Forum RPG se déroulant 341 années standard après le 4ème grand schisme (1659 BBY)
Forum réservé au plus de 12 ans, pouvant contenir des scènes à caractère érotique ainsi qu'un contenu pouvant choquer les âmes sensibles.<br>Forum optimisé pour Firefox ou Google Chrome, non conçu pour Internet Explorer.
 
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez
 

 Une oreille attentive pour les valeureux de la République

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
~~ DC-Staff ~~
Casus Felt
Casus Felt
Messages : 44
Date d'inscription : 15/07/2012
Une oreille attentive pour les valeureux de la République Empty
MessageSujet: Une oreille attentive pour les valeureux de la République   Une oreille attentive pour les valeureux de la République Icon_minitimeDim 2 Sep - 10:43

Une nuit horrible. Changer de lit subitement, après autant d’évènements en si peu de temps n’avait en rien arranger le cycle de sommeil de Tagon. Des rêves agités qui l’avait secoué et forçé à se réveiller. Pendant la nuit, elle était aller dans les différentes pièces de son appartement. Elle relfetait l’opulence et la grandeur, deux choses que Tagon n’aimait pas fort. Au moins, les pièces des appartements royaux sur Hapès avaient le mérite d’être beaucoup plus humble. Ici, c’était la décadence assuré, à se demander si la corruption avait même atteint les architectes pour amener le plus de richesse possible en un seul lieu.

Mais elle avait aussi comprit qu’être Chancelière lui amenerait d’autres soucis. Après un début aussi simple dans la présidence, elle avait presque pensé que le risque s’était évanoui. Et pourtant devant la porte se trouvait plus lettre de menace de personne qui ne désiraient pas la voir longtemps au sénat. Tagon les mis aux ordures, et décida d’en informer Jayna Thysdal. Elle n’y prêtait pas une grande attention, mais il fallait coopérer avec les forces qui s’afféraient autour d’elle.

Contrairement à toutes attentes, elle jouait bien son jeu. Elle n’avait jamais imaginé de plan pour arriver à purifier la République de sa corruption. Elle ignorait comment agir, ni ce qui pourrait amener à plus de confiance entre les membres. Elle sourriait et s’assurait de rayonner de confiance. Dans un gouvernement ou autant de personne pouvaient vous sonder pour sentir si vous disiez ou non la vérité, savoir maitriser ses sentiments et être confiant était un luxe indiscutablement nécessaire. Et jusqu’à présent elle avait su utiliser son don à bon escient. Certes elle savait quelle piste pourrait amener à la république à se débarasser de la corruption. Selon elle, la source de ce problème provenait des Jedi et des Sith. Pas réellement de leur présence mais plutôt de ce qui découlait de leur présence. Beaucoup pouvaient se sentir moins important par rapport à eux. En effet, au Sénat, des sénateurs se battaient pour la liberté des peuples, et c’était les effort d’un petit Chevalier Jedi dont on parlait le plus. Nul doute que la frustration et la colère pouvait en découler et pousser à plusieurs excès. C’était pourquoi il était faisable de renverser la machine.

Elle avait prit contact avec le service diffusion de la chaine Coruscantinews. Après avoir reçu mille compliment sur sa czampagne, Tagon avait réussi à placer la raison de son appel. Elle voulait qu’on mette un accent plus prononcé aux informations sur les décisions prises par les sénateurs au sénat. Non pas sur le Chancelier, donc sur elle, mais sur les autres acteurs du sénat. En tant que nouveau Chancelier, sa demande avait été rapidement accepté.

Le contrôle de l’informations était selon elle quelque chose d’important dans de telle situation. Le monde était dirigé par les médias et il fallait pouvoir en disposer à son aise pour pouvoir controler les masses. Dit ainsi, cela pouvait paraitre quelque peu dictatoire, mais controler une masse de personne corrompue pour les remettre dans le droit chemin était beaucoup moins extrémiste. Néanmoins, elle savait qu’elle devait fare extremement attention. Sinon elle perdrait le soutien de bon nombre de personne, tel que les Jedi et elle en avait fort besoin.

Et la Garde Sénatoriale ? Elle irait la voir bientôt. Mais pas tout de suite. Ils agissaient dans l’ombre, ils pouvaient encore attendre un peu. De toute manière Egern avait sans aucun doute dû parler d’elle à ses compagnons.

Son rendez-vous à la caserne était dans une heure. Elle passa à la toilette, prit une douche bien tiède et s’habilla lentement. Sa tenue était classique, toujours cette même robe de cérémonie hapiène qui rappelait qu’au-delà des apparences, elle restait une princesse hapiène. Elle disposa un comlink dans sa poche et cacha un petit blaster de poche dans sa blouse. Elle doutait d’en avoir besoin, mais depuis les lettres de menaces, elle avait reconsidéré l’idée d’emporter une arme avec elle. Elle avait apprit à se défendre, lorsqu’elle vivait sur Hapes, et elle n’avait jamais aimé l’idée d’utiliser son enseignement pour cela, mais il fallait enlever de ses ennemis l’image d’une Chancelière faible. Sur Hapes, même les Reines ont apprit à se battre et certaines ont même fait leurs preuves sur le champ de bataille aux côtés de leurs soldats.
Elle sortit de son appartement. Un petit groupe de personne attendait devant sa porte. Il y avait l’inspecteur Liron, que Tagon avait déjà vu de par l’holonet. Il n’était pas très grand mais assez avenant. A ses cotés, se trouvait les deux conseillers qui n’était autre que Ménuria et Ratriss, les deux hapiens qui l’accompagnaient depuis le début de son chemin dans le monde politique républicain. Et puis, il y avait tout les autres sénateurs qui désiraient la rencontrer. Elle se tourna en mimant le fait de vérifier la sécurité de ses batiments, sachant que c’était inutile vu que l’opérateur electronique s’en chargeait pour elle. Elle souffla une seconde, inspira et expira dans l’espoir de dessiner un masque de Chancelier sur son visage, puis se retourna et les salua un à un.

« - Chancelier, nous avons déjà eut l’occasion de nous croiser à quelques reprises lorsque vous étiez encore Sénatrice, je suis Verris Liron, Inspecteur de la sécurité coruscanti. » déclara-t-il. Elle le salua et il enchaina. « Je tenais à vous informer personnelement que l’enquête sur le meurtre de Olritch Nawad suis son cours et que nous aurons bientôt plus d’informations sur le meurtre. Il me devait néanmoins de vous mettre en garde. Nous craignions que l’assassin n’essaye de s’en prendre à quelqu’un de plus haut dans la hierarchie, si vous voyez ce que je veux dire. »

Tandis qu’ils avaient tous prit le chemin de la sortie, Tagon stoppa sa course et sourit aux allusions de l’inspecteur. Bien sur que sa vie était menacé, d’autant plus en présence de tout ces sénateurs qui attendaient tous quelques choses d’elle.

« - Je vous remerçie Inspecteur pour ces informations. Pour le reste, je vous encourage à aller trouver Jayna Thysdal qui se charge de ma sécurité. Néanmoins, la Garde Noire Sénatoriale est aussi concerné par ce genre de problèmes. » fit-elle.

Sa réponse fut rapide.

« - Je n’ai pas confiance en la Garde Sénatoriale… Altesse. »

A la seconde où il terminait sa phrase, il se rendait compte de son impolitesse.

