Sujet: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur. Sam 1 Sep - 12:12
«Il n’y a d’importance que la survie, au détriment de l’honneur et de la puissance, la survie elle, s’assure d’une profonde pérennité jusqu’à ce que vengeance s’en suive.» -Vahamon
Un visage d’incompréhension était le seul trait commun que semblait arborer son maître, le Seigneur Vorkus et son principal rival du moment, un rustre nommé acolyte, du nom de Elzek Morith. Le premier était un humain tout comme lui, physiquement semblable en stature, mais malheureusement ses capacités mental semblaient être particulièrement affectées par une soif impure d’un désir obscur de pouvoir. Le second était un Twi’lek beaucoup plus grand que lui et beaucoup plus imposant, il était évident que sa stature le prédominait à être une figure terrifiante dans le monde des Sith, comblant ainsi habillement les apparences, mais qui intellectuellement ne cessait jamais de le décevoir. Vorkus et Morith étaient donc deux personnages auquel Vahamon devait le plus grand des respects, après tout, grâce au premier il avait survécu à la puissante Silvia, son défunt maître qui fût aussi la plus grande symbolique du mot amour qu’il eut la chance de connaître dans une autre vie. Cette vie passée, oh combien pathétique, lui avait au moins permis de raffiner ses connaissances intellectuelles par rapport au sens de la réflexion ainsi que des connaissances pratiques, telles que ceux qui était enseignées aux Chevalier Jedi. En ce sens, Vahamon avait choisi la voie consulaire de l’entraînement Jedi. Il avait dédié son entrainement à une plus faste étude de la force et ainsi à la résolution pacifique des conflits en jouant le rôle de médiateur à de nombreuses reprises, jamais il n’avait eût un véritable impacte sur la galaxie, néanmoins il avait eût, à cette époque, la consolation d’aider là où il le pouvait sans que la cicatrice d’un sabre laser ne laisse inutilement sa marque sur une innocente victime.
Le regard de Vahamon s’assombrit rapidement, son maître avait été d’une grande aide lorsqu’elle était présente et à travers la mort, elle lui avait ouvert le chemin merveilleux qu’était le côté obscur de la force. Il devait la vie qu’il menait dès à présent au seul et unique fait qu’il avait été plus faible qu’elle. C’était, dès lors, malgré la vie qu’il menait, une insulte particulièrement désobligeante sur son égo excessivement démesuré. Le Seigneur Vorkus et son fidèle pantin, Elzek, n’étaient jamais rassasiés de lui rappeler qu’il devait sa « pitoyable existence » au pathétisme et aux faiblesses qu’il avait démontrés lors de son combat contre Silvia. Le rabaissement de sa personne était, par ailleurs, une méthode d’emploi constant que ses deux supérieurs utilisaient afin de lui faire comprendre qu’il leur devait sa vie et qu’ils pouvaient la lui reprendre lorsqu’ils le désiraient. Vahamon perçut néanmoins la chose autrement, ceux-ci ne l’avait pas choisi pour son « immense faiblesse » comme ils le prétendaient si jovialement, mais pour son incroyable détermination à lutter contre la mort et son affinité naturelle avec la force. Le Sith de 37 ans connaissait assez bien les méthodes du Seigneur Vorkus pour ne pas se laisser facilement intimider par ce dernier, en effet, il était évident que le Seigneur Sith tentait de briser ses dernières défenses psychologiques afin que Vahamon devienne aussi docile qu’Elzek et qu’il lui voue ultimement un culte de la personnalité. Malheureusement pour le Seigneur Sith, Vahamon l’acolyte n’était guère de ceux qui vénérait quelque chose, encore bien moins un autre individu se croyant d’une puissance admirable. Certes, son maître était puissant, mais il était excessivement faible à travers la force et n’avait de talent que dans le maniement du sabre. Ses enseignements étaient, de surcroit, uniquement en matière technique, laissant de côté un quelconque enseignement philosophique ou intellectuel qu’il aurait pût, peut-être minimalement, maladroitement prodiguer.
C’est donc pour cette raison que le visage de Vahamon était constamment incrusté dans les vieux grimoires qu’il récupérait ici et là lors de leurs nombreux voyages. Il étudiait par lui-même les diverses philosophies, les conceptions uniques de la force ainsi que les pouvoirs qui y avaient été habillement répertorié. Bien sûr, il aurait pût utiliser les technologies basiques qui s’offrait à lui, mais l’acolyte préférais davantage le plaisir d’une lecture hiéroglyphe dans un langage qu’il devait préalablement identifier et traduire par la suite. Cette passion, plus qu’une obligation, était une façon habile de garder son cerveau en état d’éveil, il ne dormait, outre mesure, que pour s’assurer de sa santé physique et mentale. En plus des connaissances que cela lui prodiguait, il avait la chance de s’éloigner ultimement de cette inconfortable vie qui était la sienne. Le respect n’était pas de mise dans l’environnement immédiat dans lequel il évoluait, le Seigneur Sith ne cessait jamais de le traiter autre qu’en esclave et le second acolyte ne cessait de le défier ouvertement, le défiant constamment dans un duel aux sabre-lasers avec l’interdiction d’utiliser la force. Lorsque l’occasion se présentait, Vahamon répliquait dans un ton plus sobre qu’il accepterait à la condition qu’il accepte préalablement un combat sans sabre-lasers, avec l’unique utilisation de la force. À cette proposition, Elzek murmura une insulte, puis continua son chemin vers un quelconque endroit où il s’entraînerait seul, se dardant de ses propres prouesses et se contentant joyeusement de l’absence de profondeur intellectuelle qui armait la décadence de cette créature à la discussion creuse et au regard effroyablement vide.
Alors que Vahamon était à bord d’un vaisseau cargo, assis exécrablement en face de son maître et de sa fidèle marionnette, il observait autour de lui avec une certaine anxiété. De nombreux civils prenaient place avec eux, des réfugiés pour la plupart, qui quittaient leur monde pour diverses raisons. Lors d’une conversation avec l’un d’eux, il avait appris que de nombreux contrebandiers sur diverses planètes autorisaient le principe de l’esclavage, et quand bien même cette pratique était-elle dénoncée publiquement, certaines criminelles en faisaient leur source principale de revenue. Lorsque ce même contrebandier lui demanda ce que lui et ses deux autres compagnons faisaient dans un vaisseau cargo, il lui répondit simplement qu’ils étaient des touristes intergalactiques désirant explorer les merveilles de la galaxie. Celui-ci s’étouffa alors d’un rire peu discret et, d’un clin d’œil soutenu, il lui dicta que si lui où ses compagnons aimeraient acheter des esclaves où des objets de valeurs, qu’ils en trouveraient dans la cantina du statioport de Manaan. C’est à ce même moment que le Seigneur Sith se leva et qu’il remit une petite boîte à l’aspect métallique au contrebandier. « Vous aurez votre payement une fois que nous retrouverons cette boîte » lui dicta-t-il d’un ton sans équivoque.
Vahamon ne put alors s’empêcher de sourire bêtement, il était celui qui avait eu la meilleure des trois idées afin de passer leurs trois sabre-lasers au-delà de la zone de débarcadère sur la célèbre planète aquatique. Elzek avait proposé un sanglant carnage sur la planète alors que le Seigneur Vorkus était resté silencieux, méditant sur cette fastidieuse question. Vahamon quant à lui, avait proposé de payer un contrebandier afin qu’il puisse passer la petite boîte métallique contenant les trois sabre-lasers en pièces détachées sur cette pacifique planète. Si le contrebandier se faisait prendre, ce serait lui qui aurait les conséquences et les trois Sith pourraient alors aisément récupérer leurs sabres dans le pire des cas, au carrefour de sécurité. Si tout se passait comme prévu, ils recevraient leurs colis à la cantina et ils pourraient procéder à la mission première qui attirait leur attention. L’acolyte Sith avait à de nombreuses reprises tentées de savoir la raison de leurs venus sur Manaan, mais Vorkus avait resté silencieux et même Elzek ignorait tous des plans de son maître. La seule chose qu’ils savaient, c’est qu’ils devaient procéder à une sorte de mystérieux échanges d’objets antiques, sans doute de puissantes reliques, dont son maître, n’avaient guère la patience d’en trouver une quelconque utilité et ayant trop peur que l’un de ses apprentis n’en découvre le secret, il préférait le vendre au plus offrant. C’était, du moins, ce qu’en avait déduit Vahamon.
