Daris Vel, au service de la République...

Messages : 36 Date d'inscription : 17/08/2012

GENERALITE

Affiliation : Forces Républicaines

Nom : Vel

Prénom : Daris ("Darisse") Sieg ("Zièg")

Identité de combattant :
Écarlate

Âge : 33 ans

Espèce : Humain

Planète d'origine : Coruscant

PHYSIQUE / INVENTAIRE

Informations basiques :

-Taille : 1 m 92
-Poids : 117 Kg
-Couleur des cheveux : Noir
-Couleur des yeux : Gris clairs

Description physique :
Humain, Daris semble faire parti des plus imposants de son espèce. Sa stature sans équivoque rappelle ses durs labeurs et ses entraînements intenses de soldat, exercices qu'il pratique en permanence, et ayant fait de lui cet homme au corps d'athlète, aux muscles particulièrement développés, faisant peser la balance vers plus de 100 kilos. Affichant cependant un visage au trait plutôt banal, sa chevelure noir taillée en coupe iroquoise courte, rasée sur les côtés, fait ressortir adéquatement le gris de ses magnifiques yeux, peu ordinaires, virant vers le gris métal. Ses grosses mains marquent son habilité et sa maîtrise sur les choses, mettant en valeur l'écho de son expérience acquise, qui s'illustre notamment par de nombreuses cicatrices de guerre sur l’ensemble de son corps, témoins de batailles d'antan. Les témoignages de son existence ne consistent pas uniquement en ces balafres vulgaires et autres plaies, en effet, Vel est adepte des tatouages, qui symbolisent, dans sa pensée un moyen, de garder à jamais le souvenir dans sa peau, et cela prend tout son sens. Le tatouage dont il est le plus fier reste la représentation des visages angéliques de ses filles, imprimés sur son muscle pectoral gauche, pour faire comprendre qu'elles sont toujours près de son cœur. Mais avouons-le, Daris est bien loin de se trémousser nu en public. Ainsi, de part sa fonction militaire au sein de la république, il arbore avec grandeur l'uniforme réglementaire, soit une armure plutôt lourde, aussi blanche que la neige, et magnifiquement décorée des couleurs de la république. Le surnom d' "Écarlate" lui provient de sa fâcheuse manie à faire d'un combat une boucherie, et de projeter des litres de sang ennemi sur son armure, la recouvrant parfois entièrement, et ne faisant que de lui un combattant à l'armure pourpre.

Inventaire :

Armes primaires :
- Fusil Blaster modèle armée régulière républicaine
- Un gant assommant à la main gauche, délivrant une puissance d'au moins dix charges électriques
- Une Matraque Electrique Merr-Sonn modifié, comportant une batterie rechargeable mais de grande autonomie
Armes secondaires :
- Deux Blasters républicains
- Un couteau de 15 cm à dents en métal
- Un couteau laser
Grenades :
- 3 Détonateurs thermiques
- 1 Détonateur à charge électrostatique
- 1 Grenade assommante Merr-Sonn

Armures :Armure de combat républicaine blanche et décorée de marques orange-âtres. Munis, de plus, de nombreux rangements pour munitions, armes et objets en tout genre.
Autres :- Un dispositif COMLINK
- Un droïde observateur
- Cartouches contenant un dispositif de traque appelé "poussière", collant et permettant de pister une cible sur de longues distance

