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 Les Acolytes, le Maître et le Seigneur.

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Vahamon
Vahamon
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MessageSujet: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur.   Les Acolytes, le Maître et le Seigneur. Icon_minitimeSam 1 Sep - 12:12

«Il n’y a d’importance que la survie, au détriment de l’honneur et de la puissance, la survie elle, s’assure d’une profonde pérennité jusqu’à ce que vengeance s’en suive.» -Vahamon

Un visage d’incompréhension était le seul trait commun que semblait arborer son maître, le Seigneur Vorkus et son principal rival du moment, un rustre nommé acolyte, du nom de Elzek Morith. Le premier était un humain tout comme lui, physiquement semblable en stature, mais malheureusement ses capacités mental semblaient être particulièrement affectées par une soif impure d’un désir obscur de pouvoir. Le second était un Twi’lek beaucoup plus grand que lui et beaucoup plus imposant, il était évident que sa stature le prédominait à être une figure terrifiante dans le monde des Sith, comblant ainsi habillement les apparences, mais qui intellectuellement ne cessait jamais de le décevoir. Vorkus et Morith étaient donc deux personnages auquel Vahamon devait le plus grand des respects, après tout, grâce au premier il avait survécu à la puissante Silvia, son défunt maître qui fût aussi la plus grande symbolique du mot amour qu’il eut la chance de connaître dans une autre vie. Cette vie passée, oh combien pathétique, lui avait au moins permis de raffiner ses connaissances intellectuelles par rapport au sens de la réflexion ainsi que des connaissances pratiques, telles que ceux qui était enseignées aux Chevalier Jedi. En ce sens, Vahamon avait choisi la voie consulaire de l’entraînement Jedi. Il avait dédié son entrainement à une plus faste étude de la force et ainsi à la résolution pacifique des conflits en jouant le rôle de médiateur à de nombreuses reprises, jamais il n’avait eût un véritable impacte sur la galaxie, néanmoins il avait eût, à cette époque, la consolation d’aider là où il le pouvait sans que la cicatrice d’un sabre laser ne laisse inutilement sa marque sur une innocente victime.

Le regard de Vahamon s’assombrit rapidement, son maître avait été d’une grande aide lorsqu’elle était présente et à travers la mort, elle lui avait ouvert le chemin merveilleux qu’était le côté obscur de la force. Il devait la vie qu’il menait dès à présent au seul et unique fait qu’il avait été plus faible qu’elle. C’était, dès lors, malgré la vie qu’il menait, une insulte particulièrement désobligeante sur son égo excessivement démesuré. Le Seigneur Vorkus et son fidèle pantin, Elzek, n’étaient jamais rassasiés de lui rappeler qu’il devait sa « pitoyable existence » au pathétisme et aux faiblesses qu’il avait démontrés lors de son combat contre Silvia. Le rabaissement de sa personne était, par ailleurs, une méthode d’emploi constant que ses deux supérieurs utilisaient afin de lui faire comprendre qu’il leur devait sa vie et qu’ils pouvaient la lui reprendre lorsqu’ils le désiraient. Vahamon perçut néanmoins la chose autrement, ceux-ci ne l’avait pas choisi pour son « immense faiblesse » comme ils le prétendaient si jovialement, mais pour son incroyable détermination à lutter contre la mort et son affinité naturelle avec la force. Le Sith de 37 ans connaissait assez bien les méthodes du Seigneur Vorkus pour ne pas se laisser facilement intimider par ce dernier, en effet, il était évident que le Seigneur Sith tentait de briser ses dernières défenses psychologiques afin que Vahamon devienne aussi docile qu’Elzek et qu’il lui voue ultimement un culte de la personnalité. Malheureusement pour le Seigneur Sith, Vahamon l’acolyte n’était guère de ceux qui vénérait quelque chose, encore bien moins un autre individu se croyant d’une puissance admirable. Certes, son maître était puissant, mais il était excessivement faible à travers la force et n’avait de talent que dans le maniement du sabre. Ses enseignements étaient, de surcroit, uniquement en matière technique, laissant de côté un quelconque enseignement philosophique ou intellectuel qu’il aurait pût, peut-être minimalement, maladroitement prodiguer.

C’est donc pour cette raison que le visage de Vahamon était constamment incrusté dans les vieux grimoires qu’il récupérait ici et là lors de leurs nombreux voyages. Il étudiait par lui-même les diverses philosophies, les conceptions uniques de la force ainsi que les pouvoirs qui y avaient été habillement répertorié. Bien sûr, il aurait pût utiliser les technologies basiques qui s’offrait à lui, mais l’acolyte préférais davantage le plaisir d’une lecture hiéroglyphe dans un langage qu’il devait préalablement identifier et traduire par la suite. Cette passion, plus qu’une obligation, était une façon habile de garder son cerveau en état d’éveil, il ne dormait, outre mesure, que pour s’assurer de sa santé physique et mentale. En plus des connaissances que cela lui prodiguait, il avait la chance de s’éloigner ultimement de cette inconfortable vie qui était la sienne. Le respect n’était pas de mise dans l’environnement immédiat dans lequel il évoluait, le Seigneur Sith ne cessait jamais de le traiter autre qu’en esclave et le second acolyte ne cessait de le défier ouvertement, le défiant constamment dans un duel aux sabre-lasers avec l’interdiction d’utiliser la force. Lorsque l’occasion se présentait, Vahamon répliquait dans un ton plus sobre qu’il accepterait à la condition qu’il accepte préalablement un combat sans sabre-lasers, avec l’unique utilisation de la force. À cette proposition, Elzek murmura une insulte, puis continua son chemin vers un quelconque endroit où il s’entraînerait seul, se dardant de ses propres prouesses et se contentant joyeusement de l’absence de profondeur intellectuelle qui armait la décadence de cette créature à la discussion creuse et au regard effroyablement vide.

Alors que Vahamon était à bord d’un vaisseau cargo, assis exécrablement en face de son maître et de sa fidèle marionnette, il observait autour de lui avec une certaine anxiété. De nombreux civils prenaient place avec eux, des réfugiés pour la plupart, qui quittaient leur monde pour diverses raisons. Lors d’une conversation avec l’un d’eux, il avait appris que de nombreux contrebandiers sur diverses planètes autorisaient le principe de l’esclavage, et quand bien même cette pratique était-elle dénoncée publiquement, certaines criminelles en faisaient leur source principale de revenue. Lorsque ce même contrebandier lui demanda ce que lui et ses deux autres compagnons faisaient dans un vaisseau cargo, il lui répondit simplement qu’ils étaient des touristes intergalactiques désirant explorer les merveilles de la galaxie. Celui-ci s’étouffa alors d’un rire peu discret et, d’un clin d’œil soutenu, il lui dicta que si lui où ses compagnons aimeraient acheter des esclaves où des objets de valeurs, qu’ils en trouveraient dans la cantina du statioport de Manaan. C’est à ce même moment que le Seigneur Sith se leva et qu’il remit une petite boîte à l’aspect métallique au contrebandier. « Vous aurez votre payement une fois que nous retrouverons cette boîte » lui dicta-t-il d’un ton sans équivoque.

Vahamon ne put alors s’empêcher de sourire bêtement, il était celui qui avait eu la meilleure des trois idées afin de passer leurs trois sabre-lasers au-delà de la zone de débarcadère sur la célèbre planète aquatique. Elzek avait proposé un sanglant carnage sur la planète alors que le Seigneur Vorkus était resté silencieux, méditant sur cette fastidieuse question. Vahamon quant à lui, avait proposé de payer un contrebandier afin qu’il puisse passer la petite boîte métallique contenant les trois sabre-lasers en pièces détachées sur cette pacifique planète. Si le contrebandier se faisait prendre, ce serait lui qui aurait les conséquences et les trois Sith pourraient alors aisément récupérer leurs sabres dans le pire des cas, au carrefour de sécurité. Si tout se passait comme prévu, ils recevraient leurs colis à la cantina et ils pourraient procéder à la mission première qui attirait leur attention. L’acolyte Sith avait à de nombreuses reprises tentées de savoir la raison de leurs venus sur Manaan, mais Vorkus avait resté silencieux et même Elzek ignorait tous des plans de son maître. La seule chose qu’ils savaient, c’est qu’ils devaient procéder à une sorte de mystérieux échanges d’objets antiques, sans doute de puissantes reliques, dont son maître, n’avaient guère la patience d’en trouver une quelconque utilité et ayant trop peur que l’un de ses apprentis n’en découvre le secret, il préférait le vendre au plus offrant. C’était, du moins, ce qu’en avait déduit Vahamon.

Finalement, après plusieurs jours de vol, ils arrivèrent en orbite de Manaan, étant un cargo public, les mesures de sécurité étaient davantage renforcées, et pour cette raison l’identité de tous était contrôlée par des mercenaires enrôlés à des fins de sécurité une première fois. Le second contrôle de sécurité s’effectuait une fois dans le statioport et le troisième était lorsqu’ils devaient pénétrer dans une zone importante du statioport. Tout se déroula sans le moindre problème, son maître souriait à belles dents alors que Elzek était beaucoup plus méfiant que ne l’était Vahamon. Ils échangèrent quelques banalités d’usage avec celui qui leur délivra leurs colis, puis ils réassemblèrent leur sabre-lasers discrètement en dessous de leurs tuniques. Vahamon eût terminé le premier alors que le Twi’lek prométhéen fût le dernier à réassembler son sabre-laser, le Seigneur Vorkus dû même utiliser la force sur un être un peu trop curieux qui avait eu le temps de voir Elzek à l’œuvre. D’un juron, le maître Vorkus lui asséna une puissante claque en arrière de la tête et il se rassit en se délectant de la colère de son protégé. Vahamon quant à lui éclata d’un rire sinistre avant de s’exclamer à l’intention de son maître.

« Il est dommage que notre compagnon, dit-il d’un ton cinglant, ne soit pas aussi habile dans la reconstruction de son « artéfact » que dans le maniement de celui-ci. »

Le Seigneur Vorkus éclata alors à son tour d’un rire sinistre avant que Elzek, piqué au vif, ne se lève brusquement et ne se place directement en face de Vahamon qui était toujours calmement assis. Le terrible Twi’lek émit un puissant grognement qui fît sans doute frémir les mercenaires et autres créatures présentes. Vahamon l’acolyte se contenta de hausser les épaules et de lui sourire sarcastiquement.

« N’est-ce donc pas l’une des premières phases de notre entrainement maître? Demanda Vahamon d’un ton innocent au seigneur Vorkus. »

Le Twi’lek, prompt à la colère, s’emporta alors avec la fureur de l’être foncièrement stupide et tenta d’atteindre la poigné de son sabre. Avant qu’il n’y parvienne, Vahamon lui flanqua un coup de tête à la gorge et le puissant colosse recula en s’étouffant devant le regard amusé du Seigneur Sith. La créature prométhéenne chargea de nouveau vers Vahamon mais cette fois-ci il ne tenta pas d’atteindre son sabre, uniquement de frapper d’un puissant coup de poing son congénère. Le chevaleresque consulaire des ténèbres se leva d’un bond, puis croisa les bras en x devant lui afin de bloquer le coup de poing de son adversaire, celui-ci, beaucoup plus gros et plus fort, répliqua en utilisant son autre main et en l’empoignant à la gorge. Vahamon senti son corps être derechef soulevé dans les aires, une sensation qui n’était pas du tout agréable, la puissance physique de son adversaire était impressionnante et il aurait, sans le moindre doute, préféré subir un étranglement par la force, plutôt qu’un étranglement par cette monstrueuse créature. Le Sith au teint blanchâtre garda néanmoins son calme, il laissa la colère et la haine envahir son corps, puis il se concentra sur ce qu’il pouvait faire à l’instant.

En quelques secondes il parvînt à la conclusion qu’il ne devait pas utiliser la force, déjà des roublards galactiques s’étaient massé devant eux afin d’observer ce qui adviendrait de lui, si l’un ou l’autre dégainait leur sabre-lasers, les autorités de Manaan ne serait pas long avant de les poursuivre avec un remarquable acharnement. Si ils utilisaient la force, il ne ferait aucun doute que leurs véritables identité serait démasqués. Pour toutes ses raisons, Vahamon devait se réduire à combattre physiquement le Twil’ek enragé. Il balança alors ses deux pieds dans les aires, légèrement en premier lieu, puis lorsqu’il fût sur le point de perdre connaissance dû au manque d’air, il frappa de ses deux pieds le torse de la créature au teint verdâtre. Celui-ci le lâcha alors immédiatement, et en eût pendant quelques secondes le souffle coupé. Les deux êtres se faisaient à présent face, puis alors qu’ils s’apprêtaient à régler leur comptes, une fois pour toute, le Seigneur Vorkus s’interposa.

