces, et envoyer une puissante poussée de Force sur ses deux ennemis, les faisant disparaître dans la fumée sans leur laisser le temps de réagir. Éteignant immédiatement son sabre pour se camoufler au mieux, elle courut dans le sens opposé, retournant à l'endroit initial ou devait se trouver l'antidote, grâce à la Télékinésie, elle l'amena à elle, tout en continuant a fuir jusqu'à l'autre bout du hangar, à bout de souffle.
Eris ne pouvait pas vaincre Darth Mortuus, c'était pure folie que de croire le contraire. Elle avait cependant ce qu'elle était venue chercher, maintenant, elle n'avait plus qu'à espérer que le seigneur Mortuus écouterait son droïde, plutôt que l'envier meurtrière tapis au fond de lui...

Messages : 560 Date d'inscription : 30/06/2012

Il courait. Toujours et encore, perdant son souffle à chacun de ses enjambées. Il se retourna et le vit. Il allait le rattraper ! Mortuus accéléra, la peur au ventre. Était-ce de la peur ? Il avait presque oublié ce qu’était la peur. Ce sentiment s’insinua dans ses pensées, diluant sa volonté, l’affaiblissant. Quand il se retourna à nouveau, il le vit tout proche. Bondir sur lui pour le dévorer. Son visage était effrayant. A peine humain, la peau blanche plus que pâle, des yeux exhorbités et dont les veines rouges coloraient d’autant plus ce regard brulant, du sang lui coulait des lèvres. C’était horrible. C’était… son prore visage !

Mortuus reprit conscience quand un nouveau sabre se joignit au combat. Mortuus hurla de rage et de colère, prit d’une folie qui s’était emparé de lui peu de temps sans qu’il n’en prenne conscience. Il se surprit d’ailleurs lui-même de ce cri. Il tourna vivement la tête vers le possesseur de ce sabre et remarqua le droide.

« - Mon Seigneur ! Il faut quitter cet endroit ! » déclara la machine.

Mortuus senti une vague d’air avant qu’il ne puisse comprendre que sa proie venait de s’en aller. Toujours dévorer par une colère sans fin ni faille, il rengaina son sabre noir et se tourna vers le hangar.

« - Rahhhh ! » fit-il de colère alors que son bras douloureux, dont la plaie brulante ne cessait de lui tirailler l’esprit, se levait avec peine. Il invoqua la force et dirigea une vague de force qui fit s’élever une caisse et la fit voler jusqu’un appareil. Il y eut une vive explosion qui ne fit qu’endomager la coque. Mortuus s’empara d’un autre objet et répéta le procédé sur un autre vaisseau, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il finisse par être las. Il se tourna vers TH-01 et le dévisagea avec haine, si puissante qu’il eut du mal à le croire possible. Au plus profond de lui, Mortuus se sentait mourir, perdre pied sans savoir à quoi se rattraper pour revenir. Il comprenait peu à peu ce que son Maitre lui avait dit à propos de ces sith qui oubliait qui ils étaient à cause de la colère et la folie du Coté obscur.

« - C’est ta faute ! Elle était à ma merci ! Tu as intérêt à savoir me faire quitter cet endroit ! » déclara-t-il.

Avant de se détourner du hangar pour s’engager vers le vaisseau apprêté par TH-01, il se retourna une dernière fois vers le hangar et leva les mains en invoquant toute la force du coté obscur, puisant une fois de plus dans sa rage et sa colère. Il leva les mains et les zombies encore présent s’élevèrent dans les airs, les flammes qui leur lèchaient la peau s’éteignant peu à peu. Mortuus les rassembla, les comprima avec la force, déversant sa folie destructrice et toute sa frustration dans cet amas de chair qu’il traitait comme une boule anti-stress. Les os étaient broyé et les cris de ces ignobles créatures étaient rythmé par la pression que Mortuus effectuait sur eux. Et puis, ce fut fini. La prise du Sith s’effaca, et celui-ci s’évanouit d’épuisement.

Mourir…

Messages : 44 Date d'inscription : 04/08/2012

L'Exécuteur savait qu'il avait agit comme il fallait. La réaction du Seigneur Mortuus n'était due qu'à la brûlante colère qui l'animait. TH-01 savait bien reconnaître la colère, il avait assez souvent vu Darth Woonsen s'emporter face à des Acolytes ou aux membres de l'Alliance Jedi. Le droïde aurait bien rétorqué quelque réplique cinglante au Sith – car après tout il n'était pas son serviteur et serait tout à fait capable d'en venir à bout, vu son état de fatigue – mais il y avait des choses plus importantes. Comme ce souffle projeter par la Jedi à l'aide de la Force. Celle-là avait pour seul but de sauver la petite Cathare. Soit, cela faisait un boulet en moins. Quant à l'assassin, il n'avait pas refait surface. TH devait avoir frappé fort. Quoi qu'il en soit, il guida le Seigneur Noir vers la navette préalablement préparée. Les combat du hangar avaient un peu amoché la coque, mais l'appareil tiendrait jusqu'à la flotte consulaire. Ignorant les derniers zombies encore entiers qui tentaient de les attraper, le droïde vit le Sith déchaîner une fois de plus la Force sur les non-morts, avant de s'effondrer au sol. Par les os noirs de Skyurr ! Le droïde attrapa le Sith, le mit sur son épaule gauche et monta à bord du vaisseau. Il déposa le Seigneur sur une couchette de la navette, puis se rendit au poste de pilotage. L'appareil eu d'abord un peu de mal à décoller, mais finalement s'éleva au dessus du sol métallique. Depuis le cockpit, TH-01 cru apercevoir l'assassin Dague tirer sur le vaisseau, mais la fumée et son système oculaire défaillant ne lui permirent pas de s'en assurer pleinement. Il quitta le hangar en heurtant une parois de métal, mais sortit entier et se dirigea à toute vitesse vers l'Irréprochable, destroyer Arkanien du Consulat. L'Exécuteur transmis ses codes d'accès, et le vaisseau put se poser sans encombre dans la baie d'accostage où se trouvait le Night Shade. La navette se posa lourdement, et lorsque TH coupa les moteurs il entendit un affreux bruit de métal qui se rompt et un gros bruit sourd. Cette vieille carcasse ne volerait plus jamais, elle était bonne pour rejoindre Raxus Prime. L'Exécuteur alla retrouver Mortuus, et vérifia qu'il respirait toujours. Il ôta le manteau noir de Melvar de sa carcasse noire, et l'enfila sur le Seigneur Noir. Le vêtement lui allait parfaitement. Il rabattit la capuche sur le visage du Sith, le prit sur son épaule et se dirigea vers la sortie de la navette. Il descendit lentement la passerelle, et fut accueillit par un officier commandant et de nombreux membres d'équipages. Depuis combien de temps était-il partit ? L'officier l'interpella à la descente, et le droïde le regarda de haut, avant de vouloir continuer son chemin. Mais le militaire se fit plus insistant.