« - Vous n’avez pas confiance en le Sénat, inspecteur. N’ayez pas peur de dire ce que vous pensez officier, ni à la manière avec laquelle vous me parlez, vous ne finirez pas en cours martiale. Néanmoins, essayez d’accorder plus de confiance aux instances qui sont à la tête de votre gouvernement. » Elle marqua une pause. « Il est l’heure de nous laisser, maintenant, Inspecteur Liron. Ce fut un plaisir. Et merci pour ces précieuses informations. »

Et elle reprit sa route en le laissant dans son dos. Les autres passèrent devant lui comme s’il n’était pas là. Tagon avait été la spectatrice du manque de confiance des républicains. La garde noire en effrayait certains, et en encourageait d’autres à la rebellion.

Elle arriva sur le lieu d’embarcation. Un appareil l’attendait. On la salua, elle souria.

Le chauffeur la regardea. Tagon le regardea. Il la regardea. Bref, ils se mirent en route.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------

Durant le voyage, plusieurs personnes vinrent discuter avec elle. Il y avait tant demande, on voulait augmenter le prix du carburant car les producteurs dans la bordure médiane avaient beaucoup de mal à tenir le rythme, surtout depuis que les pirates patrouillaient sur les routes hyperspaciale. Et puis il y avait toute ces affaires, avec le Consulat. Certains commercants ne savaient pas quelle attitude avoir lorsque le Consulat entrait en contact avec eux. Amis ? Ennemis ? La situation avec le consulat était effctivement un peu difficile à comprendre. Mais il s’agissait d’un dossier que Tagon allait aborder une fois qu’elle aurait règlé quelques affaires ici sur Coruscant.

La caserne se dessina lentement dans le cokpit de l’appareil. Il s’agissait du dehors, bien que Tagon savait que le reste se trouvait sous-terre, d’un immense batiment aux formes puissament rectangulaire. Le hangar vers lequel ils se dirigeaient était rempli par divers vaisseaux de l’armée républicaine.

Au premier regard, Tagon se demanda ce qu’elle faisait-là. Elle ne s’y connaissait pas en matière d’équipement républicain. Elle n’avait jamais été en contact avec l’armée républicaine. Elle connaissait certaines de ses grandes batailles, était au fait de leur façon de fonctionner, elle savait à quoi ressemblait un soldat. Elle n’ignorait pas les informations lorsque celles-ci parlaient des actes de l’armée républicaine, mais elle n’était pas une passionée du coté militaire de la république. Elle n’aimait pas la guerre pour la guerre. Mais elle voyait en l’armée un des coté importants de la République qu’il fallait prendre en compte. Au-delà du Chancelier et du Sénat, ceux qui conservaient leur vie entre leur mains, c’étaient les soldats de la République.

De nombreux soldats aux garde-à-vous l’attendaient à la sortie de son appareil. Ils étaient tous bien droit, les armures brillantes et clinquantes. Impressionnant, c’était le premier mot qui vint à Tagon. Un officier l’attendait. Il s’agissait d’un humain à la moustache blanche, vétu d’une tenue de cérémonie de l’armé et il la salua comme un gentlemen. Elle avait rarement vécu un baise-main et n’avait jamais apprécié cette sensation de gène qui s’emparait de vous dans de telles situations. Elle le remercia de son acceuil. C’était Guardon Bordin, Chefs des armées républicaines, en tout cas l’un des officiers qui avaient la charge de l’armée. Il n’était pas fort grand, mais il en imposant quand même. Il boitait un petit peu, surement l’héritage d’une ancienne bataille.

Il la félicita pour son élection et commenca à lui parler de l’armée. Celle-ci était l’un des mieux fournie de toute la galaxie. Autant au sol que dans les airs, l’armé possédait un arsenal fort varié et capable de contrecarré n’importe qu’elle menace. Bla bla bla. Aussi fourni qu’un cédérom sur les qualité de l’armée, Guardon Bordin récitait sa leçon avec brio et bientôt Tagon comprit que si elle voulait bien faire son travail, il lui faudrait aller au-devant des initiatives de l’officier. Elle demanda à rencontrer les officiers. Bordin afficha un sourire ravit, de ceux qui se flattent eux-mêmes d’avoir déjà tout prévu. Les officiers attendaient, tous aussi bien sapés que les autres. Ils arboraient tous ce sourire ému, d’autres niais. Après leur avoir seré la mains, échangés quelques mots avec certains, elle s’en détourna. C’était trop officiel. Elle ne tirerait rien de tous cela.

Dans le fond, se tenait toujours d’autres soldats au garde-à-vous. Elle tourna et changea de chemin. Sortir du petit trajet défini par Bordin sembla le déranger execivement mais celui-ci continua d’afficher son petit sourire ravi.

Tagon se rapprocha des soldats en armure blanche droit comme des piquets et les salua. Ceux du premier rang la saluèrent de manière officielle. « Madame ». Rien de plus épuisant que la formalité. Cela empechait de lui montré qui l’on était vraiment. Et cela allait l’empecher d’arrivé à ce qu’elle voulait retirer de cette rencontre. Elle ne voulait pas qu’on lui fasse une visite guidée d’un musée, elle voulait aller au devant des troupes pour mieux les comprendre. Pour cela elle en sélectionna un au hasard, qui se trouvait un peu plus devant les soldats, sans aucun doute un sous-officier.

Elle se tourna vers Bordin et demanda le nom du soldat. Il lui donna et elle se retourna vers le soldat.

« - Bonjour Major Vel. Je suis Tagon Rorik, Chancelière. » déclara-t-elle. « Vos officiers ne semblent pas très ravi que je vienne vous parler mais j’ai besoin d’un avis un peu plus concerné, de quelqu’un qui, comment dirais-je, subi les défauts de l’armé au jour le jour. »

Elle se recula et essaya d’englober tout les soldats dans la conversation.

« - L’armée est mises en arrière depuis bien trop longtemps. Je trouve cela dommage. Je ne suis pas venu ici pour voir que vous saviez frotter vos armures pour les faire briller lors d’un meeting avec un Chancelier. Je suis venu pour parler avec des soldats qui ont des solutions aux problèmes actuels. Des demande à faire ? Des recommandations, c’est le moment. »

Elle se tourna vers le Major Vel.

« - Eclairez-moi un peu. De quelles unité êtes vous soldat ? Quel est votre fonction et vos faits d’armes ? Je ne sais de l’armée que ce que les statistiques veulent bien me donner d’informations. J’ai besoin d’un avis d’expert sur tout ceci. » fit-elle en montrant de ses mains toutes la caserne. « Et n’ayez pas peur de parler franchement. Il ne faut jamais retenir ses paroles. »

Revenir en haut Aller en bas
~~ Membre ~~
Daris Vel
Messages : 36
Date d'inscription : 17/08/2012
Une oreille attentive pour les valeureux de la République Empty
MessageSujet: Re: Une oreille attentive pour les valeureux de la République   Une oreille attentive pour les valeureux de la République Icon_minitimeDim 2 Sep - 17:35

Kashyyk
Bordure Médiane
Localisation : Inconnu
1659 BBY
113ème Division de Choc de Coruscant
Peloton Tenebrus
Major Daris "Écarlate" Vel