« Il suffît vous deux, déclara t’il sur un ton sans équivoque, vous réglerez vos comptes une fois que notre mission sera accomplie! »

Les deux rivales se regardèrent un long moment avant de porter leur regard sur leur maître, le Twi’lek émit un grognement alors que Vahamon se contenta de baisser la tête. Les trois Sith se rassirent donc dans la cantina, attendant patiemment ce qui allait se produire, Vahamon sorti un vieux grimoire traitant sur l’art de la guerre. « La plus grande victoire était celle gagnée sans combattre. » De sages paroles qui comblait la soif de connaissance de l’acolyte.
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Darth Mortuus
Darth Mortuus
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MessageSujet: Re: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur.   Les Acolytes, le Maître et le Seigneur. Icon_minitimeLun 3 Sep - 20:45

Darth Drear avait ouvert la voie. Après de multiples recherches, il avait fini par trouver un procédé capable de tromper la force. Basé sur l’étude des plantes et des abysses du côté obscur, il avait établi une sorte de virus capable de ramener les morts à la vie. Cette capacité agissait de manière plutôt primitive, les revenants n’étant pas réellement capable de redevenir ceux qu’ils avaient été avant de trépasser, mais les résultats étaient là. Il avait réussi à tromper la mort. Malheureusement avait fini par agir comme une maladie et s’était propagé un peu partout dans l’académie sith dans laquelle il œuvrait et son œuvre avait fini par disparaitre, si ce n’était l’Holocron dont Mortuus avait hérité de par son Maitre, Darth Magus. Ces enseignements, Mortuus y accordait énormément d’importance. Cette connaissance était le lien entre la force et le grand mystère de la vie, elle permettrait à Darth Mortuus de parvenir là à ce que Darth Magus n’était jamais arrivé, trouvé une solution au vieillissement, pouvoir défier la mort et la tenir loin de lui. Outre ce pouvoir énorme, cette connaissance lui fournissait l’un des plus grands atouts contre ses adversaires. Il pouvait tout faire basculer d’un moment à l’autre. En tournant la tête, il vérifia que les plantes continuaient de pousser. Après avoir passé de nombreuses années dans les régions inconnues pour les trouver, il avait finalement réussi à les conserver à bord de l’un de ses appareils. En suivant les indications de l’holocron de Darth Drear, il reproduisait le sérum de longue vie. Ou plutôt de réveil des morts. S’il ne pouvait pousser un peu plus loin la recherche de Darth Drear, il posséderait au moins une preuve que son enseignement à portée ses fruits. Il y avait d’autres enseignements. Magus avait réussi à conserver sa force au travers des âges et Darth Mortuus était désormais convaincu que son Maitre avait défié les âges durant plusieurs siècles. Comment ? Darth Mortuus continuait d’explorer les archives de l’holocron de son Maitre. Il finirait surement par trouver cette technique. En réalité, il y était déjà parvenu au moyen d’une partie des conseils donné par son maitre au travers de divers ouvrages qu’il lui avait laissé. Mais ceux-ci n’avaient révélé qu’une partie de leur savoir et Mortuus remarquait déjà les défauts de ce procédé. A cette vitesse-là, il n’égalerait jamais le temps de vie de son Maitre. Il lui fallait persévérer, et continuer à étudier la force et les êtres vivants. Il répugnait disséquer des êtres vivants et ne s’abaisserait donc pas à cette technique, mais il ne se réfrénerait pas à sonder par la force ceux qui croiseraient son chemin.

Il quitta la soute où étaient entreposé les milliers de plantations et se dirigea vers le pont principal. Parcourant les couloirs du Croiseur Centurion, il croisa plusieurs officiers qui le saluèrent amicalement tandis qu’il les saluait à son tour. Il ne régnait pas vraiment une atmosphère militaire à bord du Centurion. Darth Mortuus avait toujours tenté de garder un contact assez proche avec les membres de son armé, dans l’espoir d’essayer d’effacer cette image de monstre sanguinaire qui allait de pair avec le mot Seigneur Sith. Mais également pour motiver les troupes à faire preuve de créativité dans leurs affrontements, pour leur faire comprendre que s’ils sont présents c’est par choix et non par ordre. Au fil du temps, ses troupes se disciplinaient d’elles-mêmes et les pertes se faisaient de plus en plus rares grâce à cette camaraderie. Quant à lui, on l’écoutait et ses ordres étaient appliqués sans délai. Il était respecté sans être craint, admirer sans être idolâtré.

Il parvint enfin sur le pont principal. Le capitaine Molinon dirigeait calmement les opérations. En plein hyperespace, de nombreuses données s’affichaient et il fallait les traiter dans de plus bref délais si on ne voulait pas se retrouver figé dans une planète ou dans un champ d’astéroïdes. Nul de doute que personne d’autre que Molinon n’était le mieux qualifié dans ce genre de situation. Il allait d’un ingénieur à un pilote en leur donnant des instructions précises, confirmant les marches à suivre et distillait ses ordres au rythme de ses pas. Darth Mortuus le regardait en souriant. Bientôt, le Capitaine put enfin le considérer et le salua. Ils étaient tous deux dans une situation amusante. Darth Mortuus était le Seigneur de Guerre, et Molinon dirigeait ses troupes pour lui. Cela avait toujours été ainsi.

« - Où en sommes-nous ? » demanda Darth Mortuus.

Il avait laissé son armure de combat dans ses quartiers et avait préféré se vêtir de son habillement habituel, une simple cape qui ne voilait que son dos et qui laissait la majeure partie de son torse à l’air libre. A sa ceinture pendait le fourreau de son sabre sith et quelques babioles sith. A une chaine pendait également son holocron, celui qui ne le quittait pas et qu’il destinait à contenir ses nouvelles connaissances. Il ressemblait à l’image qu’on se faisait des anciens sith de Korriban, il était la fresque d’un ancien ordre, il était une relique du temps passé et il se targuait de cette impression qu’il faisait. Il aimait être comparé aux artefacts qu’il prenait tant de temps à récolter.

« - Nous arriverons près de Manaan d’ici peu. »


« - Le reste de la flotte ? » demanda Mortuus.

« - Le reste de la flotte est retourné dans les régions inconnue. Monsieur, si je puis me permettre, ne craignez-vous pas qu’on ne soit pris en chasse ? L’arrivée d’un Croiseur Centurion dans cette région de la galaxie risque d’attirer l’attention. » fit Molinon.

« - Non, c’est parfait. Il est temps que la République sache qu’il y a toujours un Seigneur Noir en vie. » fit-il.


Molinon toussa puis eut un petit sourire.

« - Mais vous n’êtes pas un Seigneur Noir, que je sache… »


« - Non, mais la République doit le croire. » répondit le Sith.


Il risqua d’ajouter qu’il n’était pas un véritable Seigneur Sith non plus, mais se ravisa. C’était justement pour affirmer son pouvoir qu’il se lançait dans pareil campagne. En se montrant au monde, il prouvait aux autres sith qu’il était digne du titre qu’il portait. Après autant d’année, il comprenait enfin les difficultés que Darth Magus avait subies en son temps. A son tour, Mortuus était mal perçu par les autres sith car il ne correspondait pas à l’image du sith sanguinaire. Il n’était pas assez belliqueux. Pourtant, sous ses airs d’historiens calme, il vouait une haine sans pareille à la République et nourrissait des désirs de grandeurs.

Ils arrivèrent bientôt dans l’espace normal. Manaan était désormais visible dans l’immense baie vitrée et n’était représenté que par un petit point blanc qui tournait sur lui-même. Pourtant, Mortuus su qu’il serait rapidement à portée de tir et de vue des caméras de surveillance des patrouilles de Manaan. Bientôt, les radars capteraient la présence d’un Croiseur Sith de classe Centurion « Le Lotus Blanc » et les informations commenceraient à filer de part et d’autres de l’holocron. Le croiseur serait confronté à une vague de chasseurs de contrôle puis se serait une plus grosse flotte qui arriverait.

C’était pour cela que Mortuus partirait seul et sans la présence de soldat. Il laisserait le Centurion loin de la planète, mais suffisamment près de la planète pour être vu sans que celle-ci ne le considère comme une menace éventuelle. Mortuus arriverait au moyen d’un vaisseau plus petit et sans rapport avec le croiseur Centurion ni avec la flotte Sith. Pour travailler à sa crédibilité, il se serait vêtu d’une combinaison de vol classique et rangé tous ses artefacts. Il cacherait son sabre dans l’une des caches secrètes de son appareil et abuserait de la force pour le faire passer à la douane. Etre Seigneur Sith amènerait bien des avantages.

« - Je n’arriverais pas à vous convaincre de ne pas y aller ? » lui demanda Molinon, le regard inquiet.


Darth Mortuus secoua la tête. Son attention le touchait.

« - Ne vous inquiétez pas pour moi Molinon, mais plutôt pour vos troupes. A mon retour, nous partirons pour une vie un peu plus agitée. La guerre nous attend. Peut-être pas tout de suite, mais elle nous attend. »

« - Et au sujet de ce nouveau Chancelier ? Vous ne craigniez pas qu’elle se lance dans une traque au sith comme du temps de Skyurr ? » demanda le Capitaine.

« - C’est une fillette qui ne sait pas dans quoi elle s’engage. Je lui ferais manger ses robes. Mais tout viendra quand il le faudra. Maintenant je dois y aller. A bientôt Molinon. »


Et Mortuus s’en alla. Il se dirigea en vitesse vers ses quartiers, enfila la combinaison et se dirigea vers le hangar principal. Un petit yacht l’attendait. Il n’était pas en super bon état, mais il le semblait assez que pour paraitre assez crédible pour un vaisseau à l’usage d’un particulier. Un soldat sith vint à la rencontre de Darth Mortuus pour le prévenir que le contrôle du vaisseau était assez lent au démarrage et qu’il fallait un temps d’adaptation. Mortuus le remercia pour cette remarque et pénétra dans sa nouvelle acquisition. A l’intérieur, il régnait l’odeur du gamoréan à qui l’appareil avait été dérobé. Le vaisseau portait l’identification « Betty » et avait été reconfiguré à son nom. Ou plutôt, à son nom d’emprunt : Dreion Farkiss, collection d’objets anciens. Il décolla l’appareil et effectivement, remarqua une certaine lenteur dans la prise en main.

Il appuya sur les gaz et se propulsa vers Manaan. Que savait-il de Manaan ? A vrai dire pas grand-chose hormis une grande intolérance aux armes ce qui allait poser pas mal de soucis. Il savait qu’il s’agissait d’une planète assez pacifique et qu’elle avait subi quelques bombardements assez violents par le passé qui avait réduit sa puissance économique au néant. Néanmoins, d’après les paroles de Darth Magus, Manaan était l’un de ses lieux qu’il pensait pouvoir être le sanctuaire d’anciennes reliques. Et étrangement, c’était pour cette raison qu’il se rendait sur la planète. Il avait rendez-vous avec un Sith pour y échanger une marchandise, un objet rare. A vrai dire, Mortuus ne comptait pas le payer. Marchander de la connaissance ? A quoi bon ? Il était le seul sith méritant posséder pareil pouvoir et la marchander serait un affront au côté obscur lui-même. De plus, il n’ignorait pas l’aversion du sith pour sa propre personne et il était temps de rappeler aux différents sith encore loyaux aux anciennes croyances, qu’il était l’un des Seigneur Sith les plus puissants et qu’il était dangereux de se moquer de lui. Il allait le tuer. Il l’avait prévu, si pas déjà vu dans la force. Néanmoins ses rêves lui avaient montré que cela lui procurerait une grosse douleur. De quoi s’agirait-il ? Allait-il être fortement blessé ? Perdre un membre ? Le doute et le questionnement le rendait plus confiant dans sa démarche, allant à le rendre presque curieux.

Après avoir passé le contrôle de matricule, on lui permit d’atterrir au spatioport de la planète. Une fois au sol, il alla à la rencontre de la douane qui vérifia qu’il ne transportait d’abord aucune denrée illicite (le trafic de drogue dure avait fait un bon énorme en avant ces derniers temps) puis on scanna l’appareil à la recherche d’arme. Apparemment, les ingénieurs de ses troupes avaient fait du bon travail car son sabre ne fut pas détecter. Une fois à l’intérieur il sortit son sabre de sa cachette et le rangea dans un sac pour le cacher des yeux des douaniers. Il passa le sac sur son dos et le dissuada, par un mouvement de la main et d’une impulsion de la force, de le fouiller. Il était en ordre et il pouvait continuer son chemin sur Manaan.

Il quitta la douane et se dirigea vers la rue principale. Outre les commerces et les différentes échoppes qui constituent la faune principale des routes côtoyant les spatioports, Mortuus remarqua une forte présence de garde de sécurité, armé principalement de matraque, surement pour donner une impression de contrôle sur la population. Etrange et amusant, Mortuus les salua d’un sourire qu’on lui rendit, amicalement.

Il se dirigea lentement vers le point de rendez-vous. Il se le fit indiquer en questionnant un couple de deux vieux Twi’lek qui faisaient des emplètes le long des échoppes. Il les remercia d’un hochement de la tête et d’un « merci » et se dirigea calmement comme si de rien n’était vers l’extérieur de la ville. Par le passé, la planète avait été bombardée par les troupes Sith et de nombreuses ruines pullulaient toujours sur la planète. La reconstruction stagnait depuis des siècles et les débits faisaient office de sanctuaire à la mémoire des morts. Rares étaient ceux qui y allaient, préférant laisser les morts tranquilles. Mortuus n’était pas de ces gens.

Bientôt, il quitta les rues fréquentées pour un chemin de terre assez sinueux, il dépassa une série de petit bois et parvint à de nombreuses bâtisses effondrée sur laquelle la nature avait repris ses droits. Les ruines se mariaient désormais avec le paysage vers de la forêt et des plantes poussaient entre les vestiges d’un ancien village, comme Mortuus grandissait au milieu des Vestiges Sith. Il se positionna au centre de ce qui ressemblait à une ancienne place de village, desserra son sac pour avoir une prise rapide mais discrète sur son sabre et patienta, le dos à une statue.

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Vahamon
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MessageSujet: Re: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur.   Les Acolytes, le Maître et le Seigneur. Icon_minitimeMar 4 Sep - 1:59

«La mort est une chose inévitablement intransigeante, elle est l’extrême et la finalité pour certains tandis qu’elle est le commencement d’un destin plus grand pour autrui. »- Vahamon

Vahamon leva les yeux de son parchemin, son regard d’un brun noisette était lustré d’un filament de rouge écarlate, des lanières de sang prenant l’emphase de veines malheureusement disproportionnées. Les yeux de Vahamon semblaient d’une profondeur infinie, étant d’une beauté rare et bien que les plus beaux yeux étaient d’un bleu ou d’un vert hors du commun, ceux de Vahamon pouvaient rivaliser avec ceux de n’importe qui. C’était d’ailleurs le premier trait physique par lequel son ancien mentor Silvia avait été attirée, plongeant son regard dans le sien constamment, rêvant d’un monde duquel ils seraient les sauveurs, les bâtisseurs d’une grande République, d’une galaxie dans laquelle il n’y aurait plus d’injustice, plus d’esclaves, plus de gens décédant, car ils ne pouvaient pas se nourrir. Des rêves qui s’étaient évaporés à la disparition de Silvia. Vahamon n’avait jamais su la raison pour laquelle Silvia avait plongée dans le côté obscur de la force, Vorkus n’avait jamais apporté de précision sur ce qu’il lui avait dit, sur la façon dont il s’y était pris pour l’amener dans la colère, la haine et l’autodestruction. De mémoire, Silvia était l’un des maîtres Jedi les plus modérés de l’ordre, elle n’avait pas eût d’objection à la venue des Sith au sein de la République et elle avait vu d’un bon œil la création du consulat Arkanien, Vahamon avait été alors estomaqué par la modération de celle-ci.