- Seigneur Exécuteur, je dois vous informer que nous devons vous débriefer. Et nous devons contrôler l'identité de ce Sith.

- Bouclez-la, commandant ! Je ne rends des comptes qu'à Skyurr et Darth Woonsen. (Et un mensonge de plus, un.) Cet Acolyte est dans les vapes, mais il détient des informations capitales. Je le ramène sur Arkania.

- Mais...

- Encore une remarque et votre famille se verra obligée de vous payer une pierre tombale. Disposez, commandant.

L'officier se tut et s'éloigna sans demander son reste, tandis que le droïde se dirigeait vers son vaisseau personnel. Il monta à bord, et déposa Mortuus dans un siège du cockpit. Il se plaça ensuite dans son siège de pilotage, et décolla. Entendre les moteurs Siennar GB Mark VI du Shade fut un grand plaisir et il dégusta cette douce mélodie un court instant. Puis il quitta le croiseur et s'éloigna de la flotte, de la maudite station et de tous les morts-vivants puants et décharnés. Dire que le responsable était dans son vaisseau, et qu'il l'emmenait en sécurité. C'était cela qui était jouissif, se dire qu'on laissait la Galaxie s'enfoncer toujours plus loin dans le Chaos. TH n'en avait décidément plus rien à faire. La République et le Consulat pouvait s'entre-détruire, de toute façon Mortuus, ou un autre, viendrait pour ramasser les restes et rebâtir sur les ruines. Et si c'était un échec de plus, alors on causait de nouveau le Chaos pour raser et reconstruire. Un éternel recommencement. TH-01 stabilisa le vaisseau entre deux balises de passage en hyperespace, puis activa le système de camouflage. Il se leva, et se dirigea vers le Sith. Ce dernier semblait encore plus pâle que d'habitude. Le droïde lui retira le manteau, l'installa un peu plus confortablement dans le fauteuil, puis lui donna une petite claque. Rien n'y fit. L'Exécuteur n'avait pas que ça à faire, il fut donc radical. Il pressa brutalement la blessure de Darth Mortuus. Celui-ci se réveilla en hurlant de rage et de douleur. Les yeux brûlant de colère, la sueur perlant sur son visage et son torse nu, il fixa de travers le droïde. TH ne se laissa nullement impressionner. D'autre avaient péris, et eux avaient été au top de leur forme. Le robot se baissa pour être à la hauteur du Seigneur, et le fixa à son tour. Il était temps de mettre les points sur les i.

- Maintenant, écoutez-moi bien, Seigneur Mortuus. Je suis TH-01, Exécuteur Noir du Consulat. Sauf que je hais le Consulat, l'Alliance Jedi et la Légion Sith de manière viscérale. Vous avez déclenché quelque chose de démentiel, qui échappe à votre contrôle depuis le début, et cela sert. La Galaxie s'effondre, la guerre risque d'arriver entre le Consulat et la République. J'ignore votre but, votre destin. Et je 'en contrefous, en réalité. Je veux réaliser la volonté de mon Créateur. Lord Togan rêvait depuis des années d'une Galaxie où régnerait la paix et la justice. Une Galaxie débarrassée du mensonge de la démocratie, libérée des Jedi aveugles et des Sith cruels et violents. Il voulait établir une nouvelle philosophie de l'Ordre Sith, basée sur la patience et la connaissance. Je continus son combat depuis sa mort, dans l'ombre, dans le dos du Consulat. Mais vous, que voulez-vous ? Voulez-vous la paix, ou bien le Chaos ? Vous êtes un espoir pour les Sith de demain depuis la mort de Togan. Que choisirez-vous ? Votre folie destructrice ou la sagesse de ce qui s'appelait autrefois le Traité d'Upekzar ?

Messages : 29 Date d'inscription : 09/09/2012

Parfois, la Force a un sens de l'humourtrès particulier. Qui aurait cru qu'un droide, certes un Exécuteur,mettrait à terre un des meilleurs assassins de la galaxie ?

Alors que Javus, abattait une de ses lames jaunes sur TH, celui-ci l'avait paré avec son bras droit. Le zeltron en resta hébété pendant plusieurs secondes. Ce ne fût que lorsque sa lame grésilla et tressauta qu'il compris en quoi était fait le bras du droide. Du cortosis pur. L'assassin ne réagit pas à temps, TH se releva et lui envoya un coup de poing dans l'estomac de Javus, celui-ci, malgré les fibres qui se durcirent, eu l'impression qu'un marteau en fer mandalorien s'était enfoncé dans ses entrailles. Le Zeltron vola à plusieurs mètres en arrière.

Il avait l'impression qu'on lui avait éclaté l'estomac, ce qui était peut-être vrai après tout. La tête lui tournait et des bouffées de sueurs froides lui trempa le corps. Il entendit à peine le droide hurler envers son nouveau maître. Il eu l'impression de perdre conscience pendant quelques instants. Lorsqu'il se réveilla, sa première réaction fût d'enlever son masque pour laisser un flot de vomi se déverser sur le sol du hangar. Le droide avait dût frapper très fort pour mettre Javus à ce point mal à l'aise. Ce-dernier se releva tant bien que mal, encore chancelant sous le choc. Il remarqua alors que son armure était poisseuse de sang. Il regarda autour de lui et ne vit plus aucun zombie. Il ne savais pas ce qui s'était passé, mais visiblement, quelqu'un avait fait le grand ménage.