CARACTERE / FORCE

Description psychologique :
Daris Vel se révèle être un atout fortement utile au sein de l'armée. Avec un goût prononcé pour l'utilisation d'armes et la pratique de techniques de combat toutes aussi dangereuses les unes que les autres, rien ne pouvait encore plus lui plaire que de devenir militaire. Élevé par un père lui aussi militaire, vétéran de grandes batailles acharnées où ne régnaient que chair et projections de sang, il avait pris cette homme comme un modèle et un héros, mais avant tout un père aimant et remarquable. Ce dernier lui avait enseigné les valeurs morales en vigueur, et les notions de liberté prônait par la République. C'était en effet par l'intermédiaire de cet homme que Daris s'était fait patriote, jouissant de chaque instant que son existence pouvait encore lui offrir en mettant tout son ouvrage au service de la grande République. Loyal envers ses convictions, de nature idéaliste, il s'était fait pourfendeur du mal-être social et de l'injustice, bien que son pessimisme à l'égard de l'innocence de l'être se reflétait par son impassibilité. Il arborait avec honneur les marques de la 113ème Division de Choc de Coruscant, et portait un respect inébranlable pour sa devise "Reculer c'est mourir dans la crainte ! Avancer c'est mourir dans la quintessence !". Cependant, Vel n'était pas que ce soldat au sang-froid épatant, à la grandeur sans égale, à l'audace et au courage mirobolants, autre que cette homme qui apparaissait être sans cœur et prêt à tout, se distinguant par son impulsivité meurtrière et son génie militaire, on y découvrait un être de tendresse, protecteur, mais surtout paternel. En effet, il vouait sa vie entière à la République, mais en ferait autant pour la vie de ses très chères filles, pour qui il périrait sans attendre une seule seconde. Le respect de la République n'était pas la seule valeur que son défunt père lui avait inculqué, il lui avait aussi enseigné la façon avec laquelle il aurait à se comporter face aux jedis et siths, qu'il remplissait dans le même sac; et ainsi Daris ne voyait qu'en ses deux factions le mal incarné, répandant un chaos permanent, plongeant la vie dans les méandres tumultueux de la terreur et de l'angoisse.

Approche de la Force :
Pouvoir considérer quelque chose que l'on ne voit pas, que l'on ne ressent pas, n'est pas chose aisée. Etant un non-utilisateur de la Force, Daris ne s'en préoccupe pas, il n'a que faire d'un élément, qui même s'il était omniprésent, ne présente aucun danger directe. Que ce fut pour faire des tours de passe-passe ou non, le seul instant où Daris s'intéressait réellement à ce phénomène invisible s'avérait être lorsqu'il se retrouvait face à face avec des utilisateurs de la Force. C'était à ce moment là qu'il s'en méfiait comme de la peste, elle devenait un adversaire redoutable qui ne pouvait être arrêtée par de simples individus. Daris disait de plus qu'elle n'était qu'une façade pour combler la couardise de ses utilisateurs, qui n'avaient pas la force de leurs mains pour défendre leurs idéaux, ce n'était donc que de simples tricheurs ? Des faibles ?

FORCES ET FAIBLESSES

Points forts :
Courageux - Déterminé - Tacticien - Audacieux - Se sert de son Instinct - Patriote

Points faibles :
Obstiné - Nostalgique - Rancunier - Impassible - Curieux - Serviable - Impulsif - Patriote - Loyal - Protecteur

HISTOIRE

Daris Vel, au service de la République... Jabiim10

Jabiim
Bordure Extérieur
Localisation : Plaines de Jobreth
1657 BBY
113ème Division de Choc de Coruscant
Escouade Nightmare
Sergent-Chef Daris "Écarlate" Vel

Le grondement assourdissant de la batterie lui brisait les tympans. Alors plongé dans l'obscurité du crépuscule, le ciel s'illuminait d'ores et déjà de mille couleurs qui formaient un barrage lumineux presque aveuglant. Les tirs s'entrecroisaient comme une nuée de volatiles, et parfois, étaient dissimulés sous des nuages de feu qui lâchaient des débris divers vers la surface sableuse de Jabiim. Dans ce chaos, toutes les forces présentes au sol se joignaient dans une ultime bataille hasardeuse, où les projectiles touchaient trop souvent ses propres alliées, et le désordre qui en résultait donnait de fortes migraines à n'importe quels officiers. Derrière ce tumulte incessant, l'artillerie mettait à mal tout ce qui se trouvait sous ses bombardements, alors que la cavalerie ne venait que d'arriver au cœur même de ce combat meurtrier. Les chairs étaient arrachées à même le corps, les obus faisaient remontés des tonnes de sable en l'air, formant un épais brouillard de poussière, les explosions résonnaient en écho avec les cris de désespoir de ces milliers de fantassins jetaient comme des chiens dans ce désordre totale. Pourtant, le courage était bien présent, s'incarnant à travers des soldats dont l'audace les poussaient à hurler à la victoire et à se jeter, corps et âme, dans la mêlée générale. La confusion aboutissait alors à son paroxysme. Alors que beaucoup hurlés à la mort, les entrailles projetées sur le sol poussiéreux, et contemplant, les larmes aux yeux, les tas de cadavres méconnaissables, gisant de part et d'autres du champ de bataille, la retraite n'était pas envisageable.