«Ce ne sont pas les différences philosophiques qui importent, lui avait-elle dit avec calme, mais bien la préservation de la paix dans notre galaxie. Si nous devons accepter pour ce faire l’idée d’un ordre Sith au sein de la République ainsi qu’une nouvelle entité politique, alors qu’il en soit ainsi. » Plusieurs membres de l’ordre Jedi n’avaient guère apprécié les propos de maître Silvia, Vahamon lui-même était dubitatif quant aux choix moraux que cette acceptation demandait. Aujourd’hui en tant que Sith, il se replongeait dans ses anciennes pensées et il était toujours incapable de voir en quoi l’ordre Jedi et les Sith pouvaient bel et bien coexister. Penser un seul instant, une moindre minute, une unique seconde que les deux philosophies pouvaient coexister pacifiquement étaient totalement ridicules. Tôt ou tard, l’un convertirait l’autre où le détruirait afin d’avoir la prédominance sur l’utilisation de la force. C’était l’inévitable vérité que l’avenir réservait à la République Galactique ainsi qu’au Consulat Arkanien. L’ex Jedi avait néanmoins plus de respect envers le consulat Arkanien et son Premier Consul Skyuur. L’accomplissement de ce dernier imposait le respect, peu importe la faction dont un être était issu, nul ne pouvait reprocher à l’ex-maître Jedi la puissance de ses convictions. Un jour, se disait-il, il le rencontrerait, il le défierait et il l’éliminerait afin d’amener dans l’ombre cette nouvelle nation qui avait vu le jour sous le nez de la République et des Vestiges de l’Empire Sith.

« Un sacrilège et un affront à la stabilité galactique! » avaient tonné les sénateurs qui avaient évincé l’ex-maître Jedi Skyuur de son poste de chancelier. Les cotes d’écoute sur les réseaux de l’holonews avaient atteint des sommets, les débatteurs politiques de divers horizon avaient débattu des heures durant quant à la viabilité de cette nouvelle institution politique au sein de la galaxie. « La République Galactique en sera à jamais ébranlée, la galaxie en sera à jamais changée et seuls les Sith guettant le moment propice à leur retour en profiteront. » Un argument qu’un représentant Jedi avait lancé lors d’un débat holovisé. «Voyons donc, avait rétorqué avec férocité un représentant du consulat d’Arkanien, l’Empire Sith a été vaincu. Les Seigneurs de Guerre Sith se sont joints à nous afin de respecter le désir commun de paix et de stabilité. Nous sommes le nouveau visage de la stabilité, de l’économie et nous serons le sanctuaire de tous ceux qui le désir. Nous forcerons la République à révéler à toute la galaxie sa corruptibilité et nous l’assainirons via la diplomatie ou via la force. » Des arguments qui pouvaient bien sûr convaincre les optimistes et les naïfs de ce monde, mais qui écartaient la possibilité qu’un Empire Sith indépendant ne ressurgisse des ténèbres. C’était sur cela même, tel que Vahamon avait dicté à son apprenti un mois plutôt, qu’il comptait avec la plus ardeur des convictions.

Trop longtemps la galaxie avait-elle connue la paix, trop longtemps la République avait-elle survécu, laissant place à la corruption, l’injustice et l’inégalité prendre le dessus sur une société de faiblards à la barbe grise et à l’incapacité de diriger activement l’économie, l’armée et la stabilité Galactique. Le consulat Arkanien , quant à lui, était dirigé par un ancien maître Jedi, un être ayant renié ses convictions afin d’accepter en son royaume les lâches qui avaient osé revêtir le titre de Seigneur de Guerre Sith. La Légion Sith tout comme la Garde Noire Républicaine n’était qu’une manifestation de la faiblesse et de la peur d’être immodérément plus faible que les véritables héritiers de la religion Sith. Certes, Vahamon était pour l’évolution de la philosophie Sith, mais jamais il n’abandonnerait le rêve d’une entité Impérial, jamais il ne cesserait de rêver à la résurrection de l’Empire Sith, jamais il ne cesserait de combattre dans le seul et unique but de servir un nouvel Empereur Noir ou de s’octroyer le titre lui-même. Les traîtres à la cause des Sith périraient, ceux qui avaient renié le rêve d’Empire pour les valeurs démocratiques de la République et du Consulat Arkanien étaient, sans équivoque, des traîtres qui n’auraient qu’une seule chance de se racheter ; le moment venu, ils rejoindraient le nouvel empire, où ils périraient avec leurs pitoyables croyances politiques. La puissance des Sith n’amenait aucun compromis, elle imposait le respect, la peur et la discipline, nul n’avait le droit de déroger à cet ordre. Un être accomplissait son devoir correctement; il était récompensé, il échouait à ses devoirs; il était dégradé ou tué. L’incompétence n’était pas un synonyme de l’Empire Sith, chaque être aurait dûment un rôle à jouer dans un futur proche et ceux s’opposant à sa philosophie périraient le plus simplement du monde… Il y veillerait personnellement!

D’un regard enflammé par l’ambition et le pouvoir, il pensait à son valeureux apprenti, Maldrick Fabän, un jeune homme de 17 ans qu’il avait récupéré sur Alderaan. Les circonstances de leurs rencontres étaient bien particulières, mais le plus important était que ni son maître Vorkus, ni son rival Elzek Morith, ne connaissaient l’existence de son apprenti. Tous deux étaient laissés dans l’ignorance. La première raison était par simple déduction : Si Vorkus venait qu’à l’apprendre, il le forcerait à tuer son apprenti où à le faire combattre contre Morith afin de prendre sa place, chose que le jeune Fabän n’était pas prêt à accomplir. La deuxième raison était qu’il ne désirait pas que Vorkus ne devienne son maître, il était le maître et Fabän son apprenti, son protégé, celui à qui il enseignerait sa propre philosophie, celui à qui il prodiguerait la puissance de l’enseignement Sith, de ses connaissances sur l’art de la guerre. Il le forgerait dans les arcanes du côté obscur, ensemble ils s’élèveraient à travers la hiérarchie Sith et un jour, un jour lorsqu’il décèdera, ou lorsque Fabän deviendrait plus puissant que lui, il lui cèderait sa place. Le jeune Fabän était son plus grand secret et il serait sa plus grande réussite, de cela, il en était éminemment convaincu. Le Sith respira lentement, profondément, tentant de reprendre le calme qui l’habitait habituellement. Depuis plusieurs heures , il était perdu dans ses pensées, à l’arrière d’un petit « vaisseau » « tout-terrain » que son maître Vorkus et que le stupide Twi’lek Elzek Morith conduisait. Son maître, aussi bien que Morith, ne désirait jamais voir Vahamon conduire, en fait il n’avait jamais ressenti autant de peur de leur part que lorsqu’il leur proposait de conduire, il devait lui-même admettre qu’il était un exécrable pilote.

Vahamon éclata d’un rire discret, il était effectivement un très mauvais pilote. Il se remémorait son entraînement Jedi, à une époque où il n’était qu’un apprenti et qu’il ne mesurait pas plus de trois pommes. Il devait avoir huit ans, sa première expérience de conduite avait bien failli être sa dernière, son maître Silvia avait été blessé par une grenade plasma, lors d’un affrontement contre des mercenaires, elle avait dû alors lui donner les commandes du speeder et ils s’étaient tous deux retrouvés dans une crevasse de Tatooine. Cette expérience ne fut alors que le début d’un enchaînement mémorable concernant ses expériences de pilotage. C’était là, et il le disait sans prétention, sa plus grande faiblesse dans l’art de la guerre. Il pouvait commander un vaisseau, après tout il avait déjà été à bord d’un cruiser interstellaire Républicain afin de représenter l’Ordre Jedi, il avait dû affronter dans une escarmouche une miniflotte Sith et avait dû assumer le commandement suite au décès du commandant en chef. Néanmoins, il dépendait entière d’autrui en ce qui concernait le pilotage d’un vaisseau, d’un speeder, où toute autre chose qui requérait un minimum de dextérité dans le domaine des transports. Sans doute était-il l’un des seuls Chevalier Jedi à avoir refusé qu’un chasseur soit mis à sa disposition par l’ordre, tous les utilisateurs de la force qu’il avait connue, Sith et Jedi confondu, aimaient la sensation de piloter. Vahamon quant à lui détestait cela en plus de ne posséder aucun talent dans ce domaine.

Quoi qu’il en soit, son maître, son rival et lui avaient quitté la cantina de Manaan quelques heures plus tôt alors qu’un étrange Kiffar leur avait assuré qu’un vaisseau trois places, les attendaient sur le spatioport afin qu’ils puissent se rendre à une mystérieuse ruine dont Vahamon ne connaissait pas l’emplacement. C’est dans ce même vaisseau que le Seigneur Vorkus leur avait dit ce qu’allait être le plan. « Nous allons à la rencontrer d’un Seigneur Sith, dit-il d’un ton moqueur, la rumeur court qu’il est un Seigneur Noir des Sith. Il croit que nous échangerons des babioles Sith contre des crédits bien sonnants, mais il se trompe. Morith, tu partiras à sa rencontre et tu lui assèneras le premier coup, fait bien attention de dégainer ta lame au bon moment, tu n’auras aucune autre chance. Si tu échoues, tu périras de sa main, si tu le tues du premier coup, tu gagneras le titre de Seigneur Sith et dépassera ainsi Vahamon dans notre hiérarchie. Quant à toi, Vahamon, tu resteras à l’arrière avec moi. Si le Twi’lek échoue, nous devrons affronter ce dénommé Mortuus ensemble, certains de mes espions disent qu’il est coriace. »

Vahamon avait longuement médité le plan de son maître. Le Seinguer Vorkus ordonnait au Twil’ek de tuer un être s’appropriant le titre de Seigneur Noir des Sith. En plus d’être éminemment convaincu d’être plus puissant que Morith, Vahamon allait même jusqu’à douter la capacité de son maître et lui à détruire ce Darth Mortuus. Si Vahamon avait pût contacter ses espions personnels sans que son maître ne s’en aperçoive, il aurait pût en savoir davantage sur ce puissant seigneur. Il ne faisait néanmoins aucun doute dans son esprit qu’un être revendiquant un titre aussi prestigieux que Seigneur Noir, devait avoir dans ses manches un puissant arsenal quant à la force et au maniement du sabre-laser. L’ambitieux Vahamon ne cessait de tergiverser dans son esprit, peut-être que cette rencontre serait l’apogée de sa puissance, le pique final de sa destinée et que la mort l’attendait au détour. Peut-être même qu’il n’y avait pas de Darth Mortuus et que Vorkus avait découvert l’existence de son apprenti et qu’il s’apprêtait à le tuer? Cette dernière penser le fît frémir, il n’était pas prêt à affronter Vorkus ainsi que Morith dans le même combat, et ce, en même temps. Il avait vu Silvia se faire aisément par Vorkus, quand bien même avait-elle eût le dos tourné, il l’avait terrassé avec une terrifiante facilitée. Cette dernière pensée fût rapidement écartée de son esprit, Vorkus n’aurait pas préparé le terrain aussi scrupuleusement pour lui, il l’aurait détruit aussi aisément dans un cargo que dans n’importe quel autre lieu. Non, ce n’était pas son exécution, mais bien celle du Seigneur Mortuus, ou du moins, c’est ce que croyait son maître.

Ils arrivèrent finalement au point de rencontre, une imprenable vue dont la beauté était particulièrement frappante, du moins c’est l’effet que faisait sur lui l’apparition de ruines renfermant une partie de l’histoire d’un peuple. Il observait les détails de certaines colonnes de pierre, certaines étaient gravées d’un langage primitif de cette planète. Plus en avant de la ruine était érigé un statut d’un scientifique, un nom qu’il ne connaissait pas, mais dont les réalisations semblaient commémorer certaines découvertes dans le domaine de la science botanique. Adossé à cette sculpture gigantesque se trouvait un être d’une grandeur semblable à celle de Vahamon. Le vaisseau s’arrêta donc à proximité en face de lui, son maître fût le premier à sortir, suivit du Twi’lek qui semblait anticipé avec plaisir la suite des évènements. Alors que le Twi’lek s’avança lentement vers l’inconnu, Vahamon puisa dans le côté obscur afin de sonder la puissance de celui qu’il devrait affronter si tout se passait mal. Les yeux fermés, le corps détendu, la puissance du côté obscure de la force l’envahissait avec une intensité remarquable, lorsqu’il rouvrit les yeux, il fût estomaqué par la puissance qui se dégageait de celui qui se nommait Darth Mortuus. D’un léger rictus, Vahamon observa le Twil’ek mesurant près de deux mètres 10 activer son sabre laser et s’élancer contre le nouveau venu.

Vahamon de son côté se retourna vers son maître, les yeux brillant d’une ambitieuse flamme, il leva les mains en direction du Seigneur Vorkus et alors que celui-ci lui faisait face, il activa à son tour son sabre laser.

«Vous n’êtes qu’un être pitoyablement faible, s’écria Vahamon à l’adresse du Seigneur Vorkus. Votre existence est une insulte à tous ceux qui possèdent la moindre marque d’intelligence. Vous n’êtes qu’une honte pour tous les Sith. Qu’un Seigneur impuissant ne possédant aucune armée. Vos lamentables échecs, ô mon maître, ont été causés par mon indéfectible loyauté envers la cause des Sith. Chaque tentative d’assassinat a été contrecarrée par les informations que je distribuais à ceux à qui vous avez attenté à la vie. Votre règne est révolu, votre souillure disparaîtra à jamais de l’essence du côté obscur et les Vestiges Sith retrouveront leurs grandeurs sans votre aide. »

Vorkus lui répondit alors d’une salve d’éclairs de la force, sans plus de préambule, la trahison de Vahamon était déclaré, les dés en étaient jetés. L’acolyte roula derechef sur le sol afin d’éviter la salve d’éclairs de la force et il se releva en brandissant une main en la direction de son ancien maître, une puissante vague de force frappa son ennemi. Vorkus n’en sembla guère impressionné, il pointa sa main devant lui et résista à la poussée de la force, ne reculant de quelques centimètres à peine.