Ce ne fût que lorsqu'il vit le vaisseau à côté de lui se préparer à décoller, qu'il compris l'urgence de la situation : Son contrat était en train de s'échapper !!!

Il dégaina son blaster et tira sur le vaisseau, espérant toucher quelque chose, n'importe quoi, qui empêcherait Mortuus de s'enfuir. Malheureusement ce fut insuffisant, et Javus ne pût regarder le vaisseau emportant sa proie à plusieurs millions s'éloigner vers l'espace infini- enfin plutôt vers le Flotte Consulaire faisant barrage autour de la Roue.

Javus resta pendant deux minutes à observer le vaisseau, n’arrêtant pas de jurer derrière son masque. Si jamais il retrouver ce droide, il le désosserais, balancerai ses pièces dans tous les soleils de la galaxie et
brûlerai son huile jusqu'à qu'il ne reste rien de ce foutu Tas de Ferrailles. Il se retourna alors vers le hangar désormais vide. Enfin pas totalement vide, puisqu'il remarqua un anzati et un jeune humain tenant Nalty dans ses bras. Mais nulle trace d'Eris, ni de l'antidote :

Mais où était-t-elle passée ?

Messages : 560 Date d'inscription : 30/06/2012

Mollosus... Douleur. Un cri au trait de lumière déchira le sommeil noir et assombri. Il ne prit pas conscience tout de suite que cette voix était la sienne. Comme mis de coté du monde dans lequel il vivait, il se dépetra peu à peu de sa torpeur pour revenir à la réalité. Haletant, sa dernière pensée revenant à la roue et son environnement du démon, il ne saisi pas imméditament où il se trouvait. Et puis il vit ce droide penché sur lui sa griffe sur son bras blessé. Sa plaie n’était pas infectée et il ne comprenait toujours pas pourquoi elle était aussi brûlante. Son front était chaud même s’il n’avait pas de fièvre, et Mortuus se rappela des rêves cauchemardesque et de bien triste pensées durant son sommeil. Il écouta les paroles du droide avec attention tant bien celle-ci était digne de sens et attisait à la fois sa colère et sa raison. Pour une fois, il put retrouver le calme intérieur que le vrai Darth Mortuus possédait.

« Ce n’est pas le sort de la galaxie qui échappe à mon contrôle, c’est le contrôle de sort que je perd. Depuis quelques temps j’ai beaucoup de mal à garder mon calme, et d’autant plus à rester clair dans ma manière d’agir. Sans compter ces moments de colère et de violence qui s’empare de moi et me font devenir ce que la Sith a toujours su faire de ses membres, des tyrans. Je ne suis pas un seigneur de guerre, je ne l’ai jamais été… »

Pourquoi se confiait-il ainsi au robot ? Sans aucun doute parce que celui-ci semblait avoir été fondé par les sith, pour les sith ou qu’il représentait l’évolution de la sphère sith fondé par les anciens. Disposant d’une volonté propre et du savoir des sith, fait pour servir la volonté du coté obscur. Et il fut un temps ou Mortuus cru lui-même qu’il était la volonté du coté obscur. Il en perdait quelques peu la conviction ces temps-ci, peut être les Celestials auraient pu le réconforter ? Il n’avait néanmoins pas le temps de se rendre sur Mortis pour recevoir l’avis de la Mère.

« - Le traité d’Upekzar… »

Le traité d’Upekzar. Que pouvait bien savoir un artificiel du traité. Comment avait-il put être au courant. Aussi secret soit-il, le traité avait compté bien des membres et la plupart en avait pati. Ils avaient fini par être retrouvé par la mort pour avoir trahi l’une des règles du traité. En parler, était une erreur mortelle.

« - Le traité n’a aucun rapport avec la création d’une nouvelle philosophie sith. Le traité a toujours été porté sur lui-même et sans regard pour la galaxie. Il se voulait indépendant de toute conquête et c’est surement ce qui l’a perdu. A un moment ou à un autre, chacun de ses membres c’est senti dans le besoin de s’interroger sur sa place dans la galaxie et tous, à leur manière, ont réagi. Ma façon a été de montrer à la galaxie que l’on ne peut rester indépendant face au conflit. Que d’une manière ou d’une autre, il faut combattre un jour ou un autre. Mon but n’est pas de prendre la place du Chancelier, mon but est de permette aux sith de retrouver leur paix et de pouvoir croitre sans craindre qu’on ne les combattent à nouveau. Je veux amener une paix dans la galaxie, un univers ou les membres de la sith pourraient étudier la force, devenir plus puissants, percer des secrets indomptable et ce sans crainte de combattre. Et pourquoi pas ? Arriver à un traité avec les Jedi qui selon moi, ne sont pas si éloigné de notre philosophie. »

Il fit une pause, se redressa pour se trouver assis sur le bord de la couche. Il grogna de douleur lorsqu’il s’appuya sur ses bras. Puis reprit, le souffle alletant.

« - Mais je ne verrais pas ce jour. Pour y arriver, un sith doit fournir tout les sacrifices pour que d’autres puissent y parvenir. Je ne suis que le liens vers une autre période. Ma folie destructrice, comme vous dites, n’amènera que le calme nécessaire à la création d’un nouvel ordre. Je suis l’héritage du traité, et c’est sa parôle que j’essaie d’amener par la guerre. Après avoir percé les limites de la vie, j’essaye d’atteindre celle de la mort. »

Il se mit debout, et se débarassa de la combinaison fournie par le droide pour s’emparer de ses affaires qui trainaient non loin. Il enfila son armure et ce avec pas mal de difficultés tandis que le métal froid entrait en contact avec sa blessure chaude et humide de son bras. Puis il passa sa ceinture autour de ses hanches et vérifia l’état de ses armes.