Finalement, après plusieurs jours de vol, ils arrivèrent en orbite de Manaan, étant un cargo public, les mesures de sécurité étaient davantage renforcées, et pour cette raison l’identité de tous était contrôlée par des mercenaires enrôlés à des fins de sécurité une première fois. Le second contrôle de sécurité s’effectuait une fois dans le statioport et le troisième était lorsqu’ils devaient pénétrer dans une zone importante du statioport. Tout se déroula sans le moindre problème, son maître souriait à belles dents alors que Elzek était beaucoup plus méfiant que ne l’était Vahamon. Ils échangèrent quelques banalités d’usage avec celui qui leur délivra leurs colis, puis ils réassemblèrent leur sabre-lasers discrètement en dessous de leurs tuniques. Vahamon eût terminé le premier alors que le Twi’lek prométhéen fût le dernier à réassembler son sabre-laser, le Seigneur Vorkus dû même utiliser la force sur un être un peu trop curieux qui avait eu le temps de voir Elzek à l’œuvre. D’un juron, le maître Vorkus lui asséna une puissante claque en arrière de la tête et il se rassit en se délectant de la colère de son protégé. Vahamon quant à lui éclata d’un rire sinistre avant de s’exclamer à l’intention de son maître.
« Il est dommage que notre compagnon, dit-il d’un ton cinglant, ne soit pas aussi habile dans la reconstruction de son « artéfact » que dans le maniement de celui-ci. »
Le Seigneur Vorkus éclata alors à son tour d’un rire sinistre avant que Elzek, piqué au vif, ne se lève brusquement et ne se place directement en face de Vahamon qui était toujours calmement assis. Le terrible Twi’lek émit un puissant grognement qui fît sans doute frémir les mercenaires et autres créatures présentes. Vahamon l’acolyte se contenta de hausser les épaules et de lui sourire sarcastiquement.
« N’est-ce donc pas l’une des premières phases de notre entrainement maître? Demanda Vahamon d’un ton innocent au seigneur Vorkus. »
Le Twi’lek, prompt à la colère, s’emporta alors avec la fureur de l’être foncièrement stupide et tenta d’atteindre la poigné de son sabre. Avant qu’il n’y parvienne, Vahamon lui flanqua un coup de tête à la gorge et le puissant colosse recula en s’étouffant devant le regard amusé du Seigneur Sith. La créature prométhéenne chargea de nouveau vers Vahamon mais cette fois-ci il ne tenta pas d’atteindre son sabre, uniquement de frapper d’un puissant coup de poing son congénère. Le chevaleresque consulaire des ténèbres se leva d’un bond, puis croisa les bras en x devant lui afin de bloquer le coup de poing de son adversaire, celui-ci, beaucoup plus gros et plus fort, répliqua en utilisant son autre main et en l’empoignant à la gorge. Vahamon senti son corps être derechef soulevé dans les aires, une sensation qui n’était pas du tout agréable, la puissance physique de son adversaire était impressionnante et il aurait, sans le moindre doute, préféré subir un étranglement par la force, plutôt qu’un étranglement par cette monstrueuse créature. Le Sith au teint blanchâtre garda néanmoins son calme, il laissa la colère et la haine envahir son corps, puis il se concentra sur ce qu’il pouvait faire à l’instant.
En quelques secondes il parvînt à la conclusion qu’il ne devait pas utiliser la force, déjà des roublards galactiques s’étaient massé devant eux afin d’observer ce qui adviendrait de lui, si l’un ou l’autre dégainait leur sabre-lasers, les autorités de Manaan ne serait pas long avant de les poursuivre avec un remarquable acharnement. Si ils utilisaient la force, il ne ferait aucun doute que leurs véritables identité serait démasqués. Pour toutes ses raisons, Vahamon devait se réduire à combattre physiquement le Twil’ek enragé. Il balança alors ses deux pieds dans les aires, légèrement en premier lieu, puis lorsqu’il fût sur le point de perdre connaissance dû au manque d’air, il frappa de ses deux pieds le torse de la créature au teint verdâtre. Celui-ci le lâcha alors immédiatement, et en eût pendant quelques secondes le souffle coupé. Les deux êtres se faisaient à présent face, puis alors qu’ils s’apprêtaient à régler leur comptes, une fois pour toute, le Seigneur Vorkus s’interposa.
« Il suffît vous deux, déclara t’il sur un ton sans équivoque, vous réglerez vos comptes une fois que notre mission sera accomplie! »
Les deux rivales se regardèrent un long moment avant de porter leur regard sur leur maître, le Twi’lek émit un grognement alors que Vahamon se contenta de baisser la tête. Les trois Sith se rassirent donc dans la cantina, attendant patiemment ce qui allait se produire, Vahamon sorti un vieux grimoire traitant sur l’art de la guerre. « La plus grande victoire était celle gagnée sans combattre. » De sages paroles qui comblait la soif de connaissance de l’acolyte.
Sujet: Re: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur. Mar 4 Sep - 1:59
«La mort est une chose inévitablement intransigeante, elle est l’extrême et la finalité pour certains tandis qu’elle est le commencement d’un destin plus grand pour autrui. »- Vahamon
Vahamon leva les yeux de son parchemin, son regard d’un brun noisette était lustré d’un filament de rouge écarlate, des lanières de sang prenant l’emphase de veines malheureusement disproportionnées. Les yeux de Vahamon semblaient d’une profondeur infinie, étant d’une beauté rare et bien que les plus beaux yeux étaient d’un bleu ou d’un vert hors du commun, ceux de Vahamon pouvaient rivaliser avec ceux de n’importe qui. C’était d’ailleurs le premier trait physique par lequel son ancien mentor Silvia avait été attirée, plongeant son regard dans le sien constamment, rêvant d’un monde duquel ils seraient les sauveurs, les bâtisseurs d’une grande République, d’une galaxie dans laquelle il n’y aurait plus d’injustice, plus d’esclaves, plus de gens décédant, car ils ne pouvaient pas se nourrir. Des rêves qui s’étaient évaporés à la disparition de Silvia. Vahamon n’avait jamais su la raison pour laquelle Silvia avait plongée dans le côté obscur de la force, Vorkus n’avait jamais apporté de précision sur ce qu’il lui avait dit, sur la façon dont il s’y était pris pour l’amener dans la colère, la haine et l’autodestruction. De mémoire, Silvia était l’un des maîtres Jedi les plus modérés de l’ordre, elle n’avait pas eût d’objection à la venue des Sith au sein de la République et elle avait vu d’un bon œil la création du consulat Arkanien, Vahamon avait été alors estomaqué par la modération de celle-ci.
«Ce ne sont pas les différences philosophiques qui importent, lui avait-elle dit avec calme, mais bien la préservation de la paix dans notre galaxie. Si nous devons accepter pour ce faire l’idée d’un ordre Sith au sein de la République ainsi qu’une nouvelle entité politique, alors qu’il en soit ainsi. » Plusieurs membres de l’ordre Jedi n’avaient guère apprécié les propos de maître Silvia, Vahamon lui-même était dubitatif quant aux choix moraux que cette acceptation demandait. Aujourd’hui en tant que Sith, il se replongeait dans ses anciennes pensées et il était toujours incapable de voir en quoi l’ordre Jedi et les Sith pouvaient bel et bien coexister. Penser un seul instant, une moindre minute, une unique seconde que les deux philosophies pouvaient coexister pacifiquement étaient totalement ridicules. Tôt ou tard, l’un convertirait l’autre où le détruirait afin d’avoir la prédominance sur l’utilisation de la force. C’était l’inévitable vérité que l’avenir réservait à la République Galactique ainsi qu’au Consulat Arkanien. L’ex Jedi avait néanmoins plus de respect envers le consulat Arkanien et son Premier Consul Skyuur. L’accomplissement de ce dernier imposait le respect, peu importe la faction dont un être était issu, nul ne pouvait reprocher à l’ex-maître Jedi la puissance de ses convictions. Un jour, se disait-il, il le rencontrerait, il le défierait et il l’éliminerait afin d’amener dans l’ombre cette nouvelle nation qui avait vu le jour sous le nez de la République et des Vestiges de l’Empire Sith.