« Vahamon, s’écria Vorkus d’une voix forte, te rends-tu bien compte qu’il n’y a aucun autre châtiment que la mort à une telle traîtrise? Te rends-tu compte que tu périras ici, sur cette planète sans importance, sans but et sans victoire? Tes ambitions prendront fin avant même d’avoir débuté…»

Le puissant Darth Vorkus leva une seconde fois la main vers Vahamon, du bout de ses doigts un grésillement se fit entendre et une puissante salve d’éclaires de la force, d’un bleu obscur, frappa directement le torse de l’acolyte. Vahamon ressentit la brûlure du côté obscur le frapper de plein fouet, sa tunique en fût brulée en certains endroits, son corps fût soulevé du sol et le choc le propulsa quelques mètres plus loin. Vahamon se releva alors, ressentant la douleur qui se réveillait en travers de ses muscles, puisant dans la force du côté obscur, il ressentait une profonde haine envers la faiblesse de son maître, celui-ci croyait décidément être beaucoup plus puissant qu’il ne l’était. D’un sourire mauvais, il désactiva son sabre, le remis à sa ceinture à l’aide de la force, et il allongea ses deux bras en direction de Darth Vorkus, ressentant le côté obscur de la force affluer en lui, il éclata d’un rire sonore, d’une manière ou d’une autre, son maître allait mourir avant que la journée ne touche à sa fin.

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MessageSujet: Re: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur.   Les Acolytes, le Maître et le Seigneur. Icon_minitimeMar 4 Sep - 10:25



Un petit appareil s’approcha. Darth Mortuus le regardea s’approcher, le front plissé par les poussières que les moteurs dégageaient. Et puis lentement, le vaisseau se posa et une porte laissa sortir un immense Twi’lek. Darth Mortuus fut surprit de le voir dégainner son sabre laser, car malgré la confiance que le twi’lek s’accordait, sa puissance dans la force n’était pas très assurée. A première vue, le sabre n’était pas en guise de précaution. Au vue des informations que sa façon de se mouvoir pouvait donner à Mortuus, l’humanoide arrivait avec une volonté beliqueuse et agressive. Darth Mortuus en déduisit qu’il n’y aurait nul marchandises à échanger, qu’il n’y en avait surement jamais eut. Il sentit la présence d’un Seigneur Sith à bord de l’appareil ainsi que la présence d’un uatre adepte de la force. En comparant les forces présentes dans l’appareil et celle qui se dirigeait droit vers lui, il en conclut que le twi’lek n’était autre qu’un apprenti envoyé par son Maitre pour faire des preuves car nul Maitre, aussi stupidement sith soit-il, n’aurait envoyé son apprenti à la mort.

Le sabre laser de son adversaire s’alluma et une lame rouge en jaillit. A première vue, Mortuus comprit que son prochain adversaire brillait par son utilisation de l’arme au combat. Il avait certainement déjà combattu, vu la manière avec laquelle il semblait se préparer à anticiper les mouvement de Mortuus. Il avait certainement du combattre des Jedi et peut être un autre sith. Mais rien de bien sérieux. La victoire l’avait sans doute rendu vaniteux. Darth Mortuus se fit enfin à l’idée qu’il ne verrait nul artefact ce jour-là et qu’il allait devoir faire un peu d’exercice.

Le twi’lek, sans ménagement ni originalité, hurla de rage et bondit sur lui. En peu de mouvement, la lame fut sur Darth Mortuus. Celui-ci n’avait pas bougé, s’était juste campé sur ses jambes prêt à recevoir le coup de plein fouet. Le Seigneur Sith puisa dans la force et profita du moment ou le twi’lek levait son arme pour l’abbatre sur lui, pour frapper avec la force sur le torse de son adversaire. Le coup inattendu était arrivé avec une célérité sans pareil. Le Twi’lek fut surpris et regardea Mortuus avec une expression d’incompréhension, comme si ce qui venait de se passer était une chose impossible, incensée. On avait du lui dire que Mortuus était un faible, remarqua ce dernier pour lui-même. Sans se laisser dépasser par les évènements, le twi’lek abbati néanmoins son arme. Mortuus se baissa et esquiva, le temps de laisser le sabre laser de son adversaire se figer dans la statue qui se trouvait dans le dos de Mortuus avant qu’il ne décampe.

Hurlement de colère ou de frustration ? Mortuus ne su dire, mais le rictus de haine sur le visage du twi’lek, lui, était fortement perceptible. Avant même qu’il ne pivote, Darth Mortuus s’empara de son sac et en sortit son arme. Il s’agissait d’un vieux sabre forgé par les Sith de sang pur de nombreuses années plus tôt. A même de résister au laser des sabre artificiels que tout sith et Jedi portaient désormais, il s’agissait une arme noble d’une époque civilisée. Cette arme était l’un des rares vestiges de ce qui restait vraiment des Sith, de ce qu’ils avaient vraiment été avant que Darth Revan, Darth Ruin et les autres viennent chambouler la ligne du temps.

Mortuus pointa son arme vers son adversaire.

« - Es-tu sûr que ton maitre ne t’a pas envoyé à la mort, mortel ? » fit Darth Mortuus.

Depuis maintenant plusieurs décennies, il avait prit l’habitude de s’adresser à ses adversaires en les désignant comme mortel. Était-ce pour lui une manière de se présenter comme immortel ? Ou une simple volonté d’abaisser ceux qui s’attaquaient à lui. Cela avait en tout cas le simple mérite d’agacer et de frustre. La preuve, le twi’lek bondit à nouveau sur lui.

Darth Mortuus ne pouvait nier l’incroyable maitrise de son adversaire dans l’art de manier le sabre laser. Au fil des parades que Mortuus effectuait avec son arme et tandis qu’il bloquait chaque mouvement, coup sur coup, il puisait dans la force pour ne pas perdre la face. N’était pas bretteur qui veut, et Mortuus ne pouvait pas se vanté d’être bon combattant du moins en matière de maniement du sabre laser. Il pouvait néanmoins tenir dans ce genre de combat grâce à son contrôle des arts obscur de la force. Et c’était grâce à ce coté là de sa puissance qu’il allait gagner. Ainsi que par sa capacité à ne pas se laisser controler par sa colère. Certes il était en rage car on l’avait trompé, même si lui-même s’était préparé à les tromper à son tour. De plus, on envoyait un apprenti pour l’abbattre. Pourtant il ne pouvait renier les apprentissage de son Maitre. Il lui fallait rester maitre de soi-même pour pouvoir amener son adversaire à la mort. Plutôt que de partir dans une série de coup meurtrier dans laquelle son adversaire s’était lancé, Mortuus préparait sa véritable contre attaque en… en se laissant perdre.

Le twi’lek bondissait et bougeait avec lourdeur mais grâce. Il était partout en même temps et n’importe qui aurait pu voir sa capacité à percer les défenses de son adversaire. Il dominait le combat. Le twi’lek s’était permis de sonder le Sith et n’y avait senti nule rage, ni colère, juste du doute. Cela l’avait rassuré, cela l’avait rendu plus confiant. Il allait gagner. Il était de plus en plus rapide, il répétait les attaques vicieuse et difficile à esquiver.

Soudainement, Darth Mortuus perdit le contrôle de son arme qui alla reposer quelque mètre plus loin sur le sol. Le twi’lek ne perdit pas une seconde de plus et pivota en envoyant un coup verticale dans l’espoir de mettre fin à ce combat par un découpage en deux partie…

« - Raté, mortel. » fit une voix devant le Twi’lek.

Darth Mortuus avait paré son coup. Sa main tenait fermement le sabre laser du twi’lek entre ses mains. Une lueur bleuté brillait dans la paume de sa main, entre sa peau et la lame rouge qui se trouvait entre ses doigt. L’incompréhension voila une nouvelle fois le visage du twi’lek et lorsqu’il regardea le Seigneur Sith une nouvelle fois, c’est un nouveau visage qu’il vit. Il y régnait une colère froide, une pitié sans pareil, il y vit le regard même de la mort, d’un mort ? Sa peau était blanche comme de la pierre, et elle semblait dénuée de vie, seule ses yeux brillaient d’une lanterne rouge qui rappellait les flammes de l’enfer. Des perles de sueurs glissaient lentement sur le front de Mortuus mais cela donnait l’impression qu’il brillait.

Darth Mortuus avait fait croire à son adversaire qu’il était aussi faible que ce que son maitre lui avait dit. Et dans son coin, il avait joué la comédie pour mieux préparé son coup. Durant le trajet pour Manaan, il avait perçé l’un des enseignements de Magus, une technique Jal Shey permettant de bloquer les sabres laser à mains nue. Une technique très compliqué à mettre en œuvre et qui demandait à son utilisateur de se concentrer uniquement sur sa défense que sur l’attaque, d’où son manque d’agressivité dans ce combat.

Tandis qu’il retenait l’arme du twi’lek dans ses serres, de sa main droite il agrippa le manche de l’arme pour s’en emparer des mains de son adversaire. Celui-ci tenta de résister quelques secondes, mais Mortuus qui semblait si fragile avait une force surhumaine dans les mains. Et ce qui sembla se dérouler pendant plusieurs minutes, se fit en quelques secondes. Darth Mortuus s’empara de l’arme de son adversaire, pivota sur lui-même et trancha le bras droit du twi’lek à même l’épaule. Il y eut un bruit de sang puis une odeur de brulé, suivi d’un cri de douleur qui s’intensifia au fil des secondes. Le twi’lek s’était effondré, et puis après avoir roulé sur lui-même de nombreuses secondes en criant de douleur et de colère, s’immobilisa. Darth Mortuus que la peur et la douleur s’était emparé de lui.

Mortuus avait gagné. Il l’acheverait plus tard. Il alla d’abord récupérer son arme dont il vérifia l’état. Elle n’était même pas griffé. Il la rangea dans son sac tout en y mettant le sabre laser du twi’lek. Puis il revint vers la statue.

Il reconsidéra l’appareil d’un œil. On l’avait trahi. On l’avait blessé dans son estime. Certes il s’attirait volontairement l’adversité en se disant Seigneur Noir des Sith, mais malgré cela il devait entretenir le mythe. Il avait à sa disposition de grand pouvoir qu’il pouvait mettre en œuvre. Il lui faudrait une bonne fois pour toute mettre une fin au doute quant à la légitimité de ses propos. Il se campa sur ses pieds, ancré dans sa position et commenca à invoquer la force tout en faisant tourner ses bras et ses mains comme s’il tournait une force invisible dans ses doigts. Petit à petit, le vent se leva dans les ruines. Il y eut d’abord un souffle qui vint faire tournoyer les feuilles et le sable, puis les plantes furent battue par un torrent lus puissant et bientôt un tourbillon se forma devant Mortuus qui ne cessait d’invoquer la puissance des abysses du coté sombre. Il formait dans son esprit ce tourbillon qui se formait devant lui. Il regroupait tout les vents de la régions vers un seul et même point, il les stymulaient en un seul et même tourbillon dans le but d’en faire une tempête. Les ruines se mirent à trembler et certaines briques s’envolèrent dans ce qui devenait une tornade.

Lentement, Mortuus poussa les bras devant lui, tandis que le souffle se dirigeait vers le vaisseau, près à s’emparer de lui, pour qu’à son tour, il soit pris dans le torrent d’air violent.

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MessageSujet: Re: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur.   Les Acolytes, le Maître et le Seigneur. Icon_minitimeJeu 6 Sep - 22:28

« La puissance ne se mesure pas uniquement par la force des armes mais bien par celle de l’esprit. » -Vahamon

Les yeux de Vahamon luisaient d’un regard à l’ambition démesuré, il fixait son maître avec la plus grande des attentions. Ses mains étaient placés devant-lui, son corps endurcit par les années passés d’entraînement, était fin prêt à prouver sa véritable valeur. Il contrôla la force qui sommeillait en lui, il la réveillait lentement, l’agacement même en agitant le bout de ses doigts afin de laisser ce courant invisible envahir l’entièreté de son corps. Le Sith respirait profondément, observant son maître ricaner calmement en le voyant se préparer à l’affronter. D’un geste théâtrale il retira sa tunique encombrante et il là jeta sur le sol, laissant apparaître le haut d’un corps dénudé, dont la pâleur n’était pas particulièrement développée, mais dont les veines étaient vivement voyantes. Quelques goûtes de sang s’écoulèrent d’une blessure que les éclairs de la force de son maître lui avait fait, une cicatrice était aussi visible dans l’arrière de son dos, aux yeux d’un connaisseur, une marque fait par la lame d’un sabre laser en était d’une évidence ahurissante. Les deux êtres se dévisagèrent un long moment, sans que nul mouvement ne soit fait, il y avait dans les yeux de l’un et de l’autre, une anticipation palpable qui ne faisait qu’aiguiser au plus haut point leur sens. Vorkus pointa alors une main vers Vahamon, le regard décharné et le sourire mauvais, puis du bout de ses doigts s’élevèrent une puissante onde de force.

L’acolyte fût percuté de plein fouet, sans qu’il ne puisse éviter l’attaque, ou encore la parer avec une méthode semblable, il fût projeté violement vers l’arrière. Son dos heurta une parois de pierre, son corps sembla s’écarteler sous l’impact et il était lui-même surprit par l’intensité de cette maîtrise de la force. Vahamon se releva, combattant valeureusement la douleur qui l’envahissait. Il observait de nouveau Darth Vorkus lever les mains vers lui, cette fois-ci, celui-ci utilisa une technique qu’il connaissait fort bien. Avant qu’il ne puise bouger, Vahamon senti un puissant étau s’abattre sur sa gorge, l’étreinte de la force était d’une puissance considérable, mais le chevaleresque et ténébreux guerrier y résista du mieux qu’il y pût. Suffocant à présent, il leva les mains vers son ancien maître et il projeta vers lui une onde de force particulièrement puissante. Son maître fût, pour la première fois, projeté sur le sol, brisant ainsi l’étreinte de la force que son maître avait exercé avec brillance sur sa gorge. Rapidement, Vahamon récupéra son souffle et bondit en avant vers le Seigneur Sith qui se dressait devant lui. Armé d’une détermination sans faille, d’un destin débordant d’ambition et d’une confiance à toute épreuve, il activa son sabre et fût le premier à attaquer.