    La brise fraîche et rosée du matin lui caressait les joues. D'une oreille attentive, il essayait de percevoir le moindre bruit qui lui aurait chatouillé les tympans. Ses yeux gris balayait son champ de vision à la recherche du moindre mouvement suspect. Sa position était assez inconfortable, il n'arrivait pas à s'y habituer, et dans le silence de l'aube, il avait peur d'être le trouble-fête, avec la carcasse blanche qu'il trimballait sur son dos. La question qu'il fallait réellement se poser était de savoir comment, avec cette grosse armure, il avait réussi à se hisser contre un tronc à plus de quinze mètres de haut. Astucieusement, il s'était solidement attaché à l'arbre à l'aide d'une sangle, et espérait qu'elle supporterait son poids encore un peu de temps. Le républicain patienta, attendit un long moment, faisant mijoter son adrénaline. Au bout de quelques minutes, il tourna la tête, cherchant du regard le reste de son unité. Pas la peine de demander, chacun avait élu domicile sur son tronc, et de la même façon que le Major Vel était retenu contre l'arbre, ils étaient tous là-haut, à attendre dans une posture peu confortable, irritante à la longue. Quel curieux spectacle aurait-on dit, quelle bande de dingues en réalité, il fallait réellement venir de l'unité Tenebrus pour pouvoir ainsi tendre un guet-apens de la sorte à l'ennemi, qui ne devait sûremment pas s'attendre à se faire attaquer par une tribu de primates perchés dans les arbres à plusieurs mètres au-dessus du sol.

    Avec l'air glacée de la matinée qui s'annonçait, venaient déjà les rayons lumineux du soleil qui éclairaient petit à petit tous les recoins alors dans la pénombre. C'était à ce moment que la forêt se réveiller délicatement, et Daris contemplait avec quel dynamisme la faune locale s'émerveillait après un sommeil paisible. Tout comme lui, une journée très longue, et semait d'embûches, s'annonçait. Mais à quoi cela servait-il de vivre si on ne se vouait pas à entrer dans un combat perpétuel que résumait l'existence même ? Daris apercevait déjà ce pourquoi il se trouvait là. Comme prévu, un contingent militaire d'un empire sith, rendu médiocre par l'apparition du Consulat, était en route pour une position avancée qu'ils avaient fait inspecté par des droïdes de reconnaissance. Cette troupe s'était dissimulé dans la forêt, espérant ne pas trop attiré l'attention des wookies. Ils avaient d'ailleurs pris l'initiative de s'approcher le plus près possible des terres sombres, que la population local semblait vouloir éviter à tout prix. En revanche, la forêt avait beaucoup d'yeux, et beaucoup d'oreilles, et ce fut en un rien de temps que ces soldats sith avaient été repéré. Il avait de plus était précisé qu'aucun possesseur de la Force ne semblait diriger cette compagnie.

    Les soldats avançaient d'un pas lent, très sûr d'eux, ne s'attendant sûremment pas à se faire piéger de la sorte. Se sentir intouchable était une chose, l'être réellement en était une autre. Et c'était ce qu'ils allaient découvrir à leur dépend. Le Major fit attendre encore ses hommes, alors que tous voyaient ces armures noires marchaient en esquivant les aléas de la nature. Un petit sifflement, puis un silence pesant. En une fraction de seconde, un tir de Blaster se perdit dans la poitrine d'un soldat sith, qui s’effondra sur une bûche. Les têtes de ses camarades se tournèrent directement vers son cadavre. et cherchèrent par la suite d'où provenait la source de cet incident. Ils ne pensèrent même pas à regarder vers le ciel, et déjà les soldats républicains s’abattaient sur eux, en laissant glisser leurs corps par les sangles. Cela aurait été très dangereux de sauter ainsi sur l'ennemi, mais c'était sans compter sur l'habilité des soldats de la 113ème Division de Choc de Coruscant, qui avaient le mérite de pouvoir faire des tirs de suppression tout en se déplaçant rapidement. C'est ainsi que les soldats sith, tout bas, furent surpris de voir des hommes, en armure blanchâtre aux couleurs pourpres de la République, descendre à toute vitesse des arbres en leur tirant dessus. Les pauvres. Ils ne pouvaient rien faire face à cette tactique éclair qu'avait concoctait Daris beaucoup plus tôt. Tel une bande de rats prise en tenaille.

    Bien avant, les troupes sith offraient un bon divertissement. Mais après que chaque empire fut détrôné petit à petit, les rescapés n'étaient même plus à la hauteur, et de vulgaires pirates offraient une plus forte opposition à la République. Le danger ne venait donc plus trop de ces rassemblement là, mais il fallait toujours être attentif au moindre mouvement expansionniste d'une petite masse. Du moins, ce n'était pas demain la vieille qu'une horde de sith allait attaquer de manière frontale une République si puissante malgré ces temps assez obscures.

    ***

    Coruscant
    Mondes du Noyau
    Localisation : Caserne
    1659 BBY
    113ème Division de Choc de Coruscant
    Peloton Tenebrus
    Major Daris "Écarlate" Vel


    Cela faisait déjà longtemps que Daris ne s'était pas penché sur les problèmes qui gangrénaient la République de l'intérieur. En réalité, il n'était que peu intéressé par les frustrations du citoyen moyen, et sa condition de militaire lui offrait une excellente excuse pour ne pas se trouver en permanence sous le joug des autorités républicaines. Il avait entendu beaucoup de rumeurs circulaient à propos de choses et d'autres, notamment sur la corruption de certains sénateurs. Cela était un problème très urgent, mais ce n'était pas ce à quoi il pensait lorsqu'il devait faire face à des fusils dirigés contre sa personne. Vel avait d'ailleurs fait de sa fille ainée ses yeux et ses oreilles dans ce monde impitoyable et brusque qu'était la société, et passionnée de politique, et lui était un atout essentiel pour comprendre globalement ce qui se passait. Bien sûr, elle avait son propre point de vue sur les choses, mais le Major était capable de lui faire confiance sur ce qu'il ne vivait pas en temps réel. Ainsi, c'est en revenant de mission qu'il apprit qu'un nouveau Chancelier était au pouvoir, il n'avait pas eu davantage de précision sur la chose, sur la personne, mais espérait que cet individu soit réellement capable d'assumer un tel pouvoir, et prêt à en user pour rétablir les valeurs profondes de la République.

    D'ailleurs, une visite des casernes étaient au programme, en passant par sa propre caserne. Il était tout à fait honorable de recevoir la visite du nouveau chef de l'état et représentant, et garant, des libertés et principes fondamentales de la démocratie. De ce fait, chaque soldat savait qu'il fallait être respectable, en condition les plus optimales pour montrer que l'armée était la meilleure. Chaque soldat préparait donc sa tenue cérémonial, récurait et nettoyait de fond en comble les moindres recoins de l'armure blanche, n'épargnant aucune crasse. Pour Daris, s'était encore une occasion de plus de faire l'éloge de son peloton. Non pas qu'il était arrogant, il était rancunier. Il ne supportait donc pas l'idée qu'une autre unité que la sienne ne lui vole la vedette. Encore moins lorsque cette dernière volait l'herbe sous les pieds de ses hommes, arrivaient au dernier moment d'un long acharnement pour n'en dirait que les mérites. Ah non, ça il n'aimait pas du tout. Daris avait conscience de l'excellente réputation de Tenebrus, il n'en était pas moins qu'il souhaite que lui et ses hommes soient le plus impeccable possible pour se présenter à monsieur le Chancelier.