« Un sacrilège et un affront à la stabilité galactique! » avaient tonné les sénateurs qui avaient évincé l’ex-maître Jedi Skyuur de son poste de chancelier. Les cotes d’écoute sur les réseaux de l’holonews avaient atteint des sommets, les débatteurs politiques de divers horizon avaient débattu des heures durant quant à la viabilité de cette nouvelle institution politique au sein de la galaxie. « La République Galactique en sera à jamais ébranlée, la galaxie en sera à jamais changée et seuls les Sith guettant le moment propice à leur retour en profiteront. » Un argument qu’un représentant Jedi avait lancé lors d’un débat holovisé. «Voyons donc, avait rétorqué avec férocité un représentant du consulat d’Arkanien, l’Empire Sith a été vaincu. Les Seigneurs de Guerre Sith se sont joints à nous afin de respecter le désir commun de paix et de stabilité. Nous sommes le nouveau visage de la stabilité, de l’économie et nous serons le sanctuaire de tous ceux qui le désir. Nous forcerons la République à révéler à toute la galaxie sa corruptibilité et nous l’assainirons via la diplomatie ou via la force. » Des arguments qui pouvaient bien sûr convaincre les optimistes et les naïfs de ce monde, mais qui écartaient la possibilité qu’un Empire Sith indépendant ne ressurgisse des ténèbres. C’était sur cela même, tel que Vahamon avait dicté à son apprenti un mois plutôt, qu’il comptait avec la plus ardeur des convictions.
Trop longtemps la galaxie avait-elle connue la paix, trop longtemps la République avait-elle survécu, laissant place à la corruption, l’injustice et l’inégalité prendre le dessus sur une société de faiblards à la barbe grise et à l’incapacité de diriger activement l’économie, l’armée et la stabilité Galactique. Le consulat Arkanien , quant à lui, était dirigé par un ancien maître Jedi, un être ayant renié ses convictions afin d’accepter en son royaume les lâches qui avaient osé revêtir le titre de Seigneur de Guerre Sith. La Légion Sith tout comme la Garde Noire Républicaine n’était qu’une manifestation de la faiblesse et de la peur d’être immodérément plus faible que les véritables héritiers de la religion Sith. Certes, Vahamon était pour l’évolution de la philosophie Sith, mais jamais il n’abandonnerait le rêve d’une entité Impérial, jamais il ne cesserait de rêver à la résurrection de l’Empire Sith, jamais il ne cesserait de combattre dans le seul et unique but de servir un nouvel Empereur Noir ou de s’octroyer le titre lui-même. Les traîtres à la cause des Sith périraient, ceux qui avaient renié le rêve d’Empire pour les valeurs démocratiques de la République et du Consulat Arkanien étaient, sans équivoque, des traîtres qui n’auraient qu’une seule chance de se racheter ; le moment venu, ils rejoindraient le nouvel empire, où ils périraient avec leurs pitoyables croyances politiques. La puissance des Sith n’amenait aucun compromis, elle imposait le respect, la peur et la discipline, nul n’avait le droit de déroger à cet ordre. Un être accomplissait son devoir correctement; il était récompensé, il échouait à ses devoirs; il était dégradé ou tué. L’incompétence n’était pas un synonyme de l’Empire Sith, chaque être aurait dûment un rôle à jouer dans un futur proche et ceux s’opposant à sa philosophie périraient le plus simplement du monde… Il y veillerait personnellement!
D’un regard enflammé par l’ambition et le pouvoir, il pensait à son valeureux apprenti, Maldrick Fabän, un jeune homme de 17 ans qu’il avait récupéré sur Alderaan. Les circonstances de leurs rencontres étaient bien particulières, mais le plus important était que ni son maître Vorkus, ni son rival Elzek Morith, ne connaissaient l’existence de son apprenti. Tous deux étaient laissés dans l’ignorance. La première raison était par simple déduction : Si Vorkus venait qu’à l’apprendre, il le forcerait à tuer son apprenti où à le faire combattre contre Morith afin de prendre sa place, chose que le jeune Fabän n’était pas prêt à accomplir. La deuxième raison était qu’il ne désirait pas que Vorkus ne devienne son maître, il était le maître et Fabän son apprenti, son protégé, celui à qui il enseignerait sa propre philosophie, celui à qui il prodiguerait la puissance de l’enseignement Sith, de ses connaissances sur l’art de la guerre. Il le forgerait dans les arcanes du côté obscur, ensemble ils s’élèveraient à travers la hiérarchie Sith et un jour, un jour lorsqu’il décèdera, ou lorsque Fabän deviendrait plus puissant que lui, il lui cèderait sa place. Le jeune Fabän était son plus grand secret et il serait sa plus grande réussite, de cela, il en était éminemment convaincu. Le Sith respira lentement, profondément, tentant de reprendre le calme qui l’habitait habituellement. Depuis plusieurs heures , il était perdu dans ses pensées, à l’arrière d’un petit « vaisseau » « tout-terrain » que son maître Vorkus et que le stupide Twi’lek Elzek Morith conduisait. Son maître, aussi bien que Morith, ne désirait jamais voir Vahamon conduire, en fait il n’avait jamais ressenti autant de peur de leur part que lorsqu’il leur proposait de conduire, il devait lui-même admettre qu’il était un exécrable pilote.
Vahamon éclata d’un rire discret, il était effectivement un très mauvais pilote. Il se remémorait son entraînement Jedi, à une époque où il n’était qu’un apprenti et qu’il ne mesurait pas plus de trois pommes. Il devait avoir huit ans, sa première expérience de conduite avait bien failli être sa dernière, son maître Silvia avait été blessé par une grenade plasma, lors d’un affrontement contre des mercenaires, elle avait dû alors lui donner les commandes du speeder et ils s’étaient tous deux retrouvés dans une crevasse de Tatooine. Cette expérience ne fut alors que le début d’un enchaînement mémorable concernant ses expériences de pilotage. C’était là, et il le disait sans prétention, sa plus grande faiblesse dans l’art de la guerre. Il pouvait commander un vaisseau, après tout il avait déjà été à bord d’un cruiser interstellaire Républicain afin de représenter l’Ordre Jedi, il avait dû affronter dans une escarmouche une miniflotte Sith et avait dû assumer le commandement suite au décès du commandant en chef. Néanmoins, il dépendait entière d’autrui en ce qui concernait le pilotage d’un vaisseau, d’un speeder, où toute autre chose qui requérait un minimum de dextérité dans le domaine des transports. Sans doute était-il l’un des seuls Chevalier Jedi à avoir refusé qu’un chasseur soit mis à sa disposition par l’ordre, tous les utilisateurs de la force qu’il avait connue, Sith et Jedi confondu, aimaient la sensation de piloter. Vahamon quant à lui détestait cela en plus de ne posséder aucun talent dans ce domaine.
Quoi qu’il en soit, son maître, son rival et lui avaient quitté la cantina de Manaan quelques heures plus tôt alors qu’un étrange Kiffar leur avait assuré qu’un vaisseau trois places, les attendaient sur le spatioport afin qu’ils puissent se rendre à une mystérieuse ruine dont Vahamon ne connaissait pas l’emplacement. C’est dans ce même vaisseau que le Seigneur Vorkus leur avait dit ce qu’allait être le plan. « Nous allons à la rencontrer d’un Seigneur Sith, dit-il d’un ton moqueur, la rumeur court qu’il est un Seigneur Noir des Sith. Il croit que nous échangerons des babioles Sith contre des crédits bien sonnants, mais il se trompe. Morith, tu partiras à sa rencontre et tu lui assèneras le premier coup, fait bien attention de dégainer ta lame au bon moment, tu n’auras aucune autre chance. Si tu échoues, tu périras de sa main, si tu le tues du premier coup, tu gagneras le titre de Seigneur Sith et dépassera ainsi Vahamon dans notre hiérarchie. Quant à toi, Vahamon, tu resteras à l’arrière avec moi. Si le Twi’lek échoue, nous devrons affronter ce dénommé Mortuus ensemble, certains de mes espions disent qu’il est coriace. »
Vahamon avait longuement médité le plan de son maître. Le Seinguer Vorkus ordonnait au Twil’ek de tuer un être s’appropriant le titre de Seigneur Noir des Sith. En plus d’être éminemment convaincu d’être plus puissant que Morith, Vahamon allait même jusqu’à douter la capacité de son maître et lui à détruire ce Darth Mortuus. Si Vahamon avait pût contacter ses espions personnels sans que son maître ne s’en aperçoive, il aurait pût en savoir davantage sur ce puissant seigneur. Il ne faisait néanmoins aucun doute dans son esprit qu’un être revendiquant un titre aussi prestigieux que Seigneur Noir, devait avoir dans ses manches un puissant arsenal quant à la force et au maniement du sabre-laser. L’ambitieux Vahamon ne cessait de tergiverser dans son esprit, peut-être que cette rencontre serait l’apogée de sa puissance, le pique final de sa destinée et que la mort l’attendait au détour. Peut-être même qu’il n’y avait pas de Darth Mortuus et que Vorkus avait découvert l’existence de son apprenti et qu’il s’apprêtait à le tuer? Cette dernière penser le fît frémir, il n’était pas prêt à affronter Vorkus ainsi que Morith dans le même combat, et ce, en même temps. Il avait vu Silvia se faire aisément par Vorkus, quand bien même avait-elle eût le dos tourné, il l’avait terrassé avec une terrifiante facilitée. Cette dernière pensée fût rapidement écartée de son esprit, Vorkus n’aurait pas préparé le terrain aussi scrupuleusement pour lui, il l’aurait détruit aussi aisément dans un cargo que dans n’importe quel autre lieu. Non, ce n’était pas son exécution, mais bien celle du Seigneur Mortuus, ou du moins, c’est ce que croyait son maître.