« - Je perd la tête. Mon maitre m’a toujours dit de prendre garde à la colère, et ces derniers temps j’ai honte de ne pas avoir suivi son conseil. Je dois désormais faire avec. Vous dites que je suis l’espoir de la sith, j’en prend bonne note et vais prendre garde à ne pas décevoir ceux qui en attendent beaucoup de moi. J’aimerais d’abord vous remercier de m’avoir tiré de l’enfer de la roue. Néanmoins, j’aimerais pouvoir retourner dans les régions inconnues, parmis ma flotte. Du moins ce qu’il en reste. Je pense que votre position en tant que membre du consulat peut servir le Traité. De mon coté, je vais faire en sorte que nos troupes s’agrandissent, nous avons besoin de plus de puissance de feu. Un jour où l’autre, je me retrouverais confronté à la République, je ne peux pas me faire d’illusion. Pour l’instant, nous n’y sommes pas prêt. Avez-vous une idée à ce sujet ? »

Messages : 44 Date d'inscription : 04/08/2012

TH-01 regarda le Seigneur Noir droit dans les yeux. Il semblait différent, comme il le soutenait lui-même. Le droïde écouta donc ce que Mortuus disait s'abbreuvant de ses paroles, comme jadis il avait bu des paroles de Lord Togan. L'appétit, la curiosité, voilà ce qui animait la machine. Mais un robot était-il réellement capable de ressentir l'appétit et la curiosité ? N'était-il pas qu'une simple carcasse vide de toute conscience ? TH ne se considérait pas comme tel, et il ne perdait pas son temps avec des questions philosophiques qui, dans le fond, ne changeraient rien en lui. Il se contenta donc de regarder le Seigneur Noir, en sueur, remettre sa tenue habituelle et récupérer ses affaires, tout en l'écoutant parler de la folie qui le guettait, du fameux Traité, des espoirs qu'il avait de voir un jour les Sith libres de leurs mouvements. TH-01 semblait comprendre, étrangement, même si la collaboration avec les Jedi était pour lui quelque chose d'impossible. Le Créateur le lui avait enseigné, les Jedi s'accrochaient à leurs principes, ils étaient bornés, faibles de par leur dévotion à des causes qui n'en valaient pas la peine, et aveuglés par leur culte de la Lumière. En vérité, l'Exécuteur ne détestait pas les Jedi, ni les Sith rangés sous les deux grandes bannières. Pour lui ils étaient tous des sacs à viande, il les mettait tous au même niveau. En réalité, il haïssait les principes qu'ils honoraient, mais qui les empêchaient d'être clairvoyants. Cela aussi, Togan l'avait enseigné au droïde, pour l'empêcher de n'être qu'un vulgaire hachoire à viande. TH pensait, jugeait, calculait. Il avait laissé son blaster moléculaire à la jeune Jedi sur la Roue, car il la savait en train de jouer un dangereux jeu d'équilibriste, sur le fil délicat qui séparait le Côté Lumineux du Côté Obscur. Et donc, en cela, elle représentait une potentielle recrue, une enfant pleine d'avenir dont les capacités ne demandaient qu'à être développées et affinées pour servir une grande cause. C'était ainsi que le droïde réfléchissait. Il calculait avant de se jeter dans un combat. Il parlait quand la discussion était nécessaire, et avait appris la patience dans chaque situation. Il tuait par seule nécessité, et, même si personne ne le savait, il recommandait toutes ses victimes à la Force. Lord Togan n'avait pas fait que le créer, il l'avait fait vivre. Ce pouvoir si particulier, que l'on appelait Mechu-Deru, Togan l'avait appliqué sur TH-01. Le droïde n'était pas qu'une simple boîte vide : tout ce qui restait de son Seigneur continuait à vivre à travers sa carcasse et ses circuits. Il n'était plus un droïde, mais une chimère. Une sorte de gardien d'un savoir qui ne devait jamais se perdre.

- Je n'ai pas vraiment d'idée, Seigneur Mortuus, répondit-il lorsque le Sith lui demanda son avis. La République et le Consulat vont redoubler de prudence désormais. Il me sera difficile de trouver des vaisseaux par moi-même. Mais je peux le faire par procuration.

Mortuus sembla surpris. TH lui-même s'étonna de sa réponse. Il n'était pas du genre à accorder sa confiance, et donc ce qu'il venait de dire pouvait être dénué de sens, ne serait-ce que pour lui. Mais Togan s'exprimait à travers lui. Il savait en fait pourquoi cette idée était venue. Il se rappelait. La Trahison n'était jamais éternellement tournée contre les mêmes, en fait.

- Tout ce qui rappelait le Seigneur Togan a été détruit ou profané après sa mort. Et sa réputation salie et baffouée. Mais je sais qu'il doit en rester qui lui restent fidèles, même après cinq ans. Des Sith, des soldats du Consulat. Le Clan Bancaire de Muunilinst lui-même fournissait des fonds à mon Maître. Je peux les contacter, et les convaincre de vous rejoindre. (Mortuus sembla sceptique.) J'agirais ainsi : je les convainc de vous rejoindre avec le plus de matériel ou de vaisseaux possible, et en échange je leur donne un point de rendez-vous où ils pourront vous rencontrer. En cas de trahison, nous nous chargeons d'eux, purement et simplement.

Le Seigneur Noir restait sceptique, néanmoins il sembla d'accord. TH avait prit des risques pour lui, il ne le trahirait pas bêtement. Pourtant, le droïde préférait voir le Sith sur ses gardes. On ne se permettait pas d'ignorer la prudence lorsque l'on venait de profaner un symbole de paix et de neutralité en seulement trois jours. L'Exécuteur s'installa aux commandes, demandant à Mortuus d'entrer dans l'ordinateur de bord les coordonnées de sa flotte, ou d'un endroit où il serait en sécurité le temps de rejoindre ses alliés. Après une courte hésitation de la part du Sith, TH reçut enfin des coordonnées valables sur son écran. Il activa les moteurs, et propulsa le vaisseau. Lorsque l'hyperdrive eu assez chauffé, le droïde enclencha la vitesse-lumière, et le Night Shade disparu dans un halo de lumière. Il venait de sauver le Seigneur Noir Darth Mortuus. Il venait de décider de sa voi. La voie qu'aurait choisie Togan. La voie qui mènerait les Sith au sein de leur rêve ancestral de paix et de justice...