    Il fallait y être pour le voir manœuvrer ses hommes tel un chef d'orchestres, ordonnant tantôt à un côté de frotter les parties sur le casque, tantôt à d'autres d'essuyer la boue qui avait imprégné leurs semelles. Il fallait que tout soit parfait. Et rien de mieux pour cela que de présenter de façon cérémonial les armoiries de la Division en premier-lieu, puis celle de l'unité Tenebrus. On y voyait un grand corbeau noir, béquetant le reste d'une tête humaine, de quoi faire frémir n'importe quel ennemi. Bien entendu, l'écusson, entouré d'un cercle doré, était cousu sur chaque kama de la tenue de cérémonie des membres du peloton. La fierté était l'un des atouts principales de l'engagement dans l'armée, cela ne devait pas être qu'une affaire de volonté, ou pire, de crainte. Il fallait donc se montrer fort, humble, présent pour vaincre ce qui n'avait aucun sens face à la démocratie. Daris contempla une dernière fois son équipe, puis ordonna le départ, et ils s'exécutèrent en ramassant leurs armes. Les officiers, et les plus hauts-gradés, avaient tous prévu pour l'occasion, un événement de grande importance. Décoration, chorégraphie, levée d'armes, tout devait être le plus beau possible pour accueillir le Chancelier.

    En entrant dans le hall, ils purent constaté que beaucoup d'unités de la 113ème Division étaient déjà en place, chacun portant l'étendard de son propre peloton. En passant, Daris salua d'un signe de tête nombre de chefs d'équipes qu'il connaissait de vues, pour avoir combattus avec eux, et simplement par respect. Comme il s'y était attendu, il avait manqué de peu la dernière répétition, à cause de leur dernière mission d'ailleurs, mais il n'y avait pas de quoi se faire sermonner, en particulier par le fait que certains hauts-gradés était heureux de voir qu'ils pouvaient présenté au chef de l'état, parmi l'une des meilleures Division, voir la meilleure en réalité, l'un des plus brillants commandos qui ne fut. Daris n'aimait pas trop se montrer, il n'aimait pas qu'on est à dire de lui qu'il était arrivé jusque là par le piston. C'était en effet l'un de ses ancêtres qui avait été à l'origine de cette Division si spéciale, d'ailleurs il se nommait Daris Vel lui aussi, et à l'époque, il faisait parti de ceux qui diriger l'armée, un excellent général d'armée. Daris vivait avec cette peur au ventre de décevoir ses ancêtres, ces grands héros de la République.

    Tous entendirent alors le bourdonnement que produisait le vaisseau en approche. Quelques minutes plus tard, une silhouette fit son apparition, guidée par le Général Bordin, qui avait été excité par l'arrivée du Chancelier. De sa position, Daris avait beaucoup de mal à identifier les traits du Chancelier. Ccelui traversa l'allée comme prévu, suivi de ce qui devait être ses conseillers, tout en écoutant ce que pouvait lui dire le Général, et il fallait avoué quand grand passionné, il en disait beaucoup parfois.. L'unité se mit au garde à vous, comme le voulez le code militaire. Le Chancelier continua son chemin, puis subitement, sans prévenir, quitta le parcours qui lui était destiné pour aller à la rencontre des hommes au coeur des rangs. Et il fallut que cela tomba sur le peloton Tenebrus, il n'y avait rien de mal d'ailleurs. Au moins, Daris pourrait voir de près à quoi ressemblait ce nouveau papi gateux. Ce fut la surprise qui combla la pensée du sous-officier Daris. Alors que le Chancelier s'arretait droit devant lui, il constata que ce dernier n'était autre que cette dernière. Ravissante. Iil supposait qu'elle ne pouvait être qu'une proche humaine pour être une telle merveille à ses yeux, sûremment une hapienne. Elle s'adressa alors à lui.

    « - Bonjour Major Vel. Je suis Tagon Rorik, Chancelière. » déclara-t-elle. « Vos officiers ne semblent pas très ravi que je vienne vous parler mais j’ai besoin d’un avis un peu plus concerné, de quelqu’un qui, comment dirais-je, subi les défauts de l’armé au jour le jour. »

    « Je vous écoute Madame. »

    « - L’armée est mises en arrière depuis bien trop longtemps. Je trouve cela dommage. Je ne suis pas venu ici pour voir que vous saviez frotter vos armures pour les faire briller lors d’un meeting avec un Chancelier. Je suis venu pour parler avec des soldats qui ont des solutions aux problèmes actuels. Des demande à faire ? Des recommandations, c’est le moment. »

    Il afficha un léger rictus.

    « - Eclairez-moi un peu. De quelles unité êtes vous soldat ? Quel est votre fonction et vos faits d’armes ? Je ne sais de l’armée que ce que les statistiques veulent bien me donner d’informations. J’ai besoin d’un avis d’expert sur tout ceci. » fit-elle en montrant de ses mains toutes la caserne. « Et n’ayez pas peur de parler franchement. Il ne faut jamais retenir ses paroles. »

    « Si je puis me permettre, et comme vous me voulez franc, je voudrais avant tout vous dire que vous êtes sublime, avec vos yeux pétillants. » dit-il en la dévisageant des pieds à la tête « On ne s’attend pas à ce que pareille beauté puisse réellement faire de la politique...Encore moins devenir Chancelière, sans vouloir vous offenser...On commençait à avoir l'habitude de tomber sur cette bande de centenaires d'un autre temps. »

    Il entendit les murmures d'approbation des soldats derrière lui, mais surtout les regards de pression que lui portait alors le Général. Elle avait voulu de lui qu'il ne se retienne pas, il avait simplement pensé que cette remarque lui ferait peut-être plaisir, d'autant plus qu'il la pensait vraiment. Il ne s'attarda pas davantage sur ce détail, le nouveau chef de l'état s'attendait à une réponse. Il porta ses mains vers son casque et le retira délicatement avant de le poser au niveau de son abdomen. De ce fait, Tagon pouvait voir le visage du soldat auquel elle s'adressait. Il put, de plus, plongé son regard directement dans le sien, s'efforçant de ne pas paraître trop insistant avec ses yeux gris clairs.

    « Eh bien de ce que je peux vous dire, je suis le Major Daris Vel du peloton Tenebrus. En revanche, je n'aime pas trop étaler mes faits d'armes. Vous savez, la guerre est horrible, on ne s'en vante jamais. On commence à avoir l’impression que la guerre s’estompe, est-ce vraiment l'intérêt du haut commandement d’apaiser les tensions entre la République et le Consulat Arkanien ? C'est ce que pas mal de sénateurs pensent, hein, qu'il n'y pas de guerre entre nous et les arkaniens. Et je dis, comme beaucoup d'entre nous, que ce n'est que ce que peuvent pensé ceux qui n'ont pas réellement connu les horreurs du front. Rien de mieux pour pouvoir se faire une opinion rapide sur la chose. Et vous voulez que je vous dise, Madame "le Chancelier", je ne combattrai pas pour vous, mais je combattrai à vos côtés, pour la République. »

    Cette fois-ci, le Général sembla plus enclin à le soutenir dans ses propos.