Ils arrivèrent finalement au point de rencontre, une imprenable vue dont la beauté était particulièrement frappante, du moins c’est l’effet que faisait sur lui l’apparition de ruines renfermant une partie de l’histoire d’un peuple. Il observait les détails de certaines colonnes de pierre, certaines étaient gravées d’un langage primitif de cette planète. Plus en avant de la ruine était érigé un statut d’un scientifique, un nom qu’il ne connaissait pas, mais dont les réalisations semblaient commémorer certaines découvertes dans le domaine de la science botanique. Adossé à cette sculpture gigantesque se trouvait un être d’une grandeur semblable à celle de Vahamon. Le vaisseau s’arrêta donc à proximité en face de lui, son maître fût le premier à sortir, suivit du Twi’lek qui semblait anticipé avec plaisir la suite des évènements. Alors que le Twi’lek s’avança lentement vers l’inconnu, Vahamon puisa dans le côté obscur afin de sonder la puissance de celui qu’il devrait affronter si tout se passait mal. Les yeux fermés, le corps détendu, la puissance du côté obscure de la force l’envahissait avec une intensité remarquable, lorsqu’il rouvrit les yeux, il fût estomaqué par la puissance qui se dégageait de celui qui se nommait Darth Mortuus. D’un léger rictus, Vahamon observa le Twil’ek mesurant près de deux mètres 10 activer son sabre laser et s’élancer contre le nouveau venu.
Vahamon de son côté se retourna vers son maître, les yeux brillant d’une ambitieuse flamme, il leva les mains en direction du Seigneur Vorkus et alors que celui-ci lui faisait face, il activa à son tour son sabre laser.
«Vous n’êtes qu’un être pitoyablement faible, s’écria Vahamon à l’adresse du Seigneur Vorkus. Votre existence est une insulte à tous ceux qui possèdent la moindre marque d’intelligence. Vous n’êtes qu’une honte pour tous les Sith. Qu’un Seigneur impuissant ne possédant aucune armée. Vos lamentables échecs, ô mon maître, ont été causés par mon indéfectible loyauté envers la cause des Sith. Chaque tentative d’assassinat a été contrecarrée par les informations que je distribuais à ceux à qui vous avez attenté à la vie. Votre règne est révolu, votre souillure disparaîtra à jamais de l’essence du côté obscur et les Vestiges Sith retrouveront leurs grandeurs sans votre aide. »
Vorkus lui répondit alors d’une salve d’éclairs de la force, sans plus de préambule, la trahison de Vahamon était déclaré, les dés en étaient jetés. L’acolyte roula derechef sur le sol afin d’éviter la salve d’éclairs de la force et il se releva en brandissant une main en la direction de son ancien maître, une puissante vague de force frappa son ennemi. Vorkus n’en sembla guère impressionné, il pointa sa main devant lui et résista à la poussée de la force, ne reculant de quelques centimètres à peine.
« Vahamon, s’écria Vorkus d’une voix forte, te rends-tu bien compte qu’il n’y a aucun autre châtiment que la mort à une telle traîtrise? Te rends-tu compte que tu périras ici, sur cette planète sans importance, sans but et sans victoire? Tes ambitions prendront fin avant même d’avoir débuté…»
Le puissant Darth Vorkus leva une seconde fois la main vers Vahamon, du bout de ses doigts un grésillement se fit entendre et une puissante salve d’éclaires de la force, d’un bleu obscur, frappa directement le torse de l’acolyte. Vahamon ressentit la brûlure du côté obscur le frapper de plein fouet, sa tunique en fût brulée en certains endroits, son corps fût soulevé du sol et le choc le propulsa quelques mètres plus loin. Vahamon se releva alors, ressentant la douleur qui se réveillait en travers de ses muscles, puisant dans la force du côté obscur, il ressentait une profonde haine envers la faiblesse de son maître, celui-ci croyait décidément être beaucoup plus puissant qu’il ne l’était. D’un sourire mauvais, il désactiva son sabre, le remis à sa ceinture à l’aide de la force, et il allongea ses deux bras en direction de Darth Vorkus, ressentant le côté obscur de la force affluer en lui, il éclata d’un rire sonore, d’une manière ou d’une autre, son maître allait mourir avant que la journée ne touche à sa fin.
Sujet: Re: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur. Jeu 6 Sep - 22:28
« La puissance ne se mesure pas uniquement par la force des armes mais bien par celle de l’esprit. » -Vahamon
Les yeux de Vahamon luisaient d’un regard à l’ambition démesuré, il fixait son maître avec la plus grande des attentions. Ses mains étaient placés devant-lui, son corps endurcit par les années passés d’entraînement, était fin prêt à prouver sa véritable valeur. Il contrôla la force qui sommeillait en lui, il la réveillait lentement, l’agacement même en agitant le bout de ses doigts afin de laisser ce courant invisible envahir l’entièreté de son corps. Le Sith respirait profondément, observant son maître ricaner calmement en le voyant se préparer à l’affronter. D’un geste théâtrale il retira sa tunique encombrante et il là jeta sur le sol, laissant apparaître le haut d’un corps dénudé, dont la pâleur n’était pas particulièrement développée, mais dont les veines étaient vivement voyantes. Quelques goûtes de sang s’écoulèrent d’une blessure que les éclairs de la force de son maître lui avait fait, une cicatrice était aussi visible dans l’arrière de son dos, aux yeux d’un connaisseur, une marque fait par la lame d’un sabre laser en était d’une évidence ahurissante. Les deux êtres se dévisagèrent un long moment, sans que nul mouvement ne soit fait, il y avait dans les yeux de l’un et de l’autre, une anticipation palpable qui ne faisait qu’aiguiser au plus haut point leur sens. Vorkus pointa alors une main vers Vahamon, le regard décharné et le sourire mauvais, puis du bout de ses doigts s’élevèrent une puissante onde de force.
L’acolyte fût percuté de plein fouet, sans qu’il ne puisse éviter l’attaque, ou encore la parer avec une méthode semblable, il fût projeté violement vers l’arrière. Son dos heurta une parois de pierre, son corps sembla s’écarteler sous l’impact et il était lui-même surprit par l’intensité de cette maîtrise de la force. Vahamon se releva, combattant valeureusement la douleur qui l’envahissait. Il observait de nouveau Darth Vorkus lever les mains vers lui, cette fois-ci, celui-ci utilisa une technique qu’il connaissait fort bien. Avant qu’il ne puise bouger, Vahamon senti un puissant étau s’abattre sur sa gorge, l’étreinte de la force était d’une puissance considérable, mais le chevaleresque et ténébreux guerrier y résista du mieux qu’il y pût. Suffocant à présent, il leva les mains vers son ancien maître et il projeta vers lui une onde de force particulièrement puissante. Son maître fût, pour la première fois, projeté sur le sol, brisant ainsi l’étreinte de la force que son maître avait exercé avec brillance sur sa gorge. Rapidement, Vahamon récupéra son souffle et bondit en avant vers le Seigneur Sith qui se dressait devant lui. Armé d’une détermination sans faille, d’un destin débordant d’ambition et d’une confiance à toute épreuve, il activa son sabre et fût le premier à attaquer.