Bondissant habilement, Vahamon effectua un tour sur lui-même en activant son sabre plus celui-ci heurta le sabre de son maître. La surprise du Seigneur Noir était visible sur son visage, Vahamon depuis le tout premier jour de son entraînement lui avait fait croire qu’il était un piètre bretteur, dans les faits, quand bien même n’était-il pas un duelliste particulièrement avancé, il s’était concentré à améliorer cette lacune au détriment de posséder de puissant pouvoir du côté obscure de la force. Vahamon ne possédait pas le pouvoir d’éclairs, où tout au plus étaient-ils totalement impuissant contre un autre utilisateur de la force, il ne possédait pas non plus des pouvoirs d’absorption de vie, mais il possédait une maîtrise particulièrement efficace à travers la télékinésie. C’était-là, sa plus grande force, le maniement du sabre était sa deuxième. Vahamon recula légèrement la tête vers l’arrière, afin que son maître puisse entrevoir le rictus qui lui était destiné, puis il se recula d’un bond, aussi rapidement qu’il s’était avancé devant le Seigneur Vorkus. Celui-ci avait allumé son sabre à la lame rouge au dernier moment, quelques secondes plus tard et il en aurait eût la tête fendu. Le Seigneur Sith recula lui aussi de quelques mètres, son regard pénétrant avec force celui de son apprenti.

Il chargea alors à son tour, sans plus de préambule qu’il ne fallait, courant en direction de son ancien apprenti il s’écria son nom d’une voix forte. « Vahamon » alors que celui-ci s’élança à la même allure que le premier, s’écriant le nom de « Vorkus » au même moment où le sabre orangé de Vahamon se fracassa contre le sabre rougeâtre de Vorkus. Quelques secondes s’écoulèrent ainsi durant lesquels seul le grésillement des deux lames, l’une contre l’autre, n’était perceptible à leurs yeux. Ils s’observèrent dans les yeux, appuyant chacun de toutes leurs forces sur le sabre de l’autre, leurs lames étaient d’une longueur égale, leur manche tout aussi bien, l’un avait appris de l’autre. Ils se connaissaient depuis plus de cinq ans, mais alors que le maître traitait l’apprenti en esclave et qu’il n’avait jamais véritablement considéré l’évolution de son apprenti, l’apprenti lui avait retenu l’enseignement de son maître, combiné à son entraînement Jedi il était devenu un redoutable adversaire, préparant avec minutie le moment où il allait tenter de renverser celui-ci. En ce moment précis, néanmoins, il avait dû agir plus rapidement qu’il ne l’avait escompté. En effet, la venue d’un seigneur aussi puissant que Darth Mortuus, avait délibérément précipité les choses. La stupidité du seigneur Vorkus, de se croire plus puissant que le seigneur Mortuus, l’avait poussé à révéler sa véritable nature. Ils étaient dès lors deux Némésis combattant pour la survie de leur corps et de leur âme.

Le Seigneur Vorkus fût le premier à rompre l’étreinte, d’un mouvement rapide, il redressa son épaule droite, se retourna en levant son sabre au-dessus de sa tête, et il l’abattit latéralement vers son adversaire. Vahamon réagît rapidement à cette attaque, bloquant la lame de son maître avant que celle-ci ne lui tranche la tête, il la retourna le plus vite possible et tentât de se défaire de cette fâcheuse position en assénant un coup de pied dans l’abdomen du Seigneur Sith. Celui-ci l’évita de justesse en bondissant vers l’arrière et il répliqua d’un coup de son long manche de sabre laser en direction du malheureux Vahamon. L’acolyte encaissa le coup avec difficulté, il senti le manche de l’arme de son maître s’enfoncer dans sa mâchoire, le regard légèrement hagard, il tituba sur le côté et leva aveuglement son sabre afin de bloquer la lame rougeâtre de son ennemi qui avait reprît l’avantage du combat. D’un regard vers le haut, Vahamon, bloqua à nouveau un coup s’abattant vers lui puis il recula à nouveau, retrouvant ainsi le point de départ, là où ils étaient débarqués du petit vaisseau. Le chevaleresque guerrier Sith bondît rapidement sur le dessus du vaisseau afin d’être dans une position légèrement plus confortable.

De sa main gauche, Vahamon essuya le sang qui s’écoulait de sa mâchoire, puis pointa son sabre en direction de son ancien maître afin de le provoquer. Vorkus était cependant loin d’être dupe, au lieu de sauter sur le vaisseau afin de rejoindre son adversaire, il déchargea sur lui une salve d’éclaire de la force. Une main devant, il laissa affluer en lui l’énergie obscure et il là projeta de toutes ses forces vers l’acolyte qui n’avait que quelques secondes pour réagir. Se crampant sur sa position, Vahamon mis ses deux mains sur la garde de son sabre et il se concentra sur la décharge qui s’apprêtait à le frapper de plein fouet. Pointant le sabre vers le bas, il tentât d’absorber une partie des décharges électriques en utilisant son sabre ainsi qu’en invoquant la force afin de créer une bulle télékinétique autour de celui-ci. La puissance de son ancien maître était indéniable, le contrôle qu’il possédait du côté obscure de la force, particulièrement les éclaires d’un bleu sombre, était une source excessive contre laquelle il n’y avait qu’une mince parade offensive. Son sabre laser pliant sous la puissance de son ennemi, Vahamon tenta de se cabrer davantage, puisant lui-même dans les méandres du côté obscure il tentait d’éviter le pouvoir de son ennemi.

Puis, avant même que l’un ou l’autre ne puisse gagner ce duel, le sable qui, jusqu’à présent, était resté d’un calme plat s’éleva sous la forme d’une puissante spirale. Le regard des deux Sith étaient dès lors figé à l’endroit où s’était trouvé, quelques minutes plus tôt, le Twi’lek et le Seigneur Sith. La spirale sembla rapidement prendre la forme d’une tornade et les deux êtres en étaient sans conteste largement ébaubis. Vorkus était néanmoins celui qui était le moins impressionné des deux Sith et celui qui comprit aussitôt ce que cela voulait dire. Rapidement, il désactiva son sabre laser et il le rangea dans sa tunique, puis il joignit la main qu’il venait de libérer, à celle qui déchargeait scrupuleusement sa puissance électrique contre son adversaire. Quelques secondes plus tard, il se dégageait des deux mains un torrent maléfique de puissance électrique qui se déchaînait contre le sabre de Vahamon. La puissance était-elle que Vahamon lutta afin de retenir son sabre-laser, puis contre toute attente, le sabre explosa entre ses mains. Le visage mitigé par la surprise, le temps semblait s’être arrêté sous les yeux du consulaire Sith. Ses traits d’un calme limpide s’effondra en une mimique de douleur, un puissant torrent électrique traversa l’entièreté de son corps, lui faisant connaître la véritable signification de la souffrance physique.

Son corps fût de nouveau projeté dans les aires et au moment où son ancien maître bondit dans les airs en activant son sabre laser afin de l’achevé, la tornade souleva le vaisseau et le projetât hasardeusement contre Darth Vorkus. Vahamon s’effondra alors sur le sol, éprit de quelques spasmes qui animèrent son corps sous l’effet de la douleur, puis il se releva courageusement, accroupi sur un seul de ses genoux. Levant les yeux devant lui, il aperçut la carcasse du vaisseau être emporté un peu plus loin, Darth Vorkus quant à lui marchait lentement vers lui, la lame rougeâtre allumée et avec un regard sadique semblant briller de mille feux dans les yeux…

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MessageSujet: Re: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur.   Les Acolytes, le Maître et le Seigneur. Icon_minitimeSam 8 Sep - 20:11




Quelque part dans l’espace, près de Manaan.


La Fierté de Magus, le croiseur de classe Centurion de Darth Mortuus, effectuait quelques mises à jour de ses moteurs et était en pleine révision de tous les outils à disposition. Après plusieurs années à parcourir la galaxie, il était bon de pouvoir vérifier l’état de toutes les particules nécessaires au bon fonctionnement du vaisseau. Batterie de laser, refroidisseur, moteur, unité générale de gestion, tout était passé aux scanners, et les ingénieurs prenaient notes des modifications, remplacement ou réparation nécessaire pour la suite. Les sous-officiers dirigeaient l’opération et se rendaient sur le pont principal pour faire leur rapport au Capitaine Molinon, opérateur principal en l’absence du Seigneur Mortuus.

Molinon était occupé à effectuer quelques mises à jour sur l’ordinateur principal, lorsqu’un indicateur se mit à s’illuminer à l’autre bout de la pièce. A l’instant, certains membres du pilotage se trouvaient à divers endroits de la pièce et discutaient entre eux. Molinon se leva de son siège et se dirigea vers la source de lumière rouge, qui clignotait de manière rythmée. Il appuya sur un bouton et l’écran afficha une série d’informations. Molinon se tourna vers le membre de l’équipage en charge de cet écran et lui demanda ce que cela signifiait. Le jeune pilote qui s’installa à la place du siège eut un voile d’ombre qui lui passa sur le front et il s’activa plus vivement. Pianotant sur le clavier, il faisait afficher de nombreuses autres informations et passait d’un cadran à l’autre.

« - Mais que se passe-t-il, enfin ? » fit Molinon quelque peu agacé de ne pas comprendre.


Le pilote se retourna, appuya sur un ultime bouton qui fit apparaitre un hologramme de l’espace.

« - Ca, monsieur. » répondit le pilote et Molinon saisit enfin la source de l’inquiétude du jeune homme.

L’hologramme n’affichait pas seulement une représentation de l’espace, avec Manaan plus loin, mais il illustrait surtout un petit groupe de vaisseau de nature républicaine qui se dirigeait vers eux. Alors que le Capitaine comprenait, le vaisseau se mit à trembler. Tournant vivement la tête, Molinon put remarquer les autres pilotes se diriger en vitesse vers leur postes respectif. Quelques alertes plus tard, Molinon comprit qu’un laser les avait percutés et dirigeant son regard vers les vaisseaux républicain, il comprit que d’autres tirs viendraient bientôt.

Ils étaient attaqués.

Le temps était de réagir désormais. Ils ne pouvaient fuir et laisser le seigneur Mortuus sur Manaan. Dès qu’il tenterait de rejoindre la Fierté de Magus, il se retrouverait dans le vide intersidéral. Il n’y avait qu’une solution.

« - Aucune nouvelle du Seigneur Mortuus ? » s’enquit rapidement Molinon.

Réponse négative, plus depuis son départ. Que fallait-il faire ? Quel était la bonne décision ? Comment assurer au mieux ? Molinon se posait toujours ces questions lors de situation imprévisible.

« - Activé les boucliers avant. Prévenez tout le personnel que nous sommes attaqués et que nous allons riposter. »

Il perçut de nombreuses réponses affirmatives. En l’absence du Seigneur Mortuus, il était Dieu à bord, et on lui obéissait au doigt et à l’œil. Il n’avait jamais battu aucune bataille et pouvait se targuer de les avoir sorti de bien des situations mortelles. Nombreux étaient ceux qui avaient assisté à la fameuse Bataille de La Roue, deux ans plus tôt.

Les appareils républicains étaient désormais plus proches. Malgré sa position de capitaine, Molinon n’avait jamais vraiment eut l’occasion d’étudier les types d’armement de la République. Il remarqua néanmoins la présence d’un croiseur de taille identique au Centurion. Il y avait également une corvette et plusieurs chasseurs stellaires. Cette flotte républicaine était plus nombreuse, mais Molinon ne s’en inquiétait pas plus. Il avait déjà affronté des flottes plus grandes que cela avec beaucoup moins de moyens.

« - Croiseur Sith de classe Centurion, déclinez intentions. » fit une voix neutre et fortement militaire dans le haut-parleur.

Il devait à coup sûr s’agir de la voix du Commandant du croiseur adverse. Molinon se rapprocha du micro et répondit calmement, sachant que cet échange de parole ne serait qu’une formalité pour ce qui serait une plus grande bataille.

« - Ici le Capitaine Molinon de la Fierté de Magus. Raison de notre présence, stationnement et approvisionnement. Terminé. »

Il y eut un grésillement puis une vive réponse.

« - Ici le Capitaine Straifonr du Dirka, je désire parler avec le véritable commandant de ce batiment. »
Molinon ne se laissa pas décontenancer.


« - Je suis le véritable commandant de ce bâtiment. Maintenant, si vous voulez vérifier, je peux vous envoyer une navette pour que vous vérifiiez par vous-même. »

Il n’y eut pas de réponses, le croiseur et ses accompagnants se rapprochaient de plus en plus. Puis lentement, ils se mirent en position de combat. Molinon en fit autant et se mit à crier des ordres aux différents intéressé. Les chasseurs stellaires se préparaient à décoller du hangar, les batteries étaient fin prête à riposter.

« - Fierté de Magus, préparez-vous à riposter ! » s’écria Molinon à l’intention des membres de son vaisseau.






Mortuus déchainait désormais une véritable tempête. Il s’agissait d’un vieux truc de sith, que Magus lui avait montré sur Upekzar lors de leurs voyages à la recherche d’informations sur les tribus de la Sith. Un pouvoir certes impressionnant mais qui pouvaient s’avérer très difficile à faire durer sur une longue période, véritable sangsue de la force. De fait, s’il ne cessait pas bientôt, il finirait épuiser et donc moins en position de se défendre d’un futur affrontement. Au stade de la tornade, celle-ci pourrait tenir encore quelques instants, le temps pour Mortuus de se préparer à de nouvelles confrontations. En effet, il avait réussi à faire basculer le vaisseau des sith, mais surtout il avait remarqué que ceux-ci étaient désormais au sol et qu’un affrontement avait lieu. Et pour ce que Mortuus en comprit de par la situation et de par leurs aura dans la force, il y avait le maitre et l’acolyte. Mais leur rang ne rendait pas plus de légitimité aux yeux de Mortuus. En effet, le Maitre était comme l’autre faible dont il venait de trancher le bras. Il possédait tout ce qu’un Sith comme il en avait connu du temps du Grand Empire Sith, devait posséder. Il était cruel, puissant dans la colère et la rage, et sa capacité à manipuler les arts obscurs étaient véritablement incroyables. Mais il n’était que cruauté et folie. Il n’était pas en relation avec la force comme Mortuus l’était. Il n’était pas digne de l’héritage de l’Empire Sith, du véritable Empire Sith.