Entre la République et le Consulat Arkanien, les tensions étaient vives, mais peu concrètes dans cette situation. Chacune des deux factions était prête à sacrifier une armée entière pour démontrer sa domination, que ce fut pour une planète aux ressources importantes aurait été une chose plus positive, mais Jabiim n'était même pas un point stratégique clef, encore une fois se révélait la cupidité lié aux pouvoirs des grandes institutions; et ces pauvres soldats devaient se contenter d'obéir sans broncher, partant la fleur aux fusils, certains d'entre eux n'allaient pas connaître la fin de ce périple intense. Même la 113ème Division de Choc de Coruscant était fort mal en point à ce moment là. Le sol jonchait de cadavres, et les carcasses d'engins offraient une couverture idéale pour les forces républicaines. En revanche le régiment était tiraillé entre plusieurs feux, et même l'artillerie alliée ne les ratait pas. Des centaines d'hommes avaient perdu la vie au cours de ce bref assaut, et le reste était dispersé sur l'ensemble du terrain. La division ne semblait pas paraître comme à son habitude, tout son héroïsme et sa gloire acquis d'antan se disséminaient peu à peu à cause du manque de réaction de ses dirigeants. Si l'une des plus prestigieuses divisions de la République flanchait, qu'allait-il advenir du reste des armées ?

Personne n'était épargné par la peur. Tout le monde était piégé dans cette fournaise, et c'est ici que convergeait les mœurs des deux armées. Le Sergent-Chef Daris Vel, descendant d'une lignée de soldats de la République, était aussi immobilisé par cette angoisse de ne pas survivre. Il avait été entraîné pour ce genre de cas, il s'était entraîné durant des années pour épouser la carrière de militaire, pourtant, dans la vrai guerre, il ressemblait davantage à un bleu plutôt qu'à ce vétéran qu'était Sieg Vel. Daris avait honte de trahir ainsi la mémoire de ses parents, mais son corps tout entier tremblait alors que lui ressentait davantage une simple paralysie de ses membres. Le chaos se propageait dans tout son être, il n'entendait plus rien de concret mise à part des bruits assourdissant en fond sonore. Sa vision se floutait par moment. Son touché ne semblait plus aussi performant puisqu'il n'arrivait même plus à bouger ses jambes, ne sentait plus rien, comme si il ne se trouvait plus sur cette planète de malheur. Il remarqua au loin le Lieutenant qui dirigeait l’escouade Nightmare. Il lui faisait signe, et semblait hurler à s'en arracher les poumons, mais aucun son ne parvenait aux oreilles empêtrées de Vel, dont le regard se figea immédiatement sur son supérieur, sans pour autant avoir la force de produire un quelconque mouvement, d'aller de l'avant.

Cela faisait bien longtemps que le soldat n'avait pas ressenti ce sentiment d'impuissance. Il ne s'en rendait pas compte, mais sa main était crispée sur son fusil Blaster. Il eut soudain une pensée pour sa famille, pour ses origines, se rappelant le doux visage, calme et serein, de sa mère, Dara, puis la mine toujours renfrogné de son père. Ce père qui avait dû enduré le deuil de sa tendre aimée avant qu'elle ne le quitte, en mettant au monde son fils unique. Pour autant qu'il en savait, Daris avait toujours pensée qu'il n'était que la cause du chagrin de son père, il n'en était rien en réalité; ce père était fier d'avoir un fils pour le remplacer, un fils qui aurait été meilleur, un soldat en herbe. Et ainsi le Sergent-Chef se remémorait à quel point Sieg Vel l'avait poussé vers son destin, l'entraînant pour faire de lui le meilleur. Ce souvenir lui fit froid dans le dos, il ne se comportait pas du tout comme un héros, il s'avérait être qu'une brindille ébranlée par les vents violents. Mais comme la brindille qui ne cédait jamais, qui se pliait uniquement pour pouvoir mieux se relever après la tempête, le soutien de ses tendres filles le poussa à se battre. Elinya et Dova, ses petites jumelles rien qu'à lui, orphelines de leur mère, étaient désormais sa seule et unique famille, alors que cinq plus tôt, il perdait à jamais celui qu'il considérait comme son extraordinaire géniteur.