Messages : 67 Date d'inscription : 16/09/2012

Hécatombe sur la Roue

« Certains jours, je me sens si lasse... »

Et c’était terminé. Eris ne savait pas trop comment, ni si elle devait réellement sa survie à la Force, mais tout était terminé. Le sith était parti. Affalée plus qu'assise contre le mur du hangar, Eris reprenait doucement ses forces, alors que le vaisseau décollait, avec à son bord Darth Mortuus et TH-01. Il n'y avait plus de bruit, plus de d'agonie, plus rien d'autre que le silence, lourd et pesant. Malgré sa survie, malgré le fait d'avoir réussit à récupérer l'antidote, la jedi n'arrivait pas à se sentir victorieuse ou même fière, tout ce qu'elle ressentait à l'instant, c’était une bref impression que les choses étaient incomplètes, alors qu'un lourd sentiment de lassitudes mettait toutes ses autres émotions sous cloche. Il n'y avait plus de peur, juste de la fatigue. Tellement, tellement de fatigue. Comment en était-elle arrivé là?
Fermant les yeux, Eris oublia pendant un instant tout le reste, laissant sa tête se reposer contre le mur, alors qu'elle s'autorisa une bref pause, laissant un état presque méditatif s’emparer d'elle. Elle se sentait loin, si loin de la mer chaotique qu’était devenu son âme. Pendant un temps, elle se sentit presque bien.
Pendant un temps trop court, hélas.

C'est le poids léger, mais insistant, de deux petites mains posées sur son genou, qui finit par faire de nouveau reprendre pied à la Jedi, alors que la réalité et la douleur qui allaient avec la ramenèrent doucement dans ce monde. C'est un regard fiévreux, remplis d'une inquiétude nouvelle qui glaça Eris, la faisant soudainement reprendre conscience du poids de ses actions et des obligations qui étaient devenu les siennes. Rouvrant pleinement les yeux, elle se redressa, cherchant l'antidote qu'elle avait rangé précipitamment dans sa manche, pour immédiatement l'administrer à la petite Nalty, qui semblait alors plus inquiète pour la jedi que pour elle-même.
Quelle piètre sauveuse elle faisait, à l'instant.

"Ça va aller mieux, je te le promets.

Pour peu que cela soit vraiment l'antidote. Après tout, le Sith aurait très bien pu mentir, et cette mixture n'être qu'un poison de plus, qui fera endurer mille douleurs à la petite Cathar, avant d'inévitablement la tuer. Certes, c’était un risque, mais Eris n'avait d'autre choix que de faire confiance à Darth Mortuus. Perspective assez angoissante, alors qu'il y avait un instant encore, il essayait de la tuer.
Laissant ses peurs de coter, Eris injecta le sérum à l'enfant, cherchant à voir dans ses traits tous signes de rétablissements ou de douleurs quelconques. Mais rien... Peut-être que cela prenait un peu de temps... Soit. Tout ce qu'elle voulait à l'instant, c’était quitter cette fichue Roue pour mettre l'enfant en sécurité, loin de cet endroit de mort et désolation. Le reste, tel que sa fatigue ou les assassins, importait peu.

Si Eris avait bien un défaut, c’était son orgueil. Orgueil qui la forçait, bien souvent à se montrer ingrate, comme le prouvait son attitude avec Suvaj depuis le début de leur collaboration. C'est donc sans surprise qu'elle attrapa l'enfant et quitta le hangar sans un ''merci'', ni même un ''au revoir'', pour les deux assassins restant. Elle avait la seule chose qui comptait pour elle, l'enfant, le reste était clairement secondaire. Attrapant la petite main velue de Nalty qu'elle tient fermement, elle fut satisfaite de voir l'enfant reprendre du poil de la bête, alors que son regard redevenait plus vif. Involontairement, la jedi se sentit redevable envers Darth Mortuus pour lui avoir réellement donné l'antidote, mais l'amertume qui découla de cette gratitude lui sembla si amer qu'elle préféra oublier ce sentiment.
Même si de part son éducation, Eris essayait d'être impartiale, par moment, cela devenait difficile, alors que ses émotions se diluaient dans ses pensés. Devait-elle lui en vouloir pour avoir essayé de la tuer, ou le remercier pour avoir sauvé Nalty? Le choix restait délicat.

"On va où?

C'est la voix de l'enfant, discrète, et hésitante, qui fit reprendre pied à Eris, alors qu'elles venaient d'arriver dans le hangar du vaisseau de la Jedi. C'est vrai, elle n'avait même pas expliqué ses intentions à l'enfant, l'obligeant à la suivre sans le moindre mot. Secouant la tête négativement, la jeune femme s’accroupit, se tenant ainsi face à l'enfant. Forçant un sourire à se dessiner sur ses lèvres, la jedi essaya de se faire rassurante, alors qu'au fond, elle n'arrivait même plus à se rassurer elle-même. Qu'il était tentant de répondre qu'elle-même ignorait ou elles se rendaient, qu'elle n'avait absolument aucune idée de ce qu'elle devait faire et qu'elle aurait aimé qu'on lui dise. Mais non. Elle avait décidé de marcher seule, il fallait qu'elle en assume les conséquences, maintenant.

"En sécurité loin d'ici. Tu veux venir avec moi? Je te promets qu'il ne t'arrivera rien.