    « Je pense qu'il serait temps d'arrêter de se voiler la face. L'armée nécessite de nouveaux moyens financiers, et un soutien important de votre part et du gouvernement. Il est en effet temps que nous sortions de l'ombre de ces jedi, et récemment de ses soi-disant "amis" sith. Le peuple ne s'identifie pas à eux, ils apparaissent comme des monstres pour beaucoup. Et c'est à la sueur de nos corps, à la volonté de nos cœurs, et à notre courage, que le peuple de la République a besoin de sentir, en sécurité. Nous sommes les seuls garants de la justice, des libertés...De la démocratie dans cette univers ! Et il n'y a rien qui pourrait faire plus plaisir que de voir que la Chancelière est derrière nous, et nous poussent à faire mieux. Qu'en pensez-vous ? »

Revenir en haut Aller en bas
~~ DC-Staff ~~
Casus Felt
Casus Felt
Messages : 44
Date d'inscription : 15/07/2012
Une oreille attentive pour les valeureux de la République Empty
MessageSujet: Re: Une oreille attentive pour les valeureux de la République   Une oreille attentive pour les valeureux de la République Icon_minitimeMar 4 Sep - 21:37



Tagon ne put s’empecher de rougir face aux sifflements et aux propos du Major. Après tout, d’après les membres de la cours royale, elle était considérée comme une jeune femme fort agréable au regard.

« - Vous êtes un personnage fort charmant vous aussi, Major. Je vous remercie pour vos compliments. Quand au reste de vos propos, je me dois de vous remettre à votre place. Le devoir d’un soldat est-il de combattre ou de protéger les innocents lorsqu’ils en sont dans le besoin ? Certes le conflit avec le Consulat Arkanien a fait de nombreuses victimes lors de sa formation, et je ne peut que saluer la mémoire de ceux qui ont combattu et péri sous le feu adverse durant cette période. Mais alors que la paix semble enfin se montrer, vous voudriez levez les armes et risquez la vie de plus d’innocent que par le passé, pour le simple plaisir d’apaiser votre volonté de combattre ? Non Major, les objectifs actuels vis-à-vis du Consulat sont simple, la paix et uniquement la paix. Table rase sur le passé, car ce n’est ainsi que nous pourrons à vivre chacun de notre coté. La République se veut être la protectrice des innocents et respecte les droits de chacun, dès lors nous respecterons le droit des planètes qui ont choisi le consulat pour gouvernement. Et le consulat en fait de même, tels sont les termes du contrat signé bien avant mon élection. »


Elle se rapprocha de lui, pour le fixer droit dans les yeux.

« - S’il est temps que le peuple considère l’armée comme ses vrais protecteur de la République, il est temps également de revaloriser le travail des Sénateurs. Il n’est pas nécessaire de se retrouver sur le front pour connaitre toutes les atrocités qui ont suivi la formation du Consulat Arkanien. Outre la guerre, il y a bien d’autres choses qui nécessitent qu’on se battent pour elles. »

Elle recula.

« - Néanmoins, votre conviction et votre foi est toute à votre honneur et je peux apprécier cela. Vous me voulez à vos coté ? Apprenez qu’on peut faire la guerre par la paix. Oubliez le sang pour la vie. Votre devoir est de protéger et non d’attaquer. Et je n’ai pas été élue pour me lancer dans une nouvelle guerre. Mon objectif en ce qui vous concerne est que lorsqu’on pense au Garant de la paix et au protecteur de la République, ce soit l’image des soldats républicains qui apparaisse à l’esprit et non celle d’un sabre laser. »

Revenir en haut Aller en bas
~~ Membre ~~
Daris Vel
Messages : 36
Date d'inscription : 17/08/2012
Une oreille attentive pour les valeureux de la République Empty
MessageSujet: Re: Une oreille attentive pour les valeureux de la République   Une oreille attentive pour les valeureux de la République Icon_minitimeMer 5 Sep - 19:50

    Daris observa, d'un air dubitatif, la jeune Chancelière lui exposait son point de vue. Mais s'il la connaissait à peine, qu'il l'appréciait pour son physique, elle commençait déjà à faire paraître des idées contradictoires aux valeurs de Daris. En revanche, il avait toujours eu des idéaux assez contradictoires avec les autres, mais cela ne l'avait jamais empêché d'avancer, et surtout de côtoyer la différence tous les jours. Le Major dévisagea Tagon, cette fois-ci, c'était tout à fait différent, elle était son supérieur hiérarchique, et il sentait déjà que ses paroles n'allaient sûremment pas être pris en compte par les hautes sphères du pouvoir. Tagon avait le pouvoir. Daris pensa alors que ses plans étaient une grossières erreurs, et il n'allait pas sans priver, pour une fois qu'on lui donnait la parole, il allait pouvoir s'exprimer sur le sujet.

    « Vous semblez si sûre de vous. C'est une qualité que je vais pas tarder à apprécier chez vous. Cependant, je pense que vous ne comprenez pas réellement la situation. Même si vous pensez que nous sommes enclin à entrer dans une paix durable avec le Consulat, vous vous fourvoyez. L'ennemi, ce n'est pas l'arkanien, c'est celui qui le soutien. Je veux bien sûr faire allusion à ces sith. Voilà votre solution pour faire en sorte que pour une fois, un sentiment de sécurité s'installe ici, s'installe dans l'univers, et qu'il soit possible pour tout être de cohexister pacifiquement. »

    Il voulait mettre l'accent sur ce problème, qu'il ne fallait surtout pas sous-estimer. Daris se rendit vite compte que si il continuait sur cette vois, il allait s'emporter dans un flot de paroles, voir d'actes. Il se pausa un instant, observant à droite et à gauche la mine des hommes qui l'entouraient. Il ne voulait pas, d'ailleurs, que Rorik pensa qu'il n'avait aucun estime pour elle, qu'il ne la respectait pas, et bien au contraire, c'était elle qui était le symbole de la République à l'instant même, et lui qui la chérissait, il ne pouvait donc faire de mal à la Chancelière, ce n'était d'ailleurs pas son intention. En réalité, il redoutait que quelque chose de grande envergure se passe, et que finalement, Tagon ne soit pas à la hauteur de son poste, que l'armée soit gelée par fautes de moyens, de motivations, et qu'aucun individu ne soit capable de reprendre les rennes dans de pareilles conditions.

    « Vous n'avez pas tort. Vous n'avez pas non plus tout à fait raison. Je ris encore de savoir que le peuple vit mal les guerres, encore faut-il qui les ai réellement vécu. Mais je soutiens qu'il n'est en aucune façon le discours d'un citoyen républicain honorable, patriote. La guerre est encore le seul moyen pour vous de briser ces codes qui gangrènent petit à petit la société, de faire d'une pierre deux coups en éradiquant les problèmes par la solidarité, et l'esprit combattif et volontaire qui mèneront la République vers la victoire. Il n'en faut pas beaucoup pour ne pas faire durer une guerre. Une bonne préparation, un bon équipement. Une guerre éclair suffira à nous faire remporter la victoire en moins de temps qu'il en faut. Seulement, il faut que vous soyez prête à prendre part à cette éventualité. »

    Il leva la tête vers le ciel, du moins il n'apercevait que le plafond. Il avouait que de son statut, il n'aurait que très peu d'influence, mais espérait tout de même. Daris pensa alors qu'il y était peut-être aller un peu fort dans ses mots, peut-être devrait-il prendre la peine de s'excuser ? Cependant, il sentait à quel point Tagon devait être une femme à fort caractère, peut-être qu'elle cachait bien son jeu, et qu'elle souhaitait aller dans le même sens que lui. De par sa taille, il fut obliger une nouvelle fois d'abaisser la tête pour regarder la Chancelière.

    « Tant qu'il y aura des sith et des jedi, contre, et parmi, nous, l’instabilité sera omniprésente et perdura dans le temps. Leur conflit est atemporelle, et mêlée au commun des mortels, si je puis dire, n'offre qu'un cadavre pourrissant de ce qu'il reste d'espoir. La guerre n'est pas une option que l'on peut éviter, c'est une solution pour mettre un terme à ces abominations conflictuelles, on n'obtiendra la paix que par le sang. »

    Et puis subitement il se sentit faible, et cela se fit ressentir dans sa voix.