Daris prit son courage à deux mains, levant sa main tremblante vers on casque, et l'ôta d'un coup sec. Désormais il entendait pleinement le son du champ de bataille, mais aussi la voix du Lieutenant qui semblait s'être époumoné en l'appelant. Il passa ensuite sa main dans sa chevelure imbibée de sueur, sous son casque il était étouffé, il respirait alors à plein poumon l'odeur répugnante des cadavres qui commençaient à pourrir. L'odeur nauséabonde lui attaqua les narines, et il ne put s'empêcher de porter sa main devant sa bouche, de peur de recracher la totalité de sa gamelle. Le Lieutenant se fit encore plus insistant, et Daris devinait sa face rougeâtre de fureur sous son casque blanc. Le rappel de Coruscant se dissipait, le passée de son entrée à la Caserne à sa majorité, la rencontre avec la mère de ses enfants, tout disparaissait dans l'instant présent alors qu'une chaleur insupportable prenait place sous sa cuirasse. Tandis qu'il s'avançait vers le Lieutenant, il découvrait avec stupeur l'étendue des dégâts de ce combat, évitant les corps inertes aux yeux blancs, et les armures blanches déchiquetées. Le Lieutenant n'était plus qu'à quelques mètres de lui.

« Vel ! Qu'est-ce que vous foutez ?! Remettez-moi ce casque ! »

Le soldat s’exécuta machinalement puis porta son regard vers l'horizon où des tirs incessants d'artillerie étaient lancés. Le Lieutenant continua, mais il était inimaginable de s'entendre sous un tel vacarme que les officiers étaient obligés de beugler pour pas que leurs ordre soient couverts par ce boucan.

« Il faut se charger de ses unités là-haut ! »
« Vous êtes fou ?! Il faut s'occuper de l'artillerie en premier ! »
« Quoi ?! »
« L'AR-TI-LLERIE ! rétorqua t-il en désignant l'horizon. Si nous nous défilons sur ce coup là, personne ne s'en occupera et nous serons foutus ! »
« Fermez-là ! J'ai décidé que nous allions nous occuper de ces unités lourdes ! C'est un ordre ! »
« Mais... »

Il avait été pris de court. Un obus venait d'exploser en face de lui, pile à l'endroit où se tenait le Lieutenant. Daris fut projeté en arrière, avec une telle violence sur le sol, qu'il s'en brisa l'épaule gauche sous le choc. Une motte de terre avait décollé sur lui, en même temps que les tripes et le sang du Lieutenant avaient giclé sur son armure blanche, la souillant d'une teinte pourpre. Voilà d'où il tenait le surnom d’Écarlate, mise à part qu'en général, c'était le sang de ses adversaires que l'on retrouvait sur son uniforme. A l'endroit où se trouvait le Lieutenant quelques secondes auparavant, il ne restait qu'un cratère profond, des bouts de cervelle rosâtre, et une jambe en piteuse état. Daris, allongé sur le dos, sentit une vive douleur au niveau de son bras, ses sens étaient encore plus brouillés, il haletait et transpirait à grosses goutes sous son armure, un sifflement strident perçait ses tympans. Son cœur battait la chamade, comme si sa poitrine allait exploser et ses organes sortir de sa cage thoracique. Les nausées le reprirent, et à cela s'ajouta un mal de crâne improbable. Puis en un éclair, une main saisit son bras et le tira de sa fâcheuse posture. En se relevant la douleur à l'épaule le fit gémir brusquement.