Qui serait assez fou pour suivre une parfaite inconnue dans la galaxie? Nalty aurait eu plus d'une raison de refuser cette offre, quand bien même l'idée de rester sur la Roue était encore moins engageante qu'entrer dans un vaisseau inconnu... Mais ce qu'avait vécu les deux êtres les avait... Rapprochées. Ça ne s'expliquait pas. Eris se sentait lié à cette enfant, sans pour autant se sentir capable de comprendre pourquoi. Probablement était-ce la même chose du coté de Nalty, car elle n'hésita même pas une seconde avant de hocher de la tête, résolue à suivre la jedi. Sa famille était désormais morte, quel autre choix lui restait-il, de toute façon? La Jedi venait de la sauver de cet enfer. Peut-être qu'a son tour, dans un futur proche, pourra-t-elle la sauver de cette chose qui la rongeait, là, tout au fond de son cœur.

Messages : 29 Date d'inscription : 09/09/2012

Javus ne vit finalement Eris que quand celle-ci quittait le hangar pour sans doute se rendre à son vaisseau et évacuer la station damnée. Sans même un «au revoir ». Décidément elle avait une certaine fierté, c'était contraire au préceptes Jedi. Mais l'assassin se douta qu'elle n'était pas à un infraction près. La voyant s'éloigner, il remarqua qu'elle portait Nalty dans ses bras. La petite Cathare semblait aller mieux, sans doute la jedi lui avait injecter l'antidote au virus de Mortuus. Néanmmoins, la Dague Sanglante suspectait qu'il lui faudrait de nombreux mois pour se remettre de ce qui s'était passé sur la Roue. Mais elle était sauvée et là était le principal. Eris avait su la protéger, a contrario de Javus vis à vis de sa femme...

Refusant d'y penser maintenant il tourna vers les deux êtres vivants qui été restaient dans le hangar. L'un été un jeune humain très visiblement apeuré et l'autre, son visage était familier, il n'était certainement pas humain, pas avec ce teint de peau fantomatique, non plutôt un Anzati et ils étaient peu présent dans cette galaxie, en fait les seuls qui voyageaient été très souvent des assassins accomplis. Et Javus en avait rarement vu et plus rare encore étaient ceux qui n'avaient pas été un contrat.

Les deux hommes se jaugèrent du regard durant de longues minutes, chacun gardant un silence de plomb, chacun essayant de se rappeler où est ce qu'il s'était rencontré. Ce n'est qu'au bout de ce laps de temps qu'un souvenir s'imposa à la mémoire du Zeltron, un vieux souvenir ou plutôt, un vieux contrat commun qui avait dégénéré. Cela faisait au moins une décennie qu'ils ne s'étaient pas rencontrés et c'était sans doute pour le mieux. Il sembla que l'Ombre se rappelait aussi de ce moment. L’atmosphère se tendit alors que Javus resserra sa prise sur sa lame en cortose.

Finalement, il décida de s'en aller, non sans lâcher un petit rire plus d'amusement que de provocation. Cette fois l'anzati n'étais pas sa cible-et l'inverse était aussi vrai- et Javus restait plutôt faible à cause du coup porté par TH-01. Essayant de cacher sa douleur, il se dirigea vers la sortie alors que deux zombies, un Bith et une Elomin venait d'arriver, sans doute attirer par le bruit des combats. La Dague les abattit tout les deux avec un de ses blasters, préférant couper court aux mondanités.

Au bout de trois quart d'heures il revint enfin à son vaisseau, le « Legacy », certes pas le nom le plus follement original mais que voulez-vous, il fallait bien lui donner un nom. A peine eut-t-il abaisser la rampe d'embarquement que son droide, T7-P1 vint l’agresser avec des réunions prévu par la direction Primordium Industries, l'entreprise officielle de Javus. Tout en l'écoutant débiter son agenda prévu, l'assassin enleva son masque, rabattit sa capuche et se dirigea vers le cockpit puis mis en chauffe les moteurs. T7 passa ensuite aux messages qu'avait reçu le vaisseau pendant son absence :

-Vous avez actuellement 3 nouveaux messages, maître. L'un vient de monsieur Kaanzo au sujet des actions de Primordium Industries, le second vient de monsieur Korimus, sur une information de la plus haute importance apparemment, enfin, le dernier vient de Mme Silara sur l'anniversaire de la jeune maîtresse Achiana.

Javus s'arrêta net dés qu'il eu entendu le nom d'Achiana. Il s'en voulut immédiatement, comment avait-il décemment pût oublier l'anniversaire de sa propre fille ? Déjà que, pour sa propre sécurité, il ne la voyait quasiment jamais, il en venait à oublier son anniversaire. Il dit :

-Envoie un message à Achiana, dis-lui que je viendrais la voir très bientôt et que je lui souhaites un bon anniversaire.

A peine une seconde plus tard, le droide avait envoyer le message. De premier abord on pourrait penser que Javus était un père distant, mais la vérité était bien plus complexe. En fait, c'est juste qu'il n'avait pas le courage de venir la voir plus souvent. Chaque fois, en revoyant son visage, tellement ressemblant à celui de sa mère, la culpabilité et le remords assaillait le cœur de l'assassin. Il n'avait pût la sauver d'Eux. Ils l'avait élevé puis lui avaient tout pris, sauf sa fille, que tout le monde pensait morte-née en même temps que sa mère. Il l'avait confié à une des rares personnes en qui il avait toutes confiance, Thess Silara, une amie d'enfance.

Refoulant ses noires pensées, il reprit la procédure d'allumage et quand, enfin, les moteurs s'étaient allumés, il quitta le hangar où il était amarré mettant le plus de distance possible entre lui et la station mille fois maudites. Mortuus s'était peut-être échappé, mais le contrat n'était pas annulé pour autant. Javus suspectait que le seigneur noir s'était réfugié auprès de sa flotte, or, le zeltron ne savait pas où elle était. Mais il était patient, il attendrait son heure, et puis, il pouvait toujours se lancer à la poursuite de TH. Qui sait ? Peut-être que dans sa mémoire il découvrirait les coordonnées de la flotte, et puis cela lui permettra de prendre sa revanche sur ce foutu tas de ferraille !!

Ce fût sur cette réflexion que Javus entra les coordonnées hyperespace à destination d'un nouveau contrat ...