Bondissant habilement, Vahamon effectua un tour sur lui-même en activant son sabre plus celui-ci heurta le sabre de son maître. La surprise du Seigneur Noir était visible sur son visage, Vahamon depuis le tout premier jour de son entraînement lui avait fait croire qu’il était un piètre bretteur, dans les faits, quand bien même n’était-il pas un duelliste particulièrement avancé, il s’était concentré à améliorer cette lacune au détriment de posséder de puissant pouvoir du côté obscure de la force. Vahamon ne possédait pas le pouvoir d’éclairs, où tout au plus étaient-ils totalement impuissant contre un autre utilisateur de la force, il ne possédait pas non plus des pouvoirs d’absorption de vie, mais il possédait une maîtrise particulièrement efficace à travers la télékinésie. C’était-là, sa plus grande force, le maniement du sabre était sa deuxième. Vahamon recula légèrement la tête vers l’arrière, afin que son maître puisse entrevoir le rictus qui lui était destiné, puis il se recula d’un bond, aussi rapidement qu’il s’était avancé devant le Seigneur Vorkus. Celui-ci avait allumé son sabre à la lame rouge au dernier moment, quelques secondes plus tard et il en aurait eût la tête fendu. Le Seigneur Sith recula lui aussi de quelques mètres, son regard pénétrant avec force celui de son apprenti.
Il chargea alors à son tour, sans plus de préambule qu’il ne fallait, courant en direction de son ancien apprenti il s’écria son nom d’une voix forte. « Vahamon » alors que celui-ci s’élança à la même allure que le premier, s’écriant le nom de « Vorkus » au même moment où le sabre orangé de Vahamon se fracassa contre le sabre rougeâtre de Vorkus. Quelques secondes s’écoulèrent ainsi durant lesquels seul le grésillement des deux lames, l’une contre l’autre, n’était perceptible à leurs yeux. Ils s’observèrent dans les yeux, appuyant chacun de toutes leurs forces sur le sabre de l’autre, leurs lames étaient d’une longueur égale, leur manche tout aussi bien, l’un avait appris de l’autre. Ils se connaissaient depuis plus de cinq ans, mais alors que le maître traitait l’apprenti en esclave et qu’il n’avait jamais véritablement considéré l’évolution de son apprenti, l’apprenti lui avait retenu l’enseignement de son maître, combiné à son entraînement Jedi il était devenu un redoutable adversaire, préparant avec minutie le moment où il allait tenter de renverser celui-ci. En ce moment précis, néanmoins, il avait dû agir plus rapidement qu’il ne l’avait escompté. En effet, la venue d’un seigneur aussi puissant que Darth Mortuus, avait délibérément précipité les choses. La stupidité du seigneur Vorkus, de se croire plus puissant que le seigneur Mortuus, l’avait poussé à révéler sa véritable nature. Ils étaient dès lors deux Némésis combattant pour la survie de leur corps et de leur âme.
Le Seigneur Vorkus fût le premier à rompre l’étreinte, d’un mouvement rapide, il redressa son épaule droite, se retourna en levant son sabre au-dessus de sa tête, et il l’abattit latéralement vers son adversaire. Vahamon réagît rapidement à cette attaque, bloquant la lame de son maître avant que celle-ci ne lui tranche la tête, il la retourna le plus vite possible et tentât de se défaire de cette fâcheuse position en assénant un coup de pied dans l’abdomen du Seigneur Sith. Celui-ci l’évita de justesse en bondissant vers l’arrière et il répliqua d’un coup de son long manche de sabre laser en direction du malheureux Vahamon. L’acolyte encaissa le coup avec difficulté, il senti le manche de l’arme de son maître s’enfoncer dans sa mâchoire, le regard légèrement hagard, il tituba sur le côté et leva aveuglement son sabre afin de bloquer la lame rougeâtre de son ennemi qui avait reprît l’avantage du combat. D’un regard vers le haut, Vahamon, bloqua à nouveau un coup s’abattant vers lui puis il recula à nouveau, retrouvant ainsi le point de départ, là où ils étaient débarqués du petit vaisseau. Le chevaleresque guerrier Sith bondît rapidement sur le dessus du vaisseau afin d’être dans une position légèrement plus confortable.
De sa main gauche, Vahamon essuya le sang qui s’écoulait de sa mâchoire, puis pointa son sabre en direction de son ancien maître afin de le provoquer. Vorkus était cependant loin d’être dupe, au lieu de sauter sur le vaisseau afin de rejoindre son adversaire, il déchargea sur lui une salve d’éclaire de la force. Une main devant, il laissa affluer en lui l’énergie obscure et il là projeta de toutes ses forces vers l’acolyte qui n’avait que quelques secondes pour réagir. Se crampant sur sa position, Vahamon mis ses deux mains sur la garde de son sabre et il se concentra sur la décharge qui s’apprêtait à le frapper de plein fouet. Pointant le sabre vers le bas, il tentât d’absorber une partie des décharges électriques en utilisant son sabre ainsi qu’en invoquant la force afin de créer une bulle télékinétique autour de celui-ci. La puissance de son ancien maître était indéniable, le contrôle qu’il possédait du côté obscure de la force, particulièrement les éclaires d’un bleu sombre, était une source excessive contre laquelle il n’y avait qu’une mince parade offensive. Son sabre laser pliant sous la puissance de son ennemi, Vahamon tenta de se cabrer davantage, puisant lui-même dans les méandres du côté obscure il tentait d’éviter le pouvoir de son ennemi.
Puis, avant même que l’un ou l’autre ne puisse gagner ce duel, le sable qui, jusqu’à présent, était resté d’un calme plat s’éleva sous la forme d’une puissante spirale. Le regard des deux Sith étaient dès lors figé à l’endroit où s’était trouvé, quelques minutes plus tôt, le Twi’lek et le Seigneur Sith. La spirale sembla rapidement prendre la forme d’une tornade et les deux êtres en étaient sans conteste largement ébaubis. Vorkus était néanmoins celui qui était le moins impressionné des deux Sith et celui qui comprit aussitôt ce que cela voulait dire. Rapidement, il désactiva son sabre laser et il le rangea dans sa tunique, puis il joignit la main qu’il venait de libérer, à celle qui déchargeait scrupuleusement sa puissance électrique contre son adversaire. Quelques secondes plus tard, il se dégageait des deux mains un torrent maléfique de puissance électrique qui se déchaînait contre le sabre de Vahamon. La puissance était-elle que Vahamon lutta afin de retenir son sabre-laser, puis contre toute attente, le sabre explosa entre ses mains. Le visage mitigé par la surprise, le temps semblait s’être arrêté sous les yeux du consulaire Sith. Ses traits d’un calme limpide s’effondra en une mimique de douleur, un puissant torrent électrique traversa l’entièreté de son corps, lui faisant connaître la véritable signification de la souffrance physique.
Son corps fût de nouveau projeté dans les aires et au moment où son ancien maître bondit dans les airs en activant son sabre laser afin de l’achevé, la tornade souleva le vaisseau et le projetât hasardeusement contre Darth Vorkus. Vahamon s’effondra alors sur le sol, éprit de quelques spasmes qui animèrent son corps sous l’effet de la douleur, puis il se releva courageusement, accroupi sur un seul de ses genoux. Levant les yeux devant lui, il aperçut la carcasse du vaisseau être emporté un peu plus loin, Darth Vorkus quant à lui marchait lentement vers lui, la lame rougeâtre allumée et avec un regard sadique semblant briller de mille feux dans les yeux…
Sujet: Re: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur. Lun 10 Sep - 3:12
«La mort où la vie, à ce moment précis, alors que mon impétuosité pouvait être la véritable fin de mes ambitions, je n’avais plus aucun regret. »-Vahamon
Il y avait dans le cœur de Vahamon une hésitation probante, une puissance qui s’émancipaient de son être à mesure que le fatidique destin semblait n’être qu’une résignation face à la mort. Le Chevaleresque Sith dégourdit sa main droite en la refermant et en l’ouvrant frénétiquement. Au fur et à mesure que son ancien maître approchait, il ouvrait et refermait la paume de sa main. Son regard était limpide, sa puissance bien que diminué, il attendait le dernier moment, ce funeste moment auquel son maître allait succomber à la finale du combat qu’il avait mentalement planifié. Il n’était plus, dès lors qu’il levait son sabre devant lui, que la marionnette d’un jeu cupide et sadique, trompeur et ironique, visant à détruire la puissance de Vorkus et à affirmer définitivement la supériorité de Vahamon. Le regard oscillant entre la comédie du désespoir et la jouissance de la victoire, il ne vit arriver Darth Mortuus qu’au dernier moment, au moment précis où lui-même récupéra son sabre laser et où il le réactiva afin de porter le coup final. Darth Mortuus s’adressa à lui afin de lui dire qu’il venait en ami, l’aidant à se débarrasser de Vorkus alors qu’il n’avait pas besoin d’aide, il connaissait son ancien maître, ses techniques et la finale qu’il aimait empoigner à l’encontre de ses adversaires. Celui-ci aurait levé le sabre au-dessus de sa tête afin de lui trancher le corps en deux, Vahamon se serait relevé rapidement, il aurait bloqué le coup, puisant dans la force, il aurait projeté son ennemi sur le sol et il aurait bondi d’un puissant bond afin de l’achevé d’un coup vif et rapide.