    « Nous autres soldats, nous ne sommes rien si la guerre ne vient pas à nous. Nous nous sentons inutile. Et si la coexistante pacifique était réellement possible, pourquoi diable, chaque gouvernement garderait ses armées ? Je suis sûr que le problème vient de bien plus haut. Nous ne sommes que les marionnettes d'un être qui se joue de nous. Et qui ne souhaite que l'anéantissement pur de toutes vies... Si c'est ce que vous voulez entendre, oui, je l'avoue, je ressens la peur à chaque instant, chaque moment de ma vie où je sais que peut-être je ne reverrais pas mes filles, chaque instant où je sais que je n'accomplirais jamais l'idéal communiqué par la République. Je ne veux pas qu'on m’associe au genre d'homme qui se prétend héros, je veux faire changer les choses, je veux être cet engrenage qui fera avancer la roue... »

[DSL c'est un peu naze hein Very Happy]
Revenir en haut Aller en bas
~~ DC-Staff ~~
Casus Felt
Casus Felt
Messages : 44
Date d'inscription : 15/07/2012
Une oreille attentive pour les valeureux de la République Empty
MessageSujet: Re: Une oreille attentive pour les valeureux de la République   Une oreille attentive pour les valeureux de la République Icon_minitimeMer 5 Sep - 22:07



« - Je trouve bien dommage qu’un homme qui a pour objectif de défendre le peuple, car c’est le but premier de l’armée Républicaine, en vienne à regretter la guerre car il se sent inutile. Le peuple se préoccupe peu de votre sentiment, Major. Si c’est la guerre qui vous manque, vous avez ratez votre carrière et le peuple Mandaloréen vous acceuillera à main ouverte. »

Il était bien dommage devoir qu’un soldat ne considère que la guerre comme unique optique pour sa vie. Certes on pouvait gagner une guerre rapidement mais à quel prix ? La république se voulait de respecter les vies, alors pourquoi faire la guerre et risquer tant de vie quand on peut arriver à avoir la paix sans verser une seule goute de sang ?

« - Néanmoins, nous nous rejoignions sur certains avis, même si je doute que ce soit les sith le véritable problème. Ce problème c’est la rivalité beliqueuse qui règne entre Jedi et Sith. C’est ca qui nous amènera surement à en venir aux armes. »

« - N’attendez pas de moi que je me lance dans une guerre pour cela. Cela fait maintenant plusieurs années que nous avons réussi à garder nos distances avec le consulat sans avoir recours à la force, et je compte bien faire tout mon possible pour que cette situation perdure. Car c’est ce que l’on attend de moi, la paix. Si vous croyez que la République est du genre à déclarer la guerre à d’autres gouvernement légitime car ils n’ont pas la même façon d’agir et de penser que nous, vous vous êtes trompé de patrie soldat. Ce serait nous comparer aux sith, et vous ne semblez pas fort les apprécier. Néanmoins, je ne peux vous réprimender vos parôles, votre chemin vous a forcé à penser ainsi, tout comme le mien m’a forgé une autre façon d’envisager cette situation. »

« - Il me fait mal d’apprendre que vous mettez en doute la sincérité du peuple qui prétend avoir souffert des guerres, j’aimerais que vous teniez un tel discours devant les familles qui ont été privé de nourriture et qui ont été maltraité par la guerre. Toutes ces familles qui compose tout nos systèmes. La guerre, soldat, ne se fait pas que sur le front. Si vous voulez que le Sénat vous prenne un peu plus au sérieux, alors serait-il bon que vous vous souciez un peu plus du monde. »

« - Et maintenant c’est la Chancelière qui parle. J’aimerais que vous arretiez de prendre ce ton avec moi. Je ne suis pas de celle qui provienne des familles de fille à papa et qui vont se cacher derrière les jupes de leur mère parce qu’il y a de l’orage dehors. Vos soucis de combattant frustré et en mal d’action, je m’en contrefou. Je suis votre Chancelier, que cela vous plaise ou non. C’est le peuple qui m’a élu pour les objectifs que je défends depuis plus de deux ans. J’œuvre pour le respect de l’autre et surtout le respect de la vie. Le Consulat ne nous fait aucun mal à l’heure actuelle, alors la République ne fera rien qui pourrait risquer de nous lancer dans une guerre ouverte. Maintenant croyez bien que si la situation change, je ferais personnelement appel à vous. »

Elle se tourna vers le général qui patientait toujours sur le coté. Elle soupira puis tentant de reprendre son calme elle s’adressa au haut gradé :

« - Le Major Vel et sa division fait-ils bien leur devoirs ? »

« - Oui, madame le Chancelier. Mais veuillez pardonner les paroles du Major Vel, je suis sur qu’il ne le pensait pas et qu’il ne voulait… » commenca le général, s’excusant.

« - Oh j’espère qu’il le pensait. La conviction d’un soldat en ses propres principes est le meilleur stimulant qui existe, soyez en sur. Mon père était Commandant en chef de l’armée hapiene, je sais comment cela se passe. »

Elle se tourna vers le Major Vel.

« - Vous m’avez presque convaincu. Nos divergences nous opposeront surement, mais votre fermeté me plait. J’accorderais plus d’attention au budget accordé à l’armée. Je pense qu’il nous faut réaffirmer la présence des soldats auprès du public. Même si vous ne semblez pas convaincu par l’idée de héros, je pense qu’il nous faut présenter au peuple des figures qui sauront rassurer le peuple. Et le peuple, ce n’est pas seulement Coruscant, c’est chaque système entier de la République. Et je suis certains que vos filles seraient heureux de voir que leur père est reconnu pour les actes accomplis par le passé. »

Elle se tourna vers le reste des soldats.

« - J’ai pris contact avec les services de communications de l’holonews. Dès demain, l’holonews diffusera plus d’informations concernant les actes de l’armée et des services de sécurité planétaires. Le but est de sensibiliser le peuple. De lui montrer, que l’Ordre Jedi n’est pas l’armée de la République. Il nous faut nous montrer indépendant. »

« - Quand à vous Major Vel, outre une guerre que vous faut-il pour votre division. Si vous avez un souhait particulier, c’est maintenant. »


Revenir en haut Aller en bas
~~ Membre ~~
Daris Vel
Messages : 36
Date d'inscription : 17/08/2012
Une oreille attentive pour les valeureux de la République Empty
MessageSujet: Re: Une oreille attentive pour les valeureux de la République   Une oreille attentive pour les valeureux de la République Icon_minitimeSam 8 Sep - 20:17

    La 113ème Division de Choc de Coruscant avait toujours été un régiment victorieux. Son éfficacité résultait sur un entraînement acharné, spécifique par rapport aux autres Division, allant même jusqu'à être spécial selon l'unité sur laquelle on tombait. Il fallait être franc, la victoire avait un large coup dans cette Division, le taux de mortalité était important, plus élevé que la moyenne, mais cela se compensait énormément par le taux de demande d’admission ou en encore même le ratio missions accomplies/missions échoués. Autant dire que la dimension mythique de cette Division résidait dans le fait est que même si à la fin de chaque mission, le nombre de survivants était moyen, voir faible, le culte qui lui était voué, dû à l'aura incroyable qui s'en dégageait, faisait que les arrivées avaient pour effet de faire ressortir du régiment une quasi-invulnérabilité des ses membres. Il n'en était rien en réalité. Ce n'était pas non plus la peine de se fourvoyer, les vétérans étaient nombreux, certains ne se mêlant pas du tout à la bleusaille, en se condensant dans les unités légendaires, et il y avait toujours ces soldats qui survivaient à tout. Daris ne savait pas réellement où il se plaçait entre les vétérans et les "chanceux".