Messages : 158 Date d'inscription : 05/06/2012

« La haine est un mensonge... »

Les trois destroyers de classe Dreadnaught, menés par le croiseur Sweet Temptation, récemment "acquit" sur Kuat, filaient à toute vitesse en hyperespace. Ils apportaient le renouveau, l'Apocalypse salvatrice. À bord du vaisseau républicain, il était là, sur le pont, tournant une fois de plus le dos à son équipage. Dans sa main gauche, il tenait un long sceptre gris orné de symboles anciens. Derrière lui, les membres d'équipage semblaient nerveux. L'escarmouche de Kuat les avait effrayé, mais ils avaient sous-estimé la puissance de leur Seigneur. Parmi ces courageux officiers, il y avait une jeune femme qui faisait les cent pas. Un joli brin de fille, choisie pour son intelligence et ses capacités à diriger hors du commun. Brune avec des mèches blanches, de taille légèrement inférieure à la moyenne, elle portait pourtant un masque sévère sur le visage. Elle était vêtue d'une tenue bleue et d'une veste brune, la tenue des officiers de navigation de la République. Elle était Madame le Colonel, la haute autorité au sein de la flotte en l'absence de son Maître. Mais il était là, cette fois-ci. Et il ne lâchait pas prise. Il tenait à enchaîner les apparitions, juste pour permettre à toute la Galaxie de savoir que sa flotte existait. Certes, il ne s'exposait pas autant que l'avait fait Darth Mortuus, néanmoins il exposait sa force de frappe. D'abord Bakura, puis Cato Nemoidia, et ensuite Kuat, où il avait effectué un coup de maître. Leur prochaine destination était désormais la Roue, un endroit où la République et le Consulat étaient positionnés depuis plusieurs jours déjà. Le Colonel ne comprenait pas ses motivations. Lui, pourtant, savait ce qu'il faisait. Il agissait de manière claire et stratégique. Mais d'une stratégie qui échappait à sa jeune amie. La Roue était un passage obligé. Il fallait que la Galaxie soit au courant de l'existence de la Flotte Fantôme, sans qu'on ne sache qui il était lui, du moins pour l'instant. L'ignorance provoquait la peur de l'inconnu, l'appréhension qui obligeait à commettre des erreurs. Pour la plupart des gens, ce qui ne se voyait pas n'existait pas, et pourtant frappait. C'était le plus pissant des pouvoirs : provoquer la peur de l'invisible. Il le savait, il s'en servait. La Galaxie devait passer par l'ignorance et la patience forcée avant que n'ai lieu l'Apocalypse. Car telle était la volonté de la Force. On ne choisissait pas son combat, et ceux qui croyaient avoir le choix se fourvoyaient. Jamais la volonté de la Force ne devait être remise en question. Pourtant, le Colonel avait du mal à l'accepter.

- Monsieur, êtes-vous sûr ? Si tôt après notre passage sur Kuat ? Et puis, nous serons exposés là-bas, ils vont nous réduire en miettes.

- J'ai écouté la Force et j'ai vu une silhouette. J'ai amplifié mes perceptions et j'ai senti le désespoir. Nous ne retournerons pas en arrière. Nous sauverons ces âmes damnées.

- Bien, Monsieur. Il me semble... que nous arrivons.

Sans répondre, le Seigneur tout de noir vêtu tendit son sceptre à la jeune femme, qui saisit immédiatement le vieil artéfact aussi lourd qu'un fusil d'assaut. Le Sith leva les dex mains devant lui, paumes gantées vers le haut. Il concentra la puissance de la Force en lui, devenant presque un nexus d'énergie pure. Et, lorsque les quatre croiseurs sortirent d'hyperespace, il projeta son pouvoir salvateur sur la station de la Roue.

--------------------

L'Irréprochable, croiseur de facture Arkanienne de consulaire assignée à la quarantaine de la Roue. Le vaisseau, comme tout le reste de la IIème flotte d'intervention, orbitait autour de la station spatiale depuis trois jours déjà. Et quarante-huit heures avaient suffit pour que l'équipage perde le moral. Les équipes envoyées se faisaient décimer par des cadavres revenant à la vie, et il ne semblait pas y avoir de fin à ce cauchemar. Les pertes étaient terrifiantes tant du côté républicain que du côté consulaire. Les troupes d'interventions n'avaient jamais été préparées à ce genre de situation, elles ne disposaient pas de l'entraînement nécessaire. Darth Mortuus avait frappé la cible idéale avec l'arme adéquate. En tant que stratège, il méritait tous les honneurs. Mais pour ce qui était du reste, il avait tout du monstre que les enfants voyaient en cauchemar. Stons Flawen, Chevalier Sullustain de l'Alliance Jedi, en était persuadé. La mort était présente partout à bord de la station, et pourtant il sentait la flamme de vie contre nature des morts-vivants. Le Seigneur Noir avait provoqué ne véritable cassure dans la Force, un profond déséquilibre. Une onde noire qui avait du traverser toute la Galaxie. Car les âmes de ceux qui revenaient à la vie ne rejoignaient pas la Force, elles étaient condamnées à rester coincées entre deux états, dans des corps qui n'étaient plus sous leur contrôle. Et il le sentait. À cause de cela, le Jedi ne cessait de tourner en rond sur le pont du vaisseau-amiral. Il était en poste à bord, et chargé, comme le reste de l'équipage et même de toute la flotte, de contrôler tous les appareils qui quittaient la Roue, par mesure de sécurité. Bien évidemment, certains réussissaient à passer au travers des mailles du filet. On lui avait rapporté la veille que le Seigneur Exécuteur, le droïde TH-01, avait quitté le secteur avec un Acolyte mourant sans se plier aux protocoles imposés. Et bien sûr, personne n'avait voix au chapitre, puisque seuls le Premier Consul et le Seigneur Noir Woonsen disposaient d'une quelconque autorité sur le droïde. Ce genre de chose n'était pas sans inquiéter le Chevalier Flawen. De toute manière, bien des choses l'inquiétaient ces derniers temps : la Roue, les Sith, les tensions entre Consulat et République. Et surtout cette sombre présence qui se rapprochait. Il se dirigea vers la baie vitrée du pont, et élargit ses perceptions. Mais il n'eut pas le temps d'anticiper, car le mal pressenti arriva instantanément. Quatre croiseurs, trois de classe Dreadnaught portant les couleurs de l'Empire Sith, et un inconnu qui semblait les diriger.