Mortuus choisit son camp. L’acolyte était au sol et semblait attendre quelque chose, peut être le glas de la défaite. L’autre jubilait et ne semblait pas voir Mortuus dans le dos de sa proie. Mais ce dernier ne resterait pas en spectateur. Il était temps que justice soit faite, qu’il prenne sa place. Après autant de temps passé dans les régions inconnues, il n’en pouvait plus d’avoir été relégué au rang des légendes du passé. Darth Mortuus s’avança et lentement vint se placer sur le côté de l’acolyte qui était au sol. Il posa les yeux sur lui.

« - Je prends le relais, l’ami. » déclara-t-il.

Il ne le connaissait pas. Il n’avait pas grand-chose à faire de leur querelle. Il ne savait rien de lui. Mais même le plus grand des Seigneur Noir avait besoin d’allié dans cette galaxie. Mortuus accordait rarement sa confiance à quelqu’un, mais parfois il était digne de clémence. Il retourna son regard vers le Maitre et détacha précautieusement son sabre noir de sa ceinture et le pointa sur son nouvel adversaire. La pointe de son arme était dirigée directement vers le visage du Sith et le regard de Mortuus suivait directement le prolongement de sa lame.

« - Je ne vois aucune relique, Seigneur Vorkus. » fit Mortuus, la voix basse, presque dans un murmure. Mais sa voix était quelque peu gutturale. « Je suis Darth Mortuus, Seigneur Noir des Sith et je vais prendre ta tête, Mortel. »

Il ne voulait pas lui laissé le temps de passer à l’action, comme le twi’lek avait pu faire plus tôt. Car ce qui s’était déroulé précédemment lui donnait un avantage considérable. Lorsque l’on combat un apprenti, on apprend toujours les défauts du Maitre. Mortuus le savait précieusement, et en profiterait abusivement. Le Sith bondit. Il donna un premier coup au niveau de la tête que Vorkus bloqua aisément, il en garda même un sourire de fierté. Mortuus pivota sur lui-même et frappa dans le dos de son adversaire. Le rictus satisfait s’évanouit aussitôt du visage de Vorkus qui se protégea de manière peu efficace. Mais cela fit rire intérieurement Mortuus, ce dernier avait volontairement raté son attaque. Sa volonté ? Déstabiliser son adversaire en lui montrant qu’il savait où frapper. Il voulait le frustrer. Le pousser à bout. Non pas pour le plaisir, mais pour le forcer à faire des erreurs. Mortuus en profiterait et cela agacerait haut plus au point son adversaire, qui par conséquent ferait encore plus d’erreur. Et Mortuus finirait par l’abattre lorsque l’autre serait au bord de l’abandon.

Il frappa plus activement, en le poussant à tourner sur lui-même. Mortuus avait remarqué que l’apprenti de Vorkus avait des difficultés à pivoter et à bouger. Ses coups avaient été lourds et puissant mais nécessitaient une base solide au solide, une base qui ne permettait pas vraiment de bouger avec autant d’habilité que Mortuus. Il abusait donc de cela pour combattre Vorkus. Mortuus était rapide et multipliait les frappes chirurgicales, non pas dans l’espoir de le blesser mais de l’ennuyer, de taquiner sa défense et l’autre ne tarda pas à comprendre sa technique car il semblait anticiper chacun de ses mouvements. Alors que Mortuus avait enchainé les attaques au niveau du torse, il profita du fait que son arme n’était pas un sabre laser. En effet, il donna un vif et puissant coup au visage de son adversaire avec le plat de son arme. Vorkus eut un petit cri de surprise et de douleur et recula de plusieurs pas.

Ce dernier rengaina son arme et envoya une onde de force vers Mortuus. Ce dernier s’était attendu à ce genre de comportement, mais n’esquiva pas pour autant l’attaque. Il fut expulsé près de l’acolyte. Une douleur le frappa dans son dos lorsqu’il retomba au sol, mais il s’en nourrit pour plonger dans la force. « Le calme Mortuus, trouve le calme », la voix de Magus résonnait presque dans son esprit. Il devait garder son calme s’il voulait terrasser son adversaire. Mortuus se releva et fut percuter par de puissants éclairs de force. Il para de ses mains en les plaçant devant lui, comme il l’avait fait quelques minutes plus tôt pour bloquer le sabre laser du twi’lek. Il tint ainsi plusieurs secondes, retenant toute la colère destructrice de son adversaire de la paume de ses mains, sentant la chaleur de la puissance du côté obscur entre ses doigts. Le Seigneur Vorkus, lui, ne se retenait pas et Mortuus sut qu’il n’était pas si faible que ce qu’il l’avait pensé par le passé. Mais il le vaincrait néanmoins.

Darth Mortuus prit une inspiration, une invocation de la force, et d’un geste brusque il envoya les éclairs de forces de ses adversaires vers le sol. Cela eut l’effet de faire exploser la terre et de former un nuage de poussière devant ses pieds. Mortuus bondit aussitôt et envoya deux ondes de forces du bout de ses poings qui eurent l’effet de percuter Vorkus comme si Mortuus lui-même l’avait frappé de ses poings. Le sith recula à nouveau. Mortuus continua son avancée. Et le frappa désormais de ses poings, avec toute la puissance de la force pour allier.

« - Moi qui m’attendait à rencontrer un véritable Seigneur Sith, vous me décevez, mortel. » déclara Darth Mortuus entre deux coups.

Il frappa à la tête et Vorkus para un premier coup, contre attaqua et tenta de s’emparer de son sabre laser. Mortuus bloqua l’arme de la paume de la main et fit voler le manche de l’arme quelques mètres plus loin. Il y eut encore quelques éclairs. Une douleur effroyable transperça le côté droit de Mortuus. Il remarqua que son bras droit fumait et il sut que l’un des éclairs l’avait percuté, mais il ne s’en soucia pas. Une petite méditation et cela serait guéri.

Il fallait en finir. La lutte devint brouillonne. Il frappa d’un puissant uppercut au niveau des estomacs de son adversaire, celui-ci fut plié en deux. Mortuus l’attrapa au niveau de la tête et le poussa à se relever. Il s’empara de son sabre, leva son arme et frappa vers sa tête…

[HRP: A toi de choisir l’issue de ce combat]

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MessageSujet: Re: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur.   Les Acolytes, le Maître et le Seigneur. Icon_minitimeLun 10 Sep - 3:12

«La mort où la vie, à ce moment précis, alors que mon impétuosité pouvait être la véritable fin de mes ambitions, je n’avais plus aucun regret. »-Vahamon

Il y avait dans le cœur de Vahamon une hésitation probante, une puissance qui s’émancipaient de son être à mesure que le fatidique destin semblait n’être qu’une résignation face à la mort. Le Chevaleresque Sith dégourdit sa main droite en la refermant et en l’ouvrant frénétiquement. Au fur et à mesure que son ancien maître approchait, il ouvrait et refermait la paume de sa main. Son regard était limpide, sa puissance bien que diminué, il attendait le dernier moment, ce funeste moment auquel son maître allait succomber à la finale du combat qu’il avait mentalement planifié. Il n’était plus, dès lors qu’il levait son sabre devant lui, que la marionnette d’un jeu cupide et sadique, trompeur et ironique, visant à détruire la puissance de Vorkus et à affirmer définitivement la supériorité de Vahamon. Le regard oscillant entre la comédie du désespoir et la jouissance de la victoire, il ne vit arriver Darth Mortuus qu’au dernier moment, au moment précis où lui-même récupéra son sabre laser et où il le réactiva afin de porter le coup final. Darth Mortuus s’adressa à lui afin de lui dire qu’il venait en ami, l’aidant à se débarrasser de Vorkus alors qu’il n’avait pas besoin d’aide, il connaissait son ancien maître, ses techniques et la finale qu’il aimait empoigner à l’encontre de ses adversaires. Celui-ci aurait levé le sabre au-dessus de sa tête afin de lui trancher le corps en deux, Vahamon se serait relevé rapidement, il aurait bloqué le coup, puisant dans la force, il aurait projeté son ennemi sur le sol et il aurait bondi d’un puissant bond afin de l’achevé d’un coup vif et rapide.

Son regard d’un brun noisette était à présent empreint d’une touche d’ombre, particularité de la colère qui envahissait son âme. Mortuus avait très certainement agi par une intention de générosité à son égard, chose à laquelle il ne s’attendait aucunement. Vahamon avait déduit que celui-ci resterait à l’écart du combat et qu’il aurait observé d’un regard amusé l’issue unique d’un apprenti contre son maître. Il aurait voulu lui démontrer qu’il n’avait rien d’un être faible, qu’il avait ingénieusement prévu d’être vaincu, de subir la puissance du côté obscur de son maître afin d’être lui-même retranché dans ses derniers espoirs, qu’il ne reste plus que la victoire où la défaite menant à une inexorable mort. Le tout puissant Seigneur Noir des Sith avait néanmoins outragé ses plans, montrant une once de compassion là où il ne s’attendait pas à en trouver une. Une once de compassion qui pourtant ne diminuait aucunement la puissance de ce Seigneur, là où certains y auraient vu une faiblesse, Vahamon y voyait bel et bien une force, une philosophie bien différentes de celle qui régissait les Vestiges des Seigneurs Sith d’antan. Il y avait dans les yeux de Mortuus une lueur d’espoir, de renaissance qui contrastait avec la pâleur morbide qui était sans doute causée par les méandres du côté obscur. Vahamon se releva donc, lentement, désactivant son sabre, il observa les Seigneurs Sith combattre, sachant que l’un aurait indubitablement le dessus sur l’autre.

Il y avait là, dans ce duel des maîtres, une puissance perceptible qui provoquait à l’intérieur de l’acolyte Sith un sentiment étrange d’admiration envers celui qui venait de s’interposer entre lui et son ancien précepteur. Il possédait en lui une détermination flagrante, en plus d’une force qui émanait de son être, si les yeux étaient véritablement une porte sur l’âme, nul ne pouvait se mettre en travers de son chemin. C’était-là, l’une des plus grandes forces latentes qu’un être pouvait posséder en cette décadente galaxie, l’impérieuse facilité à imposer le respect à ceux qui pouvait croiser la route de cet individu, Vahamon en ce moment précis aurait aimé posséder un tel talent, du moins en possédait-il une infime partie, mais il ne maniait pas la chose avec autant de facilité que le Seigneur Mortuus semblait le faire. Il l’observa de la tête aux pieds, tout ce qui formait son habit semblait être choisi dans l’ultime but d’imposer ce même respect, de signifier qu’il était un fantôme sortie tout droit du passé, une ombre éphémère sur les Vestiges Sith qu’ils étaient dès à présent. Si un Sith pouvait ramener l’ordre dans la galaxie, si un Sith pouvait réunifier l’Empire sous de nouveaux idéaux, si un Sith pouvait partager sa vision intellectuelle de la puissance d’un empire, ce n’était nul autre que lui, c’est ce qu’il ressentait à ce moment même.

Comme si la force lui donnait un signe de cette mystérieuse pensée, les deux êtres s’engouffraient dans un splendide combat duquel le nouveau venu avait limpidement le dessus sur l’issue du combat, d’une vieille lame noire Sith, il réussit à percuter son adversaire au visage et puis le Seigneur Noir fût soudainement repoussé d’une poussé de la force sur le sol, juste au côté de Vahamon. Celui-ci se releva alors, et Vahamon se demanda si il l’avait aperçu se relever ou si il était trop concentré par le combat qui l’occupait contre son ancien maître. Quoi qu’il en soit, quant à lui, l’acolyte était pleinement relevé, bien que son sabre était désactivé, il recula d’un pas afin de laisser la place au deux combattants de combattre avec plus d’aisance. Soudainement, le Seigneur Mortuus goûta de la même médecine qu’avait goûté Vahamon un peu plus tôt, tout comme lui, il fût percuté de plein fouet, mais rapidement il réussit à contenir les éclairs de la force à l’aide d’une puissante énergie, de ses deux mains il semblait pousser vers l’avant afin de repoussé la puissance de Vorkus. Vahamon observa la technique avec une étrange curiosité, se remémorant son entraînement Jedi ainsi que l’utilisation qu’en avait faite son maître Silvia à de nombreuses reprises. Cela était clairement un pouvoir défensif d’une impressionnante ingéniosité. Le Seigneur Noir, d’un mouvement que Vahamon qualifia de théâtrale, réussit à détourner le pouvoir de son adversaire et à le faire dévier sur le sol. La terre fût prise d’une violente secousse, un cratère fût créé et le sable qui recouvrait l’endroit s’éleva dans le ciel, masquant ainsi la suite du combat qui se passait devant lui.

Vahamon avança donc légèrement, observant d’un air intrigué la suite des évènements, à sa grande surprise les deux êtres s’affrontaient maintenant au corps à corps, sans sabre, que leurs poings s’enchainant dans une suite de coups brutaux qui avait perdu toute la grâce d’un combat au sabre laser. Il n’y avait dès lors que la puissance et la détermination pouvant départager les deux pugilistes. Le dernier coup que Vahamon aperçu, fût un puissant coup de poing levé de la part du Seigneur Mortuus s’enfonçant dans l’estomac de Vorkus, celui-ci se pencha par réflexe afin d’absorber le coup et lorsqu’il releva la tête il vît Mortuus s’emparer de son sabre laser et frapper en direction de la tête de celui-ci. Vorkus ne pouvait pas être vaincu ainsi, il ne pouvait pas mourir outre que de sa main, dans un élan de frustration et de colère, Vahamon poussa un rugissement bestial avant de rattacher son sabre à sa ceinture et de lever ses deux mains en direction des deux Seigneurs Sith. Il laissa la force envahir chacun de ses membres, laissant la puissance du côté obscur guider le sang qui s’écoulait dans ses veines, ressentant son propre cœur, sa propre conscience et l’odeur nauséabonde de la peur de Vorkus. Oui! Il ressentait finalement la peur émaner du tout puissant Vorkus, une peur qui augmentait à chaque seconde qui passait, à chaque millième de mouvement que le sabre noir du Seigneur Mortuus faisait en la direction de sa pitoyable tête. C’est à ce moment précis que Vahamon sût qu’il devait agir, nul ne lui enlèverait sa proie.