    " vous avez ratez votre carrière et le peuple Mandaloréen vous acceuillera à main ouverte". Daris avait l’impression de ce faire blâmer. Peut-être n'était-ce plus qu'une impression ? Tagon semblait venir d'un autre monde où tout problème ne pouvait être résolu que par les négociations. Le Major était déçu d'apprendre que ses nombreux sacrifices n'avaient que peu d'importances, voir mêmes jugés déplacés. Comment pouvait-elle croire encore une seconde que faire couler du sang n'était pas le moyen le plus efficace de faire respecter quelque chose ? Loin de là l'idée de croire que Vel était un bourreau, au contraire, au moindre écart, il serait des premiers à quitter l'armée pour défendre les justes, quitte à combattre celle à qui il vouait un culte depuis son enfance, rien ne l'empêchait de procéder de la sorte, et ils savaient que nombreux suivraient son exemple. Il avait raison de dire que tous ces sénateurs ne connaissaient rien à la guerre, si un jour l'armée se retournait contre un, l'administration serait écrasée en un seul coup.

    Daris n'était d'ailleurs pas du genre à s'écraser devant le pouvoir, que Tagon pensa qu'il se comportait de manière égoïste en voulant lui faire comprendre que le peuple souffrait aussi de la guerre, il s'en fichait complètement. Il savait qu'au fond, les grandes villes, mais plutôt les grandes planètes de la République enfaite, n'encourraient aucun risque de menaces de guerre de la part d'un ennemi, les défenses étant trop puissantes pour céder si facilement. Ainsi, il ne fallait pas du tout pensé que les gens souffraient de mal-être, ou d'une quelconque famine, idiotie ! Seul les plus éloignés des planètes, vis à vis du centre républicain, auraient pu et pourraient toujours souffrir d'un conflit imminent, du moins, il recevrait rapidement le soutien de l'armée pour les défendre, et accueilleront tous ces soldats comme des sauveurs, des libérateurs. Le peuple vivait bien et jouissait de son confort, même en temps de guerre, et Daris pensait même que ce dernier ne souciait presque pas de la situation dans laquelle les soldats se trouvaient au front. Et le Major pouvait témoigner du cours que la vie prenait à l'arrière, ayant lui-même vécu son enfance en temps de guerre, il ne s'était jamais senti en danger.

    « - Et maintenant c’est la Chancelière qui parle. J’aimerais que vous arrêtiez de prendre ce ton avec moi. Je ne suis pas de celle qui provienne des familles de fille à papa et qui vont se cacher derrière les jupes de leur mère parce qu’il y a de l’orage dehors. Vos soucis de combattant frustré et en mal d’action, je m’en contrefou. Je suis votre Chancelier, que cela vous plaise ou non. C’est le peuple qui m’a élu pour les objectifs que je défends depuis plus de deux ans. J’œuvre pour le respect de l’autre et surtout le respect de la vie. Le Consulat ne nous fait aucun mal à l’heure actuelle, alors la République ne fera rien qui pourrait risquer de nous lancer dans une guerre ouverte. Maintenant croyez bien que si la situation change, je ferais personnellement appel à vous. »

    Daris fronça les sourcils. Il pensait s’adressé depuis le début à la Chancelière. Peut-être fut-ce pour cela que ne le prenait pas au sérieux ? Si odieuse dans ses paroles en le traitant de soldat "frustré et en mal d'action", qu'est-ce qu'elle pouvait bien y connaître à la guerre ? Avoir eu un père militaire ne changeait rien au fait qu'elle ne pouvait connaître réellement le sentiment qui parcourait chacun des soldats présent sur le champ de bataille, juste avant qu'il ne croise celui qui allait le tuer, ou si il avait de la chance, celui qui était sur le point de tuer. Et elle osait se dire protectrice de la vie, pourquoi avoir briguer pour ce poste dans ce cas ? Il aurait fallu un Chancelier qui n'avait pas froid aux yeux, prêt à lancer l'armée dans un combat. Au fur et à mesure, Daris avait peur de penser que Tagon descendait dans son estime, peut-être aurait-il fallu que cette conversation n'ait jamais eu lieu. Ce n'était pas la peur de perdre sa carrière, il n'en avait que faire, et comme elle l'avait si bien, Mandalore était une bien belle planète de temps à autre. La Chancelière était difficile à cerner, Vel ne savait pas si elle s'opposait réellement à lui, car elle semblait tout aussi bien valoriser le fait qu'il eut des convictions bien fondées pour avancer.

    Le Général allait être furieux, mais sa mine s'apaisa lorsque Tagon annonça l'augmentation du budget lié à la Défense. Rien de mieux pour plaire à un chef d'armée. Daris leva sa main vers sa poitrine, dégageant son collier qui aurait pu être qualifié de porte-bonheur vu qu'il ne s'en séparait jamais. Il tripota le cristal rouge éclatant du bout de ses doigts, un souvenir de guerre, le premier sith qu'il avait abattu. Ce jour, il avait perdu une unité entière. Mais c'était un homme nouveau qui était sorti du front. Un homme fort. Un être qui n'avait plus peur d'affronter des choses qui le dépassait, cela en était même devenu la spécialité de la Division, et en particulier le peloton Tenebrus, l'anéantissement des sith. Les autres utilisateurs seraient bientôt les prochains, ce n'était qu'une question de temps avant qu'on ne décide de les chasser ou de les exterminer à cause de leur imprévisibilité. La Chancelière allait finalement dans le bon sens, du moins pour le moment. Mais si les divergences entre l'administration et l'armée étaient trop importantes, ce serait les militaires qui seront bloqués. Espérer était la seule chose à considérer alors.

    « - Quand à vous Major Vel, outre une guerre que vous faut-il pour votre division. Si vous avez un souhait particulier, c’est maintenant. » dit Tagon en s'adressant au Major.

    « Sachez que la Division vous servira envers et contre tous. Nous resterons toujours l'unité la plus performante des forces spéciales, et nous sommes résolu à le rester. Depuis sa création, la 113ème a toujours été attachée aux différents Chanceliers; nous exécuterons vos ordres directes, comme nous en avons l'habitude, sans que vous ayez à passer par le commandement des armées. Bien entendu, ce lien n'est connu de personne dans l'administration, le Sénat, et d'ailleurs, à part la Division et certains généraux, l'armée n'en a pas conscience non plus. »

    Il passa une main sur son crâne.

    « Je ne peux me résoudre à vous demander quelque chose. Par principe. »

    Daris observa le regard méfiant du Général, qui le dévisageait depuis le début de la conversation. Attendit une minute d'inattention de son supérieur, dérangé par un officier, et s'approcha du visage de Tagon pour lui murmurer quelque chose à l'oreille.