« Sergent-Chef Vel ! On attends vos ordres ! Il faut sortir de ce trou ! »
« Passez-moi le ComLink ! Il faut dire à notre soutien artillerie de ne plus viser ce coin là ! »
« Négatif Sergent-Chef ! Les transmissions sont brouillées ! La radio est complétement détraquée ! Quels sont vos ordres ?! »
« Laissez-moi une seconde... »

Il resta figé sur place, le regard livide derrière sa visière, laissant le militaire surpris à attendre. Daris était en effet le seul soldat capable de diriger l'escouade en l'absence d'un officier, il devait prendre ses responsabilités en main et vite. Des hommes comptaient désormais sur lui, et son soutien moral en particulier. Après quelques secondes d'hésitation mais aussi de réflexion, Daris attrapa le Caporal par l'épaule, rapprochant son casque contre le sien, histoire de mieux se faire comprendre, et en même temps de marquer son autorité sur les choses. Il rampa vers son Blaster, et le prit dans ses deux mains, d'un ton beaucoup plus sûr, il annonça ses directives.

« Caporal Fury ! Il nous faut contourner cette position par la tranchée qui s'est formée sous les tirs de l'artillerie, de là on risque moins d'être exposé à l'ennemi. On se servira des cratères pour se planquer de ses unités lourdes sur le flanc droit ! »
« Bien reçu ! »
« Regroupez autour de moi ! »

Les soldats de la 113ème Division s’exécutèrent, avec vigilance de surcroit.

« La priorité c'est l'artillerie ennemi ! On permettra ainsi à nos chars d'avancer ! »
« Bien reçu chef ! » crièrent-ils en chœur.
« Reculer c'est ... ! »
« C'est mourir dans la crainte ! »
« Avancer c'est .... ! »
« C'est mourir dans la quintessence ! »
« Hourra ! »
« Hourra ! »

Le peloton se rua par le flanc gauche, et sortit de la zone d'un pas décidé, évitant le regard des mitrailleurs postées à l'Est. C'était avec la peur au ventre que ses hommes se dirigeaient vers leur funeste destin, il fallait cependant maîtriser ses peurs pour pouvoir revenir indemne, et ça Vel l'avait bien vite compris. Son hésitation était devenue courage, sa réflexion s'était métamorphosée en audace pur. Il ne suivait plus que son instinct de survie, il se devait de faire revenir ses hommes en entier, et en héros aux yeux de la République. Daris piquait un sprint sans prendre garde à être vu par quiconque, il avait l’impression d'être surpuissant, que personne ne pouvait l'arrêter dans sa course pour la victoire, qu'il était seul au monde. Mais ce petit plaisir sentimentale ne dura pas éternellement; alors que le groupe s'enfonçait derrière les lignes des ennemis, il était évident qu'une rencontre avec les soldats de l'armée opposée était plus qu'attendue. Et c'est dans cette atmosphère tendue que l'escouade Nightmare dû se mettre à couvert pour éviter les tirs de Blaster des arkaniens. Daris se jeta tête la première sur le sol pour éviter un tir. Dans sa chute, il s'écrasa sur son épaule blessée qui le fit criait soudainement.

Il se retourna, gisant dans la boue, et pointa son fusil en direction des ennemis, puis pressa la détente. Les tirs ne percutèrent que peu de monde, puisque qu'il visait au hasard, mais parfois le hasard faisait bien les choses. Il se mit alors à ramper vers l'avant, en baisant du mieux qu'il pouvait son corps massif, et rejoignit Fury. Il donna ses consignes avec ses gestes techniques brèves et incompréhensibles pour les non-initiés, tout ce qui faisait la grandeur du génie militaire. Les soldats s'appliquèrent à la tâche, et ripostèrent avec une telle précision que l'ennemi dû reculer sur sa propre zone de contrôle. C'était comme une renaissance, ces soldats qui avaient connu la crainte, regagnait leur héroïsme perdu, et avec acharnement, faisaient goûter à un adversaire, plutôt tenace, une défaite éclair. Chacun d'eux se relevait avec fierté, affichant les couleurs de la République mais surtout celles de leur grande Division. Et personne ne les bloqua dans leur progression; les canons de l'artillerie se voyait déjà au loin, leur optimisme ne cessait de croître, ils voyaient déjà la foule les applaudirent en triomphe à leur retour. Daris n'avait qu'une hâte, celle de retrouver son foyer, et pour rien au monde il ne raterait un moment avec ses filles à leur raconter de vieux récits de guerres épiques.