D’un mouvement habile de sa main droite, il contrôla le morceau avant des débris du vaisseau et de sa main gauche il l’envoya valser en direction de son ancien maître. Juste avant que le sabre du Seigneur Noir ne s’abattre contre le coup de Vorkus, le débris du vaisseau frappa de plein fouet son ancien maître contre les côtes et il en fût ultimement projeté sur le sol. De sa main droite, toujours, il leva son ancien maître dans les aires à l’aide de la force et de son autre main il exerça un égorgement de la force que celui-ci n’était plus en mesure de contrer. Le puissant Vorkus, comme prévu, avait gaspillé ses dernières réserves de puissance dans l’utilisation des éclairs de la force, ne gardant rien pour sa propre protection et bien que Vahamon avait eût un plan de départ, l’intervention de Mortuus n’avait que facilité les choses, il savait par ailleurs qu’en entreprenant cette action, il se montrait peut-être ingrat envers celui qui croyait lui avoir sauvé la vie, mais il avait un compte en souffrance à régler avec ce suppôt du mal. Un rictus se dessina sur le visage de Vahamon, malgré le sang qui s’écoulait de ses lèvres et des brûlures de son corps, il en semblait encore plus rayonnant.

L’étranglement de la force semblait durer une éternité, Vorkus se défendait avec sa volonté mentale, puisant dans un renouvèlement de sa colère, il lui enlèverait la satisfaction d’être tué par la main d’un Seigneur noir des Sith. Se concentrant davantage en utilisant la force, Vahamon réduisit la distance à laquelle son ancien maître était soulevé dans les airs. Il l’approcha à tel point qu’ils furent bientôt en face à face, l’un tentant de se déprendre d’une suffocation, l’autre laissant la force affluer dans toutes les parties de son être, dans tous les orifices de son corps, détruisant ce qui avait été son âme, transcendant les méandres de son esprit, les couloirs obscurs de ses secrets. Il eut alors, bien étrangement il devait l’admettre, une pensée pour Silvia, celle qui l’avait formée dans les arcanes Jedi, celle qui lui avait démontré l’amour, la compassion et éventuellement la puissance de la passion. Elle avait succombé à l’enseignement des Sith, bien qu’elle fût une maître Jedi, elle avait embrassé le côté obscur de la force et Vorkus l’avait convertie à la puissance des Sith, lui démontrant dans une logique infaïble que tant qu’il y aurait un Jedi en vie, il y aurait la possibilité qu’un de ceux-ci ne se retourne contre eux, prenant le contrôle de la République et détruisant les acquis qu’ils avaient tenté de garder à travers les siècles. Silvia avait alors tenté de le tuer-lui, devant Vorkus et le Twi’lek, lorsqu’il avait compris que Silvia le dépasserait rapidement dans la maîtrise des arts obscurs, il avait choisi un être qui lui semblait plus facile à contrôler en la personne de Vahamon. Sans que celle-ci ne s’y attende, Vorkus avait enfoncé son sabre laser dans son dos, la transperçant d’une ultime traîtrise. Son sabre était alors tombé sur le sol, son corps s’était effondré et Vahamon fût confronté à un choix, il devait la tuer pour prendre sa place en tant que serviteur de Vorkus, où mourir.

Le Jedi qu’avait été Varok Hamon, dès ce choix, n’était plus. Son esprit s’était remodelé d’une tout autre façon, acceptant les sacrifices et la nécessité du meurtre, il avait dû la tuer, car son destin le lui demandait, la puissance du côté obscure l’appelait et le forçait à prendre cette décision. Il devait éliminer celle qui avait été son maître, non pas d’un choix limpide, égoïste où impure, mais bien par la nécessité de survivre, la nécessité d’accomplir ce qui devait être fait. L’Empire Sith était l’unique solution, la résurrection de cet idéal, la seule option possible, la seule loyauté qui animerait désormais Vahamon. Il avait dût le faire, il avait dût renier l’ordre Jedi, renier la République et accomplir son destin, celui auquel il rêvait dans ses plus grands fantasmes : Une galaxie gouverné sous le joug Sith, dans laquelle l’injustice n’existerait plus, dans laquelle les actions crapuleuses seraient éviscérés avec la plus grande des justices, dans laquelle les utilisateurs de la force règneraient en maître afin de maintenir l’ordre, la justice et l’égalité. Dans laquelle, la philosophie du mérite par la compétence serait au premier rang. D’un geste puissant, d’une grande et destructrice volonté, il avait achevé sa maîtresse agonisante, celle qu’il avait aimée, celle qu’il avait respectée, celle qu’il avait adulée. Il n’avait jamais pleuré sa mort, il n’en avait jamais eût l’occasion, jamais n’avait-il montré la moindre faiblesse devant Vorkus, mais lorsqu’il était seul, il en avait éprouvé un sentiment de tristesse infinie et une hargne profondément violente envers le Seigneur des Sith.

Dans un regard empli de haine, il s’avança vers Vorkus jusqu’à ce que sa bouche frôle l’oreille de son ancien maître, puis il lui chuchota à l’oreille. « Votre mort ne sera que le commencement de mon règne, déclara-t-il d’un ton dur, vous serez mon catalyseur, car dans votre mort, ma défunte Silvia s’y trouvera vengée. » Repliant sa main gauche, jusqu’à ce que ses doigts s’enfoncent dans la paume de sa main, il recula lentement jusqu’à ce que le coup de Darth Vorkus ne se brise sous l’étal de puissance qu’il avait utilisé. Lorsque le corps de Vorkus s’effondra sur le sol, Vahamon tomba à genoux, complètement épuisé par les efforts qu’il avait déployés. Reprenant son souffle et se concentrant de nouveau à travers la force, il se releva en observant Mortuus qui semblait le regarder. Il scruta son regard tentant de voir si il y trouverait de l’hostilité face à ses actions ou encore si il cautionnerait son dernier geste.

«Noble Seigneur, dit-il d’un ton calme en s’agenouillant devant lui, je m’excuse de l’impertinence dont j’ai fait preuve plus tôt et je vous remercie de votre aide. Je suis Vahamon, un pitoyable mortel, qui de grée, remet sa pitoyable vie entre les mains de votre implacable présence. »

Vahamon releva la tête aussi rapidement qu’il l’avait baissé, si il devait mourir de la main d’un Sith, ce serait par le biais d’un Seigneur Noir et de nul autre, un honneur que son ancien maître n’eût pas la chance de profiter, cette dernière pensée le fit sourire, Vorkus était mort de sa main, Silvia était vengée et son apprenti, Fabän, toujours en vie.


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MessageSujet: Re: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur.   Les Acolytes, le Maître et le Seigneur. Icon_minitimeJeu 13 Sep - 8:12



« - Capitaine ! Les boucliers ont passé la barre des 60 pourcents. » fit une voix.

Le capitaine Molinon était en train de dealer avec le carreau. Depuis quelques minutes que la bataille avait débutée, la situation avait dégènérée. Après avoir constaté que la révision du batiment allait causé de nombreux ralentissement durant l’affrontement, il avait du se rendre à l’évidence, ils n’étaient pas près à combattre. Près psychologiquement oui, mais leur appareil était justement en difficulté physique. Ils avaient automatiquement appelé à l’aide. Le reste de la flotte devrait arrivé d’ici peu, mais il restait assez de temps à la flotte républicaine pour les réduire en cendre. Et plus de nouvelles de Darth Mortuus. Molinon s’inquiètait.

Ils avaient réussi à faire tomber la corvette. Depuis, ils ripostaient contre d’audacieuses attaques organisées par les chasseurs stellaires adverses. Ils visaient des endroits clés pour la gestion du batiment, comme s’ils avaient compris le problème qui tourmentait la Fierté de Magus. De son coté, Molinon tentait de conserver ce qui restait de la Fierté de Magus. Ils avaient subi de lourd dommage mais représentaient toujours un danger. Et le croiseur républicains semblait l’avoir compris, s’acharnant avec colère sur le croiseur Sith. Ce dernier avait tenté de fuir et le batiment adverse s’était placé en travers de son chemin. Une technique peu orthodoxe qui traduisait une véritable volonté d’en finir. Depuis la période du Chancelier Skyurr, bien que passé pour disparu, les Sith représentaient la menace numéro 1. A la vue d’un de leurs appareils, c’était la déclaration de guerre assurée.

Il fallait tenter quelques choses. Dans combien de temps arrivaient les renforts ? Trois minutes. Il n’était pas très fier de devoir appeler des renforts. Autant un croiseur Sith ne représentait pas une menace, mais une flotte de taille imposante, elle, ne ferait qu’attirer l’attention. Sur l’Holonet, on parlait déjà indirectement des actes du Seigneur Mortuus. L’arrivée d’une flotte aussi grande serait décisive pour les autorités, un seigneur Sith était de retour.

« - Bien, nous allons tenter quelques choses d’assez expérimental. Mettez toute la puissance sur nos boucliers avant. A tous les chasseurs, votre mission est d’empecher les chasseurs ennemis de passer. Cap sur le croiseur ennemi ! »


Sans véritable comprendre – ne valait-il peut-être mieux pas – les différents pilotes exécutèrent les ordres du capitaine. Le croiseur Sith se mit à accélerer, esquivant les laser adverses au moyen de ses puissants boucliers. Plus la Fierté de Magus se rapprochait et plus on remarquait l’hésitation des appareils ennemis. Ceux-ci ne savaient pas s’ils devaient bouger ou non, mais par chance, ceux-ci ne semblaient pas croire à l’incroyable audace des officiers de l’armées Sith. Ils furent bientôt en face à face.

« - La flottes arrive dans une minute capitaine ! » fit une autre voix.

« - Continuez. Nous allons éperoner le croiseur ennemi. Le but n’est pas de nous écraser dessus, mais de le secouer assez pour que la panique s’en prenne à lui. Les dégats que nous subirons ne pourront pas nous faire plus de mal qu’à eux. »

Le vaisseau se rapprocha et ils furent bientôt comme deux aimants qui s’attirent. Plus que quelques mètres, Molinon crut bientôt apercevoir le poste de commande et l’agitation qui régnait à l’intérieur. Contact imminent l’averti-t-on. Il n’eut pas le temps d’accuser de réception que de vive secousse se firent ressentir. On perdit pied sur le pont. Des personnes tombaient. Les cadrans virèrent au rouge et les alames sonnaient partout dans le croiseur. Durant le choc, Molinon put apercevoir que le croiseur ennemi subissait les mêmes désagrément. Il vit une explosion mais il ne sut que quelques instants plus tard qu’elle ne provenait pas de son batiment mais du croiseur républicain.

Quand ils eurent dépasser le croiseur ennemi, et qu’ils purent profiter le fait d’être en vie, ils constatèrent les dégats. Les boucliers descendaient en dessous de la barre des dix pourcents. Le hangar était fortement endommagé et ne pourrait accueillir les chasseurs qu’il avait lancé plus tôt, les moteurs avaient subi de nombreux dégats mais fonctionneraient encore quelques temps. Et il y avait de nombreux endroits du vaisseau qui étaient en contact direct avec l’espace. On ne pouvait encore décellé le nombre de perte au niveau de l’équipage.

« - Monsieur, les renforts sont présent. Le croiseur républicains bat en retraite. L’officier de La Ruin du Sénat demande vos ordres. » fit un sous-officier.

Il réflechit. Vallait-il mieux laisser partir le croiseur, ou l’abbattre. Ils étaient en nombre supérieur désormais et cela pourrait se régler en quelques minutes seulement. Mais à quoi bon ? A l’instar de Mortuus, il n’aimait pas abbatre des vies pour le plasir.

« - Qu’ils laissent s’enfuir le croiseur. Prévenez la Ruin du Sénat qu’ils devront accueillir nos chasseurs stellaire. Et que nous prendront route dès le retour de Mortuus. »


Ils étaient sain et sauf.



---------------------------------------------







On lui enleva sa proie. L’acolyte, dans une superbe reprise de contrôle sur son combat, venait d’enlever à Mortuus le final qu’il avait préparer tout au long de son combat. Néanmoins, il eut plaisir de voir que la fierté comptait plus pour l’acolyte que la vie. La fierté nous domine tous, même les plus modestes d’entre nous. C’est un fait immuable qu’on ne pourra jamais changé. Et même si cela peut paraitre idiot, mortel ?, il faut à tout prix l’avouer pour en tirer plus d’avantages que de défauts. C’est un combat plus brutal qui s’enchaina et l’Acolyte prouva sa valeur en déchainant un arsenal de techniques que saluait Mortuus. Oh, ce dernier n’avait rien à lui envier mais il remarqua la maitrise de la force, non pas parfaite, mais approfondie.

Vorkus succomba d’étranglement. Mortuus le regarda mourire et plongea dans la force pour sentir son esprit ne faire qu’un avec la force. A cet instant, Darth Mortuus se convainquit de trouver la solution à la mort, un jour. Et ces rares moments où il était aussi proche de la mort, le ramenai aux vraies valeurs, celle qui avaient fait de lui ce qu’il était. Dans un craquement sonore, le cou de Vorkus fut brisé. L’acolyte retomba au sol et Darth Mortuus se rapprocha.