    « De vous à moi, j'ai bien quelque chose en tête. Je souhaiterais une plus grande liberté pour mon peloton seul, voir une immunité diplomatique. Nous agirons pour le bien de tous, nous nous attarderons à la sale besogne, mais nous serons détaché de tous liens avec la République lors de nos opérations. Rien n'entacheras à votre réputation, rien ne salira la République. Le parfait commandos clandestin au service de Madame. Vous êtes une femme intelligente, et je pense que vous comprendrez la nécessité de posséder une telle force de frappe, rapide et silencieuse... »
Revenir en haut Aller en bas
~~ DC-Staff ~~
Casus Felt
Casus Felt
Messages : 44
Date d'inscription : 15/07/2012
Une oreille attentive pour les valeureux de la République Empty
MessageSujet: Re: Une oreille attentive pour les valeureux de la République   Une oreille attentive pour les valeureux de la République Icon_minitimeSam 8 Sep - 20:44



« - Refusé. J’en ai entendu assez que pour craindre vos états d’âme, Major. Mais sachez que si je dois jamais avoir besoin d’un massacre, je ferais appel à vous, Major. Mais prenez en compte cette nouvelle option, je ne suis pas comme les Chanceliers que vous avez eut la chance de rencontrer par le passé. C’est parce qu’ils ont l’habitude de traiter avec la guerre que notre République s’est enticher de la Corruption, la violence n’amène que la mort et la tristesse. »

Elle se détourna du Major fit un pas et se retourna néanmoins.

« - Je vous souhaite naturellement une bonne journée. »


Elle lui sourit et s’en alla.

Pour qui se prenait-il cet imbécile ? Lui donner la liberté d’effectuer les missions comme il le voulait, au nom de la République. Il fallait croire que les académies républicaines ne faisait plus des soldats mais des Mercenaires. Et pour cela, elle savait à qui s’adresser. Elle connaissait un certains Orthelo Arthan qui pourrait très bien la renseigner à ce sujet. Elle continua la visite de la caserne. Tout se passa comme le général l’avait prévu. Après sa rencontre avec les soldats, ils eurent tous droit à un drink et puis Tagon put enfin regagner son appareil. L’y attendait ses conseillers et sa garde personnelle. Un homme en capuche noir patientait également dans un coin de la navette sénatoriale et Tagon sut qu’il s’agissait d’un Garde Noir du Sénat. Malgré sa volonté de venir sans un membre d’un ordre forceux, la Garde s’était manifesté à son insu. Peu importe. Elle devait rencontrer la Garde Noire, mais pour cela, il lui faudrait y aller avec la Jedi Jayna Thysdal. Non pas par crainte de représaille, mais par volonté de lier l’Ordre Jedi à cette rencontre.

Tagon gagna son appareil. Pendant le vol, elle repensa à cette longue discussion avec le Major Vel. Il était triste de voir à quel point ce personnage était convaincu que seul la violence pouvait amener la paix dans la galaxie. La guerre avait-elle été si longue, que l’esprit des soldats en avaient gardés des marques aussi profondes ? Elle déprima à cette idée.

Comment un homme aussi charmant pouvait-il être si convaincu d’une chose aussi horrible ? Le sang n’était et ne serait justifié. Elle refusait d’employer les armes pour résoudre un problème. Elle n’était pas pacifique, elle ne voulait juste pas être à la base d’une guerre. Qu’on lui jette la pierre, et elle deviendrait la plus dangereuse des générales. Mais avant cela, elle se battrait en diplomate. Et son regard se portait actuellement sur le lavage de la République. Et son prochain coup se porterait sur le sénat.

RP terminé pour Tagon

Revenir en haut Aller en bas
~~ Membre ~~
Daris Vel
Messages : 36
Date d'inscription : 17/08/2012
Une oreille attentive pour les valeureux de la République Empty
MessageSujet: Re: Une oreille attentive pour les valeureux de la République   Une oreille attentive pour les valeureux de la République Icon_minitimeSam 8 Sep - 21:46

    Elle venait de refuser sa proposition. Soit elle était stupide, soit elle était sourde, ou bien carrément les deux. En tout cas, elle avait dû mal comprendre le propos de Daris, et rancunier comme il était, il n'allait pas laissé faire cet arrogance. Il était persuadé que le Chancelier finirait par se casser les doigts à jouer de la sorte dans un terrain aussi hostile. Le Major soupira, posant alors son arme sur sol de tel sorte à en faire une canne. Il ne put s'empêcher de penser aux divers situations catastrophes pour la République, catastrophes qui allaient sûremment être causées par le Chancelier Rorik si elle maintenait ses positions obstinément. Daris qui voulait à la base l'apprécier commençait à être dégoûté par l'attitude qu'elle avait montré, un individu si têtu à la tête d'un gouvernement si puissant. Mais ce n'était pas non plus l'occasion de sous-estimer les possibilités de Tagon qui devait avoir ses propres plans en tête, ill fallait donc la surveiller étroitement durant sa présidence.

    Vel se retourna pour voir les hommes de son peloton; ils avaient tous suivi la conversation avec intérêt, et semblaient aussi pensé la même chose du Chancelier. Elle ne comprenait pas la façon de penser d'un soldat et cela était très décevant. Le Major fit avancer son unité, et les soldats quittèrent le rang avant même la cérémonie de fin accordée au Chancelier. Ils subirent les regards des autres soldats qui les voyaient avancer d'un pas silencieux, dans une marche intimidante, déterminée. Daris n'avait pas de temps à perdre dans des futilités pareille, un dur moment de travail était en perspective, il fallait s'y mettre des à présent. Les hommes de Tenebrus furent calme, ne posèrent aucune question sur ce qui s'était déroulé quelques minutes plus tôt, mais certains ne pouvaient pas s'empêcher de réfléchir, voir penser tout haut en marchant. Un soldat interpela Daris, il voulait en effet lui faire part de son point de vue sur la chose.

    « Major .»
    « Oui ? »
    « Je pense que la République court droit à sa perdre. Avec tout le respect que j'ai pour le Chancelier Rorik, j'ai l'impression qu'elle va mal s'y prendre, et que cela nous mènera à notre destruction. Vous aviez raison pour l'attaque éclair, cela aurait été l'une de nos uniques chances pour pouvoir se charger en un seul coup de ce traître de Skyurr et de ces maudits arkaniens. C'est stupide de sa part de refuser une telle initiative. »
    « Peut-être a t-elle raison ? Nous ne sommes que les pantins d'un pouvoir au-dessus de nous. Des pions sacrifiables en temps voulu. »
    « Ça me gonfle ! »
    « Quand les problèmes arriveront j'espère qu'elle ne viendra pas nous cherché pour aller les régler, on l'auras prévenu... »
    « Hmf... »
    « Sinon... Qu'est-ce que vous lui avez murmuré à l'oreille ? »

    Le soldat ne répondit pas, posa son casque sur sa tête et accéléra le pas. Il était convaincu que de grandes choses allaient se passer.

------

Fin Wink
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Une oreille attentive pour les valeureux de la République Empty
MessageSujet: Re: Une oreille attentive pour les valeureux de la République   Une oreille attentive pour les valeureux de la République Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Une oreille attentive pour les valeureux de la République

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Daris Vel, au service de la République...
» Un Bain de Sang Pour la Famille.
» Chevalier de l'Ancienne République 9, Dernier combat (ben si c'est comme ça j'espère bien!)
» Question pour le RP
» Problème pour les partenariats

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Star Wars Ultimate :: RPG :: Mondes du Noyau :: Coruscant-

ENCYCLOPEDIES SW

HEBERGEUR D'IMAGES

AIDES DIVERSES

© 2012 - 2013 Star Wars Ultimate, Tous Droits Réservés.
Design par Caine Lornan, reproduction partielle ou totale interdite.