Son regard d’un brun noisette était à présent empreint d’une touche d’ombre, particularité de la colère qui envahissait son âme. Mortuus avait très certainement agi par une intention de générosité à son égard, chose à laquelle il ne s’attendait aucunement. Vahamon avait déduit que celui-ci resterait à l’écart du combat et qu’il aurait observé d’un regard amusé l’issue unique d’un apprenti contre son maître. Il aurait voulu lui démontrer qu’il n’avait rien d’un être faible, qu’il avait ingénieusement prévu d’être vaincu, de subir la puissance du côté obscur de son maître afin d’être lui-même retranché dans ses derniers espoirs, qu’il ne reste plus que la victoire où la défaite menant à une inexorable mort. Le tout puissant Seigneur Noir des Sith avait néanmoins outragé ses plans, montrant une once de compassion là où il ne s’attendait pas à en trouver une. Une once de compassion qui pourtant ne diminuait aucunement la puissance de ce Seigneur, là où certains y auraient vu une faiblesse, Vahamon y voyait bel et bien une force, une philosophie bien différentes de celle qui régissait les Vestiges des Seigneurs Sith d’antan. Il y avait dans les yeux de Mortuus une lueur d’espoir, de renaissance qui contrastait avec la pâleur morbide qui était sans doute causée par les méandres du côté obscur. Vahamon se releva donc, lentement, désactivant son sabre, il observa les Seigneurs Sith combattre, sachant que l’un aurait indubitablement le dessus sur l’autre.
Il y avait là, dans ce duel des maîtres, une puissance perceptible qui provoquait à l’intérieur de l’acolyte Sith un sentiment étrange d’admiration envers celui qui venait de s’interposer entre lui et son ancien précepteur. Il possédait en lui une détermination flagrante, en plus d’une force qui émanait de son être, si les yeux étaient véritablement une porte sur l’âme, nul ne pouvait se mettre en travers de son chemin. C’était-là, l’une des plus grandes forces latentes qu’un être pouvait posséder en cette décadente galaxie, l’impérieuse facilité à imposer le respect à ceux qui pouvait croiser la route de cet individu, Vahamon en ce moment précis aurait aimé posséder un tel talent, du moins en possédait-il une infime partie, mais il ne maniait pas la chose avec autant de facilité que le Seigneur Mortuus semblait le faire. Il l’observa de la tête aux pieds, tout ce qui formait son habit semblait être choisi dans l’ultime but d’imposer ce même respect, de signifier qu’il était un fantôme sortie tout droit du passé, une ombre éphémère sur les Vestiges Sith qu’ils étaient dès à présent. Si un Sith pouvait ramener l’ordre dans la galaxie, si un Sith pouvait réunifier l’Empire sous de nouveaux idéaux, si un Sith pouvait partager sa vision intellectuelle de la puissance d’un empire, ce n’était nul autre que lui, c’est ce qu’il ressentait à ce moment même.
Comme si la force lui donnait un signe de cette mystérieuse pensée, les deux êtres s’engouffraient dans un splendide combat duquel le nouveau venu avait limpidement le dessus sur l’issue du combat, d’une vieille lame noire Sith, il réussit à percuter son adversaire au visage et puis le Seigneur Noir fût soudainement repoussé d’une poussé de la force sur le sol, juste au côté de Vahamon. Celui-ci se releva alors, et Vahamon se demanda si il l’avait aperçu se relever ou si il était trop concentré par le combat qui l’occupait contre son ancien maître. Quoi qu’il en soit, quant à lui, l’acolyte était pleinement relevé, bien que son sabre était désactivé, il recula d’un pas afin de laisser la place au deux combattants de combattre avec plus d’aisance. Soudainement, le Seigneur Mortuus goûta de la même médecine qu’avait goûté Vahamon un peu plus tôt, tout comme lui, il fût percuté de plein fouet, mais rapidement il réussit à contenir les éclairs de la force à l’aide d’une puissante énergie, de ses deux mains il semblait pousser vers l’avant afin de repoussé la puissance de Vorkus. Vahamon observa la technique avec une étrange curiosité, se remémorant son entraînement Jedi ainsi que l’utilisation qu’en avait faite son maître Silvia à de nombreuses reprises. Cela était clairement un pouvoir défensif d’une impressionnante ingéniosité. Le Seigneur Noir, d’un mouvement que Vahamon qualifia de théâtrale, réussit à détourner le pouvoir de son adversaire et à le faire dévier sur le sol. La terre fût prise d’une violente secousse, un cratère fût créé et le sable qui recouvrait l’endroit s’éleva dans le ciel, masquant ainsi la suite du combat qui se passait devant lui.
Vahamon avança donc légèrement, observant d’un air intrigué la suite des évènements, à sa grande surprise les deux êtres s’affrontaient maintenant au corps à corps, sans sabre, que leurs poings s’enchainant dans une suite de coups brutaux qui avait perdu toute la grâce d’un combat au sabre laser. Il n’y avait dès lors que la puissance et la détermination pouvant départager les deux pugilistes. Le dernier coup que Vahamon aperçu, fût un puissant coup de poing levé de la part du Seigneur Mortuus s’enfonçant dans l’estomac de Vorkus, celui-ci se pencha par réflexe afin d’absorber le coup et lorsqu’il releva la tête il vît Mortuus s’emparer de son sabre laser et frapper en direction de la tête de celui-ci. Vorkus ne pouvait pas être vaincu ainsi, il ne pouvait pas mourir outre que de sa main, dans un élan de frustration et de colère, Vahamon poussa un rugissement bestial avant de rattacher son sabre à sa ceinture et de lever ses deux mains en direction des deux Seigneurs Sith. Il laissa la force envahir chacun de ses membres, laissant la puissance du côté obscur guider le sang qui s’écoulait dans ses veines, ressentant son propre cœur, sa propre conscience et l’odeur nauséabonde de la peur de Vorkus. Oui! Il ressentait finalement la peur émaner du tout puissant Vorkus, une peur qui augmentait à chaque seconde qui passait, à chaque millième de mouvement que le sabre noir du Seigneur Mortuus faisait en la direction de sa pitoyable tête. C’est à ce moment précis que Vahamon sût qu’il devait agir, nul ne lui enlèverait sa proie.
D’un mouvement habile de sa main droite, il contrôla le morceau avant des débris du vaisseau et de sa main gauche il l’envoya valser en direction de son ancien maître. Juste avant que le sabre du Seigneur Noir ne s’abattre contre le coup de Vorkus, le débris du vaisseau frappa de plein fouet son ancien maître contre les côtes et il en fût ultimement projeté sur le sol. De sa main droite, toujours, il leva son ancien maître dans les aires à l’aide de la force et de son autre main il exerça un égorgement de la force que celui-ci n’était plus en mesure de contrer. Le puissant Vorkus, comme prévu, avait gaspillé ses dernières réserves de puissance dans l’utilisation des éclairs de la force, ne gardant rien pour sa propre protection et bien que Vahamon avait eût un plan de départ, l’intervention de Mortuus n’avait que facilité les choses, il savait par ailleurs qu’en entreprenant cette action, il se montrait peut-être ingrat envers celui qui croyait lui avoir sauvé la vie, mais il avait un compte en souffrance à régler avec ce suppôt du mal. Un rictus se dessina sur le visage de Vahamon, malgré le sang qui s’écoulait de ses lèvres et des brûlures de son corps, il en semblait encore plus rayonnant.