- Alerte ! lança le Sullustain. Les Sith !

- Quadrant seize, quatre destroyers ! cria un officier. Préparez les...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, car une onde violente secoua le vaisseau, projetant tout l'équipage au sol avec une force insoupçonnée. Quelques minutes, qui semblèrent durer une éternité, s'écoulèrent sur le pont plongé dans l'obscurité. Lorsque Stons Flawen se releva, il jeta un oeil par la vitre, et constata que les quatre appareils ennemis étaient déjà repartis. Quand le courant revint, on découvrit que tout était opérationnel, mis à part les écrans des ordinateurs qui affichaient tous le court message « Flotte Fantôme » en Basic. Le Jedi vérifia que personne n'avait été trop gravement blessé, puis fut assaillit par une étrange sensation. Il se tourna de nouveau vers la vitre et regarda la Roue. Puis l'horreur se peignit sur son visage. Paniqué, il demanda à ce qu'on lui prépare une navette. Il embarqua donc à bord d'un appareil avec une petite escouade, et ils se dirigèrent vers le secteur de la Roue où les troupes consulaires avaient pu conserver quelques checkpoints. Une fois là-bas, il ne leur fallut que peu de temps pour découvrir des corps inanimés, dans un couloir : des soldats du Consulat à un bout, et des morts-vivants à l'autre, jonchant le sol. Prudemment, les hommes du petit groupe vérifièrent les corps de leurs camarades et ceux des non-morts. Le Sergent du groupe et le Jedi restèrent au milieu.

- Pas de traces de morsure sur nos hommes, Sergent.

- Et pas d'impacts de tirs ou de blessure à l'arme blanche sur les zombies.

- Alors c'est bien ce que je craignais...

- Qu'y a-t-il, Maître Flawen ? demanda le Sergent.

- Il n'y a plus une seule âme qui vive sur cette station. (Il déglutit avec peine, devant l'air interloqué du militaire.) Cette Flotte Fantôme, ou en tout cas un de ses membres, a envoyé tous les êtres présents sur la Roue, vivants et zombies, rejoindre la Force...

Messages : 109 Date d'inscription : 05/06/2012

Journal d’Orthello Arthan – Espace

Nous avons quitté la Roue. L’horreur est derrière nous. Alors qu’on gagnait le hangar, la station a été frappée d’une sérieuse panne de courant. Les soldats de la République encore vivant ont craint que les responsables de la roue n’aient décidé de signer notre perte en coupant l’électricité, après tout, on suivait de moins en moins la route. Au détour d’un chemin, on risquait de se retrouver au milieu d’un troupeau de zombies ! Mais on a réussi à éviter la plupart d’entre eux. Le temps passant, j’ai l’impression qu’ils ont perdue en vigueur. Sans aucun doute l’effet de la faim sur leurs estomacs. Ils ont beau l’air être des monstres à nos yeux, leurs corps restent à l’état humain. Ils ont un estomac, de l’énergie qui se consume et un peu d’esprit derrière ces yeux vides et pourtant si agressif.

On a gagné une partie du hangar qui n’était pas fréquenté, mais alors qu’on préparait le décollage, un troupeau de non-mort a débarqué dans le hangar. Certains d’entre nous ont péri sous le choc des pas mais aussi des crocs suintant. Je fus terrifié par l’idée de mourir si près du but. Quand nous avons quitté la station à bord de la navette, nous avons tous exprimé notre soulagement, mais de manières différentes. Certains ont soufflé, d’autres ont exprimé leur peur par les larmes, sans oublier quelques-uns qui se sont mis à rire de manière effrayante et nerveuse. Moi, seul dans mon coin, j’ai fixé le vide de l’espace et ce point métallique qui se rétrécissait dans le hublot. La roue ma narguait depuis sa position et me rappelait que quoi que l’on puisse raconter sur la raison de ma présence sur la station, j’y avais perdu un ami, un confident.

On a été intercepté par une équipe médicale qui a refusé de nous laisser passer. On a été mis sous quarantaine et ramené sur Coruscant dans une unité encadrée et bien surveillée, à l’abri de la population. On nous a gardé là quelques temps et on nous a interrogé un par un. Lorsque mon tour est venu et que j’ai dit mon nom, la situation s’est un peu accélérée. Ironiquement et par chance, mon journal avait été retrouvé et lu par les autorités. Ils étaient au courant de toute l’affaire, à la fois malheureusement et par chance. L’antidote qui coulait dans mes veines permit de fabriquer un contre poison qui protégea ceux qui m’accompagnaient dans la cellule.

J’ignore combien de temps on m’a enfermé par la suite. Après tout, j’étais autant impliqué dans la contamination de la Roue que l’était Darth Mortuus. Mais quand on m’interrogea à son sujet, j’ai préféré dire tout ce que je savais à son sujet. Ce que j’avais vu de sa flotte, à quoi il ressemblait, ses contacts, ses préférences, tout ! Je n’ai rien laissé au hasard, et ce qui me mettait en danger augmentait les représailles possibles menées par la République. L’interrogatoire se termina par l’ultime question : Où se trouvait la flotte Sith lorsque vous avez rencontré Darth Mortuus ? Je ne pus répondre qu’un mot assez difficile à prononcer et qui me fit frissonner autant que les milles souvenirs tortueux de mon voyage sur la roue : Upekzar.

FIN

» Renouveau -- La Roue
» Sénat 09/09/2012 - Discussion au sujet de La Roue

Hécatombe sur la Roue

Hécatombe sur la Roue

Sujets similaires

Sujets similaires

ENCYCLOPEDIES SW

HEBERGEUR D'IMAGES

AIDES DIVERSES