Mais cet instant de grâce fut de courte durée. Alors qu'ils arrivaient au niveau même de canons, qu'ils avaient une vue complète de l'ensemble des équipages qui faisaient tournés ces machines, une ombre noire vive comme l'éclair apparut et décima l'escouade au complet. Daris fut projeté en l'air par une force invisible, mais d'une puissance inouïe. Sa tête percuta de plein fouet un rocher, son casque se déforma sous l'impact. Totalement abattu, un mal de crâne féroce, il ne distinguait plus grand chose, mise à part les mouvements d'une lumière rouge, brillante, rapide. Le soldat poussa un cri puissant, la douleur le surprit de nouveau, sa tête allait exploser. Il entendait alors d'autres cris, ceux de ses hommes, mais surtout un ricanement effroyable, aigu, qui lui glaça le sang. Daris réussit cependant à bouger son bras, extirpant sa tête de son casque, qui d'ailleurs, ressemblait davantage à une crêpe plutôt qu'une protection efficace. Il sentait le sang chaud sur son front, de plus le liquide sur ses doigts après qu'il eut touché ses plaies l'alerta. Des gouttes coulaient sur son nez et tombaient ensuite sur son torse. Il se mit en position assise contre le rocher, forçant ses yeux à rétablir sa vision. Peu à peu des formes apparaissait plus nettement. Il vit alors cet homme en armure noire, un sabre laser rouge à lame, et qui découpait avec tant d'aisance les membres des soldats de la Division.

Le sergent-Chef ne pouvait pas laisser faire ce massacre, mais cette fois-ci, son fusil était beaucoup trop loin et serait très lourd à porter dans son cas. Et puis combattre un ennemi invisible était une toute autre chose. En effet, les soldats ripostaient contre cet assaillant venu de nul part, mais rien à faire, il renvoyait les lasers ou les esquiver simplement. Il fallait arrêter cela, mais comment ? Le suicide ? Daris Vel n'y pensait pas une seule seconde, et ce fut pour les idéaux pour lesquels qu'une force venue du fond de son être fit soulever ses bras pour l'aider à se remettre sur pied. Une fois en position, il souffla un coup, s'essuya le front du mélange de sueur et de sang qui accablait ses sens, et porta sa main sur son pistolet Blaster qu'il dégaine avec rapidité. Le guerrier noir resta sur place, fit demi-tour et fixa le soldat républicain. Le soldat se mit alors à tirer, sans se soucier du fait est qu'il ne tuerait peut-être pas un ennemi pareille, mais la haine enfouie en lui contre cette être, et l'ensemble des utilisateurs de la Force, le forçait à combattre, et à ne jamais abandonner, quitte à trouver la mort. Il redoutait ce moment, accentuait par le fait que ses tirs étaient déviés avec tellement de faciliter qu'on aurait dit que le sith balayait de la poussière.

Ce dernier semblait visiblement s'amusait de lui, le provoquant, et le bousculant en se servant de la force invisible, ricanant de plus belle. Dans un dernier élan de bravoure, Daris arracha un détonateur thermique à sa ceinture, enclencha le mécanisme et le jeta de toutes ses forces, malgré la douleur, en direction de son adversaire. La grenade explosa, mais de la fumée qui sortait et s'évaporait, le visage blanc du guerrier en ressortit, un immense sourire aux lèvres. Sa mine enthousiasmée se changea subitement en une figure de surprise. Daris avait profité de la détonation pour ramasser son fusil de prédilection, et sans une expression sur son visage, il pressa le détente. Le sith s’effondra sur le sol, le crâne éclaté. Le soldat s'immobilisa, sentant un bourdonnement dans son oreille. Il chercha du regard des signes de vie, mais aucune ne lui vint, tous avaient été décimé avec trop de barbarie. Se remettant de ses émotions, il se dirigea vers le centre de son attention principal, et piégea plusieurs canons avec des charges puissantes. Il dut cependant courir pour éviter les tirs à son encontre, il était totalement à découvert, mais surtout une cible facile, qui devait trop souvent sauter à cloche-pied pour éviter une trop grosse douleur dans sa jambe droite.

L'explosion eut une large portée, et même lui, à distance, fut expulsé contre le sable. Il resta comme cela pendant un bon petit moment, à vrai dire il ne ressentait plus rien, plongé dans un néant brusque. Lorsqu'il se releva de longues minutes qui semblaient être des heures, une tempête se levait non-loin. S'aidant de son arme comme une canne, il se mit à marcher. Soudainement, il entendit un bruit qui se rapprochait. Et alors qu'il se retournait pour voir d'où il venait, il aperçut la cavalerie de la République qui se dirigeait vers la zone Arkanienne. Sa mission était donc accomplie. Malgré les pertes. Des pertes qui causaient du mal à sa conscience. Un blindée avança alors vers sa position, et se stoppa à quelques centimètres de lui, Daris fit de même, observant, avec une attention brouillée, les évènements. Le sas s'ouvrit dans un bruit de mécanisme, et laissa s'échapper une vive lumière qui ne manqua pas d'aveugler Daris. Un homme s'avança vers lui, Général qui plus est. Bien qu'handicapé de sa canne, le soldat se mit aux gardes à vous devant son supérieur qui le mit aussitôt au repos.

« Je suis sûr que c'est de vous soldat ! C'est héroïque de votre part d'avoir fait ça, mais cela ne m'étonne pas quand je vois que vous être de la 113ème Division de Choc. Grâce à vous, nous sommes sûr de percer les défences de l'ennemi par ce flanc. Vous êtes la fierté de la République, Sergent-Chef, vous êtes un héros... »
« Nan je crois pas, j'ai perdu toute mon unité, et j'ai rien pu faire, je ne suis pas un héros... »
« Taisez-vous donc ! Il faut une sacré audace pour aller derrière les lignes ennemis ! »
« Je suis un soldat, rien d'autre à dire. »
« Vous ne comprenez pas. Le peuple a besoin d'idolâtrer des hommes et des femmes ! Le peuple a besoin de héros à contempler. Le peuple a besoin d'audace pour être diriger ! Le peuple a besoin de meneurs exceptionnels pour ne pas perdre espoir dans une guerre qui semble s'éterniser.. .»
« Dans ce cas... » dit-il en levant son arme.
« Je ne crois pas non. Vous en avez assez fait pour aujourd’hui, gardait votre réputation telle quelle. Et puis vous comptez faire quoi avec un bras blessé et une jambe foutue ? »
« hum... »

Messages : 498 Date d'inscription : 24/06/2012

Bienvenue à toi ^^

Bon courage pour l'histoire Very Happy

Messages : 294 Date d'inscription : 16/07/2012

Un personnage très intéressant que tu nous donne là. Bonne chance pour ton histoire Wink

Messages : 560 Date d'inscription : 30/06/2012

Bienvenue Soldat

Messages : 36 Date d'inscription : 17/08/2012

Et voilà j'ai enfin fini MrRed

Bon il doit rester quelques fautes sur la fin de l'histoire parce que j'ai pas eu envie de corriger xD

Bonne lecture Razz

Messages : 560 Date d'inscription : 30/06/2012

Un bon moment passé à lire cette présentations. Et même s'il y a de nombreuses fautes d'orthographes, tu m'as fait beaucoup rire. En effet, je ne savais pas que Daris était fétichiste :

" en baisant du mieux qu'il pouvait son corps massif "

C'est dans ton texte. En baiSSant! Pas en baisant ^^

Sinon pour moi tu as mon accord, il faut attendre Eternité maintenant.

Messages : 109 Date d'inscription : 05/06/2012

L'éternité s'ouvre devant toi Sous-Officier. C'est d'un héros que le peuple a besoin, es-tu capable de lui en donner un?

Présentation validée.

» Jayna Thysdal, l'Ombre de la République
» Une oreille attentive pour les valeureux de la République
» Chevalier de l'Ancienne République 9, Dernier combat (ben si c'est comme ça j'espère bien!)
» Je suis poursuivis par toute une division armée jusqu'aux dents ... et toi tu parles de crêpes ! [PV Daris Vel]

Daris Vel, au service de la République...

Daris Vel, au service de la République...

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