L’étranglement de la force semblait durer une éternité, Vorkus se défendait avec sa volonté mentale, puisant dans un renouvèlement de sa colère, il lui enlèverait la satisfaction d’être tué par la main d’un Seigneur noir des Sith. Se concentrant davantage en utilisant la force, Vahamon réduisit la distance à laquelle son ancien maître était soulevé dans les airs. Il l’approcha à tel point qu’ils furent bientôt en face à face, l’un tentant de se déprendre d’une suffocation, l’autre laissant la force affluer dans toutes les parties de son être, dans tous les orifices de son corps, détruisant ce qui avait été son âme, transcendant les méandres de son esprit, les couloirs obscurs de ses secrets. Il eut alors, bien étrangement il devait l’admettre, une pensée pour Silvia, celle qui l’avait formée dans les arcanes Jedi, celle qui lui avait démontré l’amour, la compassion et éventuellement la puissance de la passion. Elle avait succombé à l’enseignement des Sith, bien qu’elle fût une maître Jedi, elle avait embrassé le côté obscur de la force et Vorkus l’avait convertie à la puissance des Sith, lui démontrant dans une logique infaïble que tant qu’il y aurait un Jedi en vie, il y aurait la possibilité qu’un de ceux-ci ne se retourne contre eux, prenant le contrôle de la République et détruisant les acquis qu’ils avaient tenté de garder à travers les siècles. Silvia avait alors tenté de le tuer-lui, devant Vorkus et le Twi’lek, lorsqu’il avait compris que Silvia le dépasserait rapidement dans la maîtrise des arts obscurs, il avait choisi un être qui lui semblait plus facile à contrôler en la personne de Vahamon. Sans que celle-ci ne s’y attende, Vorkus avait enfoncé son sabre laser dans son dos, la transperçant d’une ultime traîtrise. Son sabre était alors tombé sur le sol, son corps s’était effondré et Vahamon fût confronté à un choix, il devait la tuer pour prendre sa place en tant que serviteur de Vorkus, où mourir.
Le Jedi qu’avait été Varok Hamon, dès ce choix, n’était plus. Son esprit s’était remodelé d’une tout autre façon, acceptant les sacrifices et la nécessité du meurtre, il avait dû la tuer, car son destin le lui demandait, la puissance du côté obscure l’appelait et le forçait à prendre cette décision. Il devait éliminer celle qui avait été son maître, non pas d’un choix limpide, égoïste où impure, mais bien par la nécessité de survivre, la nécessité d’accomplir ce qui devait être fait. L’Empire Sith était l’unique solution, la résurrection de cet idéal, la seule option possible, la seule loyauté qui animerait désormais Vahamon. Il avait dût le faire, il avait dût renier l’ordre Jedi, renier la République et accomplir son destin, celui auquel il rêvait dans ses plus grands fantasmes : Une galaxie gouverné sous le joug Sith, dans laquelle l’injustice n’existerait plus, dans laquelle les actions crapuleuses seraient éviscérés avec la plus grande des justices, dans laquelle les utilisateurs de la force règneraient en maître afin de maintenir l’ordre, la justice et l’égalité. Dans laquelle, la philosophie du mérite par la compétence serait au premier rang. D’un geste puissant, d’une grande et destructrice volonté, il avait achevé sa maîtresse agonisante, celle qu’il avait aimée, celle qu’il avait respectée, celle qu’il avait adulée. Il n’avait jamais pleuré sa mort, il n’en avait jamais eût l’occasion, jamais n’avait-il montré la moindre faiblesse devant Vorkus, mais lorsqu’il était seul, il en avait éprouvé un sentiment de tristesse infinie et une hargne profondément violente envers le Seigneur des Sith.
Dans un regard empli de haine, il s’avança vers Vorkus jusqu’à ce que sa bouche frôle l’oreille de son ancien maître, puis il lui chuchota à l’oreille. « Votre mort ne sera que le commencement de mon règne, déclara-t-il d’un ton dur, vous serez mon catalyseur, car dans votre mort, ma défunte Silvia s’y trouvera vengée. » Repliant sa main gauche, jusqu’à ce que ses doigts s’enfoncent dans la paume de sa main, il recula lentement jusqu’à ce que le coup de Darth Vorkus ne se brise sous l’étal de puissance qu’il avait utilisé. Lorsque le corps de Vorkus s’effondra sur le sol, Vahamon tomba à genoux, complètement épuisé par les efforts qu’il avait déployés. Reprenant son souffle et se concentrant de nouveau à travers la force, il se releva en observant Mortuus qui semblait le regarder. Il scruta son regard tentant de voir si il y trouverait de l’hostilité face à ses actions ou encore si il cautionnerait son dernier geste.
«Noble Seigneur, dit-il d’un ton calme en s’agenouillant devant lui, je m’excuse de l’impertinence dont j’ai fait preuve plus tôt et je vous remercie de votre aide. Je suis Vahamon, un pitoyable mortel, qui de grée, remet sa pitoyable vie entre les mains de votre implacable présence. »
Vahamon releva la tête aussi rapidement qu’il l’avait baissé, si il devait mourir de la main d’un Sith, ce serait par le biais d’un Seigneur Noir et de nul autre, un honneur que son ancien maître n’eût pas la chance de profiter, cette dernière pensée le fit sourire, Vorkus était mort de sa main, Silvia était vengée et son apprenti, Fabän, toujours en vie.
Sujet: Re: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur. Dim 16 Sep - 14:57
«Certains ont déjà doutés de ma loyauté, d’autres ont déjà tentés de me faire avouer l’inavouable. Jamais, je le dis bien, jamais je n’ai trahis le côté obscur de la force, jamais je n’ai trahis cette vision qui est celle de ma philosophie, celle d’un Empire Sith dont la puissance perdurera à travers les siècles jusqu’à l’apogée de notre destiné. » -Vahamon, disciple de Darth Mortuus, maître de Maldrik Fabän
Le Sith d’âge mûr observait le tout puissant Seigneur Mortuus avec une admiration sans pareille, celui-ci était une véritable présence à l’intérieur même de la force, transcendant la puissance du côté obscur, observant des préceptes d’antan qui devaient depuis être longtemps perdus de toute conscience du côté obscur. Lorsque que le Sith à l’allure cadavérique lui ordonna de se relever, qu’il lui indiqua qu’ils étaient tous égaux devant la puissance de la force, il s’exécuta avec une étincelle de plus en plus brillante dans ses yeux. Son cœur semblait s’emballer avec une exactitude remarquable, il ressentait son impatience, son exaltation, toujours motivé par la mort qu’il avait donnée avec satisfaction à son ancien maître. Malgré ses blessures, Vahamon souriait à belles dents, un bonheur malsain recouvrant l’entièreté de son visage. Jamais il n’avait ressenti la sensation d’un moment aussi important que celui-ci, il était enfin libre! Il était libre d’éduquer son apprenti, libre de servir un autre maître…Libre de reconstruire l’Empire Sith auquel il rêvait tant, libre d’exercer sa propre philosophie sans les contraintes du pitoyable Darth Vorkus, il avait sous les yeux un véritable Seigneur Noir des Sith, une présence dans la force absolument magnifique, plongée dans une sobriété que Vahamon ne comprenait pas.
Si seulement il possédait le pouvoir de Mortuus, si seulement il possédait les connaissances que celui-ci avait, jamais il ne s’arrêtait à un quelconque désir de sobriété, il exerçait son autorité avec force, avec puissance, avec un respect religieux envers le côté obscur de la force, Mortuus savait-il seulement à quel point il était puissant? Il l’observait à travers la force, fermant les yeux, ressentant les vagues du côté obscur de la force recouvrir Darth Mortuus, enivrant totalement les sens de Vahamon. Oui! S’écria-t-il mentalement, oui! Il n’y avait aucune limite à ce qu’ils pouvaient tous deux accomplir, il n’y avait aucune limite à ce que son apprenti pourrait apprendre, à la fois de Mortuus et de lui. Son apprenti et lui avaient survécu à l’ordre Jedi, survécurent à l’alliance Jedi. Maldrik Fabän avait terrassé en combat singulier un padawan beaucoup mieux entrainé de lui, il était un jeune homme méritant une attention particulière, la présence de Vahamon lui était bénéfique, mais celle de Mortuus le serait davantage, il n’en avait aucun doute. Les pensées de Vahamon dérivèrent de gauche à droite, armant son âme de puissant désir qu’il ne contrôlait pas totalement, il avait une telle soif de pouvoir, qu’il était surpris que Vorkus ne s’en soit jamais aperçu avant ce jour, il avait une telle soif de connaissance que son corps vibrait d’excitation à la simple idée de parcourir la galaxie à bord du même appareil que le Seigneur Mortuus.