Il aurai pu le tuer. Il devrait le tuer. Après tout, il faisait partie de ceux qui avaient tenté de l’abbattre. Qu’avait motivé sa traitrise contre Vorkus ? La peur d’etre confronté à un Maitre Sith plus puissant encore ? La volonté de prouver quelque chose ? Ou tout simplement, un désir personnel indépendant de la présence de Darth Mortuus. Tant de raisons que Mortuus ne pouvait aborder en entier. Il devait faire un choix. L’autre, au vu de ses parôles, s’en remettait à lui. Trop dangereux. L’acolyte représentait un trop gros danger à ses yeux. Si Mortuus l’emmenait avec lui, qu’il le formait, qu’il le prenait dans sa flotte, au vu de ce qu’il avait montré en ce jour, il finirait par le dominer et l’abbatre à son tour. « C’est la voie des sith, Mortuus » fit la voix de Darth Magus dans sa tête. Peut-être, mais la vie de Mortuus s’acheverais alors, et par conséquent sa mission finirait avec lui. « C’est peut-être cela l’immortalité. » fit à nouveau Magus dans son esprit.

« - Relève-toi. Je n’ai pas l’intention de traiter avec toi si tu t’abaisse devant moi. Je suis Darth Mortuus, Seigneur Noir des Sith, mais je suis un homme avant tout. Je ne te domine que par ma puissance, mais devant la force nous sommes tous pareils. »

Mortuus frotta sa lame contre sa cape pour la débarasser de ses crasses. Puis il la rengaina déliquatement, détournant les yeux de Vahamon pour faire attention à bien ranger son arme puis reporta son regard sur lui.

« - Tu t’es bien battu, Seigneur Vahamon. Tu maitrise ta haine et ta colère comme nul autre. Et tu possède une fierté que j’admire. Pardonne mon audace d’avoir voulu te voler ta proie, mais je considère qu’il nous faut nous venir de temps à autres. Les sith ne doivent être impitoyable qu’envers leurs ennemis, selon moi. »

« - L’Ordre Sith est à la dérive. Les rares vestiges restant passent leur temps à guerroyer et à s’entretuer, allant jusqu’à gaspiller les ressources qu’il nous reste. Je ne donnent pas chère de notre peau, si nous continuons à cette allure. Il y a trois jours j’ai frappé la Galaxie en m’en prenant à un secteur qui concerne tous les gouvernement, bientôt je compte forcer le destin à nous reprendre dans la course. Je ne peux te forcer à te joindre à moi. Je préfère que tu trouve ta place dans cette ligne du destin. Suis-moi et je t’apprendrais ce que je sais, part de ton coté et tu saura qu’en cas de besoin, tu pourra compter sur moi. »




[Cours, mais je n’avais pas grand-chose à dire.]

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MessageSujet: Re: Les Acolytes, le Maître et le Seigneur.   Les Acolytes, le Maître et le Seigneur. Icon_minitimeDim 16 Sep - 14:57

«Certains ont déjà doutés de ma loyauté, d’autres ont déjà tentés de me faire avouer l’inavouable. Jamais, je le dis bien, jamais je n’ai trahis le côté obscur de la force, jamais je n’ai trahis cette vision qui est celle de ma philosophie, celle d’un Empire Sith dont la puissance perdurera à travers les siècles jusqu’à l’apogée de notre destiné. » -Vahamon, disciple de Darth Mortuus, maître de Maldrik Fabän

Le Sith d’âge mûr observait le tout puissant Seigneur Mortuus avec une admiration sans pareille, celui-ci était une véritable présence à l’intérieur même de la force, transcendant la puissance du côté obscur, observant des préceptes d’antan qui devaient depuis être longtemps perdus de toute conscience du côté obscur. Lorsque que le Sith à l’allure cadavérique lui ordonna de se relever, qu’il lui indiqua qu’ils étaient tous égaux devant la puissance de la force, il s’exécuta avec une étincelle de plus en plus brillante dans ses yeux. Son cœur semblait s’emballer avec une exactitude remarquable, il ressentait son impatience, son exaltation, toujours motivé par la mort qu’il avait donnée avec satisfaction à son ancien maître. Malgré ses blessures, Vahamon souriait à belles dents, un bonheur malsain recouvrant l’entièreté de son visage. Jamais il n’avait ressenti la sensation d’un moment aussi important que celui-ci, il était enfin libre! Il était libre d’éduquer son apprenti, libre de servir un autre maître…Libre de reconstruire l’Empire Sith auquel il rêvait tant, libre d’exercer sa propre philosophie sans les contraintes du pitoyable Darth Vorkus, il avait sous les yeux un véritable Seigneur Noir des Sith, une présence dans la force absolument magnifique, plongée dans une sobriété que Vahamon ne comprenait pas.

Si seulement il possédait le pouvoir de Mortuus, si seulement il possédait les connaissances que celui-ci avait, jamais il ne s’arrêtait à un quelconque désir de sobriété, il exerçait son autorité avec force, avec puissance, avec un respect religieux envers le côté obscur de la force, Mortuus savait-il seulement à quel point il était puissant? Il l’observait à travers la force, fermant les yeux, ressentant les vagues du côté obscur de la force recouvrir Darth Mortuus, enivrant totalement les sens de Vahamon. Oui! S’écria-t-il mentalement, oui! Il n’y avait aucune limite à ce qu’ils pouvaient tous deux accomplir, il n’y avait aucune limite à ce que son apprenti pourrait apprendre, à la fois de Mortuus et de lui. Son apprenti et lui avaient survécu à l’ordre Jedi, survécurent à l’alliance Jedi. Maldrik Fabän avait terrassé en combat singulier un padawan beaucoup mieux entrainé de lui, il était un jeune homme méritant une attention particulière, la présence de Vahamon lui était bénéfique, mais celle de Mortuus le serait davantage, il n’en avait aucun doute. Les pensées de Vahamon dérivèrent de gauche à droite, armant son âme de puissant désir qu’il ne contrôlait pas totalement, il avait une telle soif de pouvoir, qu’il était surpris que Vorkus ne s’en soit jamais aperçu avant ce jour, il avait une telle soif de connaissance que son corps vibrait d’excitation à la simple idée de parcourir la galaxie à bord du même appareil que le Seigneur Mortuus.

Lorsque celui-ci le félicita, en utilisant le terme seigneur, Vahamon en ressentit une immense fierté, il avait manœuvré depuis plus de deux années déjà afin de se débarrasser de Vorkus. Retournant les espions de ce Seigneur Sith contre lui, en achetant d’autre à l’aide de ses propres fonds, il avait détourné des sommes de crédit gigantesque des comptes de Vorkus dans le simple but d’acheter la loyauté de son fidèle cercle d’espion, offrant des sauves-conduit à ceux qui avait une dette envers ce Seigneur. Vahamon avait été d’une patience sans borne et d’une habilité particulièrement efficace, bien que si il n’avait pas tué Vorkus aujourd’hui, celui-ci se serait peut-être aperçu que ses finances étaient truquées et qu’il ne lui restait plus aucun crédit, il aurait sans doute trafiqué les transactions à l’aide d’un de ses espions afin de transférer les sommes volées sur l’acompte du défunt Twil’ek prométhéen. Vorkus aurait alors tenté d’éliminer le Twil’ek et Vahamon se serait interposé afin d’aider celui-ci à tuer Vorkus. Lorsque Vorkus aurait été éliminé, Vahamon aurait achevé le Twil’ek et il aurait pris pleinement possession du réseau d’espion qu’il avait établi. Néanmoins, aujourd’hui était un signe du destin, un deuxième signe du côté obscur de la force renouvelant la confiance qu’elle avait en Vahamon.

C’était ainsi qu’il voyait les choses, c’était ainsi qu’il ressentait la direction du côté obscur de la force, il était destiné à suivre Mortuus, il était destiné à être l’apprenti d’un Seigneur Noir des Sith. Il était destiné à aider celui-ci à réunifier l’Empire Sith, à éliminer ses rivaux et à causer un véritable carnage au sein de la République ainsi qu’au sein du Consulat. C’était la destinée qui les avait réunis, c’était la destinée qui avait retenu le bras de Mortuus, alors qu’il avait pût aisément utiliser sa sombre lame Sith afin de l’achever, éliminant ainsi la moindre parcelle de ses ambitions. Il se remémora alors son voyage sur Dantooine, il se remémora la sombre caverne dans laquelle il avait vaillamment combattu, dans laquelle il aurait pût aisément trouver la mort, mais dont la puissance du côté obscure l’avait imbibé, décuplant sa puissance, l’ombre d’un instant. Vahamon eut soudainement mal au côté gauche du torse, le ramenant à la réalité du moment présent. Afin de combattre cette douleur, il sortit des poches de sa tunique à moitié déchirée, un onguent ayant pour but de guérir les blessures mineures qui lui étaient infligées. Devant son futur Seigneur, Vahamon s’imbiba d’onguent, il en mit à chaque endroit où il y avait eût une blessure, celles-ci se refermeraient avec le temps, c’était par ailleurs un onguent très pratique qu’il avait concocté à partir de vieux manuscrits qu’il avait lus.

« La destinée nous a réunis, déclara-t-il d’une voix solennelle au Seigneur Mortuus, elle nous a poussés à nous rencontrer sur cette même planète. Darth Vorkus voulait votre mort, car vous, vous êtes déclaré Seigneur Noir des Sith. Un titre qui ne fait qu’alimenter les passions au sein des Vestiges de notre défunt Empire. Mon ancien maître croyait que nous serions à mènent de vous détruire aisément, que même ce pitoyable Twil’ek qu’il vous avait envoyé, pourrait vous éliminer sans trop de mal. Vorkus était un être pitoyable dénudé de la faculté primordiale de l’intelligence, il avait beaucoup d’ennemis parmi les Sith. Mon rival et moi étions en sommes ses seuls véritables alliés. Je dirais même, que le Twil’ek était son seul véritable allié. »

Vahamon baissa la tête vers le seul, en remettant son tube d’onguent dans sa poche, devait-il lui avouer qui il était et ce qu’il était avant d’être un Sith? Devait-il lui avouer qu’il avait préparé sa traîtrise envers Vorkus depuis de nombreux mois? Devait-il se montrer honnête envers un être qu’il venait à peine de rencontrer? Ces questions le laissèrent pensif un certain temps, il devait tout au plus évidemment lui avouer qu’il avait sous son aile un apprenti et qu’il désirait, l’amener avec lui. Le fait que le Seigneur Mortuus est frappé un centre galactique gouvernemental faisait de lui un puissant ennemi face à la République et le Consulat, ils seraient constamment en danger au côté de ce sombre personnage, ce serait d’ailleurs sans doute un entrainement redoutable qui s’offrirait à eux à chaque intersection galactique, à chacune des planètes qu’ils visiteraient. Un défi de choix, une voie qui ne serait point ennuyante, une voie qui leur procurerait, à son apprenti ainsi qu’à lui-même, une expérience des plus pertinentes et un pouvoir sans pareil. C’était là l’appel de la destinée, il ne pouvait aucunement mentir à celui qui représentait l’image salvatrice de la renaissance de la puissance des Sith.

« Des mois durant, poursuivit Vahamon avec un léger rictus au visage, j’ai manœuvré dans l’ombre afin de m’approprier les gains de Vorkus, afin de m’approprier son réseau d’impitoyable espion. J’ai détourné les ressources de mon ancien maître dans l’ultime but d’avoir une chance d’atteindre la victoire sans nécessairement le combattre directement, sachant qu’il était un Seigneur Sith et que je n’étais qu’un acolyte. Ne voyez pas cela comme une insulte, mais je ne pouvais pas permettre à Vorkus l’honneur de mourir de votre main, il en était indigne, il était indigne de l’enseignement des Sith, indigne d’être mon précepteur. Je me devais de l’éliminer afin de venger la mort de mon ancienne maîtresse, un maître Jedi au prénom de Silvia. Elle sombra dans le côté obscur de la force alors que j’étais un chevalier Jedi et Vorkus nous força à une confrontation, à la fin de celle-ci, voyant que Silvia était beaucoup plus puissante que moi, il l’élimina afin que je prenne sa place, il craignait qu’elle fasse de même avec lui. Cet imbécile me croyait impuissant, il croyait que ma philosophie, que mon pragmatisme, que mon calme et mon amour des grimoires anciens étaient une faiblesse, c’était en fait la source de ma puissance, de ma force et de ma détermination à l’éliminer.

Comprenez bien, Seigneur Mortuus, que j’ai sous mon aile un apprenti et que si Vorkus l’avait découvert, il l’aurait éliminé, car il n’est encore qu’un jeune homme et Vorkus ne s’entoure que d’être d’âge mur afin d’exploiter leurs talents. Vorkus étaient à l’origine de nombreuses tentatives d’assassinats sur les Seigneurs Sith de notre défunt Empire, j’ai manœuvré plus d’une fois dans l’espoir de faire parvenir l’information d’une tentative aux Seigneurs concernés, dans les cas où je les jugeais plus digne que Vorkus d’être en poste de pouvoir. Le Seigneur Vorkus avait d’ailleurs quelques ressources en homme éparpillées en travers de la galaxie, plus d’espions que d’hommes de main, mais il avait au moins sous sa solde, une élite de 30 soldats qu’il avait orgueilleusement recrutés et qu’il se servait principalement pour des missions d’assassinats. Si vous leur offrez une chance, tout comme à mon apprenti, Maldrik Fabän, je suis certains qu’ils pourraient vous servir avec la même loyauté que moi. Bien que ce que je vous ai dévoilé, puisse me faire paraitre d’une nature infidèle, sachez toutefois qu’il n’en est rien. J’ai toujours été fidèle au côté obscur de la force dans mes démarches, n’ayant que l’ambition de la reconstruction de l’Empire Sith à l’esprit, sous des préceptes puisant sa force à travers l’intelligence des individus et non dans leurs brutalités. Je vous suivrais, Seigneur Mortuus, je vous suivrais même jusqu’au centre du temple Jedi de Coruscant si vous me le demander, je vous suivrai jusqu’aux régions inconnus, jusqu’en enfer si il le faut, tant et aussi longtemps que vos actions auront à cœur les Vestiges de notre défunt Empire. »

HJ : Je crois que ça termine ce topique, une belle série d’introduction je trouve. Je terminerais mes rp avec Maldrik (ceux qui se passent avant cette rencontre) et ensuite nous pourrions peut-être nous rejoindre tous les trois quelques parts? Enfin, contacte-moi par mp si l’idée te plaît ou si tu as autre chose en tête! J’ai adoré ces rp!
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