Lorsque celui-ci le félicita, en utilisant le terme seigneur, Vahamon en ressentit une immense fierté, il avait manœuvré depuis plus de deux années déjà afin de se débarrasser de Vorkus. Retournant les espions de ce Seigneur Sith contre lui, en achetant d’autre à l’aide de ses propres fonds, il avait détourné des sommes de crédit gigantesque des comptes de Vorkus dans le simple but d’acheter la loyauté de son fidèle cercle d’espion, offrant des sauves-conduit à ceux qui avait une dette envers ce Seigneur. Vahamon avait été d’une patience sans borne et d’une habilité particulièrement efficace, bien que si il n’avait pas tué Vorkus aujourd’hui, celui-ci se serait peut-être aperçu que ses finances étaient truquées et qu’il ne lui restait plus aucun crédit, il aurait sans doute trafiqué les transactions à l’aide d’un de ses espions afin de transférer les sommes volées sur l’acompte du défunt Twil’ek prométhéen. Vorkus aurait alors tenté d’éliminer le Twil’ek et Vahamon se serait interposé afin d’aider celui-ci à tuer Vorkus. Lorsque Vorkus aurait été éliminé, Vahamon aurait achevé le Twil’ek et il aurait pris pleinement possession du réseau d’espion qu’il avait établi. Néanmoins, aujourd’hui était un signe du destin, un deuxième signe du côté obscur de la force renouvelant la confiance qu’elle avait en Vahamon.
C’était ainsi qu’il voyait les choses, c’était ainsi qu’il ressentait la direction du côté obscur de la force, il était destiné à suivre Mortuus, il était destiné à être l’apprenti d’un Seigneur Noir des Sith. Il était destiné à aider celui-ci à réunifier l’Empire Sith, à éliminer ses rivaux et à causer un véritable carnage au sein de la République ainsi qu’au sein du Consulat. C’était la destinée qui les avait réunis, c’était la destinée qui avait retenu le bras de Mortuus, alors qu’il avait pût aisément utiliser sa sombre lame Sith afin de l’achever, éliminant ainsi la moindre parcelle de ses ambitions. Il se remémora alors son voyage sur Dantooine, il se remémora la sombre caverne dans laquelle il avait vaillamment combattu, dans laquelle il aurait pût aisément trouver la mort, mais dont la puissance du côté obscure l’avait imbibé, décuplant sa puissance, l’ombre d’un instant. Vahamon eut soudainement mal au côté gauche du torse, le ramenant à la réalité du moment présent. Afin de combattre cette douleur, il sortit des poches de sa tunique à moitié déchirée, un onguent ayant pour but de guérir les blessures mineures qui lui étaient infligées. Devant son futur Seigneur, Vahamon s’imbiba d’onguent, il en mit à chaque endroit où il y avait eût une blessure, celles-ci se refermeraient avec le temps, c’était par ailleurs un onguent très pratique qu’il avait concocté à partir de vieux manuscrits qu’il avait lus.
« La destinée nous a réunis, déclara-t-il d’une voix solennelle au Seigneur Mortuus, elle nous a poussés à nous rencontrer sur cette même planète. Darth Vorkus voulait votre mort, car vous, vous êtes déclaré Seigneur Noir des Sith. Un titre qui ne fait qu’alimenter les passions au sein des Vestiges de notre défunt Empire. Mon ancien maître croyait que nous serions à mènent de vous détruire aisément, que même ce pitoyable Twil’ek qu’il vous avait envoyé, pourrait vous éliminer sans trop de mal. Vorkus était un être pitoyable dénudé de la faculté primordiale de l’intelligence, il avait beaucoup d’ennemis parmi les Sith. Mon rival et moi étions en sommes ses seuls véritables alliés. Je dirais même, que le Twil’ek était son seul véritable allié. »
Vahamon baissa la tête vers le seul, en remettant son tube d’onguent dans sa poche, devait-il lui avouer qui il était et ce qu’il était avant d’être un Sith? Devait-il lui avouer qu’il avait préparé sa traîtrise envers Vorkus depuis de nombreux mois? Devait-il se montrer honnête envers un être qu’il venait à peine de rencontrer? Ces questions le laissèrent pensif un certain temps, il devait tout au plus évidemment lui avouer qu’il avait sous son aile un apprenti et qu’il désirait, l’amener avec lui. Le fait que le Seigneur Mortuus est frappé un centre galactique gouvernemental faisait de lui un puissant ennemi face à la République et le Consulat, ils seraient constamment en danger au côté de ce sombre personnage, ce serait d’ailleurs sans doute un entrainement redoutable qui s’offrirait à eux à chaque intersection galactique, à chacune des planètes qu’ils visiteraient. Un défi de choix, une voie qui ne serait point ennuyante, une voie qui leur procurerait, à son apprenti ainsi qu’à lui-même, une expérience des plus pertinentes et un pouvoir sans pareil. C’était là l’appel de la destinée, il ne pouvait aucunement mentir à celui qui représentait l’image salvatrice de la renaissance de la puissance des Sith.
« Des mois durant, poursuivit Vahamon avec un léger rictus au visage, j’ai manœuvré dans l’ombre afin de m’approprier les gains de Vorkus, afin de m’approprier son réseau d’impitoyable espion. J’ai détourné les ressources de mon ancien maître dans l’ultime but d’avoir une chance d’atteindre la victoire sans nécessairement le combattre directement, sachant qu’il était un Seigneur Sith et que je n’étais qu’un acolyte. Ne voyez pas cela comme une insulte, mais je ne pouvais pas permettre à Vorkus l’honneur de mourir de votre main, il en était indigne, il était indigne de l’enseignement des Sith, indigne d’être mon précepteur. Je me devais de l’éliminer afin de venger la mort de mon ancienne maîtresse, un maître Jedi au prénom de Silvia. Elle sombra dans le côté obscur de la force alors que j’étais un chevalier Jedi et Vorkus nous força à une confrontation, à la fin de celle-ci, voyant que Silvia était beaucoup plus puissante que moi, il l’élimina afin que je prenne sa place, il craignait qu’elle fasse de même avec lui. Cet imbécile me croyait impuissant, il croyait que ma philosophie, que mon pragmatisme, que mon calme et mon amour des grimoires anciens étaient une faiblesse, c’était en fait la source de ma puissance, de ma force et de ma détermination à l’éliminer.
Comprenez bien, Seigneur Mortuus, que j’ai sous mon aile un apprenti et que si Vorkus l’avait découvert, il l’aurait éliminé, car il n’est encore qu’un jeune homme et Vorkus ne s’entoure que d’être d’âge mur afin d’exploiter leurs talents. Vorkus étaient à l’origine de nombreuses tentatives d’assassinats sur les Seigneurs Sith de notre défunt Empire, j’ai manœuvré plus d’une fois dans l’espoir de faire parvenir l’information d’une tentative aux Seigneurs concernés, dans les cas où je les jugeais plus digne que Vorkus d’être en poste de pouvoir. Le Seigneur Vorkus avait d’ailleurs quelques ressources en homme éparpillées en travers de la galaxie, plus d’espions que d’hommes de main, mais il avait au moins sous sa solde, une élite de 30 soldats qu’il avait orgueilleusement recrutés et qu’il se servait principalement pour des missions d’assassinats. Si vous leur offrez une chance, tout comme à mon apprenti, Maldrik Fabän, je suis certains qu’ils pourraient vous servir avec la même loyauté que moi. Bien que ce que je vous ai dévoilé, puisse me faire paraitre d’une nature infidèle, sachez toutefois qu’il n’en est rien. J’ai toujours été fidèle au côté obscur de la force dans mes démarches, n’ayant que l’ambition de la reconstruction de l’Empire Sith à l’esprit, sous des préceptes puisant sa force à travers l’intelligence des individus et non dans leurs brutalités. Je vous suivrais, Seigneur Mortuus, je vous suivrais même jusqu’au centre du temple Jedi de Coruscant si vous me le demander, je vous suivrai jusqu’aux régions inconnus, jusqu’en enfer si il le faut, tant et aussi longtemps que vos actions auront à cœur les Vestiges de notre défunt Empire. »
HJ :Je crois que ça termine ce topique, une belle série d’introduction je trouve. Je terminerais mes rp avec Maldrik (ceux qui se passent avant cette rencontre) et ensuite nous pourrions peut-être nous rejoindre tous les trois quelques parts? Enfin, contacte-moi par mp si l’idée te plaît ou si tu as autre chose en tête! J’ai adoré ces rp!
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Sujet: Re: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur.